La Frôce est un RPG Politique par forum, gratuit. Micronation virtuelle, vous y faites évoluer votre personnage pour accéder aux plus hautes fonctions de l'état.
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Les associations locales sont :
Conférence des Auteurs Libertariens
Mouvement des Autonomistes Unis
Club Humaniste Africain
Stop à la Corruption
Mouvement Armé Pour Antsiranana
Dates importantes :
- Début de campagne : Vendredi 20 juillet
- Fin de campagne : Dimanche 29 juillet à 21 heures
Les messages postés avant ou après les dates d'ouverture ne comptent pas
La corruption est un fléau qui ronge les milieux politiques, et autres d'ailleurs. Mais il n'est pas trop tard pour agir. La candidature que je porte est très engagé pour la probité morale et la transparence du monde politique.
Élu gouverneur de cette province, je mettrai en place un grand plan de lutte contre la corruption. Un tel combat se mène sur plusieurs fronts, c'est pour cela que ce plan sera divisé en plusieurs textes de loi.
Le premier visera à réguler le financement des mouvements politiques. Nous voulons qu'il soit établi des règles claires pour empêcher le financement par de puissantes entreprises des campagnes électorales de certains candidats. Nous définirons le financement par la province des partis politiques en fonction de leur score aux élections provinciales. Dans cette même volonté, nous plafonnerons les dépenses des candidats aux élections municipales et provinciales. Nous ne voulons pas que les plus dépensiers remportent les élections sur ce seul critère. Les temps nouveaux que nous vivons ne doivent pus permettre l'achat du pouvoir par un groupe de puissants.
Le deuxième projet de loi renforcera directement l'arsenal pénal dont disposes les magistrats pour sanctionner ceux qui pensent pouvoir défier impunément l'étique politique que les citoyens exigent. Nous créerons donc un centre pénitentiaire de 2000 places spécialisé dans l'accueil des primo-délinquants afin que les condamnés pour une affaire de corruption ou fraude fiscale par exemple puissent réellement purger leur peine et non n'être soumis qu'au bracelet électronique. Ensemble, nous pouvons éradiquer la délinquance en col blanc.
Enfin, le troisième et dernier projet de loi aura pour but de nettoyer les gouvernements provinciaux de celles et ceux que la justice a condamné pour des faits graves. Ainsi, celui qui aura volé les Antsiranaises et Anstiranais en cachant des milliers de pluzin aux Bahamas ne pourra pas vous gouverner. Un corrompu ou un fraudeur fait suffisamment souffrir le peuple pour pouvoir le diriger.
Je tiens par ailleurs à prendre devant vous l'engagement solennel de n'accepter de rejoindre un gouvernement, et ce quelque en soit son bord politique, que si le gouverneur en question accepte la mise en place, et dans son intégralité, de ce plan?
Nos prérogatives provinciales ne nous permettent que difficilement d'aller plus loin. Cependant, si comme je le souhaite nos prérogatives sont élargies, et que la politique monétaire devenait une gestion de cette province, nous encouragerons les moyens de paiements transparents face à la monnaie en espèce et aux chèques. Nous taxerons les paiements par chèque et accompagnerons les habitants dans leur progression vers les moyens de paiements sans contact notamment.
Notre but est de redonner aux citoyens la possibilité de croire et d'avoir confiance en leurs élus. Forts de cet objectif, nous imposerons la publication sur internet des déclarations patrimoniales des membres du gouvernement provincial, en incluant le Président de l'Assemblée provinciale. Nous exigerons également que tous les candidats aux élections provinciales publient la liste de tous les donateurs ayant donné plus de 2500 plz afin que nos compatriotes puissent savoir si oui ou non de grands et puissants chefs d'entreprises financent des campagnes électorales.
Cette élection peut ouvrir la chasse aux délinquants en col blanc et, avec l'appui que j'espère massif de vos suffrages, commencer à débarrasser nos institutions politiques et également judiciaires des parasites qui osent penser que leur argent les placent au-dessus des lois, de la justice, du pouvoir mais également, et c'est là le plus inacceptable, au dessus de vous : le peuple antsiranais. Rappelons-leur les valeurs démocratiques que nous assumons.
