[ASSEMBLEE FEDERALE] Questions au Gouvernement

[Maria Blum]

Monsieur le Président de l’Assemblée,
Monsieur le Chancelier Suprême,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et messieurs les députés fédéraux,

Monsieur Lacroix-Hanke,

Merci pour votre question. Vous avez raison, nous vivons actuellement une période riche en événements diplomatiques à travers le monde.
Le Gouvernement actuel attache une très forte attention pour la paix. Avec le Chancelier, nous multiplions les contacts à travers le monde afin de promouvoir cette paix indispensable pour le monde.

Vous parlez également du CIPNA et vous avez totalement raison. La Frôce s’est tournée vers le CIPNA pour la crise en Syrie afin de définir une position commune et défendre une issue diplomatie apaisée et constructive.

La Frôce soutient également l’initiative entre les deux Corées. Cette initiative est un véritable exemple pour nous. Ils ont privilégié la coopération et l’ouverture plutôt que les affrontement et la défense des intérêts stratégiques des puissances impérialistes dans la région asiatique.

Pour rappel, la Frôce n’a et ne soutiendra jamais tout type d’impérialisme. Nous serons toujours le premier défenseur d’un monde pacifique. Les délégations frôçeuses travaillent à cet objectif sans relâche avec nos partenaires.

Je vous remercie,

[Karl Lacroix-Hanke]

Madame Blum,

Au nom des Députés signataires de la lettre ouverte que vous ai adressé, je souhaitais vous remercier d'avoir suspendu le traité culturel entre la Frôce et la Turquie et ainsi permis d'éviter à notre pays, un embarras humaniste et politique d'ampleur.

Vous le savez sans doute, il y a 48 heures, le Gouvernement criminel d'Israël s'est rendu responsable d'un massacre en règle à l'égard d'au minimum 55 palestiniens.

Je souhaiterais connaitre vos intentions quant à la suite que la Frôce va donner à ces actes gratuits de cruauté car il m'apparait essentiel aujourd'hui que notre réponse soit forte et engagée.

Je vous en remercie.

[Charlotte Flechmann-De Kervern]

Applaudissements de députés du PAS.

[Louis Ralaivao]

Contrairement aux autres indépendantistes du FCF, Louis Ralaivao honorait son poste de député fédéral, bien que de manière moins fréquente que ses camarades.

Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les députés,
Madame la vice-chancelière Blum,

Il y a maintenant deux ans, le camarade Tojoranahery provoquait l'indignation générale en osant rappeler les actes criminels de l'Empire colonial frôceux. Depuis que s'est-il passé? Depuis, qu'est-ce que les deux gouvernements ont fait? Rien. Pire, ils ont, pour le premier, aggraver les choses. Le lendemain de cette intervention, le Chancelier Suprême de l'époque annonçait la venue en Antsiranana de 2000 soldats. Ce sont exactement des pratiques colonialistes dignes de la France en Algérie, ce qui n'est pas très glorieux.

Enfin, nous, et je parle en le nom des 32% d'Antsiranais qui ont manifesté leur volonté de plus d'autonomie, avons eu de l'espoir en la nomination d'un gouvernement de gauche qui avait jadis essayé de subvenir à ce besoin local. Foutaise! Pire encore, à défaut d'agir, on peut au moins faire semblant faire semblant de s'indigner. S'indigner des conditions sanitaires déplorables des bidonvilles, s'indigner de la suppression du salaire minimum par la désignée de ce système - Julia Blum - mais aussi de s'indigner du montant du RMG. Il me semble que prendre parti dans ce type de cas, et il y en a d'autres, est à la portée idéologique d'un gouvernement se réclamant de gauche.

Si c'était ainsi dans n'importe quelle province métropolitaine, on vous entendrait hurler de douleur, organiser des manifestations et de lancer l'indignation générale à coups de pluz injurieux. Mais votre comportement vous a trahi. Vous avez donné la preuve que notre province n'était que le cadet de vos soucis. Il est vrai que se soucier de la vie de presque 9 millions de personne doit être facultatif quand on dirige un empire qui en représente 48 millions. Nous représentons un cinquième de la population frôceuse et nous valons un cinquième de votre intérêt pour un citoyen catalan ou tyrsénéen.

Ces élections ont marqué un important regain d'intérêt du peuple que je représente pour la cause que je défend. Mais que l'on fasse 5% ou 55% des suffrages, vous continuerez de nous mépriser dédaigneusement. Nous avons remporté 3 des 6 plus grandes villes de la province mais dans la même logique, on ne constate pas une once d'intérêt pour nous. Quand cela cessera-t-il? Quand serons-nous reconnu comme une province en détresse qui mérite un peu de refléxion et d'indignation. Comment voulez-vous réduire les velléités indépendantistes de notre peuple si vous montrer, comme tout empire colonial, que vous ne vous interessez qu'à nous pour nous garder au sein de la Fédération.

Je vous pose donc la question madame la vice-chancelière, quand allez vous cesser de fermer les yeux devant nous? Quand allez-vous montrer de l'intérêt pour presque 9 millions de personne? Quand allez-vous montrer une indignation digne du titre de gouvernement de gauche? Parce que votre inaction tue dans les bidonvilles, par le manque de soin, une éducation de faible qualité et j'en passe.

