Elections générales 96 : Campagne provinciale - Catalogne

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Riccardo Finacci Núñez
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Elections générales 96 : Campagne provinciale - Catalogne

Message par Riccardo Finacci Núñez »

Règles :

- Chaque discours est limité à 650 mots, compteur forum.
- Chaque Candidat ne peut faire qu'un seul discours.
- Rien n'interdit à ce que plusieurs candidats se rendent devant la même association.
- Il est interdit d'éditer son message.

Les associations locales sont :

Ligue des Droits de la Femme
Association des Automobilistes Catalans
Familles de Frôce
Ligue Révolutionnaire Catalane
Congrès des Travailleurs du Sexe
Rassemblement pour le Droit à la Vie
Alliance Identitaire

Dates importantes :

- Début de la campagne : Samedi 8 décembre
- Fin de la campagne : Mercredi 19 décembre à 21 heures

Les messages postés avant ou après les dates d'ouverture ne comptent pas

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Julien Citron
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Re: Elections générales 96 : Campagne provinciale - Catalogne

Message par Julien Citron »

Discours devant la Ligue des Droits de la Femme

Chers citoyens, chères citoyennes,

Lors du mandat qui se termine, j'avais décidé de mettre à l'honneur la voiture propre à hydrogène qui est aujourd'hui le fleuron de l'industrie catalane. Cette fois-ci je décide de placer le combat de l'égalité entre les hommes et les femmes au premier plan de mon action en cas de réélection.
Il est vrai que cette grande cause n'a jamais vraiment fait l'objet d'un engagement majeur de la part du gouvernement catalan et je souhaite rectifier cette erreur. Les harcèlement sera un des grands chevaux de bataille car j'ai la ferme intention de légiférer pour rendre les insultes, les paroles et tout geste déplacé envers la condition féminine tout à fait répréhensible.
Combien de femmes ont fait les frais d'attitudes masculines honteuses sans avoir la possibilité de porter l'affaire en justice en raison d'un vide juridique manifeste ? On ne les compte plus.
A l'image de ce que j'ai fait pour l'atteinte à l'environnement, le code pénal sera enrichi de nouvelles infractions concernant le harcèlement sexuel qu'il soit physique ou simplement commis avec des mots injurieux ou inconvenants.

La peur doit changer de camp et je compte bien faire le nécessaire pour que cela soit le cas. Les vidéos filmées de harcèlement devront être recevables par la justice et constituer une preuve de l'accusation. L'utilisation de spray d'autodéfense ne pourra plus être sanctionné en tant qu'agression physique si le cas de légitime défense est attesté, que ce soit par des preuve ou bien par l'état manifeste de la situation qui a résulté de la scène de harcèlement.
Je n'ai aucun scrupule à dire que les grands moyens doivent être employés pour mettre fin à ce comportement dans l'espace public. Les procureurs pouvant recevoir des consignes de la part du Gouverneur comme le précise la loi catalane, ils recevront l'instruction de traiter ces affaires avec rapidité et efficacité.
Il ne faudra pas simplement se contenter d'amendes et de peines de prison selon la gravité des faits mais bel et bien obliger les contrevenant à suivre des stages de rééducation pour apprendre le respect d'autrui.

Le respect de la femme dans l'espace public n'est pas le seul point de mobilisation que j'entends aborder. En effet, une loi obligera les entreprises catalanes à rémunérer les hommes et les femmes au salaire identique à compétences égales. Il est impensable que ces inégalités demeurent et l'argent récupéré permettra d'augmenter les prélèvements obligatoires indispensables pour financer les prestations sociales.
Les entreprises qui contourneront la loi feront l'objet d'un name and shame qui sera publié régulièrement.

