+ Paolo Valbonesi

[Paolo Valbonesi]

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Madame la gouverneure-ministre-députée Mendoza explique que tout va bien dans le meilleur des mondes, qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter, que l’opposition n’a pas le droit de se plaindre malgré un attentat terroriste extrêmement grave, mais se permet tout de même d’augmenter le niveau de vigilance antiterroriste dans sa propre province… ce qu’aucun gouverneur d’opposition n’a fait jusqu’à présent.

Finalement, les tenants de la peur ne sont peut-être pas là où la doxa CUL/RPL souhaite nous amener à grands renforts de propos moralisateurs déconnectés des réalités. Je pense ainsi à ce trait d'esprit chinois : Quand le sage montre la lune, l'abruti regarde le doigt.

[Paolo Valbonesi]

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C’est une plaisanterie ? Vous êtes le symbole même de la capitulation permanente Madame la gouverneure-ministre-députée-maire Mendoza. Ne serait-ce pas votre gouvernement qui refuse de défendre nos forces de police ? Ne serait-ce pas votre gouvernement qui retire du droit positif le délit d’outrage ? Ne serait-ce pas votre gouvernement qui souhaite ouvrir en grand nos frontières sans contrôles ? Ne serait-ce pas votre gouvernement qui souhaite légaliser le cannabis et la cocaïne ?

Votre réponse face à quelque problème que ce soit est simple : libéralisons ou dépénalisons. L’alcoolisme chez les jeunes est un problème ? Ouvrons la vente d’alcool aux mineurs. La Frôce ne peut pas accueillir toute la misère du monde ? Ouvrons nos frontières. L’insécurité augmente dans tous les territoires ? Affaiblissons l’Etat, réduisons au silence les policiers et interdisons la vidéosurveillance. La drogue est un fléau ? Légalisons la consommation et la vente de drogue dure.

Ceci n’est pas un projet politique, c’est une destruction méthodique de notre Etat, soyez certaine que le peuple de Frôce et de Madagascar ne se laissera pas faire.

[Paolo Valbonesi]

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Contrairement à d’autres, j’assume personnellement de poser la question de la présence d'Antsiranana au sein de la Fédération. Cet attentat, bien qu’étant un acte certainement isolé veut aussi dire beaucoup sur les envies d’ailleurs d’une partie de la population d’Antsiranana. J’aperçois également une présence solide des mouvements régionalistes si ce n’est autonomistes. Or il ne peut y avoir, selon moi, d’état intermédiaire à celui de province avec les mêmes droits et devoirs que les autres provinces du pays.

L’humaniste que je suis ne peut s’opposer au désir d’une partie de la population malgache de reprendre sa liberté et de se détacher, dans la paix civile et avec un processus de transition politique décidé, de notre Fédération. C’est avec fierté et avec le sens des responsabilités que je soutiendrai un référendum pour une indépendance négociée de la province d’Antsiranana.

[Paolo Valbonesi]

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Monsieur Citron, je suis au regret de vous dire que vous n'avez rien compris au fédéralisme. Le propre d’une fédération qui fonctionne, c’est lorsque les Etats membres sont égaux en droits et en devoirs. Si les Etats-Unis existent aujourd’hui et réussissent sur le plan institutionnel malgré des différences culturelles, c’est parce que l’Iowa a autant de droits que la Californie. Y compris plus près de chez nous, en Allemagne, où la Rhénanie du Nord dispose des mêmes droits et des mêmes obligations que la Sarre, pourtant 18 fois moins peuplée.

Il ne s’agit pas de perdre notre temps à consulter l’avis des locaux, il s’agit d’établir un principe clair de fonctionnement démocratique. Je connais bien une fédération dont les Etats ont des droits différents, il s’agit de la Fédération de Russie, considérez-vous que la République fédérée de Tchétchénie soit une réussite Monsieur Citron ? Le fédéralisme implique l’égalité en droits et en devoirs. Ainsi, un référendum trancherait définitivement la question et permettrait, soit de mettre un terme aux velléités indépendantistes d’une part non négligeable de la population, soit de faire d’Antsiranana une province à part entière de notre territoire avec les investissements nécessaires, sur le long terme et en confiance.

