30/09/089 - Les contribuables frôceux dans la rue

[Maître du Jeu]

AIF - 30/09/089
Face au projet d'annulation de la dette d'Antsiranana, les contribuables frôceux se mobilisent

Suite à l'annonce du ministre Citron de son souhait de solder la dette d'Antsiranana par le biais de sa réforme fiscale, un mouvement de contestation s'est formé à l'initiative du Mouvement des Contribuables Frôceux (MCF). Un appel à manifester a été lancé pour le 30 septembre 089.

Pour cette première journée de mobilisation, ce sont plus de 120 000 Frôceux qui ont défilé dans les rues pour dénoncer la volonté du gouvernement d'annuler la dette d'Antsiranana. Des cortèges ont ainsi défilé à Casarastra (33 000 manifestants), Aspen (31 000), Farellia (12 000), Gagliano (11 000), Anglès (21 000), Symphorien (12 000), Chouchenn (7 000) et Etchegorda (1 100).

Les organisateurs et manifestants se sont déclarés déterminés à empêcher le gouvernement fédéral de faire payer aux contribuables frôceux la dette de la province d'Antsiranana. "Écoutez, moi je paie déjà mes impôts provinciaux, je gagne 1 900 Plz par mois et j'ai un crédit à rembourser ! Je suis veuve, je n'ai pas l'intention de laisser l'État me faire les poches.", disait Colette, responsable casarastraise du MCF. Même son de cloche à Farellia, ville pourtant tenue par Mats Maessen, cadre du MARR : "Il faudrait rappeler à ces messieurs les ministres que la Frôce est une fédération constituée de cinq provinces, pas d'une seule. Le favoritisme clientéliste auquel se livre le gouvernement est inadmissible. Des pauvres, il y en a partout, pas qu'à Antsiranana. Je suis de la première tranche imposable, j'ai du mal à finir les mois. Je dis donc non à la violence fiscale !", nous confiait Pablo, un manifestant. "Le gouvernement doit préciser ses intentions : qui sera concerné par la réforme fiscale et à quelle hauteur ? Les contribuables frôceux exigent une réponse, et c'est pour ça que nous sommes aujourd'hui dans la rue", avançait enfin Fabrizio, membre du MCF d'Aspen.

Durant la mobilisation, un bonhomme de carnaval à l'effigie de Julien Citron a été incendié par les manifestants à Casarastra. Autre son de cloche, ou plutôt de casserole à Farellia, où une casserolade a en effet été organisé devant l'Hôtel de Ville, tenu par l'ancien ministre Mats Maessen. À Etchegorda, le hall de l'Hôtel de Ville a été occupé et bloqué pendant près d'une heure avant que la Police Urbaine ne vienne déloger les manifestants. Enfin, à Aspen, le local municipal de l'UPP a été entièrement recouvert de feuilles d'imposition.

Le MCF a d'ores et déjà promis des actions coup de poing durant la semaine qui arrive, et a lancé un nouvel appel à la mobilisation samedi prochain.

[Valentin Ravolo]

+   Aujourd'hui, les esclaves ont défilé pour les droits de leurs maitres.

Les mesures prônées par le Gouvernement ne visent pas les classes populaires, les réformes visent ceux qui nous exploitent, hausse générale de la taxe sur les transactions financières, hausse de l'impôt sur les sociétés pour les sociétés, hausse de l'impôt sur la fortune, des mesures qui vont chercher l'argent où il est, c'est à dire pas dans la poche des démunis.

On remarque aussi que les recettes d'une telle opération seront bien plus hautes que n'importe quel plan d'aide à Antsiranana, et je n'imagine pas le Gouvernement constituer bêtement des réserves pour 50 ans, il est évident qu'il y a un plan d'aide sociale de grande envergure en cours, et je fais confiance à notre camarade Anaïs Bérenger pour aider les pauvres un million de fois de plus que ne le feront jamais les organisateurs de cette manifestation.

La vraie question est de savoir qui est au centre de cette manipulation de masse, et cette réponse nous la savons tous même si peu oseront parler, cette manipulation est le fruit des médiacrates inféodés au grand capital qui répandent des peurs irrationnelles dans la population pour garantir la division des exploités, afin qu'ils croient toujours que leur misère est la responsabilité d'un autre exploité et non la responsabilité des exploiteurs.

