Elections générales 98 : Campagne provinciale - Transalpie

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Alexandre Lacroix Le Menn
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Elections générales 98 : Campagne provinciale - Transalpie

Message par Alexandre Lacroix Le Menn »

Règles :

- Chaque discours est limité à 650 mots, compteur forum.
- Chaque Candidat ne peut faire qu'un seul discours.
- Rien n'interdit à ce que plusieurs candidats se rendent devant la même association.
- Il est interdit d'éditer son message.

Les associations locales sont :

Mouvement des Contribuables
Association des Amis du Bunker Social
Groupe de Défense des Populations Précaires
Congrès de la Cause Animale
Alliance contre le Racisme et l'Antisémitisme
Fédération des Parents d'Elèves de Transalpie
Plus de Laïcité

Dates importantes :

- Début de la campagne : Vendredi 15 mars
- Fin de la campagne : Mardi 26 mars à 21h

Les messages postés avant ou après les dates d'ouverture ne comptent pas

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Karl Lacroix-Hanke
Député fédéral
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Re: Elections générales 98 : Campagne provinciale - Transalpie

Message par Karl Lacroix-Hanke »

Discours de Karl Lacroix-Hanke au Groupe de Défense des Populations Précaires

Bonsoir.

Bien avant que je sois engagé en politique, j'ai toujours eu à coeur de considérer l'humanité qui nous habite tous et qui fait de nous, non pas des êtres sanguinaires et froids, mais des hommes et des femmes capables de compassion, d'amitié, d'amour et de respect. C'est un engagement qui me guide depuis que je suis enfant. J'ai toujours eu à coeur d'aider les autres et de rendre service à la société. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi. J'imagine que c'était en moi, un nature dont je ne peux me défaire. C'est la raison pour laquelle j'ai fait le métier de pompier, pendant des années, avant de m'orienter vers la politique. Et si je me suis tourné vers elle, c'est parce que je suis intimement convaincu, qu'elle peut changer l'avenir de tout le monde, et surtout de celles et ceux qui sont oubliés, de vous.

Il n'y a pas une seule ville, en Frôce, où l'on ne rencontre pas des gens qui mendient, qui dorment sur des bancs, sous des ponts. La société est ainsi faite, aujourd'hui que le mot d'ordre est "marche ou crève". Alors, pour essayer de combattre cette vision, il y a plusieurs méthodes. On s'engage dans une association, qui porte assistance et aide, aux plus démunis. On fait des actions caritatives, de bonnes actions. On prononce de beaux discours, mais le résultat est malheureusement le même, d'un point de vue global. Les pauvres sont toujours pauvres et les riches, de plus en plus riches. Le sans-abri à côté de la boulangerie est là tous les jours, parce que de ce que l'on va lui donner dépend son futur repas. Aura-t-il la chance aujourd'hui de ne pas avoir à faire à quelqu'un de froid ? D'avare ? D'aussi précaire et démuni que lui ?

Pendant combien de temps encore, allons-nous continuer à laisser faire ce triste spectacle ? Combien de temps faudra-t-il pour arriver à une réaction, à une mise en mouvement des consciences ? Peut-on se contenter de cette solidarité-rustine, qui n'arrête pas la crevaison, mais qui tente de la ralentir. Tous ces bénévoles, toutes ces bonnes âmes qui s'engagent et que nous devons saluer, elles méritent mieux que l'échec ou que des réussites partielles. Il nous appartient, à nous, pouvoirs publics de tout mettre en oeuvre pour que demain les plus précaires s'en sortent. C'est l'objet du projet que je suis venu vous présenter pour la Transalpie.

En 95, nous assistions impuissants, à la casse de notre système social. Toutes les taxes qui auraient pu protéger et aider nos services publics, ont été abrogés, au profit d'une augmentation généralisée de la TVA, un impôt injuste, inhumain, qui consiste à prendre l'argent à ceux que l'on oblige à consommer, sans distinction de revenus, de contexte social. Telle a été la politique De Salvo, depuis son élection. Bilan social ? Zéro pointé. Et la misère, elle, continue de grandir. Elle galope !

Si l'ADF venait à l'emporter ou à faire partie d'une coalition progressiste, qui considère que l'humain est plus important que tout, alors nous porterions une réforme du code provincial pour défaire ce qui a été fait. Nous ferons en sorte que la TVA ne soit plus l'impôt principal de la Transalpie, en allant chercher l'argent là où il est. Comme nous l'avons fait à Antsiranana. Nous remettrons une TVA à 0% sur les produits de première nécessité.

