Je suis profondément choqué par cet événement tragique. Mes pensées vont aux proches de la victime et à tous les réfugiés et migrants vivants sur notre sol. Nous ne laisserons pas nos semblables, avec ou sans papiers, parce qu'ils sont de nationalité différente, dans la crainte de groupuscules extrémistes qui sèment la haine et la violence.
Force est de constater que malgré la remontée des ligues fascisantes prônant ouvertement la violence dans la capitale fédérale, rien n'a été fait par la mairie ou par la province pour garantir la sécurité des administrés. En l'absence de réaction de la municipalité, la police fédérale sera disponible pour assurer la sécurité là où elle est déficiente. Nous n'avons plus seulement affaire à des casseurs néonazis, mais à de potentiels meurtriers. La lutte contre les groupuscules violents sera donc l'une des premières missions de la Direction Fédérale de la Sécurité Intérieure.
Et nous ne céderons pas à ceux qui se pensent au-dessus des lois. Aussi, nous continuerons à mettre en oeuvre une politique d'accueil responsable et coordonnée pour ceux qui viennent chercher refuge au sein de notre démocratie. A présent, nous n'attendons que la bonne volonté des administrations locales. Par-delà les arguments matériels régulièrement avancés, n'oublions pas que des vies humaines sont en jeu.