Re: Frôce Info FM
Posté : 28 mai 2018, 20:27
Au lendemain d'élections fédérales historiques qui ont vu la réélection du Chancelier Victor Karlsson, les nouvelles personnalités choisies par les Frôceux investissent peu à peu leurs fonctions. Tour d'horizon.
A l'Assemblée Fédérale, Eduardo Belfort a réussi un retour fracassant en politique. Le soir des élections il annonce son retour en politique, le surlendemain il s'empare de la présidence de l'Assemblée Fédérale. Cependant une ombre au tableau vient entacher son élection. Le nombre de vote exprimés en sa faveur est nettement inférieur au nombre de votes blancs. 92 votes pour Eduardo Belfort contre 272 votes blancs. Les députés de gauche ont donc massivement refusé de voter, comme il est de coutume, pour un candidat issu des rangs de l'opposition. Il s'agit ici d'une première dans notre histoire fédérale mais cela n'empêchera pas l'ancien président du PLC de présider l'Assemblée Fédérale. L'opération de retour est malgré tout réussie et redoutablement efficace pour quelqu'un qui était mis aux marges de l'échiquier politique.
En Transalpie, le PLC poursuit également son ascension avec l'élection historique d'un gouverneur libéral-conservateur. Vincent de Salvo remporte l'élection du gouverneur avec 132 voix contre 75 pour Valentin Ravolo, le nouveau ministre fédéral des Renseignements et de la Justice. Le nouveau gouverneur a reçu, outre se famille politique, les soutiens de La République et du Rassemblement pour la Liberté. Ce soutien est assez étonnant et mérite de s'interroger sur les intentions du RPL car jusqu'à maintenant ce parti était résolument opposé à la ligne libérale-conservatrice. Mais face à la droite sociale incarnée par le PAS, ne serait-ce pas justement le bon ordre des chose ?
En Catalogne, le gouverneur Enrique Mataro ne souffre d'aucune contestation et est reconduit avec 137 voix contre 54 pour Camila Alvarez Puig et 5 pour Marjorie Lollichon. Le gouverneur issu de l'UPP a obtenu le soutien de la CUL et du MAMA. La nomination du gouvernement est attendue dans les prochains jours et tout l'enjeu est de savoir qui aura la part belle au sein de cette nouvelle administration.
En Septimanie, l'indéboulonnable Anastasia Mendoza Ojeda a été réélue avec 124 voix contre 43 pour Mats Maessen et 23 pour Jean Bournay. Toutefois, la plus ancienne gouverneure toujours en fonction a pris la décision de faire fi des rivalités politique à gauche. Mats Maessen et Jean Bournay ont en effet été nommés vice-gouverneurs de Septimanie. Céline Braud qui avait pris la décision de retirer sa candidature au poste de gouverneur devient également vice-gouverneure aux côté d'Esteban Belmonte, le nouveau ministre fédéral du Budget et d'Aritz Alves Alarcon. Cette équipe rassemblée aura pour but de gouverner la Septimanie sous forme collégiale, ce qui signifie que chaque membre du gouvernement septiman est en mesure d'agir sur n'importe quelle compétence provinciale. Le temps des tensions semble donc révolu.
En Tyrsénie, si Olivier Brimont remporte haut-la-main le scrutin avec 136 voix face à Amandine Smith qui en récolte 64 et Alex Baldouin 11, le climat est bien plus délétère. L'UPP a promis d'incarner une opposition intransigeante, ce à quoi le PAS a répondu par des critiques sur les compétences d'Amandine Smith. L'assimilation de son expérience à celle des femmes de ménage à provoqué une polémique qui a pointé le manque de respect et le mépris des nouveaux dirigeants de Tyrsénie pour cette profession. Une manifestation est par ailleurs prévue à Pastelac demain pour protester contre ces propos et soutenir les femmes de ménage. Sont attendus bien évidemment des femmes de ménage mais aussi des responsables politiques de l'UPP.
A Antsiranana, Julia Blum est largement réélue avec 144 voix contre son opposant Louis Ralaivao, ayant reçu 59 voix et bien décidé à faire renaître la frange dure de l'autonomisme antsiranais. Il s'est d'ailleurs distingué à l'Assemblée Fédérale lors d'une interpellation sur le sort de sa province en direction du gouvernement. Un soutien venu des rangs de l'UPP a appuyé sa démarche. Julien Citron a en effet été aperçu en train d'applaudir l'intervention du leader du FCF antsiranais. L'ancien ministre fédéral n'a donc pas renoncé à son combat pour accorder plus d'autonomie à Antsiranana, reste à voir comment sa posture sera perçue au sein de la majorité.
Et quel avenir pour l'UPP ? Victor Karlsson semble s'être résolu à passer la main à la tête du parti, désirant se consacrer pleinement à sa tâche de Chancelier. La date du passage de témoin n'est pas connue tout comme l'identité du successeur. La tenue d'un Congrès reste une possibilité tout comme la nomination d'une direction de transition chargée de préparer le prochain Congrès. Amandine Smith semblerait tenir la corde selon des rumeurs.
Rappelons que le Premier Secrétaire actuel est à la tête de l'UPP depuis l'année 88, soit depuis l'issue des élections qui avaient vu le sacre d'Alba Vittorini.