L'interview sans concession : Victor Karlsson-Marshall & Eliott Karlsson-Marshall
Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir dans les locaux d'Asami un couple de jeunes mariés. Victor, Eliott, vous vous êtes dit "oui" il y a trois semaines, qu'est-ce qui a changé dans votre vie depuis ce moment ?
Eliott : Merci Norifumi pour cette invitation. C'est un réel plaisir. Tu sais, ce n'est pas tant le mariage qui a changé quoi que ce soit dans nos vies respectives mais plutôt la fin du mandat de Victor et son retrait de la vie politique. On a désormais plus de temps à se consacrer l'un à l'autre et cela ouvre de nouvelles perspectives d'avenir. On a beaucoup de projets ensemble et je dois dire que je suis véritablement heureux de pouvoir profiter de mon époux aussi souvent. C'est une page qui se tourne. J'ai vraiment hâte d'écrire la suite de notre histoire avec lui. (regard complice à Victor)
Victor : En fait, dans notre façon de fonctionner, peu de choses ont changés après le mariage. Avant le mariage, Eliott a été avec moi, à mes côtés, pendant toutes les campagnes et tous mes mandats, durant les déplacements, les cérémonies, pendant les périodes difficiles comme après les victoires. En toute circonstance, il était celui sur lequel je pouvais compter. Depuis le mariage, j'ai toujours pu compter sur lui et je sais qu'au fond, on en est qu'au début. (rire complice dirigé vers Eliott) Peu de choses ont changés dans notre relation mais dans nos vies, c'est un tournant. Ce qui a vraiment changé, à mes yeux, c'est qu'après 2 ans d'une relation qu'à cause de notre position de personnalités publiques, et de ma stature de chef de gouvernement, nous n'avons pu qu'assez peu faire progresser, nous avons enfin pu officialiser notre relation. Officialiser nos sentiments et le serment d'amour qui nous lie l'un à l'autre. Quitter la Chancellerie aura marqué la fin d'un immense engagement que j'ai dû tenir envers la Fédération, me marier à Eliott a marqué le commencement d'un nouvel engagement, pour lui, pour moi, pour nous deux.
Prendre sa retraite aussi jeune, c'est déjà exceptionnel. As-tu la sensation du devoir accompli ou as-tu des regrets quant à ta carrière politique ?
Victor : C'est vrai que prendre sa retraite à 28 ans, c'est un peu jeune. rire En fait, j'ai commencé à reprendre mon travail d'ingénieur que j'avais entamé avant de me lancer en politique. Pour moi, c'est surtout une retraite politique, après avoir fait ce que j'estime être le maximum qu'un homme est censé faire à la tête du pays. Je n'ai pas de regrets sur ce que fut ma carrière politique, ce n'était à vrai dire pas réellement ce que j'imaginais faire plus tard, quand j'étais plus petit - en toute honnêteté, si on m'avait dit il y a 7 ans que je passerais 2 ans à la tête de la Catalogne puis 2 ans au poste suprême, je n'y aurais pas cru. (rires) Chancelier Suprême était plus que tout ce à quoi j'aurais pu m'attendre lorsque je n'étais qu'un simple militant des Jeunesses Progressistes. Au fond, j'ai le sentiment d'être allé au bout de mon engagement au plus haut que cela me fut permis. Comme militant, puis comme gouverneur et Chancelier. Nous avons accompli beaucoup à la gouvernance du pays et ce fut une fierté pour moi de mener cet immense travail pour nos institutions, pour nos concitoyens, pour notre pays. Personnellement, j'estime donc avoir fait mon travail et accompli la responsabilité pour laquelle j'ai été nommé par notre Imperatore. Mais ça ne veut pas pour autant dire que je considère qu'il faut cesser de se battre pour nos idéaux et je resterai un fervent militant progressiste, écologiste et socialiste, désormais comme citoyen plutôt que comme politicien.
En parlant d'idéaux progressistes, je sais que vous avez un projet commun tous les deux, qui vous tient particulièrement à coeur. Vous avez fondé il y a quelques mois The European LGBT Foundation, qui a subi à plusieurs reprises des agressions de la part de l'extrême-droite notamment. Avez-vous pour projet de vous investir davantage dans la fondation ?
Eliott : Oui, lorsque j'ai fondé The European LGBT Foundation avec Victor au cours de son second mandat, l'idée était qu'il puisse s'y investir pleinement à mes côtés lorsqu'il ne serait plus Chancelier. S'il y a bien un domaine dans lequel nous comptons rester actif, c'est bien celui-ci. La défense de la cause LGBT nous tient particulièrement à coeur, en effet. C'est un engagement dans la durée, aussi bien sur la scène nationale qu'internationale. La promotion de l'égalité des droits par le lobbying, la sensibilisation à la cause LGBT, mais aussi des actions concrètes afin de venir en aide aux jeunes victimes d'homophobie ou de transphobie par exemple. Les récents évènements nous rappellent que nous avons encore beaucoup de travail et nous ne pourrons pas le mener seuls. C'est la raison pour laquelle nous avons besoin de toutes les bonnes volontés. Nous voulons mettre notre notoriété et notre temps au service de cette juste cause et faire avancer les choses.