Nous instaurerons une allocation universelle, à destination des personnes qui n'ont pas ou peu de ressources, dans un premier temps, pour les sortir du marasme et de la rue. Nous étendrons ce dispositif à l'ensemble des travailleurs, parce qu'aujourd'hui, il faut le dire, le travail ne permet plus de vivre décemment et convenablement. Bien entendu, seront concernés par ces mesures, toutes celles et ceux qui ont des difficultés à boucler leurs fins de mois, avec une dégressivité proportionnelle aux revenus et au quotient familial.

Nous mettrons en place un vrai plan en faveur du logement visant à rénover l'existant et à construire davantage de logements sociaux. A ce sujet, je pense que nous aurions tout intérêt à réguler les loyers, notamment dans le privé, pour éviter que certains propriétaire peu scrupuleux ne continuent à se faire de l'argent sur la misère des autres, en louant à des prix hallucinants de vrai taudis ambulants.

Sur le plan économique, je souhaite que nous puissions travailler à pérenniser l'emploi en Transalpie, c'est à dire à généraliser les contrats à durée indéterminée, en valorisant l'expérience et l'ancienneté mais aussi en laissant la possibilité à chacun de tenter sa chance. Je ne crois pas que l'entreprise soit l'ennemie des travailleurs. Elle a simplement été détournée de ses missions premières, à nous de la réapproprier au profit des humains et non des capitaux.

La vérité, aujourd'hui, c'est que je ne peux plus supporter l'inaction sociale au sein de notre Province. Nous avons grand besoin que les choses bougent, que la table soit renversée. Le bilan libéral-conservateur est catastrophique.

Les inégalités se sont creusées, l'individualisme est devenu un moteur de progrès humain et c'est insupportable. Il est temps de repasser à du collectif, à de la solidarité, authentique, forte, engagée.

Demain, vous tous ici présents, vous ne serez plus les oublié(e)s de la Transalpie, mais son plus vif et ardent espoir.

Vive la Transalpie Humaniste !
ABBC3_SPOILER_SHOW
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Vincent De Salvo
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Re: Elections générales 98 : Campagne provinciale - Transalpie

Message par Vincent De Salvo »

Discours de Vincent De Salvo (PLC) devant le Mouvement des Contribuables de Transalpie

Très chers contribuables de Transalpie,

Je suis venu devant vous, lors des précédentes élections provinciales, pour faire le bilan de ma réforme fiscale.
Je veux aujourd'hui vous faire le bilan de toute mon action depuis que je suis le Gouverneur de Transalpie. Tout ne tournera pas forcément autour de l'imposition, certes, mais vous êtes des citoyens transalpiens autant que des contribuables. Je suis persuadé que l'entièreté du destin de votre province vous passionne.

Je vais commencer par évoquer la réforme fiscale, évidemment, je suis fier d'avoir eu le courage d'anéantir un matraquage fiscal qui régnait depuis tant d'années. De plus, notre système fiscal est désormais plus que simplifié. Cette suppression d'impôts, en plus d'être historique était nécessaire. Il n'était plus supportable de devoir s'acquitter de taxes pour un oui ou pour un non. De plus, les plus grandes fortunes ne menacent plus d'évasion fiscale et la Transalpie a pu reconquérir la confiance des investisseurs.
Tout ceux qui consomment en Transalpie participent de manière égale aux recettes provinciales, ce ne sont plus uniquement les contribuables transalpiens.

Lors de mon premier mandat, j'ai réformé le code du travail en profondeur. La durée de travail hebdomadaire est passée de 36 heures à 39 heures. Cependant, le salaire horaire n'a pas été diminué. J'ai interdit d'obliger un salarié à effectuer des heures supplémentaires et j'ai passé la rémunération de ces dernières de +40% à +100%.
Augmenter la durée du temps de travail n'est pas un plaisir pour moi, je pense que c'est la durée adéquat dans un système tel que le notre, cela a permis d'augmenter le pouvoir d'achat des plus modestes et de les protéger des dérives autoritaires grâce à un code du travail solide.

J'ai également porté une réforme très importante de l'enseignement. Je veux l'école de l'excellence, du respect. J'ai voulu que l'obtention d'un diplôme soit obligatoire pour accéder au cycle supérieur, de façon à éviter le mieux possible à des enfants d'avoir des lacunes.
J'ai aboli le contrôle continu pour mettre fin à cette école à plusieurs vitesses en raison des disparités entres les établissements. Les critères de notation et de correction doivent être communs entre les établissements scolaires. Sinon, les diplômes n'auront pas la même valeur selon où on l'a obtenu.
J'ai mis fin aux modules pour l'obtention du BNES, ce sont désormais des sections. C'est un modèle équilibré entre un lycée à la carte et une uniformisation complète de l'enseignement avant les études supérieures.

