[Bio] Fanilo Nomenjanahary

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Fanilo Nomenjanahary
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Fanilo Nomenjanahary


Image Frôce


Fanilo Nomenjanahary, est né à Madagascar en 061, alors que le Nord de l'île n'est pas encore frôceux. Sa mère, issue d'une famille pauvre de Moramanga (région de Port-des-Indes), est gardienne de troupeau. Elle lui donne naissance alors qu'elle n'a que 16 ans. Il ne connaîtra guère son père, un mozambicain ayant fuit son pays pendant la transition démocratique. Ce dernier, issu du FRELIMO marxiste, finira par être retrouvé abattu alors que Fanilo n'a que 18 mois. Ce dernier demeure cependant profondément meurtri de n'avoir pas connu ce père, et le sentiment d'injustice qu'il ressent est le moteur essentiel qui le pousse à poursuivre un idéal de société semblable à ce qu'il imagine être l'idéal paternel. Aîné de la fratrie, il a 6 demi-frères et demi-soeurs. Son beau père, Haja Nomenjanahary est un paysan malagasy, petit propriétaire d'un cheptel de zébus. C'est lui qui lui transmettra l'amour du pays.

Entre 075 et 085, de fortes périodes de tensions entre Nord et Sud le pousse à rejoindre les Milices Révolutionnaires d'Antsiranana. Âgé de seulement 14 ans, il travaille d'abord comme pisteur-éclaireur pour les miliciens. Connaissant parfaitement le Sud de Port-des-Indes, il est un allié fidèle dont le travail reconnu permet de contenir les tentatives d'entrée sur territoire par les troupes du Sud qui restent pressantes à Tananarive, la capitale sudiste. En 080, il est promu chef d'escorte par le commandant-général Coloriotana, chef légendaire des MRA. Ce dernier l'affecte au commandement de Port-des-Indes, avec la charge d'organiser les troupes qui sont alors au nombre de 3000 dans la région. Il parviendra à mettre en place une gestion particulièrement efficace des ressources en homme, et sa connaissance du terrain lui permettra là encore de sortir de situations paraissant perdues d'avance.

En 083, le commandant-général Coloriotana est assassiné au cours d'une embuscade. Le commandement des MRA se retrouve partagé entre Fanilo au Sud-Est, le commandant Tojoranahery au Nord, et le commandant Solimonaonino dans le Sud-Ouest désertique. Les troupes sudistes, qui ont maintes fois tâché de récupérer Port-des-Indes comme point d'appui, s'y sont à chaque fois trouvées confrontées à des miliciens très organisés sous le commandement de Fanilo. Elles changent alors de stratégie, en attaquant l'Ouest qui ne présentait que peu d'intérêt stratégique sur le papier. Mais la tactique est payante, et les colonnes commandées par Solimonaonino sont défaites en quelques heures, prises par surprise. Les sudistes se retrouvent aux portes de la région concentrant tous les pouvoirs antsiranais. Ils tiendront cette position pendant plusieurs mois, les négociations avec la reine Miha ne portant jamais leurs fruits. Grâce à une attaque conjointe de Tojoranahery et Nomenjanahary, les troupes sudistes finiront par être prises en défaut, et devront reculer derrière les frontières historiques.

En 085, un cesser-le-feu est conclu entre Nord et Sud. Mais les tensions restent vives aux frontières. Fanilo est régulièrement commandité pour enquêter sur des échanges de tirs. En 086, contrairement à son ami Tojoranahery, il perçoit un intérêt important dans la proposition de ralliement d'Antsiranana à la Frôce, pensant qu'il existe là un véritable potentiel pour le développement insulaire. Fanilo milite pour la fusion, tout en gardant à cœur de défendre les particularismes antsiranais. Son camarade, lui, se retire de la vie publique lorsque les résultats paraissent, faisant apparaître un vote très majoritairement favorable au rattachement. Depuis lors, ils ne se sont plus adressés la parole.

Ce n'est qu'en 088, dans un contexte de tensions régionalistes ravivées, que Fanilo et Louison Tojoranahery entrent à nouveau en contact, afin d'organiser au mieux une autonomisation d'Antsiranana, sans remise en cause du maintien de l'île dans l'union personnelle impériale.

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