07/06/93 - Transalpie : les négociations échouent à l'usine Pegaso

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Maître du Jeu
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07/06/93 - Transalpie : les négociations échouent à l'usine Pegaso

Message par Maître du Jeu »

AIF - 07/06/93
Transalpie : les négociations échouent à l'usine Pegaso

Malgré la volonté affichée par le gouvernement transalpien de débloquer la situation, les pourparlers avec les responsables syndicaux de l'usine Pegaso d'Aspen ont échoué. Après plusieurs heures de discussions dans les locaux de l'usine, le Gouverneur de Transalpie a dû se rendre à l'évidence : un terrain d'entente n'est pas possible.

En effet, les syndicats ont formulé des demandes jugées "exagérées" par Vincent de Salvo. Ces derniers ont en effet conditionné la libération de François Crevard à la mise en place des 32 heures hebdomadaires dans la province, à la traduction immédiate en justice du manager qu'ils jugent responsable de la mort de l'ouvrier et à un durcissement des conditions relatives aux heures supplémentaires. Le Gouverneur de Transalpie n'a accepté que cette dernière demande, balayant d'un revers l'éventualité de mettre en place les 32 heures de travail. Ce dernier a fustigé la "récupération politique des syndicats qui se servent ouvertement d'un fait divers tragique pour imposer leurs idées inapplicables".

Du côté du gouvernement fédéral, la Vice-Chancelière Maria Blum a proposé la tenue d'une enquête indépendante, pour accélérer l'éclaircissement des conditions qui ont mené au suicide de l'ouvrier de 32 ans. Les syndicats ont salué cette initiative mais ont annoncé que François Crevard ne serait pas libéré tant que le gouvernement transalpien n'obtempérera pas.

Ce soir, plusieurs responsables syndicaux sont apparus devant les caméras, visages masqués. Ils ont exhibé les vêtements de François Crevard qu'ils ont annoncé avoir totalement dénudé et attaché. Ils n'ont pas exclu la possibilité de "passer à la vitesse supérieure" si le Gouverneur ne s'exécute pas.

Le devant de l'usine est toujours occupé par environ 200 militants d'extrême-gauche, qui prêtent main forte au blocage opéré par les ouvriers. Seule l'utilisation de la force semble désormais envisageable pour débloquer la situation.

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Olivier Brimont
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Re: 07/06/93 - Transalpie : les négociations échouent à l'usine Pegaso

Message par Olivier Brimont »

Réaction d'Olivier Brimont, Gouverneur de Tyrsènie :

On nage en plein délire ! La comédie a assez duré sur cette affaire. D'où on fout à poil un patron ? D'où on l'humilie pour faire justice soi-même ? C'est n'importe quoi et ce n'est plus tolérable.

Vincent de Salvo a raison de ne pas avoir céder aux tentatives d'intimidation de ces voyous. On ne marchande pas avec des truands, on les envoie en prison. Ce qu'ils font, là, c'est de la séquestration, c'est pénalement répréhensible !

Le Gouverneur de Transalpie a tout mon soutien sur ce dossier pour foutre dehors ce petit monde d'extrémistes à la Karl Marx et rétablir l'état de droit dans cette usine.

La Justice fera ensuite SON travail. Personne ne peut prétendre se substituer à elle !
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Vincent De Salvo
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Re: 07/06/93 - Transalpie : les négociations échouent à l'usine Pegaso

Message par Vincent De Salvo »

Intervention du Gouverneur de Transalpie à la sortie des négociations avec les syndicalistes

C'est un Vincent De Salvo serein et combatif qui s'est présenté aux micros des dizaines de journalistes attroupés devant les locaux de l'usine Pegaso.

