[SESSION 14] Reconnaissance de la dépression comme maladie professionnelle

[Charlotte Flechmann-De Kervern]

Dans ces circonstances, je retire ma proposition d'amendement et soutiendrai le projet présenté par Monsieur Von Bertha.

Le PAS maintient son appel à rejeter massivement l'amendement Karlsson.

[Vincent De Salvo]

Monsieur Bournay,

Vous ne faiblissez pas et vous continuez d'enchaîner les bourdes avec une régularité déconcertante.
Je vous mets donc au courant qu'une réforme du droit du travail sera soumise au débat le 18 juin au parlement de Transalpie.
Personnellement, je préfère juste travailler mes projets de loi avant de les présenter plutôt que de griffonner 4 lignes sur un coin de table et me ridiculiser devant tout un hémicycle.
Je ne pense pas avoir de leçons à recevoir de votre part sur la gestion du dossier Pegaso, mon action ne se résume pas à avoir envoyé des policiers. J'ai négocié pendant 2 semaines, heure par heure, avec les syndicats et j'ai remis de l'ordre dans ce qui devenait une zone de non droit lorsque le point de non retour a été atteint.
Je ne me suis pas contenté de quelques interventions plus approximatives les unes que les autres depuis un confortable bureau de ministre dans l'unique but de me faire mousser en jetant des salariés en souffrances dans la gueule du loup.
J'assume mon humour, au moins il est volontaire. Vous, vous faites rire contre votre gré. Votre incompréhension de la loi de messieurs Von Bertha et Citron entre directement dans le top 3 de vos bourdes.

Monsieur Karlsson,

Mes affirmations sont beaucoup moins simplistes que le torchon que votre gouvernement est en train de nous proposer. Et ce n'est pas la phrase que vous avez rajoutée au pied levé qui change quoi que ce soit à la donne.
J'ai envie de vous dire qu'il est très heureux pour les individus atteints de dépression que vous ne soyez pas psychiatre. L'internement des dépressifs est un dernier recours et, dieu soit loué, n'est pas une généralité. Si vous pensez que, jamais une dépression n'a été simulée, vous êtes bien naïf monsieur le Chancelier Suprême.

Je soutiendrai le projet de loi de messieurs Von Bertha et Citron. Comme quoi, lorsque le travail est bien fait il peut être reconnu et soutenu depuis plusieurs côtés de l'échiquier politique.

Je vous remercie.

[Eduardo Belfort]

Mesdames et messieurs les députés fédéraux,

Le débat est à présent terminé. La séance de vote sur ces traités sera ouverte sous peu.

Je vous remercie.