L'état souverain d'Antsiranana aurait aboli la monnaie et ainsi réglé un certain nombre de problèmes qui règnent là-bas. Mais nous sommes contraints de rester des membres de cet empire colonial qui nous laisse mourrir et se fiche du niveau de vie.

Enfin, Madame la Ministre je vous demande un intérêt réel, pas pour aller fair quelques clichés dans un palais doré à Libertalia mais pour la vie des habitants. Ils méritent de vivre bien, comme toute personne sur cette planète.

Je vous remercie de votre attention qui aura duré 5 minutes car demain, tout redeviendra comme hier.

Ovation dans les rangs du FCF

[Julien Citron]

Applaudissements de Julien Citron et de quelques députés UPP proches de lui.

[Maria Blum]

Monsieur le Président de l'Assemblée Fédérale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur Ralaivo,

Tout d'abord, je vous remercie pour votre question. Toute la Gauche s'indigne d'une situation en Antsiranana qui demeure très loin des attentes des habitants, et le Gouvernement Fédéral prend très à cœur de participer à l'effort de reconstruction et de développement de votre province.

En tant que Vice-Chancelière en charge de la coopération, j'ai pris mes fonctions depuis quelques jours et j'ai lancé une tournée des provinces. Cette tournée va m'amener prochainement à Antsiranana pour rencontrer la Gouverneure Julia Blum. Au cours de cet échange, je défendrais plusieurs points : l'égalité, l'accès universel aux services essentiels, l'aide aux populations défavorisées et la garantie de la liberté d'expression.

Nous allons également évoquer la question de la présence militaire en Antsiranana avec le Ministre de la Défense et la réduction des effectifs déployés sera à l'ordre du jour. Mais n'oubliez pas toutefois que l'armée fut d'abord mobilisée en 89 pour venir en aide lors de la crise de peste. Nous comprenons toutefois le ressentiment face à une présence permanente qui fut décidée à la va-vite par un gouvernement qui ne manifestait que peu d'intérêt pour l'opinion des Frôceux d'Antsiranana. Nous ne voulons pas laisser penser que l'État fédéral occupe la province. Je souhaite sincèrement que nous retrouvions un climat apaisé et je travaillerais en ce sens.

Je vous remercie pour votre attention.

[Louis Ralaivao]

Applaudissements dans les rangs du FCF

[Olivier Brimont]

Huées dans les rangs du PAS où les députés ont pointé du doigt la faiblesse du Gouvernement Fédéral face à une minorité.

[Olivier Brimont]

Monsieur le Président de l'Assemblée Fédérale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs les Ministres,

Ma question s'adresse à Maria Blum, Ministre Fédérale de la coopération inter-provinciale.

En tant que Gouverneur de Tyrsènie, je souhaite vous alerter sur la nécessité de mettre en place des moyens de lutte, à grand échelle contre les espèces invasives et notamment deux d'entre elles, qui représentent un véritable danger, tant pour nos agriculteurs que pour la santé publique.

Je veux bien sûr parler du frelon asiatique et du moustique tigre. Le premier est responsable d'un véritable sinistre écologique. Son appétit vorace et sa capacité d'adaptation en font par ailleurs un véritable danger pour notre écosystème. J'attire notamment votre attention sur le péril des apiculteurs, démunis et impuissants face à cet insecte importé d'Asie.

Quant au moustique tigre, il ne me parait pas inutile de vous rappeler qu'il est vecteur de maladies, dont le paludisme ou encore la dengue. Si des campagnes de prévention sont menées, elles ne permettent pas de protéger les habitants.

Nous sommes de plus en plus confrontés à des enjeux locaux de ce type. La Tyrsènie ne va pas rester bras balants devant ces enjeux. Mais nous savons tous ici que seul un plan d'action fédéral, commun à toutes les provinces peut permettre d'être véritablement efficace.

J'aimerais donc savoir si le Gouvernement Fédéral est prêt à soutenir tant politiquement que financièrement, un plan d'intervention général contre ces nuisibles ?

Je vous remercie.

[Maria Blum]

Monsieur le Président de l'Assemblée Fédérale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur Brimont,

Tout d'abord, je vous remercie pour votre question. L'apparition de ces espèces d'insectes dans nos territoires remettent en question la biodiversité est en jeu. Les abeilles jouent un rôle vital pour l'écosystème.

Le moustique-tigre est un moustique urbain. Une campagne de démoustication massive ne servirait donc à rien. La lutte devra donc être individuelle. Une campagne de communication avec pour objectif de communiquer sur l'élimination de ses lieux de vie, ses lieux de ponte et là où ses larves se développent peut être notre première action.

Pour le frelon asiatique, nous devons nous attaquer aux nids. Nous devons identifier des solutions qui n'auront pas d'impact sanitaire sur le reste de l'écosystème. Il est important de protéger la diversité dans notre beau pays.

Un projet de coopération interprovinciale va être étudié et partager avec l'ensemble des Gouverneurs dans les jours prochains. Vous serez donc associé à ces travaux.

Je vous remercie pour votre attention.