Mais ne perdons pas espoir. Gardons en mémoire que vous êtes les seuls à pouvoir les faire tomber. Vous êtes cette épée de Damoclès dont ils sont effrayés car vous les menacez constamment. Alors vus avez une occasion inattendue mais dorée de leur asséner le coup fatal. Pour cela, il faut voter en faveur du programme ambitieux que je propose en matière de lutte contre la délinquance. En faisant cela, vous mettriez ces voleurs à leur juste place : en prison! Faisons tomber le pouvoir acheté par les puissants qui tirent les ficelles. Assurons-nous de l'impartialité de notre système judiciaire et mettons un coup de balai à nos institutions pour en débarrasser celles et ceux qui croient pouvoir dominer sans représailles nos magistrats. Mettons fin à l'ère de l'argent-roi! Mettons fin à l'ère des systèmes politiques et judiciaires corrompus! Mettons fin à la corruption! Par vos voix, donnez-moi l'occasion de confisquer le pouvoir à l'argent et de le rendre immédiatement au peuple antsiranais asservi par l'argent qui même parfois vient de leurs impôts!
Pour ceux qui veulent voir les corrompus devant les tribunaux impartiaux puis en prison, nous proposons de l'intransigeance et de la fermeté. Nous avons le pouvoir, ensemble, de libérer Antsiranana de ses chaînes causées par ces pratiques malsaines. Commençons la révolution pacifique contre cette puissance diabolique. le pouvoir au peuple par le peuple : voilà notre devise, voilà notre action future!
Nous revoilà face à l'Histoire. La notre mais avant tout celle de cette province. Nous reconnaissons notre échec au référendum de cette année. Mais quelle guerre dans l'Histoire fut remportée sans perdre la moindre bataille?
J'ai médité sur nos derniers échecs, qu'ils soient aux élections provinciales ou à ce référendum. J'ai réalisé qu'ils étaient en grande partie dus à la peur que nous suscitons. Le mot communisme évoque à beaucoup les goulags ou Staline. Pour faire face à cette crainte, je propose un communisme nouveau basé sur un objectif fondamental : libérer Antsiranana de ses chaînes.
Mais ce n'est malheureusement pas la seule crainte que nous générons. J'ai fait le constat que le peuple avait peur de devoir changer brutalement de monnaie, de nationalité et de système institutionnel. Je veux donc vous rassurer, rien ne sera fait en un mois. La transition sera longue et je m'assurerai personnellement que chaque Antsiranais qui veut garder la nationalité frôceuse le puisse.
C'est pourquoi le Front Communiste Frôceux tend à la main à celles et ceux, quel que soit leur bord politique, qui partagent avec nous une volonté de libérer Antsiranana. je ne viens pas devant vous e tant que candidat communistes. Je me présente à vous en tant que candidat régionaliste qui n'a qu'un rêve : redonner à son peuple une fierté patriotique mais surtout sa liberté.
La liberté, tiens parlons-en! N'est-ce pas une valeur capitale de notre principal rival? Mais que font-ils alors des libertés telles celle de s'émanciper ou encore d'être un peuple à part entière? On ne trie pas ses valeurs en les prenant le lundi devant des entrepreneurs pour les jeter le mardi face à des militants indépendantistes!
Bien sûr, tout cela se passe dans la plus grande indifférence de l'état fédéral. L'attitude de ce-dernier face à nous me fait penser à celle d'un enfant qui ne s'intéresse à sin vieux jouet que lorsque ses parents veulent le vendre. C'est la même chose avec nous. Nous ne sommes regardés que lorsque notre mouvement monte et commence à réclamer plus d'autonomie. Alors, ensemble, provoquons - par les urnes - de l'intérêt que notre peuple n'a que trop attendu.
Mais c'est maintenant à vous, le peuple, que je pose une question. En dehors du mépris, qu'est-ce que l'empire colonial vous a apporté? Vous ont-ils apporté la prospérité? De bons logements? Certainement pas! Ils n'ont apporter que de quoi nous garder sous leur giron, à commencer par Julia Blum! Cette femme, dont le parti avait soutenu l'arrivée de 2000 soldats supplémentaires, est maintenant remplacé par un autre transalpin, M.Brimont, né à Anglès. Renvoyez ces marionnettes dans leur Transalpie natale!
