Fontana Pretoria - Meeting Léo Dowranl - Municipale Gagliano 88

Ville réelle : Palerme
Population intra-muros : 787 644 habitants (096)
Population métropole : 2 366 660 habitants (096)
Partis dominants : 1. PAS / 2. UPP / 3. MAMA
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Léo Dowranl
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Fontana Pretoria - Meeting Léo Dowranl - Municipale Gagliano 88

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Il était 20h30 quand Léo Dowranl arriva de Samarcande où il venait d'apporter son soutien à son camarade Nino Martinez. Il remonta, depuis le Palais des Normands, la Via Vittorio Emanuele pour rejoindre à pied la Fontana Pretoria. Il croisa beaucoup de monde, des sympathisants, des militants, des curieux, des jeunes, en route eux aussi pour le meeting


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Arrivé à la Fontana, il grimpa les marches, regarda le monde qui arrivait. Le soleil était couchant, et il faisait chaud. Un camarade lui passa le micro. L'installation se voulait simple, intimiste, au milieu de la foule. Il était 21h00. Le stress le prenant au ventre, Léo ferma les yeux un court instant, prit son souffle, et commença.


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Mes très chers concitoyens de Gagliano, je vous souhaite à tous la bienvenue à cette rencontre, la première rencontre d'une longue, intense et vertueuse campagne municipale !

Je suis très heureux d'être parmi vous ce soir et très honoré de m'investir à votre suffrage afin d'être auprès de vous à la suite des élections. Ce n'est pas un geste anodin que de s'investir dans une fonction politique, quel qu’elle soit. Et il me semble, que tout homme s'engageant dans cette voie, ne peut que le faire à la suite d'une réflexion sur ce qu'est la politique et au nécessaire partage de cette réflexion avec ces concitoyens, puisque c'est un homme de pensée et d'action réfléchie qu'il faut choisir. Aussi, permettez-moi de vous livrer ce que j'entends par ce terme, ainsi aurez vous l'idée de la manière dont j'entends agir si jamais vous me choisissez comme maire.
Si nous plongeons notre regard vers l'Est et la Mer Ionienne, brille de milles feux la mère spirituelle de tout l'occident, la belle et éternelle Grèce Antique et ses phares : Athènes et sa Philosophie. Et il nous faut regarder dans cette direction puisque c'est de là que vient notre mot "politique", de la pensée de Platon et d'Aristote. Politique, à l'origine, n'avait pas pour fondement la notion de métier, ni même celui de commander, sens plus propre au chef militaire ou au chef de famille, mais de constituer une unité de personnes, chaque individu constituant le gardien d'un autre selon une manière convenue et selon des principes éthiques. Je dirais même que la politique est plus une obéissance qu'un commandement. Mais une obéissance à quoi ? Une obéissance à qui ? A ce que Platon a placé comme Soleil, et même père du Soleil : le Bien. C'est le Bien qui doit commander l'action politique, le bien commun pour une société harmonieuse, et c'est ce même idéal auquel à chaque fois je pense quand je pense aux raisons qui me poussent à me soumettre à l'expression de vos suffrage.

Mais qu'est-ce que le Bien et l'Antique notion grecque implique me demanderez-vous ? Et bien, premièrement, dans la mesure où politique est ce qui dans une société rend chaque individu, le gardien de tous les autres, cela implique non pas une sphère du pouvoir avec un dirigeant et des dirigées, mais une cogestion de la cité. Aussi me parait-il important, non seulement d'ouvrir le conseil municipale aux habitants de la ville qui souhaitent y assister, mais aussi tirer au sort un certain nombre d'inscrit sur les listes électorales pour qu'ils siègent auprès des élus, en qualité d'élus. La politique, ce n'est pas qu'une affaire d'élite, ni exclusivement l'affaire d'un rendez-vous, celui du vote, c'est l'affaire de tous. Tout homme doit pouvoir gouverné. C'est une première conséquence du sens antique.

"Oui mais le Bien c'est une notion tellement abstraite ! On ne fait pas une politique concrète avec de l'abstrait". C'est peut-être ce que certains pensent ce soir. A ceux-là je voudrais certifier que, de la même manière qu'on n'agit pas sans réfléchir, on ne décide pas politiquement sans des principes. Alors certain, par exemple au LISP, ont la Nation comme principe. Cela tient, désolé de le leur dire, plus du symbole que de l'idée. Et quand bien même vous donnerais-je un drapeau et un hymne, sans un principe comme le Bien, il n'y a pas d'union d'une pluralité en une nation. Et le Bien dont je parle, mes très chers concitoyen, il est très concret, car il s'agit du bien commun, de l'intérêt général, de ce qu'il convient de faire à la fois pour vous, pour moi, pour nous, pour nos enfants. Cela implique, non pas que l'on ait comme guide l'intérêt de chacun, encore moins son propre intérêt, mais l'intérêt de tous dans des actions ciblés pour chacun. Or l'intérêt de tous, quel est-il ? Et bien c'est de cela dans une démocratie que nous devons choisir, dont nous devons débattre. Voilà, mes très chers concitoyens ce que j'entends par cet antique terme de politique.

