La Frôce est un RPG Politique par forum, gratuit. Micronation virtuelle, vous y faites évoluer votre personnage pour accéder aux plus hautes fonctions de l'état.
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Les associations locales sont :
Salon du Film Pornographique
Mouvement pour le Droit au Logement
Confédération des Travailleurs Septimans
Fédération des Professionnels du Tourisme
Congrès des Défenseurs de la Nature
Stop à la Corruption
Alliance pour les Droits des Téléspectateurs
Dates importantes :
- Début de la campagne : Samedi 8 décembre
- Fin de la campagne : Mercredi 19 décembre à 21 heures
Les messages postés avant ou après les dates d'ouverture ne comptent pas
Bonsoir à tous et à toutes, travailleuses, travailleurs, camarades,
Ce soir, si je viens vous parler, ce n'est pas pour exalter des passions révolutionnaires, ce n'est pas pour dénoncer un autre parti pour sa mauvaises gestion de l'économie ou du travail. Si je suis venu sur cette scène, devant vous, c'est pour soumettre à votre réflexion, la seule qui compte, le projet que le Front Communiste entend mettre en place s'il était élu.
Je me soumets volontiers à votre jugement car je sais que vous n'êtes pas ces masses abruties comme le prétendent certains.
D'abord je dois faire le constat que nous, communistes, faisons depuis des années, depuis des siècles mêmes. Karl Marx avait déjà remarqué que l'argent gagné par le capitalisme était naturellement ôté aux producteurs puisque si ceux qui produisent étaient rémunérés à ce qu'ils méritent, il n'y aurait aucune marge pour le capital. Ce constat doit s'ajouter à un autre. Le second constat que nous faisons de notre société est que le problème économique depuis toujours, n'est ni la valeur de la monnaie, ni la quantité globale de monnaie, ni la quantité d'humains à nourrir ou à subventionner. Ceci c'est de la pâtée pour néolibéraux. Le vrai problème est la quantité d'argent en circulation, c'est à dire, que le problème vient de l'argent qui ne circule plus. Par là, j'entends que l'argent n'est pas assez distribué et réparti et qu'il s'entasse dans des fortunes colossales qui ne servent qu'à faire vendre le Forbes chaque jour.
Avant qu'il soit réparti, il faut qu'il soit distribué comme revenu. Parlons-en du revenu, plus la part de revenu du travail est importante, plus la croissance d'une nation est haute, cela étant en lien avec le chômage bien entendu. De plus nous savons que nous surproduisons et que cela nuit à la santé de tous et à l'environnement.
Nous voyons donc les défis qui nous attendent. Et nous avons, depuis longtemps, préparé les solutions adéquates. D'abord nous réduirons le temps de travail et augmenterons les salaires afin d'approcher d'une rémunération égale à la production. Ensuite nous taxerons fortement les revenus du capital et nous redistribuerons cet argent à ceux qui en ont besoin afin de relancer une demande qui engendrera une vague d'emploi et réduira encore la part du revenu du capital. Nous taxerons également les plus grosses fortunes afin que leur argent soit remis dans le circuit économique.
Notre projet amènera à un temps de travail faible, nous espérons le réduire à 24 heures d'ici la fin du mandat et à 18 heures si nous étions réélus. La recette de la réussite, c'est la progressivité. Avec un tel temps de travail légal, nous espérons amenait un taux d'emploi haut et réduire le chômage à son minimum, de plus cela nous mènera sur la voie du durable, le travailleur ne surproduisant plus.
Ce projet amènera aussi une demande croissante d'une population plus égale dans ses revenus. En rééquilibrant les revenus de nos concitoyens, outre que nous aurons une plus jolie courbe de Lorenz, nous voulons endiguer la crise économique et nous projet sur le chemin de la décroissance. Car il n'aura échappé à personne que c'est la répartition de l'argent qui fait la pauvreté d'un peuple et que c'est la quantité de monnaie qui fait sa valeur. Or si nous arrivions à pouvoir réduire la quantité de monnaie, tout en gardant une relative égalité dans la quantité de monnaie possédée par chacun, non seulement nous réduirions les inégalités, mais en plus chacun de nous en serait plus riche selon les lois du marché actuel.
Vous allez me dire : "C'est bien beau, mais pour nous qu'est-ce que ça change ?". Je pourrais ignorer la question comme le font tant d'autres. Mais j'ai déjà ma réponse. Parce que le changement à échelle humaine a toujours été une de nos pri-o-ri-tés !
Pour vous, camarades, nous proposons, comme je l'ai déjà dit, un abaissement du temps de travail, doublé d'une augmentation des salaires pour qu'on se partage la croissance et non que le capital en prenne la plus grande part qu'il reversera à ses actionnaires majoritairement. Nous proposons également de taxer les rémunérations des actionnaires à 90% afin de mettre à mal ce système qui ne sert qu'à endetter les entreprises qui s'y font avoir et que l'argent ainsi gagné, vous revienne par l'augmentation de vos salaires. Nous voulons également permettre une gestion tripartite, bipartite et l'autogestion de chaque entreprise et rendre possible la transition d'une entreprise patronale en entreprise autogérée, gérée de manière bipartite ou tripartite, par simple vote interne proposé par un employé. Nous réintégrerons la démocratie dans l'économie, dans l'usine, dans l'entreprise.
Enfin pour les personnes en situation précaires, que vous avez été ou que vous serez peut-être, nous prévoyons d'augmenter les minimas sociaux et de les démocratiser en faisant élire les gestionnaires des caisses de minimas sociaux divisés en départements administratif. Ambroise Croizat puisse ne plus se retourner dans son sépulcre.
