Plage de Levante

Ville réelle : Benidorm
Population intra-muros : 83 517 habitants (096)
Population métropole : 288 479 habitants (096)
Partis dominants : 1. CUL / 2. LR / 3. FCF
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Aritz Alves Alarcón

Plage de Levante

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La Plage de Levante est la plage centrale de San Juán mais aussi la plus grande de la ville. Située à moins de 10 minutes à pied du centre-ville, elle est composée d'une partie privatisée par des complexes hôteliers et d'une partie librement accessible au public. De nombreuses animations y sont réalisées en été pour le plus grand bonheur des touristes. Reconnue par le label "Plus belles plages de Frôce".

Aritz Alves Alarcón

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DÉBAT CITOYEN N°2 - ÉLECTIONS MUNICIPALES

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Suite au succès du débat citoyen organisé l'autre soir au Théâtre de plein-air, les équipes de campagne d'Aritz avaient décidé d'en organiser un nouveau, mais cette fois dans un cadre un peu plus original : la principale plage de San Juán. Une foule assez importante s'était amassée en fin de journée sur le sable, même si quelques enfants continuaient à vaquer à leurs occupations dans l'eau. Aritz fit son entrée de manière assez originale, en arrivant par l'arrière de la plage sur un skateboard.


A.A. : Bonjour tout le monde ! Je vois que vous êtes venus nombreux encore une fois ! Bon, voilà le truc. Suite au grand succès qu'a rencontré notre débat de vendredi soir, j'ai voulu en organiser un nouveau car je ne doute pas que vous avez encore des sujets à aborder et des questions à me poser. Je suis donc à votre disposition pendant une heure pour vous répondre !

Clara (31 ans) : Bonjour Monsieur Alves. Je vous ai vu à la télévision l'autre jour dans le cadre du débat sur la sécurité. Vous avez affirmé vouloir mettre fin à la police, comment allez-vous garantir l'ordre dans notre ville, souvent en proie à la délinquance notamment l'été ?

A.A. : Alors déjà, il convient de rectifier vos dires. Le RPL ne veut pas mettre fin à la police, il compte mettre fin à l'impunité policière. Le policier est un citoyen comme un autre, il doit posséder les mêmes droits et les mêmes devoirs. Si dans l'exercice de ses fonctions, un agent des forces de l'ordre enfreint le Droit Naturel et se livre à des violences injustifiées sur un citoyen, alors oui il devra rendre des comptes comme tout le monde. Au RPL, nous ne voulons pas supprimer la police mais supprimer son immunité et recentrer son action quotidienne sur ce qui devrait être sa seule raison d'être : la défense des citoyens. À San Juán, je ne supprimerai bien entendu pas les forces urbaines. Mais conformément aux prérogatives d'un maire, je ferai en sorte que son activité aille toujours dans le sens des habitants de la ville, privilégiant la prévention citoyenne à la répression bête et méchante. Un policier doit être un véritable agent de la paix de proximité, pas une arme instrumentalisée par l'État pour nous ôter nos libertés les plus fondamentales.

Joaquín (52 ans) : Que ferez-vous pour améliorer le quotidien de ceux qui habitent ici toute l'année ? Je pense notamment aux loisirs qui sont totalement saisonniers. En été, il y aurait de quoi se distraire mais les activités sont prises d'assaut par les touristes. En hiver, tout est fermé...

A.A. : Vous soulignez un sujet très important, cher Monsieur. Ayant passé mon enfance à San Juán, je sais tout comme vous que l'hiver, on se tourne un peu les pouces. En tant que maire, je mettrai tous les moyens en oeuvre pour veiller à ce que les nombreuses activités proposées l'été puissent perdurer, dans la mesure du possible, le reste de la saison. La priorité de la ville, ce doit être les habitants permanents, bien que le tourisme représente une part importante des recettes municipales. Je m'y engage : tout sera fait pour que les cinémas, bases de loisirs et parcs d'attraction ouvrent toute l'année. Je souhaite également développer la culture à San Juán, un aspect que les précédents maires ont complètement négligé. Nous ne comptons aucun musée ni lieu culturel et cela contribue à l'image stéréotypée que donne la ville. Je souhaite y remédier.

Victoria (22 ans) : Bonjour, je suis une étudiante en sciences économiques à l'Université de Farellia. Je suis née à San Juán et y ai passé toute ma scolarité jusqu'à la fin du lycée. J'ai été obligée de partir vivre à Farellia car il n'y a aucune offre universitaire à San Juán. Comptez-vous développer l'enseignement supérieur dans notre ville ?

A.A. : La question de l'enseignement supérieur est plutôt délicate, car le monopole universitaire appartient à l'État et les compétences du maire en ce sens sont limitées. Je pense que si l'État n'a jamais envisagé d'implanter un pôle universitaire à San Juán, c'est qu'il n'y a pas trouvé là de rentabilité potentielle. Nous sommes une municipalité de 70 000 âmes, ce qui est tout juste suffisant pour envisager la création d'un campus universitaire, d'autant plus que nous souffrons de la concurrence du voisin de Farellia. Cependant, il serait tout à fait envisageable de développer l'enseignement supérieur privé car il y a un bassin intellectuel et économique indéniable autour de notre ville. Soyez en sûre, chère madame : si je suis élu maire, je vous donne ma parole, tout sera fait pour que des écoles s'implantent chez nous.

Conchita (44 ans) : L'été, San Juán souffre de la pollution apportée par un afflux très important de véhicules dans la municipalité, du fait du tourisme. Comment pourrez-vous améliorer nos conditions de vie en haute saison ? Nous voulons respirer ! Entre la chaleur et la pollution, certains jours on ne sort pas de chez nous...

A.A. : L'aspect environnemental est effectivement un facteur très important car il concerne notre quotidien à tous. En plus de nous affecter, la pollution donne une mauvaise image de la ville. Je ne suis pas l'un de ces écologistes institutionnels qui prônent l'interdiction de circuler en voiture dans les centre-villes. Tout simplement car ce type de mesure se base sur des critères discriminants et inégaux : ceux qui ont les véhicules les moins polluants, donc les plus récents et de facto les personnes les plus aisés, peuvent continuer à circuler tandis que les démunis, qui possèdent les véhicules les plus vétustes, ne disposent plus de leur liberté de circulation. Ce n'est pas ma conception de l'écologie. En aucun cas la protection de l'environnement ne doit discriminer les habitants d'une ville. Si je suis élu, je m'engagerai plutôt à décongestionner le centre-ville en créant des parkings gratuits aux abords de la ville, et en développant l'offre en transports pour rallier la plage et les commerces. Au fond, si les touristes emploient leur véhicule pour venir jusqu'à nous, c'est car les possibilités de stationnement sont aujourd'hui exclusivement au coeur de San Juán. Ce que je propose, c'est qu'un maximum de véhicules extérieurs restent aux abords de la ville en période estivale.

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