Par conséquent, nous devons donc parler, discuter, dialoguer de l'intérêt général. Pour moi il est très concret, à la fois tourné vers soi et vers tous : une bonne éducation pour nos enfants, du travail qui paye bien avec de bonnes conditions de travail, un lieu de vie sein où il fait bon vivre, une vie pleine, dynamique et débordant d'espoir. Je ne vais pas venir vous mettre l'horreur illusoire de la crise, du terrorisme, de la dette, de la guerre, non, je viens vous parler, comme je l'ai dit à Samarcande tout à l'heure de projets qui répondent à des questions simples sans manipulation : "comment construire une école qui ne laisse aucun enfant sur le carreau et fait d'eux des individus solidaires ?", "Comment protéger la beauté de nos paysages, de notre air, de nos monuments ?", "Comment préserver un emploi que j'aime sans avoir à faire les comptes à la fin du mois ?" C'est dans ces questions que s'incarnent le Bien commun et dans les réponses qu'on y apporte qui le réalise.

Vous voyez, tout est une affaire de chose concrète. Par exemple, demain, je vais aller visiter une école, ici, à Gagliano, et une usine de transport à Il-Kaxtel ; je vais y rencontrer des préoccupations concrètes. Ce matin j'ai rencontré des pêcheurs. Vous croyez qu'ils m'ont parlé de la grandeur de la Nation ? Non, de la peur de perdre leur emploi ! A Gagliano aussi, nous avons des pêcheurs, des commerçants, des jeunes qui attendent un emploi, des étrangers qui n'arrivent pas à avoir un contrat de travail décent, la pression de la mafia qui affaiblit notre économie locale... Face à cela, j'ai une unique question : qu'est-ce qui serait bien de faire ?

Gagliano est, j'en ai parlé ce matin, une ville touristique, qui vit de l'économie tertiaire, du commerce des produits locaux. C'est une véritable source de richesse, mais elle ne doit pas être unique. Il faut diversifier les secteurs économiques de la ville et rentrer dans une dynamique de l'emploi. Gagliano doit s'étendre sur ses mers, la mer Méditerranée, la mer Tyrrhénienne, par une politique de développement durable : il faut construire une filière industrielle des énergies marines renouvelables, que ce soit pour se procurer un parc éolien maritime flottant, un réseau d'houlomoteur pour récupérer l'énergie de la houle, investir pour récupérer l'énergie thermique des mers, ou dans tout autre nouvelles technologies de développement durable grâce au soutien du fond d'investissement publique des Économies Sociales et Solidaires ou du Fond d'Investissement pour la Transition Écologique que la mairie mettra sur pied. Ainsi, non seulement on créé des emplois de qualité et de hautes compétences, mais on réduira la facture d'électricité de tous les concitoyens. Pour permettre aux gens d'avoir les qualifications nécessaire, nous recruterons des formateurs spécialisés et ouvriront un centre de formation des métiers du développement durable et de la mer. Nous pouvons aussi intégrer l'Oreto et l'Eleuterio, nos deux fleuves, dans une ambitieuse politique d'infrastructures et de services de fret fluvial afin d'avoir une alternative aux transports exclusivement routier, créer de l'emploi et un bassin d'industrie d'avenir à Gagliano.

Ces deux pistes, je les ai déjà évoqué ce matin, mais il n'y a pas que la mer comme centre d'avenir industriel et économique pour Gagliano. Je vais partir d'un exemple. Dans nos quartiers, il y a beaucoup de personnes qui s'investissent dans les associations sportives ou artistiques, qui montent des maisons pour tous, des salles de concert indépendantes, mais aussi, j'en ai rencontré un la semaine dernière, beaucoup de chômeur qui voudrait s'investir dans un travail associatif et de solidarité, mais qui rebuté par le bénévolat, parce qu'il cherche d'abord à gagner leur vie, à subvenir à leurs besoins, font le choix de refuser l'orientation associatif. Pourquoi empêcher les gens qui veulent s'investir dans la solidarité d'être rémunéré pour cela ? Si vous voulez protéger nos espaces naturels, notre faune, notre flore, pourquoi ne pas être payé pour cela ? Tout travail pour la collectivité mérite salaire. C'est pour cela que je propose la création de Contrat Associatif de Transition : le bénévolat sera donc rémunéré, mais pas seulement. Puisque dans le bénévolat, il y a de la conviction, je souhaite que cela puisse être une transition, un tremplin pour une formation qualifiante pour la personne intéressée. Imaginez une personne avec un CAT, passant près de 20 heures dans sa semaine à animer des activités pour nos séniors dans un EHPAD, recevoir une formation d'aide soignant ou une aide pour son BAFA, cela constitue pour lui une chance vers un CDI. Toute opportunité d'emploi est bonne à créer.

