Usine automobile Keep
Posté : 11 mars 2018, 21:05
Julien arriva devant l'usine Keep qui venait de fermer. Les ex-salariés qui avaient été jetés comme des malpropres étaient rassemblée devant l'usine et dénonçaient la décision du groupe Keep de délocaliser en Éthiopie.
Les caméras étaient présentes en nombre sur place et des citoyens étaient venu soutenir de manière spontanée les ouvriers mis à la porte.
Lorsque Julien arriva, des sifflets s'élevèrent comme pour le tenir responsable de la situation mais il entendait aussi des ouvrier scander son nom.
Citron ! Citron ! Citron ! Citron !
Des élus locaux avaient également fait le déplacement et dénonçaient les méthodes du groupe Keep. Julien entra dans l'usine qui avait été visiblement vidée très rapidement de ses machines.
Le directeur de l'usine craignait une nationalisation monsieur le ministre, alors il a fait affréter des avions privés sur le tarmac de l'aéroport de Lônes pour les évacuer en vitesse...
Julien était en colère quand il entendit ça mais garda son sang-froid. Il poursuivit auprès des ouvriers. Il rencontra une jeune femme qui était effondrée et affichait son désespoir.
Vingt-sept ans que je travaille dans la boîte. Et voilà qu'on nous lâche comme de vieux torchon comme ça du jour au lendemain. On va devenir quoi nous ? Faites quelque chose monsieur le ministre si vous vous prétendez socialiste !
La situation était dramatique et il se retrouvait démuni lorsque les ouvriers l'interpellait et le priait de trouver une solution. Il se dirigea alors vers les lieux du rassemblement, monta sur une caisse en bois qui servait pour les orateurs et prit la parole, au milieu des pneus enflammés pour l'occasion. Il entama le discours sur un ton de harangue.
Ce qu'on vous a fait ici-même relève d'un patron-voyou qui voit le profit avant l'humain. Vous n'étiez à ses yeux que des unités de production qui étaient tenues d'avoir une productivité à un taux qu'il jugeait lui-même comme acceptable.
Aujourd'hui je vous le dit, l’État fédéral est de votre côté et va se dresser contre ces pratiques prédatrices et ces méthodes d'intimidation à l'encontre du gouvernement.
Monsieur Lanester, honte à vous ! honte à vos méthodes ! Arriverez-vous à dormir sereinement après cela, après avoir brisé presque 1000 vies ? Pourrez-vous vous regarder dans la glace depuis votre nouveau paradis Ethiopien où vous pourrez exploiter de pauvres ouvriers avec des salaires de misère ?
Je le dis sans filtre, vous êtes une honte pour la Frôce, une honte pour le patronat qui ne mérite pas d'être associé à de telles ordures. Le temps venu vous répondrez de vos actes malsains. Vous ne méritez pas de diriger une entreprise qui porte le savoir-faire Frôceux, le fleuron de son industrie automobile.
Le gouvernement ne se laissera pas intimider par de telles méthodes et agira en conséquences. Je promet une guerre d'usure aux patrons-voyous s'ils persistent dans leurs méthodes perfides. Tout va bien pour eux, tout va mal pour vous, mais eux s'affichent comme les victimes et eux comme la source de tout vos maux. Ne vous laissez pas faire et battez-vous pour conserver vos emplois !
Il descendit de la caisse en bois sous un tonnerre d'applaudissement. Son nom était à nouveau scandé mais la rage ne le quittait pas.
Les caméras étaient présentes en nombre sur place et des citoyens étaient venu soutenir de manière spontanée les ouvriers mis à la porte.
Lorsque Julien arriva, des sifflets s'élevèrent comme pour le tenir responsable de la situation mais il entendait aussi des ouvrier scander son nom.
Citron ! Citron ! Citron ! Citron !
Des élus locaux avaient également fait le déplacement et dénonçaient les méthodes du groupe Keep. Julien entra dans l'usine qui avait été visiblement vidée très rapidement de ses machines.
Le directeur de l'usine craignait une nationalisation monsieur le ministre, alors il a fait affréter des avions privés sur le tarmac de l'aéroport de Lônes pour les évacuer en vitesse...
Julien était en colère quand il entendit ça mais garda son sang-froid. Il poursuivit auprès des ouvriers. Il rencontra une jeune femme qui était effondrée et affichait son désespoir.
Vingt-sept ans que je travaille dans la boîte. Et voilà qu'on nous lâche comme de vieux torchon comme ça du jour au lendemain. On va devenir quoi nous ? Faites quelque chose monsieur le ministre si vous vous prétendez socialiste !
La situation était dramatique et il se retrouvait démuni lorsque les ouvriers l'interpellait et le priait de trouver une solution. Il se dirigea alors vers les lieux du rassemblement, monta sur une caisse en bois qui servait pour les orateurs et prit la parole, au milieu des pneus enflammés pour l'occasion. Il entama le discours sur un ton de harangue.
Ce qu'on vous a fait ici-même relève d'un patron-voyou qui voit le profit avant l'humain. Vous n'étiez à ses yeux que des unités de production qui étaient tenues d'avoir une productivité à un taux qu'il jugeait lui-même comme acceptable.
Aujourd'hui je vous le dit, l’État fédéral est de votre côté et va se dresser contre ces pratiques prédatrices et ces méthodes d'intimidation à l'encontre du gouvernement.
Monsieur Lanester, honte à vous ! honte à vos méthodes ! Arriverez-vous à dormir sereinement après cela, après avoir brisé presque 1000 vies ? Pourrez-vous vous regarder dans la glace depuis votre nouveau paradis Ethiopien où vous pourrez exploiter de pauvres ouvriers avec des salaires de misère ?
Je le dis sans filtre, vous êtes une honte pour la Frôce, une honte pour le patronat qui ne mérite pas d'être associé à de telles ordures. Le temps venu vous répondrez de vos actes malsains. Vous ne méritez pas de diriger une entreprise qui porte le savoir-faire Frôceux, le fleuron de son industrie automobile.
Le gouvernement ne se laissera pas intimider par de telles méthodes et agira en conséquences. Je promet une guerre d'usure aux patrons-voyous s'ils persistent dans leurs méthodes perfides. Tout va bien pour eux, tout va mal pour vous, mais eux s'affichent comme les victimes et eux comme la source de tout vos maux. Ne vous laissez pas faire et battez-vous pour conserver vos emplois !
Il descendit de la caisse en bois sous un tonnerre d'applaudissement. Son nom était à nouveau scandé mais la rage ne le quittait pas.