Antsiranana - Épidémie de Peste meurtrière
Elle est très présente sous la forme bubonique dans la plupart des villes de la province, ainsi que dans de nombreuses zones rurales. Mais dans la ville de Port-des-Indes, le mal est encore plus intense, puisque c'est sous sa forme pulmonaire, extrêmement contagieuse et particulièrement virulente, qu'elle fait des ravages.
Les premiers rapports font état de nombreux morts, probablement plusieurs dizaines, et ce seulement depuis la fin Août. Les projections épidémiologiques sont, elles, plutôt alarmantes. Il est estimé que la prévalence dans la population locale devrait atteindre 7,5% à Port-des-Indes, avec un risque de mortalité proche de 50%. En revanche, dans les villes les plus en retrait, l'atteinte est bien moindre en terme comptable absolu. Mais rapporté au nombre d'habitant, le constat est sans appel : on parle de 26% de la population totale d'Hariva qui risque d'être infectée, jusqu'à 35% à Île-Kana et même 44% à Djébu. Le potentiel mortel de l'épidémie est d'autant plus puissant, puisque ce pourrait être entre 7 (Île-Kana) et 19% (Djébu) de la population globale de ces trois villes qui seraient anéantis.
Le pic épidémique est prévisible à 9 semaines RP (soit le 2 Novembre, HRP). Les villes d'Amaki et Libertalia sont épargnées pour le moment. La métropole n'est, elle, pas atteinte non plus. Mais des mesures drastiques sont nécessaires pour préserver cet état de fait. Le Centre de Recherches Épidémiologiques de Libertalia met en garde le gouvernement sur l'issue négative que pourrait avoir une mauvaise gestion de la situation.