02/06/93 - Tyrsènie : l'horreur à Gambino, une tuerie sur un camp de réfugiés migrants

[Maître du Jeu]

AIF - 02/06/93
Tyrsènie : l'horreur à Gambino, une tuerie sur un camp de réfugiés migrants

Un véritable massacre s'est produit ce matin dans un camp de réfugiés migrants à Gambino. Alors que le maire de la ville a officiellement annoncé l'évacuation de l'ensemble des camps de ce type durant le mois de juin, des coups de feu ont éclaté dans le camp de Santa Estrella, au sud de la ville.

Vers 10H50, deux individus ont fait irruption dans le camp, alors que la majorité de ses occupants s'y trouvait. Armés de fusils semi-automatiques, les assaillants ont alors mitraillé à vue les habitations de fortune. Entendant les coups de feu, de nombreux migrants se sont précipités à l'arrière du camp, tandis que les deux individus continuaient à tirer sur les habitations. Après plusieurs minutes de tirs sans interruption, les tireurs ont battu en retraite, visiblement à court de munitions.

Ces derniers n'ont pu fuir à temps pour éviter la Police, alertée par les riverains et dépêchée sur place en un temps record. Les forces de l'ordre et l'unité d'intervention spéciale antiterroriste ont pu appréhender les deux tireurs. Ils ont été désarmés et arrêtés. Roger et Archimède, tous les deux lycéens âgés de 17 ans et scolarisés au Lycée Professionnel Technique Owen Calloway de Gambino, seraient connus de leurs camarades pour leurs idées racialistes et racistes. De très nombreuses images à caractère suprémaciste ont été retrouvées sur l'ordinateur personnel de l'un des deux adolescents. Ils se seraient radicalisés sur internet depuis deux ans, en fréquentant des forums d'ultradroite. Les parents, qui prétendaient ignorer le penchant de leurs enfants, ont été mis en garde à vue cet après-midi.

Le bilan de l'attentat est lourd : 17 personnes ont été tuées, dont 8 enfants. De plus, 23 blessés sont à déplorer, dont 5 qui sont encore entre la vie et la mort. La majorité sont des victimes de balles perdues, qui tentaient de fuir les habitations alors que les adolescents visaient ces dernières. Parmi les victimes, on dénombre également 4 policiers urbains, dépêchés sur place suite à l'arrêté pris par le maire e la ville, mais qui n'ont pas eu le temps de riposter aux tirs des asaillants.

Quant aux armes, l'un des deux assaillants a affirmé se les être procurés via le dark web. Une enquête est en cours, pour essayer de déterminer la provenance exacte de ces deux gros calibres originaires de l'ancienne Yougoslavie.

[Alex Baldouin]

+   Je viens d'apprendre avec la plus grande horreur ce qui vient de se dérouler au camp de migrant de Gambino. La tuerie est effoyable, 17 morts et des dizaines de blessés dont certains entre la vie et la mort. Face à un tel drame, je ne peux qu'être consterné et adresser mes profondes et sincères condoléances aux familles des victimes. Je me rend en urgence sur le lieu du massacre.
Je tiens également à annoncer que des mesures d'urgence vont être prise dans les minutes qui suivent. Quant aux coupables, ils seront punis à la hauteur de leur acte d'horreur.

#Horreur #Attentat

[Clara Álvarez Puig]

Réaction de Clara Álvarez Puig, interrogée à la sortie du Palais Provincial

Je déplore évidemment la survenue de ce massacre. C'est toujours un supplice d'apprendre que des femmes et hommes, dont beaucoup d'enfants, ont été assassinés sans raison avec lâcheté. Nous avons encore là une preuve que l'ultradroite sévit toujours dans notre pays, une attention particulière doit être portée à l'embrigadement sur internet.

Maintenant, ne nous trompons pas de responsables. Les migrants ne sont en rien responsables de leur situation déplorable dans notre pays. Lorsque l'on fuit son pays en guerre, on se réfugie là où l'on est accepté, cela me parait logique. Les migrants font fi des conditions de vie lamentables que nous leur offrons et il faut le dénoncer.

Certains ont le don de faire les choses à moitié. Le gouvernement socialiste, par le biais du PARM, souhaite intensifier l'accueil de réfugiés de guerre, en l'imposant aux communes. Mais à aucun moment la gauche ne s'est posée la question des conditions d'accueil. Avant d'accueillir davantage de migrants, offrons-leur des perspectives acceptables et une prise en charge décente dans notre pays. Pour l'instant, nous en sommes à des années lumières.

Le passage en force du PARM n'a rien de bon. Il ne fait qu'augmenter l'hostilité des plus radicalisés à l'égard des réfugiés, et met en péril leur sécurité. Ce type de massacre peut tout à fait se reproduire. Nous demandons au régime socialiste de clarifier les moyens qu'il compte mettre en place pour permettre aux collectivités de prendre en charge les migrants.

