Victor Karlsson Chancelier : une perspective dangereuse que seul Eduardo Belfort peut écarter
Les élections approchent à grands pas : dans quelques semaines, les Frôceux connaîtront le nom de leur nouveau Chancelier. Un Chancelier dont le nom a de grandes chances d’être Victor Karlsson, à moins que l’ensemble des composantes de la droite et du centre ne se réveillent sans tarder.
Un bilan gouvernemental déplorable pour la gauche, qui pourrait pourtant profiter de la division à droite
Inutile de revenir dessus, le bilan du gouvernement sortant est absolument attristant. Alessandra Ansaldi et son équipe auront en effet réussi à faire encore pire que le gouvernement anarcho-communiste précédent. Absence totale d’autorité et de réactivité face aux multiples menaces terroristes, présentation devant l’Assemblée Fédérale de textes partiellement ou totalement anticonstitutionnels, frasques et bévues répétées des ministres, violence fiscale… Les ministres de l’administration Ansaldi auront été au mieux incompétents et au pire malveillants.
Alors qu’il serait intrinsèquement logique que nous sortions notre pays de la catastrophe socialiste, toutes les prédictions semblent annoncer le contraire. Victor Karlsson, érigé comme véritable Stakhanov de la gauche frôceuse, se frotte certainement déjà les mains en coulisses en assistant à l’attitude déplorable du centre et d’une partie de la droite à l’endroit d’Eduardo Belfort, pourtant meilleure chance pour la droite de remporter les élections à venir. Ainsi, le Vice-Chancelier sortant n’aura pas besoin de répondre de ses actes et du bilan catastrophique de la majorité sortante. La droite lui a confié le faire pour la battre inlassablement en se divisant au pire des moments, alors que les Frôceux étaient demandeurs d’une alternative radicalement différente du socialisme. La gauche a toujours su, en Frôce, diviser pour mieux régner. Et chaque fois, la droite tombe dans le panneau.
Pourquoi Eduardo Belfort est le seul capable d’éviter une nouvelle victoire socialiste
Eduardo Belfort est un homme de conviction mais aussi de parole. On peut ne pas apprécier ses idées ou celles du PLC, mais malhonnête seront ceux qui nieront son intégrité totale. Ces derniers temps, de nombreux responsables politiques ont trahi leurs promesses, alors que l’action politique d’Eduardo Belfort ne s’est pas infléchie d’un pouce. Et ce, malgré l’acharnement politico-médiatique dont il a été victime.
Tous les candidats aux élections générales – en premier lieu ceux de gauche, sont des adeptes de la langue de bois. Eduardo Belfort est le seul à proposer l’inverse. Les Frôceux veulent connaître la vérité, même si elle est difficile à admettre. Ils ne veulent plus des potions magiques et autres paillettes promises par les précédentes majorités. Sur la question de la sécurité nationale, par exemple, le PLC est le seul parti à dire la vérité depuis le début. Autrement dit, que la Frôce présente de graves défaillances sécuritaires qui l’exposent fortement au risque terroriste.
L’honnêteté et l’absence de langue de bois sont les éléments qui font qu’Eduardo Belfort est le plus enclin à rassembler au-delà des lignes. Les Frôceux ont besoin d’un dirigeant honnête, intègre, énergique et autoritaire. Jamais la place de l’État-Nation n’a été aussi remise en question que sous la gouvernance socialiste. Ayons donc l’audace de choisir celui qui saura au mieux la rétablir.
Les autres prétendants sont soit inexpérimentés, soit inaptes à gouverner
Au fond, Victor Karlsson ne possède pas une expérience si significative que cela aux plus hautes fonctions. Relégué à un poste placard de Vice-Chancelier sans portefeuille conséquent, il doit justement sa forte popularité au fait qu’il n’a jamais été confronté à des situations complexes – ainsi qu’à la peoplisation excessive de son image publique. Pour preuve, les autres membres de son parti qui se sont davantage exposés durant le mandat disposent d’une cote de popularité très faible. Par ailleurs, Karlsson vient tout juste d’être intronisé Gouverneur de Catalogne, profitant opportunément de l’absence de Paolo Valbonesi. On a donc du mal à imaginer un individu aussi jeune et inexpérimenté gouverner demain l’ensemble des Frôceux.
Face à cela, le Mouvement Populaire pour le Développement a décidé de présenter Arthur Lubenac, un nouveau venu en politique. Rappelons que le père de ce dernier, Charles Lubenac, s’était distingué en son temps par sa capacité à changer subitement d’idéologie, ayant progressivement glissé du centre à l’extrême-droite durant sa carrière. Un individu qui n’est pas droit dans ses bottes, qui est encore inconnu et qui ne dispose d’aucune expérience pourrait-il faire un bon Chancelier ? La réponse est évidemment non.
Enfin, il y a de fortes chances que le candidat de l’ADF-H, le parti centriste, soit Karl Lacroix-Hanke. Ce dernier est réputé pour son côté caractériel et entêté, qui l’a poussé à faire exploser l’ADF et en a fait fuir de nombreux cadres qui ont par la suite formé Les Démocrates. Karl Lacroix-Hanke n’a jamais démontré son aptitude à accepter le changement quand il ne va pas pleinement dans son sens. On l’imagine donc mal incarner le rassemblement.
Eduardo Belfort est doté d’une expérience significative à la tête de la province de Transalpie, pour laquelle il a officié auparavant comme Ministre sous la gouvernance de Bern Wölfli. Il est également maire de Symphorien depuis trois ans, et fait partie des députés fédéraux les plus investis à l’Assemblée Fédérale. Le leader du PLC a gravi tous les échelons avec patience, il est maintenant fin prêt contrairement aux autres. Et ça, les Frôceux sauront s’en rappeler au moment du vote…
Gedeon LEWIS Jr,
Rédacteur en chef.