N'en avez-vous pas assez que l'on envoie sans cesse plus pour vous dominer, que ce soit des militaires, des pantins politiques ou des lois. Je dis assez. Relevons nous ensemble et arrêtons cette humiliation que cet empire colonial nous fait vivre. Disons non à la domination! Non à l'exploitation! Antsiranana ne doit pas être une réserve économique ou un terrain de rattrapage pour les politiques qui ont échoué en métropole. Révoltons-nous contre cette domination gratuite! Virons-les comme nous avons bouttés Andrea Schreiber! Blum et Brimont doivent eux-aussi nous laisser décider de ce qui est bon pour cette province. On vous donne, une fois n'est pas coutume, le choix. Faites le bon!
Notre score lors des dernières élections a marqué une impressionnante montée de notre camp et un gros recul du RPL. Gardons la même dynamique. Nous n'avons que sept points de retard. En rassemblant tout ceux qui veulent qu'Antsiranana devienne au moins plus autonome, que ce soit par pragmatisme ou par conviction forte, nous pouvons redonner sa liberté à Antsiranana. C'est mon ferme objectif, que le peuple oppressé puisse avoir la force de se libérer et de réinstaurer une véritable démocratie en mettant fin à l'impérialisme.
Vous avez encore une fois l'occasion de permettre à cette province de s'émanciper comme son peuple l'entend. Vous pouvez choisir d'être maîtres de votre destin. Le moment est venu de dire stop aux avancées colonialistes. Donnez vous la liberté par les urnes. L'indépendance ne peut arriver que si le peuple ne la veut et ne le dit massivement dans les urnes. Si vous me faites confiance, comptez sur moi pour porter votre appel au secours haut et fort dans les institutions fédérales jusqu'à ce qu'ils acceptent d'aller dans le sens du peuple!
La décision vous appartient. Vous avez le choix entre une province dominée par un empire colonial déguisé et une province fière de ce sentiment patriotique qui est le sien et qui veut pouvoir obtenir sa liberté. Le peuple antsiranais doit faire ce choix. Je voue en conjure, faites le bon pour que les indépendantistes arrivent en masse dans les palais dorés de Libertalia pour faire tomber les colons frôceux. On ne sait pas si cette opportunité se représentera à nous. Alors saisissons là tant que nous la voyons!
Vive Antsiranana! Vive la liberté! Vive Antsiranana libre!
Charlie Chaplin disait avec une infinie justesse : "Vous n'êtes pas des machines. Vous n'êtes pas des esclaves. Vous êtes des hommes et des femmes avec tout l'amour du monde dans le coeur. Vous n’avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n’est pas fait d’amour. Soldats ne vous battez pas pour l’esclavage mais pour la liberté".
La liberté. C'est un principe fondateur de notre démocratie, un pilier sur lequel nous pouvons nous reposer depuis des siècles pour exister, pour avancer. L'Histoire de notre belle Province nous l'apprend : l'humanisme est notre raison de vivre. Dans notre passé comme dans notre présent, nous avons du faire face à des difficultés importantes. Et à chaque fois, nous nous sommes serrés les coudes. Je me souviens de la détresse que j'ai pu voir lorsque nous avons été touchés par l'épidémie de peste, dans les yeux, sur les visages. L'inquiétude est un voile sombre qui se superpose aux sourires, qui les masque, les efface, les assigne à la poussière, aux regrets, aux peurs. Drap sinistre qui nous enveloppe et nous isole les uns des autres.
Il m'a été difficile d'admettre cela. J'ai du surmonter de nombreuses émotions pour accepter. Et si j'ai pu le faire, c'est uniquement grâce à vous tous, humanistes engagés et attentifs au monde qui vous entoure. Vous avez été la lumière dans l'obscurité, cette petite lumière que certains appelleront Dieu, moi, je l'ai vu dans le coeur, dans le regard des hommes, des femmes, qui tous les jours aidaient leurs voisins, leurs compatriotes à se relever, à avancer. Notre écho, en tant qu'êtres humains, est parvenir à ressentir la peine, la douleur. Parce que nous aimons nos prochains. Parce que bon sang, s'il y a bien une denrée que l'on peut donner à l'infini, c'est l'amour. Et que cet amour des autres nous anime d'une flamme, que seule la mort pourra éteindre.
