09/08/088 - Alba Vittorini cible d'un attentat à Antsiranana

[Maître du Jeu]

AIF - 09/08/088

La Chancellière Vittorini qui clôturait sa visite en Antsiranana, était attendue à Aspen dans la soirée, afin de réaliser une conférence de Presse concernant la clôture du second Conseil des Ministres. A 15h06 heure locale, elle a été la cible d'un attentat, mais bien que blessée, ses jours ne sont pas en danger.

L'avion de la Chancellerie venait de décoller depuis la piste de l'aérodrome Arrachart de Libertalia, lorsqu'il a été atteint par ce qui semblent être des tirs d'une vieille batterie de DCA. Le moteur gauche du jet gouvernemental a été touché, et l'équipage a dû amorcé une procédure d'atterrissage d'urgence, alors que l'avion était en pleine montée initiale, à environ 1000 pieds d'altitude. Moteurs coupés, l'avion a été contraint de poursuivre sa descente jusqu'aux collines situées au Sud-Est de la ville.

Les secours, rapidement alertés du fait de la proximité des tirs, ont pu constater les dégâts sur place et prendre en charge les victimes en temps utile. Sur les 9 personnes à bord, comprenant l'équipage, 7 personnes ont été blessées à des degrés divers, une personne serait miraculeusement indemne, tandis qu'un décès serait à déplorer. La Chancelière a été conduite à l'Hôpital de Libertalia en urgence relative. Elle souffrirait d'un fracture de la jambe, et de quelques lésions internes modérées.

[Paolo Valbonesi]

Déclaration à la presse du député fédéral et gouverneur de Catalogne Paolo Valbonesi :

Tout d’abord je tiens à exprimer mes vœux de prompt rétablissement à la Chancelière suprême suite à l’attaque terroriste dont elle a été victime aux côtés d’autres de nos concitoyens hier après-midi. Le bilan humain aurait pu être catastrophique pour le pays. Cet évènement soulève de nombreuses questions que nous ne pouvons pas éluder sous prétexte de quelque émotion ou délai que ce soit. Nous sommes victimes, en tant que Frôceux, d’un acte de guerre perpétré par des groupuscules indépendantistes qui ont pour moteur la haine de nos valeurs et de notre unité.

Le passé étant ce qu’il est, nous devons avancer ensemble vers un avenir meilleur. Un avenir meilleur passe aussi par le plan ambitieux soutenu par la totalité des gouverneurs du pays afin d’investir, dans la durée, pour le développement économique et social de la province d’Antsiranana. Néanmoins, cet acte terroriste ne peut pas et ne doit pas nous éloigner de notre objectif principal : assurer la sécurité de nos concitoyens, où qu’ils se trouvent sur le territoire national de la Fédération. Planifier l’utilisation d’un missile destiné à une batterie anti aérienne contre un avion du gouvernement fédéral est un acte de terrorisme. Il n’existe pas d’autres définitions possibles, pas d’autres lectures possibles, pas d’excuses possibles.

L’attitude de certains responsables politiques, en manifestant aux côtés des indépendantistes dont certains sont notoirement connus pour des faits de violence et des idées haineuses contre notre pays, est une honte et une attaque frontale contre l’unité de notre pays. Mais ce qui m’inquiète peut être plus encore que les sympathies de certains avec des groupuscules indépendantistes, c’est le projet politique porté par la victime de cet attentat : une justice laxiste, la fin de l’autorité de l’Etat et l’abolition des frontières.

J’en appelle à l’esprit de responsabilité de ce gouvernement : qu’il cesse dès aujourd’hui sa mise en pièce de notre Etat, qu’il cesse dès aujourd’hui son attaque frontale contre nos forces de police en leur retirant leurs droits et leurs possibilités d’intervention, qu’il cesse dès aujourd’hui son projet incompréhensible de légitimer les atteintes contre l’Etat et ses représentants. Ce gouvernement ne doit pas s’inscrire contre l’Etat mais avec l’Etat, bien au-delà des considérations idéologiques. Si cet attentat a pu voir le jour, c’est aussi et surtout parce que le sentiment d’insécurité dans le pays est en augmentation au regard des mesures annoncées, certains s’estiment désormais libres d’attaquer l’Etat et ses représentants. Il est encore temps pour le gouvernement d’agir et d’écouter l’opposition en ajournant immédiatement certaines mesures ou le peuple de Frôce devra prendre ses responsabilités.

Ainsi, face à cette attaque terroriste, j’ai décidé de ne pas signer et de ne pas promulguer au Journal officiel provincial l’adoption par l’assemblée provinciale de Catalogne de l’accord sur l’octroi d’une aide financière à la province d’Antsiranana. Je considère que la sécurité de nos concitoyens n’est plus assurée, ni même pour les représentants de l’Etat. Je n’autoriserai pas l’usage des impôts des contribuables catalans pour financer une province ingouvernable en proie à une menace permanente de sécession. La Catalogne attend des engagements forts de l'Etat et j’invite mes collègues gouverneurs à rejoindre mon initiative.

[Karl Lacroix-Hanke]

Réaction de Karl : viewtopic.php?f=35&p=7474#p7474

[Claude Morvan]

+    Je soutiens la décision du Gouverneur de Catalogne, M. Valbonesi.