[Charlotte Flechmann-De Kervern]

+   Je tiens à apporter mon soutien au maire de Gambino, Alex Baldouin. Ce qui s’est produit dans sa ville est d’une horreur innommable et doit être extrêmement difficile à vivre. Lorsqu’on est maire, on doit faire face à toutes les situations, même les pires. En ces circonstances, il me parait évident qu’il faille apporter notre soutien à la municipalité.

Concernant la mise en place de l’état d’urgence par le Chancelier fédéral, je suis assez sceptique. Un état d’urgence temporaire n’a aucune utilité : dans sept jours, les potentiels terroristes sauront qu’ils pourront à nouveau sévir. Ce décret ne fait que retarder leurs plans alors que l’objectif doit être de les neutraliser.

Je suis également inquiète des dérives que pourrait produire ce décret. Par le passé, la gauche a déjà montré qu’elle pouvait abuser des perquisitions policières envers ses opposants, même lorsqu’elles étaient illégales. Nous avons tous en souvenir les agissements de Jean Zveri il y a quelques années. Ce décret donne le droit à l’État de perquisitionner librement les sièges des organisations d’extrême-droite. Nous serons vigilants face à de potentielles dérives visant à pénaliser ouvertement les organisations de cette tendance, qui ont elles aussi le droit d’exister.

Je pense que la solution à apporter au fléau du terrorisme passe par une grande loi sécuritaire, donc par les provinces. Je ne crois pas en la capacité de l’État fédéral de gérer la situation correctement.

[Olivier Brimont]

Communiqué officiel du Gouverneur de Tyrsènie :

J'ai bien évidemment une pensée pour les victimes de cette tuerie. L'acte qui a été commis est innommable. Je souhaite garantir aux personnes concernées la mise en place d'une cellule psychologique leur permettant une prise en charge immédiate.

Je condamne, fermement et sans appel, les crimes qui ont été commis par ces personnes issues de l'extrême-droite. Nous sommes dans un état de droit, il n'y a pas de place ici, pour les racistes, les suprémacistes ou les criminels. Il n'y en aura jamais.

Le Gouvernement Provincial va travailler à la mise en place de moyens de lutte contre la vente d'armes et le dark web. Il est nécessaire qu'une réponse puisse être apportée, sur le long terme, dans ce domaine.

Pour le reste, je rejoins ce qui a été dit par Charlotte Flechmann-De Kervern. L'incompétence de l'état fédéral socialiste doit amener les provinces à penser elles-même à leur propre sécurité.

Je souhaite à ce titre, entrer en contact avec chacun de mes collègues Gouverneurs pour travailler ensemble sur un renforcement de la sécurité. Et j'entamerai cette action en rencontrant d'abord M. de Salvo, Gouverneur de Transalpie, qui a eu lui aussi, son lot de violences. Il est urgent que nous avancions dans le bon sens, et non avec de simples mesurettes sans intérêt.

La sécurité des citoyens n'attendra pas que le Gouvernement Fédéral daigne un jour s'y intéresser.

[Valentin Ravolo]

+    Nous avons droit à un concert de mauvaise foi assez exceptionnel de la part de la droite aujourd'hui.

D'abord le gouverneur de Tyrsènie qui reproche au Gouvernement fédéral de ne pas avoir réagi de manière suffisantes. Dans le même temps, la province n'a rien fait du tout alors que la police territoriale comporte bien plus d'agents que la police fédérale.

Ensuite, son adjointe qui reproche à la fois au Gouvernement de ne rien faire puisque l'état d'urgence est limité dans le temps puis qui nous reproche d'utiliser le procédé des perquisitions administratives.

Les perquisitions administratives sont la raison principale pour laquelle l'état d'urgence est utilisé, cela nous permettra de tirer au clair beaucoup de choses vis à vis de personnes que nos services renseignement considéreraient comme dangereuses. Vous n'attraperez pas beaucoup de terroristes

Le couvre-feu est utile, comme il permet à la police d'avoir moins de travail autre que son travail d'enquête concernant le terrorisme dans les zones les plus à risque. Mais vu l'atteinte grave aux libertés qu'il constitue, il se doit d'être limité à une période très courte.
C'est comme quand on neutralise tout le circuit suite à un accident dans une course automobile, on limite aussi les zones bien dégagées pour éviter qu'un autre accident s'y produise, chose qui multiplierait la charge de travail des secouristes.

Et la cerise sur le McDo, le maire de Gambino qui reproche au Gouvernement fédéral sa lenteur, tout en épargnant soigneusement le Gouvernement provincial qui avait également le pouvoir de déclarer un état d'urgence et qui a le pouvoir supplémentaire de relever le PVRMAT. On reconnait bien là l’œuvre de la récupération bassement politicienne d'un drame.

#EtatDUrgence