Nous devons faciliter l'accès à l'emploi et pour cela jeter aux oubliettes certaines aberrations. Je pense notamment à la nécessité du permis. Ma mère me le répétait souvent, "pour avoir du travail, il faut une voiture, il faut son permis", oui, mais pour avoir une voiture et son permis, il faut un travail. J'ai eu la chance de ne pas rentrer dans ce cercle vicieux, mais je pense à toutes ces familles précaires, ces jeunes qui ne peuvent pas se le financer, et qui du coup, se voit éliminer de la vie active. C'est pas normal. Ce qui est nécessaire pour travailler, c'est de l'envie, c'est de la qualification, c'est de l'expérience, pas le permis de conduire. Or, le pouvoir politique peut agir contre cela avec une politique sociale du transport : si on procède à une amélioration du réseau de car trans-urbain entre Gagliano et les communes limitrophes, et de bus, pour qu'ils soient plus important, surtout entre les zones d'activités industrielles aux heures de travail, et la nuit pour ceux qui font les trois-huit ou travaillent la nuit, on donne une opportunité à chacun de pouvoir se rendre sur son lieu de travail, en plus de façon plus écologique. Si on couple à cela, un tarif réduit du billet ou que l'on créé un abonnement spécial pour les salariés choisissant les transports en commun pour se rendre à son lieu de travail, on enlève des freins à l'enlisement du chômage.

Vous voyez, il n'y a que des solutions de bon sens ! En créant une société solidaire, où le conducteur de bus est solidaire du salarié d'une usine, d'une personne qui a un CAT, lui-même solidaire des enfants des quartiers qui veulent un club de foot, là on créé une cité ! là on fait de l'emploi ! là on permet le bonheur ! là on permet une protection des personnes et de l'environnement ! là on réduit la pauvreté !

Mes amis, je pense que vous comprenez que l'essentiel de ma politique est une politique de projet. Une politique qui regarde l'horizon, non les étoiles des promesses fumeuses, non le niveau du sol de la peur et de la démagogie, mais le trait lointain entre la mer le ciel, qui fait le lien entre les idées et le réel. Une politique de projet, c'est une politique de réalisation, de construction, d'échafaudage, de plan, et dans la continuité de ma proposition d'ouverture conseil municipale aux habitants de la ville, je veux créer une dynamique municipale de projet où vous en serez les acteurs ! Je ne suis qu'un seul homme, mais si nous créons un espace où nos intelligences, nos moyens, nos idées peuvent se rencontrer, s'aider, nous donnerons à Gagliano un boum économique sans précédent. Si nous gagnons mes chers concitoyens, dès le lendemain, nous décréterons la création d'un cabinet municipal de projet économique et écologique. Imaginez, vous avez un projet, par exemple, créer une entreprise d'impression 3D pour permettre à nos architectes d'imprimer leurs constructions, ou aux enfants d'imprimer leurs travaux artistiques, et bien vous viendrez au cabinet, et nous chercherons un moyen de financement à votre juste mesure, en coopération avec les banques d'investissements et de dépôt, pour vous aider à réaliser votre projet. Cela peut passer par une réduction de la taxe d'habitation, ou l'encadrement des loyers de votre entreprise, ou une réduction des charges patronales. Si vous avez l'idée, il faut qu'on puisse avoir la solution. De manière inverse, si nous avons l'idée, vous pouvez nous apporter la solution. Je sais que demain, dans des bâtiments public, nous avons à faire construire des rampes d'accès pour les handicapés. On produit un appel d'offre. Vous venez, vous êtes une entreprise du BTP local, qui a fait l'effort d'investir dans des véhicules hybrides, qui n'a aucun passif de travail dissimulé, qui est une petite structure, et bien nous préférerons vous faire travailler, vous, plutôt qu'une grosse entreprise étrangère qui fait venir des travailleur détachés et qui utilise des véhicules diésels ! Priorité des appels d'offres aux entreprises, PME et TPE, locales et écologiques !

C'est comme ça, mes amis qu'on gère une mairie ! C'est comme ça qu'on construit un projet de progrès social et écologique ! C'est comme ça qu'on dynamise l'emploi ! Allez mes amis, allons tous ensemble chercher nos amis, nos amours, nos frères et mettons sur papier le Gagliano de l'avenir !

Vive le peuple de Tyrsènie et de Gagliano et vive la Frôce !


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Gouverneur de la Province de Tyrsènie

Secrétaire Général de l'UPP

Député Fédéral

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