AIF - 30/05/93
Transalpie : le bourbier de l'usine Pegaso d'Aspen s'enlise encore davantage
Transalpie : le bourbier de l'usine Pegaso d'Aspen s'enlise encore davantage
La cause défendue par les ouvriers de l'usine Pegaso d'Aspen est en train de prendre une dimension inattendue. Alors que le directeur du site est toujours séquestré par des syndicalistes malgré les appels à le libérer formulés par Vincent De Salvo mais aussi par d'autres responsables politiques, le ton est encore davantage monté cette nuit.
En effet, l'arrivée sur les lieux d'une centaine de militants nationalistes a contribué à l'embrasement de la situation. Ces derniers s'en sont pris aux barricades construites par les ouvriers pour bloquer l'accès à l'usine. S'en est suivie une bataille rangée entre les Nationalistes et les ouvriers présents à l'extérieur, renforcés par une cinquantaine de militants d'extrême-gauche ayant été alertés de la présence de l'extrême-droite sur les lieux. Des projectiles de tout genre ont été échangés, un ouvrier a été brûlé au visage par un fumigène.
La police, déjà présente sur place, a reçu des renforts pour mettre fin aux affrontements. Alors que les militants nationalistes avaient battu en retraite, les forces de l'ordre ont affronté les militants d'extrême-gauche et quelques ouvriers suiveurs, qui leur ont lancé des coktails molotov et des parpaings. Quatre policiers ont été blessés et évacués par hélicoptère.
Les militants du Bunker Social ont installé un campement non loin de l'entrée bloquée de l'usine. Ils ont promis de renforcer leurs rangs pour s'attaquer une nouvelle fois aux barricades. Les militants d'extrême-gauche, quant à eux, ont décidé d'occuper les lieux pour renforcer le blocage opéré par les ouvriers.
C'est une véritable guerre rangée qui est en train de se produire autour de l'usine.
En effet, l'arrivée sur les lieux d'une centaine de militants nationalistes a contribué à l'embrasement de la situation. Ces derniers s'en sont pris aux barricades construites par les ouvriers pour bloquer l'accès à l'usine. S'en est suivie une bataille rangée entre les Nationalistes et les ouvriers présents à l'extérieur, renforcés par une cinquantaine de militants d'extrême-gauche ayant été alertés de la présence de l'extrême-droite sur les lieux. Des projectiles de tout genre ont été échangés, un ouvrier a été brûlé au visage par un fumigène.
La police, déjà présente sur place, a reçu des renforts pour mettre fin aux affrontements. Alors que les militants nationalistes avaient battu en retraite, les forces de l'ordre ont affronté les militants d'extrême-gauche et quelques ouvriers suiveurs, qui leur ont lancé des coktails molotov et des parpaings. Quatre policiers ont été blessés et évacués par hélicoptère.
Les militants du Bunker Social ont installé un campement non loin de l'entrée bloquée de l'usine. Ils ont promis de renforcer leurs rangs pour s'attaquer une nouvelle fois aux barricades. Les militants d'extrême-gauche, quant à eux, ont décidé d'occuper les lieux pour renforcer le blocage opéré par les ouvriers.
C'est une véritable guerre rangée qui est en train de se produire autour de l'usine.