Brèves et faits divers N°1
ANTSIRANANA
-A la suite de l'abrogation de la polygamie à l'Assemblée provinciale, Libertalia a fait l'objet d'une petite manifestation sauvage de maris mécontents d'être dans l'impossibilité de prendre une épouse supplémentaire.
Si la loi n'est pas rétroactive, les jeunes hommes se sentent lésés car, n'ayant pour l'instant qu'une épouse, leurs projets polygames sont définitivement enterrés. Certains promettaient sur place de faire des mariages clandestins et rejetaient ce dogme venu selon eux de la Métropole.
-Dans un bar d'Ile-Kana, la police a retrouvé ce matin un drapeau frôceux brûlé. Il s'ajoute à la longue liste qui s'accumule depuis quelques mois maintenant. Le commandant de police de la ville soupçonne un groupe d'indépendantistes radicaux de sévir. La ville est par ailleurs connue pour avoir été un fief des forces armées indépendantistes avant que la Gouverneur Andrea Schreiber ne prenne de grandes décisions sécuritaires.
SEPTIMANIE
-La zone autogérée de Farellia prospère. Le maire Jean Bournay avait décidé d'ouvrir cette zone pour prouver qu'un nouveau mode de vie était possible. Au rythme des assemblées populaires de quartier, la vie semble mettre au centre l'engagement citoyen. Un conseil de quartier a en outre décidé d'installer une boutique de produits de proximité à côté d'un supermarché qui a d'ailleurs été recouverts hier matin d'affiches dénonçant le capitalisme sauvage destructeur de l'environnement. Des sympathisants du gouvernement fédéral dénoncent une forme de totalitarisme car ils assurent être stigmatisés pour avoir fait leurs courses au supermarché et leur refus de participer aux assemblées citoyennes. Certains songent à lancer un mouvement protestataire pour clamer leur droit à vivre comme ils l'entendent.
-Près d'Elrado, un abattoir a été contraint de fermer pour traitement cruel envers les animaux. En effet, les pratiques n'étaient pas conformes à la loi et les animaux étaient juste électrocutés, très mal égorgés et dépecés agonisants. La police provinciale, après avoir obtenu l'autorisation de la justice provinciale, est intervenu dans l'abattoir et a procédé à l'arrestation du propriétaire.
Selon le code pénal septiman, il encourt une peine de 6 ans de prison et de 150% de son revenu.
La justice a prononcé la fermeture immédiate de l'établissement et a placé sous contrôle judiciaire les salariés qui exécutaient les consignes sans présenter la moindre objection.
L'entreprise, elle, est menacée de dépôt de bilan.
CATALOGNE
-La police de l'environnement a découvert un monticule de déchets dans un cours d'eau près de Salusa. Une enquête a été immédiatement ouverte pour remonter aux auteurs du méfait. Équipés de combinaisons protectrices, le corps d'investigations a exploré le monticule en essayant de trouver le moindre indice pouvant remonter au responsable. Après deux jours de recherche, un agent est tombé sur une facture assez bien conservée sur laquelle se trouvait le nom d'une personne. La personne en question a été interpellée et a reconnu les faits. Il s'agissait selon elle de se débarrasser de déchets qui jonchaient son quartier depuis le début d'une grève d'éboueurs qui réclamaient une hausse de salaire. La procureur a refusé de retenir ce fait comme une circonstance atténuante et a prononcé une peine de 2 ans de prison et d'une amende de 40% de ses revenus pour dépôt d'une quantité de déchets supérieure à 2000 kilogrammes en-dehors des zones prévues à cet effet. Il s'agit de la première personne condamnée en Catalogne pour atteinte à l'environnement.
-A l'annonce prochaine de la disparition des péages autoroutiers, une centaine de manifestants a pris d'assaut un péage près de Casarastra et l'a incendié. Selon un journaliste présent sur place, les manifestants exigeaient que la mesure soit immédiate car selon eux il n'est plus justifié de payer étant donné que la mesure est annoncée. La police antiémeute est intervenue et a dispersé les casseurs au gaz lacrymogène et au flashball. Le bilan fait état de 7 arrestations et d'une personne blessée au bras au flashball.
TYRSENIE
-Le TGV Corse-Sardaigne a déraillé dans la nuit dans le tunnel du détroit de Bonifacio. Il était 2h04 du matin quand les passagers ont senti une violente secousse. La plupart ont été tiré de leur sommeil par la violence du choc. Aucune victime n'est à déplorer mais 158 personnes ont été blessé légèrement. Le conducteur s'en est sort indemne et loue une issue miraculeuse. Selon lui l'absence de victimes est dû au fait que c'est le dernier wagon qui a subitement déraillé.
Tandis que l'alarme retentissait dans le tunnel, les passagers ont été évacués vers des niches de secours dans le tunnel qu'on trouve tous les 500 mètres. Le trafic a été totalement interrompu pour permettre à des rames d'extirper les passagers hors du tunnel.
C'est le premier incident sur cette ligne qui a ouvert en 95.
-Des rumeurs à Gagliano évoqueraient l'existence d'une zone autogérée républicaine. Cette zone seraient vraisemblablement liée au réseau d'Alain Chouillard et aurait un lien avec Antonio Velasco Pérez. Les recherches n'ont pas permis pour l'instant de trouver l'emplacement de la zone. La police de Gagliano est en pleines investigations et semble soupçonner que l'emplacement se situe en banlieue. Jusque là les responsables politiques n'ont pas réagi à l'existence de cette potentielle zone. Aucun trouble n'a non plus été recensé.
TRANSALPIE
-Selon la magazine d'affaire Patronat, la Transalpie est la province la plus attractive pour l'activité économique. Selon un patron d'une entreprise frôceuse cotée à la bourse d'Aspen, la sérénité en Transalpie est l'une des raisons du succès de la province. "Malgré l'épisode fâcheux des anarchistes, M. de Salvo tient admirablement bien sa province et a la confiance des investisseurs, investir en Transalpie est un bonheur". Le patron loue également l'absence de manifestations et confie avoir des contacts français qui songent à venir s'installer en Transalpie à cause du climat anxiogène qui règne pour les affaires en France.
-Une marche pour la vie s'est tenue à Aspen dimanche dernier. Les manifestants militaient pour la suppression de l'IVG et dénonçaient un véritable "génocide dissimulé". Une organisatrice a déclaré qu'on refusait à des centaines de milliers de bébés le droit de vivre. "Face à ce crime de masse passé sous silence, nous agissons pour y mettre fin".
Le défilé a notamment été marqué par quelques incidents suite à une action de Femen qui sont apparues sur un balcon les seins nus avec "A mort les bigots !" tagués sur la poitrine. Les militantes activistes ont reçu des projectiles et l'une d'entre elle a été blessée par une bouteille en verre qui a explosé sur sa tête. Elle s'en est sorti avec 15 points de suture à la joue et a affirmé qu'elle le referait si nécessaire.