Vous le constatez, faire respecter l'égalité entre les hommes et les femmes nécessite d'employer une approche répressive et punitive. C'est la société qui veut cela et s'il faut en arriver là je n'ai aucun scrupule à bousculer les acteurs de la société civile qui seraient réfractaires. Les droits des femmes sont une part qui a finalement été négligée dans la construction de notre société et nous nous retrouvons aujourd'hui avec un immense retard à combler.
Le congé parental par exemple devra être étendu aux hommes dans les conditions identiques qui existent déjà pour les femmes. Cessons donc de parler de congé maternité qui renvoie à l'idée que c'est seulement à la femme d'assumer la venue au monde d'un enfant. Ce sera aux jeunes parents de décider de la manière dont ils s'organisent pour accueillir dans leur vie un enfant.
Je veux que demain une femme ait la possibilité de poursuivre son travail après avoir donné naissance à un enfant si elle le souhaite. Je veux que les hommes prennent leur responsabilité de père en acceptant de prendre un congé parental de plusieurs mois à la place de leur épouse. Bien entendu ce n'est pas à la loi de trancher les affaires privées mais il sera possible de décider des modalités du congé parental à deux. Est-ce que c'est le père ? Est-ce que c'est la mère ? Ou bien est-ce que suite à une naissance difficile il est indispensable que les deux parents prennent un congé parental ? La loi encadrera tous les cas de figure pour permettre à chaque famille de s'adapter.

Je veux que la Catalogne soit à la pointe du respect du droit de la femme mais aussi des égalités homme-femme. A l'avenir je veux qu'une femme puisse marcher dans la rue sans avoir la boule au ventre et sans craindre le regard de chaque homme qu'elle croise sur le trottoir. Je veux qu'un harceleur soit appréhendé et réponde de ses actes humiliants et dégradants. Je veux que les inégalités sociales disparaissent. Je veux que le congé parental cesse d'être une mise en parenthèse de la carrière professionnelle de la mère uniquement. Ensemble nous mènerons ces combats !

Vive l’égalité homme-femme ! Vive la Catalogne !
ex-Président de la Province de Catalogne

Vice-Président de l'Université de Casarastra

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Magnus Madarjeen
Ministre fédéral
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Re: Elections générales 96 : Campagne provinciale - Catalogne

Message par Magnus Madarjeen »

Discours de Magnus Madarjeen, PLC, devant l'Association des Automobilistes Catalans

Chers amis de Catalogne,
Chers automobilistes,

En cette période de crise que nous pouvons voir chez nos voisins français, il est évident que la question de la voiture reste encore très moderne. Pour beaucoup, ce véhicule est la cause de beaucoup de maux, notamment de la pollution. Pour d'autres, elle est un outil de survie sociale, sociétale même. Comme je l'ai dit dans un débat l'autre jour, la voiture est synonyme de liberté pour beaucoup d'entre nous, car sans voiture, il n'y a pas de mobilité. Si de nombreuses questions doivent être posées concernant la voiture et les conséquences qu'elle peut avoir sur l'environnement, il est important de garder la tête froide et de tenir un discours réaliste sur le sujet.
C'est pourquoi je vais vous présenter des propositions qui vous concernent directement.

Tout d'abord, je souhaite lutter contre les fausses solutions. Beaucoup sont tentés de se servir de la pollution pour limiter les droits des automobilistes. Ce discours est délétère, dangereux. Vous n'êtes pas les responsables de la pollution, et vous n'avez pas à payer pour ceux qui le sont.
C'est pourquoi je souhaite redonner la liberté aux automobilistes qui leur a été prise. La limitation à 130 km/h sur les autoroutes ne se justifie pas systématiquement. La plupart des autoroutes sont construites pour permettre de rouler bien plus vite que cela. Je propose donc de supprimer cette limite partout où elle n'est pas nécessaire.
D'autre part, je souhaite également la suppression de la limitation à 70 km/h en cas de "pic de pollution". Je pense qu'il s'agit d'une mesure punitive visant à faire culpabiliser les automobilistes pour des choses dont ils ne sont pas responsables. De ce fait, son existence ne s'explique pas, et d'autres pistes doivent être creusées, plutôt que les fausses bonnes idées qui n'ont pour objectif que de diviser la société en repoussant le problème encore plus loin.
Car le problème de la voiture existe, et doit être traité comme il se doit.