En somme, nous voulons anéantir l'impunité des puissances économiques humaines sur le travailleur. Entre l'exploité et l'exploiteur, nous serons toujours du côté de l'exploité. Vade retro néolibéralisme.
Ex-Ministre de la Santé et de la Protection Sociale
Député Fédéral
Député Provincial de Septimanie
Maire de la Commune Républicaine Socialiste de Farellia
Pendant six mandats, plus que quiconque, j'ai su défendre vos intérêts.
A peine installée dans le bureau de gouverneure, ma première priorité a été de mettre au débat une grande réforme de la classification des films, afin de mettre un terme à la disparité entre le traitement de la violence par les médias et celui de la sexualité.
Cette réforme poursuivait plusieurs buts, tout d'abord, c'était la manifestation d'un idéal symbolique, il ne doit pas exister de monde où le sexe doit représenter un plus grand tabou que la violence, c'est à la fois une tolérance insupportable accordée à la violence, et une insupportable diabolisation de la sexualité qui doit être perçue comme une part de la vie comme une autre ni nous voulons échapper aux dérives que peuvent engendrer une frustration intense.
Ensuite, c'est une affirmation de notre indépendance culturelle, là où la plupart des pays occidentaux suivent avec servilité les standards puritains des étasuniens, il nous a semblé de faire de l'acceptation de l'expression de la sexualité un emblème d'une vision différente du monde.
Il est deux choses qui retiennent l'attention avant tout, la violence et la sexualité, les Etats-Unis ont fait le choix de miser sur la violence, car cela est le meilleur moyen de faire dériver la population vers la paranoïa qui offre aux politiciens les meilleurs moyens d'avancer un agenda liberticide, c'est un choix d'intérêt général que de valoriser la sexualité à la place, la satisfaction tirée est bien plus grande et les conséquences sociales bien plus bénéfiques pour les amoureux de la liberté.
Enfin, c'était une volonté de porter le chaud business en Septimanie, chacun doit savoir que notre province est une terre incontournable de la pornographie, l'industrie du sexe est un marché colossal dans beaucoup de pays, et cette première mesure était une décalaration de nos intentions.
Mais, le monde du X est un marché comme un autre, il faut du concret et pas seulement de beaux symboles, et ce concret j'ai tout fait pour vous l'apporter durant 6 mandats.
Tout d'abord, j'ai levé les barrières moralisatrices pour la subvention des films avec la création du Centre Septiman du Cinéma qui n'a par exemple pas hésité à financer les productions du grand Réo Lagycle. Le message est très clair, l'art n'a pas vocation à dépeindre simplement une moralité approuvée par l'Etat, l'art est l'art, et ce sous toutes ses formes, le X a été trop longtemps exclu de l'art, et cela a eu des conséquences désastreuses.
En excluant la pornographie de l'art communément accepté, on l'a livrée à la basse qualité, les films adoptant une certaine posture éthique, une originalité ou qui recherchent simplement à déborder du cadre seul de la pornographie se font extrêmement rares, ainsi les films correspondant le plus à la caricature de la pornographie se sont multipliés, car étant les seuls économiquement viables, ne faisant que renforcer les discours de ses opposants.
Redonner à la pornographie ses lettres de noblesse était crucial pour remplir nos objectifs, et pour cela, la priorité était bien économique.
Nous avons donc insisté sur cet angle, en créant le service DofiPay, l'idée étant que les sites pornographiques se voient souvent exclure des services de paiement basés aux Etats-Unis, avec une structure publique forte les acceptant à bras ouverts, les clients bénéficient enfin d'un cadre sécurisé, qui améliorera la confiance envers les sites acceptant ce biais, et leur offrira de meilleurs débouchés financiers.
Rendre la pornographie mieux acceptée, c'est aussi montrer l'exemple, c'est pourquoi le groupe Septimania Entertainment a été chargé de produire des films pornographiques de qualité et pourquoi la télévision publique a le devoir de diffuser au moins un oeuvre de ce genre par jour.
Nous avons également pris en compte les préoccupations des réalisateurs indépendants, en lançant la construction des studios d'Elrado qui permettront un travail dans les meilleures conditions et ce à prix réduit, si nous apprécions le travail des grands groupes, forcer la petite production à rester dans le gonzo serait dommageable pour l'image de la profession toute entière.
Mais si je demande votre soutien aujourd'hui, ce n'est pas pour récolter un cadeau après 6 mandats à votre service, c'est pour avoir une élection nette afin d'aller plus loin encore dans l'affirmation de l'identité culturelle septimane, la loi sur la classification des films est encore timide, elle traite le sexe et la violence à quasi égalité, car nous avons voulu être conciliants durant un premier mandat, si nous terminons en tête, ce serait la 8e fois de suite, je pense que cela nous permet de tenter des choses plus radicales.
Nous demanderons également aux télévisions privées de s'adapter à notre culture, en mettant en place des quotas d'oeuvres érotiques ou pornographiques pour les chaines qui sont habilitées par leur cahier des charges à recevoir ce genre de programmes, il est hors de question que tout l'effort se fasse par le secteur public.
Enfin, nous créerons un grand festival du film pornographique pour offrir une exposition médiatique supplémentaire à la profession dans le cadre de notre volonté de faire de la Septimanie le premier marché européen du film adulte.
Les 6 mandats précédents n'ont été qu'un début, sous ma direction, la Septimanie deviendra la capitale de l'industrie.