Fort de cela, nous pouvons le dire, aucun défi ne peut et ne doit nous arrêter. Aucun obscurantisme, aucune inhumanité ne peut survivre à ce feu ardent, qui a soif d'humanité, de compassion et de partage. Antsiranana n'a pas besoin de discours moralisateurs d'autonomistes qui ne pensent pas aux autres mais uniquement au pouvoir. Comme si seuls, demain, nous allions réussir à aller de l'avant, alors que nous avons déjà du mal à le faire unis et épaulés. La division ne ferait qu'apporter du désespoir à des gens qui en souffrent depuis des années. Face à cela, le seul choix qui s'impose, le seul qui soit important, c'est l'humanisme. Parce que nous avons besoin de recréer une cohésion autour de nous tous.
Je ne suis pas venu vous parler division, pour dénigrer les uns ou les autres. Je pense que le plus important, aujourd'hui est de privilégier l'unité. Parce que je suis persuadée qu'il n'y a pas un antsirananais aujourd'hui qui se moque de son frère ou de sa soeur en difficulté. Nous, humanistes, savons que pour combattre la haine, il ne faut rien sous-estimer. Nous avons qu'il faut y mettre les moyens, humains, financiers et qu'il ne faut jamais renoncer. Ce sera un travail de longue haleine mais demain, nous aurons de moins en moins de gens qui vivent dans des bidonvilles. Ils auront un toit neuf au dessus de la tête, pour les protéger. Dans les zones sèches, où le désert fait loi, nous viendrons apporter l'eau, pour chacun mais aussi pour l'agriculture. Dans les zones reculées, oubliées, nous apporterons des routes en bon état, des transports.
Nous viendrons aider tous les acteurs de santé, dans les hôpitaux, dans les cliniques, pour que les malades ne restent pas crever chez eux, à petit feu. Nous mettrons le paquet sur tout ce qui touche à la solidarité. Et croyez-moi, il y a beaucoup à faire. Comme l'écrivait Dumas, nous appliquerons le slogan du "Un pour tous, tous pour un". Cette devise que nous avons profondément gravée dans nos coeurs, sera notre cri de guerre. Celui qui nous galvanisera dans nos batailles contre la pauvreté, la misère, l'inhumanité. Nous planterons les graines de l'espoir pour en récolter les fruits dans les années à venir. Et nous serons fiers en regardant Antsiranana, notre Antsiranana.
Nous serons fier quand nous contemplerons nos enfants jouer avec insouciance, sans avoir à se demander de quoi demain sera fait. Nous serons sereins de leur laisser une province nouvelle, frôceuse et humaine. Nous continuerons probablement à nous battre, parce que l'humanisme est tout le temps en danger. Il peut être attaqué par l'isolement, par l'égoïsme.
Je vous invite à affirmer votre voix et à peser, véritablement pour notre Province. Je vous invite à le faire en tant qu'humaniste convaincue depuis de très nombreuses années.
Nous ferons prospérer d'abord les hommes et les femmes, ensuite, donc notre Province ! Ensemble ! Unis !
Vive Antsiranana Humaniste,
Vive la Fédération de Frôce !
Discours de Nathan Brimont - Conférence des Auteurs Libertariens
Chères citoyennes libres,
Chers citoyens libres,
Depuis bientôt 4 années, le RPL dirige la Province d'Antsiranana. Nous pouvons nous réjouir du travail réalisé par Julia Blum et de l'héritage qu'elle nous laisse. Elle n'a pas démérité. Elle a oeuvré pour le bien de tous et pour le développement de notre province. C'est elle qui a négocié un plan d'urgence pour le développement économique, elle qui a mené la lutte contre la peste, elle encore qui a valorisé notre province grâce à l'Agence Spatiale et au programme développé par le Gouvernement Fédérale et les autres Gouverneurs. Nous ne devons pas oublier le rayonnement culturel qu'elle a permis, en plaçant Antsiranana au centre de son quotidien et de son action.