"Comme vous avez pu le constatez, j'ai mis les meilleures volontés du monde pour ne pas envenimer la situation.
Je me suis trouvé malheureusement face à des militants idéologues qui se sont vite remis du décès tragique d'Hugo Simoni, pour tenter de m'imposer leur vision des choses.
Je ne me laisserai jamais intimider par qui que ce soit. Je suis le Gouverneur de Transalpie, je suis légitime grâce à la confiance du peuple transalpien.
Je promets à toutes les transalpiennes et à tous les transalpiens que ce ne sont pas des syndicalistes qui placent leur petite personne et leurs intérêts avant ceux des ouvriers qu'ils sont censés défendre qui vont m'imposer leurs caprices.
Les gens face auxquels je me suis trouvé ces dernières heures n'ont aucun sens des responsabilités et n'ont fait que chercher à aggraver le conflit. Ils ont composté leur aller simple vers le point de non retour et l'addition sera salée.
Ce scandale n'a que trop duré. Je vais faire ce que j'ai annoncé. La police municipale d'Aspen, la police territoriale de Transalpie et les forces de la Milice Sécuritaire Transalpienne vont donc venir rétablir l'ordre dans cette usine et aucun cadeau juridique ne sera fait à tous les voyous qui seront arrêtés. Ce sont, au total, environs 1000 représentants des forces de l'ordre qui seront mobilisés.
J'ai une totale confiance en ces forces d'élite pour faire remarquablement leur travail. Je souhaite de tout mon cœur qu'il n'y ait pas de drame, comprenez bien que je n'ai pas d'autre choix que d'en arriver là. Je répète que cette usine n'est pas une zone de non droit.
Je tiens à remercier le Gouverneur de Tyrsènie, Olivier Brimont, pour le soutien qu'il m'a apporté.
Je veux dire aussi que j'ai donné mon accord pour qu'une enquête indépendante sur les conditions de travail dans cette usine soit menée, comme l'a proposé La Vice-Chancelière, Maria Blum.
Je vous remercie"
VINCENT DE SALVO

Président du Parti Libéral-Conservateur

Gouverneur de Transalpie

Député fédéral

Maire d'Aspen

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Julien Citron
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Re: 07/06/93 - Transalpie : les négociations échouent à l'usine Pegaso

Message par Julien Citron »

Réaction de Julien Citron:

Si la lutte des travailleurs pour leurs droits est un combat que je partage, la manière dont est mené le conflit à l'usine Pégaso fait honte aux gens raisonnables qui se battent tous les jours.
Le traitement infligé à monsieur Crevard est inacceptable car ce n'est pas en portant atteinte aux personnes que le combat évolue dans le bon sens.
J'appelle chacun à garder son sang-froid.
Monsieur De Salvo doit par ailleurs faire preuve de plus d'écoute et ne pas se contenter d'une fin de non-recevoir... Et plus rien.
Ce conflit ne cesse de s'envenimer. Le gouvernement fédéral doit prendre des mesures d'apaisement sans attendre.
ex-Président de la Province de Catalogne

Vice-Président de l'Université de Casarastra

Charlotte Flechmann-De Kervern

Re: 07/06/93 - Transalpie : les négociations échouent à l'usine Pegaso

Message par Charlotte Flechmann-De Kervern »

Réaction de Charlotte Flechmann-De Kervern, à la sortie du Conseil Provincial de Tyrsènie :

J'apporte bien évidemment mon soutien à Vincent de Salvo. Lorsque l'on utilise la violence et la menace pour faire valoir ses idéaux, on en devient illégitime. L'attitude honteuse des syndicalistes d'extrême-gauche de l'usine Pegaso a assez duré. Je soutiens la volonté du Gouverneur de Transalpie de faire respecter l'État de droit et de débloquer dès à présent l'usine face à ces voyous d'extrême-gauche sans limite.

Si des renforts sont nécessaires pour l'opération de déblocage et de libération de Monsieur Crevard, la municipalité de Kervern est prête à envoyer une garnison de policiers urbains en renfort.

