S18 : Nationalisation de l'Industrie

[Lucia Petchkine]

Le débat est ouvert pour une durée de 48h.

P R O V I N C E
D E
C A T A L O G N E
Sempre endavant mai morirem

Nationalisation de l'Industrie

Article 1 .-
Le secteur industriel regroupe les sociétés et filiales produisant des biens matériels destinés au marché -comprenant l'énergie électrique- dont la contribution manuelle directe du travailleur n'est pas la principale composante du produit fini.

Article 2 .-
Les sociétés et filiales industrielles catalanes sont fusionnées dans la Société de l'Industrie Catalane (SIC), société coopérative sociale administrée par gestion bipartite et découpée en 30 départements provinciaux et en 4200 sections communales chacune planifiée par un conseil d'administration à raison d'un conseiller par 20 employés.

Article 3 .-
Est proposé aux Ex-Directeurs Généraux des entreprises et filiales industrielles un poste de conseiller dans l'un des différents conseils d'administration.

Article 4 .-
La SIC bénéficie d'un monopole dans le domaine industriel.

Article 6 .-
La SIC crée 1.000.000.000 de titres en Bourse.
Les travailleurs de la SIC cumulent 50% de ces titres, répartis égalitairement. 20% des titres de la SIC sont distribuées aux anciens actionnaires des différentes entreprises industrielles.
300.000.000 de titres sont mis en vente pour un prix de 120 plz par action pour un total de 36.000.000.000 plz

Article 7 .-
Les dividendes sont limitées à 5 plz par titre et par an maximum. Aucun versement de dividende ne peut être effectué si le total excède 10% de la valeur ajoutée ou 20% des salaires payés ou 50% des bénéfices nets.

Article 8 .-
3.000.000.000 plz supplémentaires sont débloqués et distribués à la SIC

fait à Casarastra, le 28 avril 98,
Lucia Petchkine, Présidente de Catalogne

[Lucia Petchkine]

Chers députés,

Cette nationalisation se veut ambitieuse, elle représente 20% de notre économie provinciale. Un cinquième de notre économie sera bientôt du domaine public, ce n'est pas rien. En reprenant en main l'industrie provinciale, nous offrons un nouveau souffle à notre Province. Cette reprise en main permettra de réduire les dividendes versées à la finance, or vous savez tous ici que l'économie réelle reverse deux fois plus à la finance que ce que la finance lui reverse. Nos travailleurs pourrons dormir tranquilles, l'argent restera dans les caisses et n'ira pas engraisser la spéculation. Nous ne supprimerons pas de poste malgré des subventions publiques, nous ne favoriserons pas nos actionnaires en défaveur des travailleurs -d'autant que ceux-ci représentent 50% des détenteurs fixes des actions- nous ne nous soumettrons plus aux fluctuations spéculatives.

En rendant l'industrie à la Province nous protégeons les ouvriers des menaces qui pesaient sur eux : diminution des salaires, risque de licenciement, "flexibilité du marché". Car désormais tout ouvrier fait partie du public et se voit protéger par la sécurité de l'emploi et le principe qui deviendra bientôt loi de non-recul sur les acquis. De plus, la Province ne cherchant pas le profit avant tout, mais l'équilibre, pourra augmenter les salaires et réduire les temps de travail sans difficulté particulière ; d'autant que le reversement de dividendes est très strictement encadré, ce qui assure d'avoir toujours une réserve pécuniaire.

Nous avons assez constaté que pour qu'une économie fonctionne, il faut qu'elle soit mixte. Par cette collectivisation, notre économie commence à s'équilibrer.

Je vous remercie.

[Lucia Petchkine]

Le débat est clos.