Aujourd'hui, je suis venu vous parler du rôle que je veux vous voir jouer dans ce rayonnement culturel. Je crois énormément en la capacité de notre province pour accueillir et devenir un lieu touristique majeur en Frôce mais aussi dans le sud de l'Afrique. Nous possédons une position idéale, dans l'océan indien, près de la Réunion, territoire d'outre mer français. Nous sommes situé à un emplacement stratégique entre l'Atlantique et l'Asie. Nous disposons de beaux reliefs, de beaux paysages. La seule chose qu'il nous manque, c'est l'attrait culturel. Et pourtant ça n'est pas faute d'avoir des talents ! Je sais de quoi je parle, car étant artiste moi-même, j'ai l'habitude de détecter la fibre artistique chez les autres. En tant qu'auteurs, vous incarnez la forme la plus pure de la liberté. Vos plumes et vos feuilles se nourrissent des élans de votre coeur, de votre âme.
Vous couchez sur des feuilles blanches, l'esprit de cette liberté. Vous en êtes les gardiens et les défenseurs. Les promoteurs aussi. C'est cela que je retiens. C'est cela que je veux mettre en avant dans notre province. Votre métier et votre passion contribuent de façon inéluctable à la culture antsirananaise. Et la Province doit devenir votre principal promoteur. Pour cela, je souhaite vous proposer un partenariat sans précédent dans le but de vous faire connaître. Plus on parlera de vous, plus l'attrait pour notre province grandira. Bien sûr, cela peut paraitre simpliste, mais je défends cette proposition devant vous, car je vous sait engagés pour la liberté.
Nous aurons besoin de convaincre et pour cela, nous devrons faire en sorte que la province ne soit qu'un VRP, pas un acteur majeur. L'objectif est de mettre les projecteurs sur vous, avant tout. Aussi, je veillerais à ce que les mesures qui seront prises en faveur de la culture antsirananaise le soit pour la valoriser et pour attirer le regard sur notre île. La Province organisera un salon du livre pour lequel je souhaite une renommée internationale. Ce rendez-vous deviendra un incontournable.
En outre, j'aimerais apporter également dans nos écoles, davantage de livres traitant de la liberté. Je tâcherais de ne pas l'imposer dans les programmes scolaires mais plutôt de l'amener comme une force d'émancipation des élèves. Ils seront donc recommandés à l'étude pour les enseignants. J'attache beaucoup d'importance à ce point car je crois qu'il peut aussi faire naître des vocations. Il y a beaucoup de jeunes talents qui naissent mais encore trop sont bridés. Des ateliers de la réussite seront organisés, et vous y serez invités.
Je n'oublie pas que la vie d'un auteur n'est pas une chose aisée. Certains d'entre vous paient cher le prix de la liberté. Vos conditions de vie ne sont pas forcément optimales car vous travaillez de façon assez précaire. Demain, ce sera du passé. Je prône l'instauration d'une allocation universelle pour pallier à la pauvreté et à l'aspect aléatoire de certains métiers. Si nous voulons que les esprits s'émancipent, nous devons leur en donner le pouvoir et faire en sorte que le travail ne soit pas la contrainte mais plutôt l'outil.
Contrairement à d'autres, je ne suis pas fermé au changement. Je trouve même que c'est une bonne chose, cela stimule notre capacité à nous adapter, cela ouvre de nouvelles portes. On parle beaucoup de nouvelles technologies, en ce qui concerne la culture et surtout le livre. La tendance actuelle est à la dématérialisation. Cela me semble être positif pour l'environnement mais il est du devoir de la province de veiller à ce que cela n'entraine pas non plus une perte importante sur les ventes, la dématérialisation étant inévitable. Elle doit être vécue et non subie.
Sur l'aspect contributif, je suis un partisan du libre accès mais je pense que les auteurs doivent pouvoir toucher une grosse partie des bénéfices sur leur oeuvre. C'est la raison pour laquelle je propose une remise à plat de la rétribution des auteurs et des artistes en général. Il sera beaucoup plus intéressant fiscalement et économiques pour vous de travailler en Antsiranana, c'est une garantie. L'objectif est aussi d'attirer du monde, de montrer que chez nous, les talents, nous savons en prendre soin et les faire briller.
Mon projet pour Antsiranana est ambitieux. Nous sommes arrivés à une étape nouvelle. Après avoir répondu aux urgences qui s'imposaient, après avoir mis en place les bases, l'heure est venue de rayonner !