Il est important de traiter les sujets dans le bon sens. Beaucoup sont tentés de s'attaquer d'abord à la voiture et à l'essence avant de réfléchir aux alternatives. Les mêmes qui nous parlent de transition écologique, s'attaquent à tout ce qui pollue, puis laissent la population se débrouiller pour trouver les solutions à la place de ceux dont c'est le métier.
Ce que je souhaite, c'est faire exactement l'inverse. Nous devons permettre la mise en place des voitures alternatives, moins polluantes, voire pas du tout, avant d'envisager de faire quoi que ce soit contre l'essence. Ne pas respecter cet ordre logique, c'est s'attaquer aux plus faibles, à leur sécurité et à leur liberté.
Une partie de cette évolution nécessaire proviendra des entreprises elles-mêmes, qui seront généralement plus efficaces que les gouvernements pour construire les solutions de demain. Qu'il s'agisse des voitures électriques, hybrides, à hydrogène ou autre, cela proviendra forcément du secteur industriel privé, et la loi du marché permettra de changer les habitudes de consommation, et donc de lutter contre la pollution.
Le gouvernement aura son rôle à jouer tout de même, en encourageant ces efforts d'entreprises, financièrement et juridiquement, afin d'accompagner le progrès technique et de démocratiser les véhicules qui méritent de l'être.

La question des transports en commun doit également être posée, que ce soit dans les milieux urbains, semi-urbains ou ruraux, pour voir ce qu'il est possible de faire exactement, et comment adapter nos exigences aux particularités de chacun. Une constante est sûre et certaine pour moi : en aucun cas les transports en communs ne doivent constituer une substitution forcée à la voiture. Ils doivent rester une alternative pour chacun, et c'est à chacun des citoyens de décider, selon ses moyens, ses besoins et ses convictions propres, s'il préfère prendre sa voiture ou adopter les transports en commun.
La responsabilité du gouvernement est de faire en sorte que ce choix s'offre à chacun, en formant les partenariats nécessaires avec le privé pour améliorer les circuits de transports en commun dans les villes et les campagnes, permettre la liaison entre tous les territoires de la province, et diversifier l'offre de transports pour chacun.
Les territoires ruraux sont souvent les oubliés de ce genre de politiques, et je m'assurerai que ça ne soit pas le cas. S'il ne sera pas possible de leur apporter les mêmes possibilités qu'aux territoires urbains, nous ferons en sorte qu'ils ne soient pas mis de côté, et que des transports réguliers viennent jusque chez eux.

La voiture n'est donc pas l'ennemie du genre humain, contrairement à ce que certains essaient de faire croire. La voiture est l'une des déclinaisons de notre liberté, et comme toute liberté, elle s'accompagne d'une nécessité de responsabilité.
Cette responsabilité, elle viendra de l'amélioration de nos technologies et de notre industrie. La voiture non polluante sera l'avenir de l'homme.
En attendant, restons raisonnables sur ce que nous demandons aux simples citoyens que nous sommes tous. Laissons de côté les injonctions irresponsables, ne culpabilisons pas les automobilistes, ne les forçons pas à changer leurs pratiques sans rien leur apporter en retour.
Votre liberté et les responsabilités qui vont avec seront défendues par le PLC, et par la liste que je représente.

Je vous remercie!
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Lucia Petchkine
Gouverneur
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Re: Elections générales 96 : Campagne provinciale - Catalogne

Message par Lucia Petchkine »

Lucia Petchkine (UPP) devant la Ligue des Droits de la Femme

Catalans, Catalanes,

Avant tout autre progrès social, celui de l'égalité des sexes doit primer. Ce thème abhorré par les précédents gouvernements et les assemblées inactives, je le veux désormais au coeur de nos préoccupations.