Lors du mandat qui va bientôt s'achever, j'ai réformé deux domaines.
Le code pénal, en le rendant plus strict, en durcissant les conditions d'aménagement de peine et de liberté conditionnelle. Un signal fort envoyé aux délinquants, pour leur montrer que nous ne baisserons jamais la garde.
J'ai aussi réformé les institutions transalpiennes car je les trouvais imprécises. Notre province est maintenant dotée d'un cadre institutionnel solide qui donnera plus de fluidité et d'efficacité au travail des futurs gouvernements. Les ministères sont établis comme pour notre fédération.
Sans tomber dans la démagogie à 2 balles, j'ai baissé légèrement les rémunérations des acteurs institutionnels. Enfin, j'ai introduit une dose de démocratie en donnant la présidence du Parlement de Transalpie à l'opposition.

Durant mes mandats successifs, j'ai voulu que la Transalpie joue pleinement son rôle dans la coopération inter provinciale. J'ai soutenu la Charte des droits fondamentaux de monsieur Ravolo, l'Agence technologique spatiale frôceuse de monsieur Karlsson, la Clarification des compétences et cohésion des territoires métropolitains de monsieur Von Bertha et enfin l'accord inter provincial en faveur de la transition écologique de monsieur Brimont.
Le moins que l'on puisse dire c'est que je ne suis pas dans les combines partisanes, c'est la qualité du projet qui m'importe le plus et je hais le sectarisme.

Cela fait 4 législatures que je dirige cette province de Transalpie, que j'aime plus que tout. Tout n'a surement pas été parfait mais je suis fier de ce qui a été fait. J'assume tout mon bilan de A à Z. J'ai tenu mes promesses électorales. Je pense avoir donné à la Transalpie le côté libéral et le côté conservateur qu'elle réclamait.
Je sollicite votre suffrage une nouvelle fois car je veux encore donner à la Transalpie, elle m'a tellement donné !!!

Vive la Transalpie !!!!!

Vive la Frôce !!!!!
VINCENT DE SALVO

Président du Parti Libéral-Conservateur

Gouverneur de Transalpie

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Maire d'Aspen

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Romane Macé
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Re: Elections générales 98 : Campagne provinciale - Transalpie

Message par Romane Macé »

Discours de Romane MACE (LGU) devant l'Alliance contre le Racisme et l'Antisémitisme

Mesdames et Messieurs,

Le Racisme et l'Antisémitisme sont encore présents dans notre société, trop présent.

Véhiculées par des mouvances d'extrême-droite, mais qui précédemment l'étaient par des régimes totalitaires, ces idées touchent maintenant les jeunes, touché.e.s par ce qu'ils voient sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux sont capables du meilleur comme du pire: ils permettent à des individus de créer ou recréer des liens entre-eux, ce qui permet une plus forte cohésion. Ils sont également utiles pour que chacun et chacune d'entre nous puisse s'exprimer. Mais le problème des réseaux sociaux sont que certains individus vont diffamer, en utilisant des fake-news, en diffusant des théories du complot, qui conduise parfois à une certaine haine envers des populations, ce qui se traduit souvent par du racisme, de la xénophobie ou de l'antisémitisme.
Agir dans ce domaine est complexe, car il faut veiller au respect de la liberté d'expression, des libertés individuelles, tout en faisant respecter la loi frôceuse, et la GAFAP, c'est-à-dire Google, Apple, Facebook, Amazon et Pluz-in, savent très bien qu'il est très difficile de leurs imposer des règles. C'est la raison pour laquelle la LGU fera ce qu'il est de son devoir, pour que la haine ne se propage pas à travers les écrans.
Puis, lorsque ces idées se propagent, il peut y avoir une faille dans l'éducation parentale, et l'école est là pour la palier! C'est la raison pour laquelle les heures d'Enseignement Moral et Civique, enseignés dans le secondaire, seront doublés: chaque individu aura une heure par semaine consacrée à cette discipline. De plus, je pense qu'il faut remodeler les programmes d'EMC, pour que cette matière explique comment fonctionne notre société, notre justice, notre système politique, mais également sensibiliser sur les IST, le harcèlement, le racisme, l’antisémitisme etc...

Votez la LGU, c'est voter une gauche ouverte, une gauche plurielle!

Merci à tous!
Romane Macé,
Députée UPP & Maire de Chouchenn

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