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Jean Bournay
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Re: 07/06/93 - Transalpie : les négociations échouent à l'usine Pegaso

Message par Jean Bournay »

Réaction de Jean Bournay, Ministre de la Protection Sociale et de la Santé

Il est intolérable que le Gouvernement Provincial ose agir de la sorte !
Les conditions des travailleurs sont censées et applicables !
Combien d'heures sont obligatoires en Transalpie ? 36 ! Combien en réclament-ils ? 32 !
Pour faire 36 heures par semaine, leur salaire serait augmenté seulement de 4,2 % selon leur état du droit.
Ça ne représente que 66 plz de plus par mois et par employé payé au SMC pour un même nombre d'heures !
Est-ce que c'est si terrible ? Non, augmenter le SMC horaire de 0,5 plz aurait eu plus d'impact, 77 plz en plus.

Le Gouverneur refuse ces conditions qu'il juge inapplicable alors que dans sa province si on compare l'état actuel du droit et le dernier rapport de l'ADP daté du 1er Janvier 89, on remarque que le SMC horaire de la province est passé de 9,49 plz à 10,2 plz soit 0,7 plz par heure en plus, soit plus que ce que demandent les ouvriers. Pourtant la province l'a fait et est-elle en banqueroute ? Non !

La poursuite du manager est-elle inapplicable ? Non ! Chaque fautif doit être jugé, c'est ce qu'ils vous diront au sujet des insurgés mais refuseront de poursuivre le manager en justice alors qu'il y une centaine, sinon plus, de témoignages sinon des preuves qui l'accablent. C'est inacceptable !

Aujourd'hui le Gouverneur veut envoyer 1000 policiers pour régler la situation, quand un état ou un pouvoir public décide d'envoyer les forces de l'ordre contre une insurrection sociale, j'appelle cela un régime totalitaire, j'appelle cela Mai 68 chez les tchécoslovaques.

Si l'erreur des insurgés aura été de se laisser entraîner à faire un otage, l'erreur imprescriptible du Gouvernement de Transalpie aura été de se laisser plonger dans la violence.

Enfin j'apporte mon soutien à celles et ceux qui bloquent l'usine, qui sont contre la prise d'otage et qui pourtant souffriront de la même manière que les autres quand les policiers arriveront. J'apporte mon soutien à ces Varlin, ces Clément, ces Langevin, ces Vallès, à ces Arnold, ces Courbet, ces Tridon, à ces Malon et à ces Avrial.

Lorsqu'on peut entraîner un suicide par le travail, on doit réaffirmer le droit du travail, lorsqu'il est nécessaire devant cela d'agir dans le sens des ouvriers, défendu par l'extrême-gauche depuis toujours, il n'y a que les hypocrites, que ceux qui ne sont capables de refouler leurs échecs sur les autres qui peuvent croire à une récupération politique. Si les demandes sont proches des programmes de l'extrême-gauche c'est parce qu'il est ici besoin des programmes de l'extrême-gauche, qui prouvent leur utilité. Si une entreprise avait fait faillite parce qu'elle n'avait pas assez de flexibilité, on aurait dû appliquer un programme du centre et de la droite. On doit agir selon ce qu'il faut faire, pas selon qui porte quelle idée.

Aujourd'hui ces balourds du gouvernement et du PAS, refusent d'agir selon les besoins parce qu'ils ont tort, et que pour une fois, la solution a toujours était portée par l'extrême-gauche. Bizarrement si la solution adéquate émanait de leurs rangs, M.De Salvo et toute sa clique de chiens de garde du PAS l'aurait appliquée. Malheureusement le droit du travail n'est pas de leurs idées.
OMNIUM TERRARUM PROLETARII CONIUNGITE
Merci Victor !
Orateur National du Front Communiste

Ex-Ministre de la Santé et de la Protection Sociale
Député Fédéral
Député Provincial de Septimanie
Maire de la Commune Républicaine Socialiste de Farellia

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