Très sincèrement, je n’ai pas peur de demander l’avis du peuple. Les habitants d’Antsiranana sont largement en capacité de répondre à une question simple relative à leur appartenance sur le long terme à la Fédération. Croyez-vous une seconde qu’une entreprise, qu’un pays ou qu’une institution internationale s’engage sur 20 ans dans un territoire quel qu’il soit sans obtenir au préalable des garanties ? Cela n’existe nulle part. Faisons confiance à nos concitoyens d’Antsiranana pour trancher cette question une bonne fois pour toute mais le courage n’est pas une vertu promue par ce gouvernement, hélas.

[Paolo Valbonesi]

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Rassurez-nous Madame la gouverneure-ministre-députée-maire Mendoza, disposons nous encore de la liberté d'opinion et du droit de parole pour s'opposer à votre gouvernement ? Dites-nous hein, sinon on s'en va et on vous laisse entre vous. Vous avez déjà fort à faire avec les films pornographiques, les attentats terroristes et les circoncisions.

[Paolo Valbonesi]

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Tout cela pour ne pas répondre sur le fond, c'est bien triste. Pourquoi ne vous positionner vous pas sur la situation institutionnel de la province d'Antsiranana ? Le plan d'aide ne produira des effets que dans plusieurs années, il n'y aura de toute aucun effet immédiat. Souhaitez-vous que ce flou perdure pour encore 10 ans avec le risque d'une hausse des violences et de nouveaux attentats ?

Ou souhaitez-vous, comme moi, demander l'avis aux habitants pour qu'ils décident, eux mêmes et en conscience, de leur avenir au sein de la Fédération ? Soutenez-vous des provinces à plusieurs vitesses comme le propose M. le député Julien Citron, méconnaissant ainsi le principe même du fédéralisme ? Je vous écoute, comme des millions d'utilisateurs de Pluzin.

[Paolo Valbonesi]

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Je condamne avec la plus grande fermeté l’attaque d’un restaurant malagasy d’Anglès. J’adresse mes vœux de prompt rétablissement aux victimes. Cette réplique de l’extrême droite est une réponse navrante au drame d’Antsiranana avant-hier.

Pas plus que nous n’accepterons la soumission au terrorisme nous ne devons tolérer la violence quotidienne des extrêmes, de droite et de gauche. Avant que la situation ne dérape, j’appelle le gouvernement fédéral à prendre ses responsabilités pour maintenir la sécurité et l’unité nationale, il est urgent de revoir de fond en comble la politique menée par la chancelière Vittorini sous peine de perdre le contrôle du pays.

[Paolo Valbonesi]

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Votre sens de la délation ne m’étonne pas Madame Ventosa. Si vous estimez honorable de museler l’opposition en destituant les gouverneurs qui s’opposent à votre politique et qui demandent, simplement, la prise en compte d’une situation grave pour la stabilité institutionnelle du pays, cela ne me regarde pas.

Je n’ai aucune intention de promulguer cet accord fédéral sans avoir obtenu au préalable du gouvernement une révision de sa politique sécuritaire. J’ai confiance dans le peuple catalan et si la Cour Suprême me destitue, je quitterai ma fonction avec dignité, fidèle à mon serment de servir mon pays et ma province.

[Paolo Valbonesi]

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"Le tourisme de masse n’est pas une découverte pour le catalan que je suis. Les excès qu’il connait non plus. Nous connaissons l’apport économique exceptionnel du tourisme à notre province, qui le lui rend bien avec une richesse culturelle extraordinaire en Europe et dans le monde. Nous connaissons aussi les excès de certains touristes, souvent après un excès d’alcool peu cher. Faut-il pénaliser l’ensemble des touristes pour les excès de quelques uns ? Non."

Retrouvez l'intégralité de ma réaction ici.

[Paolo Valbonesi]

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J'ai toujours exprimé mon opposition à la GPA qui relève de la marchandisation du corps des femmes. Défendre le droit des femmes ce n'est pas autoriser la GPA. Je regrette les envolées lyriques des uns et les polémiques des autres sur ce vote sans produire un travail de vérification préalable.

J'ai prévu d'entamer une discussion avec le député Victor Karlsson pour présenter un projet visant à la légalisation de l'IVG, de l'IMG et de la PMA à toutes les femmes mais à l'exclusion de la GPA. En cas de compromis sur cette nouvelle loi, l'assemblée provinciale votera avec enthousiasme pour le développement des droits des femmes dans les prochains jours.