Je n'en veux pas aux citoyens manipulés, se faire prendre par la peur, ça arrive tout le monde, mais que les manipulateurs sachent que le peuple n'oubliera pas leurs forfaits, et qu'à l'effondrement de l'oligarchie médiatique, de bien désagréables surprises les attendront.

[Bern Wölfli]

+   Face à cette contestation populaire totalement compréhensible, le gouvernement se doit d'honorer son devoir d'information à l'égard des citoyens, et ce sans délai. La manière opaque dont la réforme fiscale a été amenée publiquement par le ministre Citron en justifiant la nécessité d'annuler la dette d'Antsiranana était proprement maladroite. Nous voulons donc connaître les contours précis de ce projet de réforme fiscale.

Une chose est certaine, il est hors de question qu'une sélectivité soit opérée sur les contribuables frôceux afin que ceux qui résident en métropole paient pour Antsiranana. Le projet d'annulation de la dette d'Antsiranana est malheureusement irréaliste : au vu du peu de compétences que possède l'État fédéral en matière de taxation, ce dernier aura tôt fait de taper au portefeuille des citoyens ou d'affaiblir les acteurs de notre économie, tout-en risquant par ailleurs d'empiéter sur les compétences des provinces.

En tant que Gouverneur de Transalpie, je refuse que les citoyens que je représente doivent une fois de plus passer à la caisse. Je rappelle que l'accord entre l'État et les provinces portant à l'aide d'urgence en faveur d'Antsiranana représente une aide transalpienne dont le montant atteint plus de 3 milliards de Pluzins, un effort a donc déjà été consenti par nos contribuables.

Je n'hésiterai pas à prendre mes responsabilités en suspendant les versements de cette aide si jamais le gouvernement venait à s'en prendre aux contribuables, quel que soit leur niveau social.

B.W.

[Nicolas Merendes]

+    Il est inacceptable que les contribuables Froceux payent les pots cassés et les dettes provoqués par un gouvernement peu compétent.

Faire payer les dettes contractées par le gouvernement aux citoyens Froceux d'un seul coup n'est qu'une mesure stupide et inefficace qui plus qu'une décision forte est un coup de bâton dans l'eau. Liquider la dette ne réglera pas le problème d'endettement des provinces, mais la vision à court terme d'un gouvernement de gauche ne semble pas le comprendre...

Pour se défendre les bobos annoncent que le plan ne touchera que les riches qui pour eux ne sont que de vil manipulateur. Le gouvernement est censé diriger tous les Froceux, pas seulement son électorat !

De plus comme d'habitude et comme l'UPP sait si bien le faire, le gouvernement rejette son incompétence er ses erreurs sur sa cible habituelle. Les riches !

Pauvre du populisme de gauche qui hante notre pays !

[Sara Tsila-Yahudit]

+   Le projet du gouvernement d'assommer les contribuables frôceux et nos entreprises n'est ni plus ni moins qu'un acte de soumission à l'extrême-gauche indépendantiste communiste d'Antsiranana.

Le plan d'aide d'urgence était tout à fait adapté à la situation d'urgence de la province d'Antsiranana. Par pur favoritisme, Citron et sa bande ont décidé d'en faire encore plus (trop). En ce moment, le fantoche Vice-Chancelier-Ministre Karlsson est à... Antsiranana. Il y a quelques jours, durant sa conférence de présentation de sa feuille de route, le ministre Citron n'a semblé préoccupé que par Antsiranana. Comme je l'ai déjà dit, il serait bon de rappeler ces messieurs à leurs obligations, celles d'agir pour l'ensemble des Frôceux.

Le clientélisme indigent de l'UPP est assez burlesque à observer, quand on sait que cette province a littéralement repoussé l'UPP et même obligé le Ministre-Maire Citron à se parachuter en métropole.

[Eduardo Belfort]

+   Tout mon soutien au +MCF. Je me joindrai à eux lors de leur prochaine mobilisation, samedi prochain à Aspen.

Il n'y a pas de raison que le contribuable frôceux paie pour les dettes contractées par les classes dirigeantes d'une Province d'extrême-gauche, indépendantiste et communiste. D'autant qu'une telle mesure ne permettra que de gagner un peu de temps, sans régler aucun des problèmes d'endettement excessif d'Antsiranana.

La Province Antsiranaise devrait être traitée comme une entreprise en faillite, vendre tous ses biens et procéder à des privatisations révolutionnaires.

#ContribuablesenColère