Hôpital de Symphorien
Posté : 25 janv. 2018, 14:30
Angela avait été placée en soins intensifs, ce qui voulait dire qu'elle ne pouvait recevoir la visite que d'une seule personne. Alexandre n'ayant pas d'affinités particulière avec elle, laissant naturellement la place à son père. Louis-Damien, s'assit sur la chaise à côté du lit. Ses yeux chargés d'émotions retenaient les larmes. Il se mit à parler, sans savoir si Angela pouvait l'entendre.
- Il fait triste dehors... le temps est maussade. Il y a de gros nuages gris, pas beaucoup d'escapades. Peut-être que si le vent du nord se lève, il ramènera le soleil. J'imagine que nos rhumatismes ne mentent guère. Nous savons qu'il va pleuvoir, nous l'espérons même, sans le dire. C'est comme une libération, un exutoire. Et puis ensuite, le beau temps... J'ai l'impression que nos débats datent d'hier et pourtant les années ont bien passé... J'ai la suffisance de croire que tu ne vas pas partir sans m'avoir invité à ton anniversaire. Nous boirons une coupe de champagne, en pied de nez à notre absence d'excès. Certes, j'ai trouvé ça écoeurant et ça m'a donné le tournis, mais il faut savoir prendre des risques, n'est-ce pas ?
Il marqua une courte pause.
- Demain est si incertain quand on arrive à la fin du chemin. Je suis lucide, tu l'es tout autant que moi. Peut-être pouvons-nous report l'incertitude à après-demain ? Peut-être que le dernier mot n'a pas été dit et qu'il y a encore un petit bout de route à faire ? Je n'ai jamais connue d'adversaire et d'amie aussi battante que toi. Alors oui, j'ai la stupidité, sans doute, de croire que tu vas te relever. Tu peux bien te moquer encore de ma naïveté, va !
- Il fait triste dehors... le temps est maussade. Il y a de gros nuages gris, pas beaucoup d'escapades. Peut-être que si le vent du nord se lève, il ramènera le soleil. J'imagine que nos rhumatismes ne mentent guère. Nous savons qu'il va pleuvoir, nous l'espérons même, sans le dire. C'est comme une libération, un exutoire. Et puis ensuite, le beau temps... J'ai l'impression que nos débats datent d'hier et pourtant les années ont bien passé... J'ai la suffisance de croire que tu ne vas pas partir sans m'avoir invité à ton anniversaire. Nous boirons une coupe de champagne, en pied de nez à notre absence d'excès. Certes, j'ai trouvé ça écoeurant et ça m'a donné le tournis, mais il faut savoir prendre des risques, n'est-ce pas ?
Il marqua une courte pause.
- Demain est si incertain quand on arrive à la fin du chemin. Je suis lucide, tu l'es tout autant que moi. Peut-être pouvons-nous report l'incertitude à après-demain ? Peut-être que le dernier mot n'a pas été dit et qu'il y a encore un petit bout de route à faire ? Je n'ai jamais connue d'adversaire et d'amie aussi battante que toi. Alors oui, j'ai la stupidité, sans doute, de croire que tu vas te relever. Tu peux bien te moquer encore de ma naïveté, va !