La politique menée par le gouvernement est désastreuse, tant sur le plan idéologique que pratique. Sur le plan idéologique, car il induit un désengagement massif de l'Etat des questions régaliennes les plus élémentaires, c'est à dire des questions de défense et de protection de nos concitoyens. Sur le plan pratique, car indirectement, il met en danger des millions de concitoyens.
Interdiction de la vidéosurveillance. Suppression des syndicats de policiers. Suppression des contrôles aux frontières. Quelle ironie insupportable : nous désarmons nos policiers alors que les terroristes utilisent des armes d'artillerie contre nos institutions.
La Frôce marche lentement vers le bord du gouffre, car une bande d'idéologues qui n'ont en commun que leur soif de pouvoir ont décidé d'occuper les institutions et de déréguler l'ensemble de notre société au profit de seulement quelques-uns.
Les gouverneurs sont en colère. Les maires sont en colère. Nous ne sommes pas là pour s'investir là où le gouvernement abandonne.

#GouverneursEnColère #MairesEnColère

[Anastasia Mendoza Ojeda]

Tout d'abord, je tiens à présenter mes condoléances ainsi que celles de l'ensemble de la province de Septimanie à la famille de la personne tuée dans cette attaque barbare, la violence n'est jamais une solution pour qui que ce soit.

J'adresse toutes mes sympathies à la chancelière suprême ainsi qu'à tous les autres blessés et à leurs familles, j'espère que leur rétablissement sera prompt

J'annonce le passage au niveau jaune du PVRMAT en Septimanie, je comprends que cette attaque suscite la crainte de nombreux septimans et je ne puis laisser ces craintes sans réponse. Si la paranoïa est néfaste, la vigilance est une grande vertu.

Je regrette que les vautours et les capitulants soient déjà de sortie, à se réjouir d'avoir la possibilité d'enfin assouvir leur sombre dessein, dire aux terroristes qu'ils ont gagné car ils sont capables de changer notre mode de pensée, mais on ne pouvait pas attendre grand chose de la droite lorsqu'il s'agit de protéger notre liberté.

Punir le peuple malgasy pour les actes de quelques dégénérés, c'est un acte de capitulant, démontrer à ceux qui veulent diviser la Frôce qu'ils ont raison. Je prendrai mes responsabilités pour l'union nationale, si nous devons en venir à un partenariat tripartite entre l'Etat fédéral, Antsiranana et la Septimanie, c'est une possibilité. Il est des choses qui peuvent paraitre trop chères, mais l'unité nationale n'en est pas.

Entre faire du populisme de bas étage en prenant de belles postures moralistes tout en laissant dans la misère ses propres compatriotes et agir réellement pour la solidarité et l'utilité sociale, j'ai fait mon choix, et je sais que le peuple septiman est prêt à le suivre.

En Septimanie, nous nous renonçons qu'aux choses inutiles et contreproductives, les terroristes ne l'emporteront pas chez nous, car nous resterons fidèles à ce qui fait l'idéal de la Frôce depuis des décennies, la Liberté, la Justice et la Démocratie.

[Louis Barthélémy]

Déclaration à la presse de Louis Barthélémy, Premier Vice-Gouverneur d'Antsiranana et Maire d'Amaki :

Alors que la Chancelière Suprême venait de décoller pour Aspen, son avion a été atteint par les tirs d'une vieille batterie DCA. L'équipage a été contraint de procéder à un atterrissage d'urgence dans les collines situées au sud-est de la ville. Sur les 9 personnes à bord, nous devons déplorer un mort tandis que l'on compte 7 blessés graves et une personne indemne. La Chancelière Vittorini est actuellement à l'Hopital de Libertalia et je me réjouis que ses jours ne soient pas en danger.

Nous allons mettre en oeuvre les moyens nécessaires afin de faire toute la lumière sur qui semble être un attentat terroriste. Les enquêteurs du bureau enquête et analyse de l'aviation civile seront sur place dans les prochains jours. Cependant, nous ne devons pas tirer de conclusions hâtives avant d'avoir les résultats.

Je regrette, d'ailleurs, les réactions de certains responsables politiques qui voudraient se soustraire à leurs engagements et parlent d'un état de guerre. Il ne faut pas tout confondre et ne pas ratifier l'aide à la province serait dommageable à l'ensemble du peuple malgasy. J'en appelle au bon sens et à la responsabilité de chacun.

[Fanilo Nomenjanahary]

Point presse de Fanilo Nomenjanahary, Port-des-Indes, Antsiranana

Notre île vient de connaître un tragique événement. Nous tenons donc tout d'abord à porter un message de prompt rétablissement à Mme Vittorini, ainsi qu'aux autres victimes, et avons à coeur d'accorder une pensée à la personne décédée lors du crash, même si nous ne connaissons pas son identité. Nous pensons particulièrement aux familles qui entoureront ces blessés de la Nation.

Il fait peu de doutes que cet acte odieux est un attentat, certainement à visée terroriste. Pour l'heure, nous ne connaissons cependant pas les commanditaires, il serait bon de le rappeler à tous les métropolitains, trop pressés d'amalgamer régionalistes, autonomistes et indépendantistes, entre eux, et avec des fanatiques radicaux jusque-boutistes prêts à sacrifier la vie des autres pour le prétexte meurtrier qui leur sert d'idée.

Il est déplorable de constater que la quasi-totalité de la classe politique frôceuse a préféré se détourner des revendications politiques d'une frange non-négligeable de la société malagasy, préférant imaginer que derrière chaque malagasy se cache un dangereux terroriste en herbe.

Au fond, le déficit de reconnaissance des particularismes locaux est mis en exergue dans le débat qui prend corps autour de cet acte odieux : L'on reproche aux antsiranais de ne pas être des frôceux comme les autres. L'antsiranais, c'est l'étranger de l'intérieur.

Nous tenons cependant à remercier la CUL, qui a su rester mesurée dans son interprétation des évènements, et l'UPP, qui démontre encore une fois qu'elle sait faire la différence entre deux mots : l'autonomie n'est pas l'indépendantisme, et encore moins le terrorisme.

[Julia Blum]

Réaction de la Gouverneure d'Antsiranana.