Avant tout, pour toutes les femmes et les femmes en devenir, nous exigerons le respect et inviterons les oppressées, les harcelées, les dénigrées à se rendre au commissariat de police puisque nous punirons plus durement encore, la violence conjugale, le harcèlement surtout basé sur une discrimination sexuelle mais également ethnique par exemple. Il est inacceptable que sur le sol catalan, il puisse encore y avoir des femmes et des filles qui subissent le machiste qui a tant d'années régné en maître dans une société patriarcale.

Ensuite pour les citoyens et les citoyennes. Il est inacceptable que des humains résident régulièrement sur le sol catalan puissent connaître une inégale représentation au travail, à l'assemblée. Nous exigerons, si l'UPP était replacé à la tête de la Catalogne, que les entreprises paient aussi bien leurs hommes que leur femme pour un même travail. En fait, nous demanderions l'établissement d'une liste des salaires horaires pour chaque profession de l'entreprise et qu'en plus de ça, la moyenne des primes soit égale à 10% de différence autorisée entre hommes et femmes. Pour l'assemblée, nous demanderions l'alternance d'une femme puis d'un homme sur chaque liste électorale provinciale ou l'inverse.

Bien sûr, notre but n'est pas de défaire un camp de la peur pour en faire un autre. On sait ce que donne la vengeance et nous n'en voulons pas. Nous ne voulons ni de camp des menaçants, ni de camp des appeurés, car nous ne voulons ni de camp des oppresseurs, ni de camp des oppressés, nous voulons pouvoir pardonner et s'unir, librement, sans camp prédéfini, sans se grillager, dans le respect. Il y a eu des injustices, la loi les punira. Seul le respect mutuel permettra de les réduire. On ne doit pas être plus appeuré d'avoir commis un meurtre qu'un harcèlement, les deux seront punis par la loi de manière équitable. Nous ne devons pas créer une atmosphère de délation voire de diffamation, jamais la paix durable ne commence par l'humiliation mais par le retour d'une justice équitable. Humilier ceux qui vous ont humilié un jour, c'est utiliser la vengeance et c'est légitimer la leur dans quelques années. Voilà pourquoi je milite pour une nouvelle de la femme par le haut et non par les bassesses.

Enfin pour les étrangères et étrangers, il est inacceptable que la Catalogne, terre de solidarité humaine ne soutienne pas un programme migratoire un peu humain. Le PSDF a anéanti le PARM, qu'aurait pu financer la Province. La solidarité n'a pas de prix, seulement un coût et c'est très négligeable. Que faut-il faire ? Renvoyer ces pauvres gens ? Les laisser aux mains de pays inégalitaires qui n'ont jamais entendu parler une femme que derrière son voile et peu souvent ? Les enfermer dans des camps ? Non ! Nous devons établir une aide afin que les citoyens et citoyennes du monde puissent devenir frôceux et s'installer en Catalogne. Aider les étrangers et étrangères à s'intégrer. Offrir de nouvelles aides sociales pour endiguer la misère et les inégalités économiques qui sont bien souvent le sein nourricier des inégalités sexuelles.

Catalanes, catalans, je m'adresse aujourd'hui à vous, et vous fait entièrement confiance pour que vous changiez notre Province par votre vote. Assez d'inégalités, assez de femmes dites inférieures, assez de méritocratie, terme illusoire derrière lequel se cache le machisme -remarquez combien d'hommes ont plus de mérite que de femmes- assez d'une société vengeresse qui fragmente, assez de ces fragments qui veulent tenir la dragée haute à l'autre. Féministes de tout bord, unissons-nous à ceux qui ne le sont pas ! Offrons l'égalité à tous, réduisons le harcèlement, la honte prodiguée par l'humain, à néant. Plus de harcèlement pour les femmes, ou pour ceux qui avant harcelaient. Pour eux seulement la justice !

Vive la femme libre !
Vivre la Catalogne !
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