Victor : Même si j'étais resté en retrait de la Fondation quand j'exerçais mes prérogatives au gouvernement fédéral, j'ai toujours été engagé pour la cause LGBT, et c'est avec Eliott, au fil de nos déplacements dans toute l'Europe, de ses rencontres avec des figures militantes pendant ma tournée diplomatique, que nous nous sommes rendus compte de la nécessité de défendre la cause LGBTQ dans un spectre plus large que juste la Frôce. Et c'est Eliott qui avait envie de mettre en place cette fondation, une fondation européenne pour promouvoir les droits et revendications de ceux qui sont mis à partie en raison de leur orientation sexuelle. C'est effectivement d'autant plus important quand on voit la montée de la violence envers les communautés LGBTQ, le déferlement d'une homophobie décomplexée et la montée en puissance, dans certains pays même occidentaux, de figures politiques ouvertement haineuses. Et maintenant que j'ai quitté la vie politique, aujourd'hui plus que jamais, je me rangerai derrière mon époux pour défendre cette cause en Frôce, en Europe et partout où ce sera nécessaire. J'ai foi en lui et en la fondation pour aujourd'hui enfin, faire bouger les choses.
Eliott : Oui, voilà. Il s'exprime mieux que moi. On voit qu'il a l'habitude des caméras et des journalistes mon cher Victor ! (rires)
J'ai reçu hier Julien Citron, qui a émis avoir été profondément blessé de ne pas avoir été invité à votre mariage, se sentant trahi alors qu'il considérait Victor comme son ami. Ce dernier a d'ailleurs été lié à la polémique sur l'organisation de votre mariage à l'Hôtel Belley. Que s'est-il vraiment passé pour que la poudre prenne feu ainsi alors qu'il y a quelques mois encore, Julien semblait très proche de toi, Victor ?
Victor : Hm... Et bien... Si on parle d'un point de vue privé, pas grand chose. Julien et moi avions toujours été proches en tant que militants, et à ce titre, je lui accordais beaucoup de crédit et une grande part de ma confiance jusque dans l'exercice de mes responsabilités. En tant qu'ami... Et bien, en politique, il faut savoir discerner ses amis de ses alliés. Ce fut mon erreur. Par exemple, on sait que j'entretiens une relation amicale plutôt chaleureuse avec Charlotte Flechmann-de Kervern, qui est pourtant mon opposante politique. Et on pourrait se dire qu'avec quelqu'un qui joue dans le même camp que soit, ce serait plus simple, et encore plus avec l'un de ceux qui m'ont poussés à la tête de l'UPP. Malheureusement, ce n'est absolument pas le cas. Les débuts au gouvernement fédéral ont été aussi fluides et amicaux que lorsque nous étions tous deux ministres d'Alessandra Ansaldi. Et puis, il y a eu des errements, notamment sur la réforme des transports, lorsque je lui avais maintenu mon soutien, même lorsque lui-même ne croyait plus à son projet. Et après cet épisode, consécutivement auquel il m'avait informé de son souhait de ne pas resté à son poste comme j'ai exprimé le mien de ne pas l'y reconduire, il a décidé de reprendre son engagement en Catalogne et de s'investir dans la vie du parti. Julien Citron a toujours su, du moins lorsque cela lui était bénéfique, que pour mener, gouverner, il faut savoir négocier et ne pas rester planté dans une posture rigide, encore moins pour défendre des carrières politiques. Si à partir de ce moment-là, il a pris son départ du gouvernement fédéral comme une trahison personnelle, il n'en a jamais fait part. Quand bien même il pouvait en parler au Chancelier ou au Premier Secrétaire que j'étais. Le considérant comme mon ami, il a toujours su qu'il pouvait compter sur mon soutien, même si en l'occurence plus officieux qu'officiel. C'est là que je me suis trompé. Julien Citron me considérait comme un allié, peut-être même comme un faire-valoir dans sa carrière politique, bien davantage que comme un ami. Les reproches qui ont suivis, lorsque j'ai défendu ma posture de chef du gouvernement, puis lorsqu'il me reprochait sa défaite aux élections internes, l'ont bien démontrés. Pour ce qui est de la polémique sur mon mariage, on peut dire qu'il y a été lié, on peut même dire qu'il en est à l'origine. J'ai bien peur qu'elle ne fusse, au fond, qu'un prétexte pour s'en prendre à moi alors que je me retirais de la vie politique, et je me désole de le voir se justifier sans gêne que la seule raison pour laquelle il s'en est pris à mon mariage, c'est parce qu'il n'y a pas été invité. D'autant que je n'étais pas le seul à faire la liste des invités. (regard souriant vers Eliott)
Eliott : (rires) Oui, en effet. J'ai ma part de responsabilité. Je suis et je soutiens Victor depuis des années et j'avais suffisamment de recul pour constater que l'individu insignifiant dont nous sommes en train de parler n'était en rien un ami mais un allié politique. Un allié qui a soutenu Victor en attendant par la suite son dû. C'était purement intéressé de sa part. L'amitié n'a rien à voir là dedans. Notre mariage était l'occasion pour nous de célébrer notre amour, de l'officialiser, en présence de nos proches, que ce soit nos amis, nos vrais amis, et nos familles respectives. Il n'y avait pas de place pour les hypocrites en ce jour et je ne regrette absolument pas de m'être opposé à sa présence. J'en terminerais en ajoutant que le silence est parfois la meilleure des réponses à un idiot. Ne compte donc pas sur moi pour en dire davantage et alimenter le semblant de carrière politique de cet homme.
Ça a le mérite d'être clair ! Au fond, cette polémique a pris une importante proportion, au point de provoquer l'éclatement de l'UPP et de farouches réactions de l'opposition. Si elle a fait mal sur le plan politique, j'imagine qu'elle a été aussi douloureuse sur le plan personnel ?
Victor : L'éclatement de l'UPP, je l'attribue davantage à des batailles d'egos qui ont pris le devant sur nos valeurs d'union et de progrès. Et pour ce qui est de l'opposition, ce n'est pas tellement de là que venaient les critiques. En règle générale, il n'y avait pas grand monde à part Julien Citron et ses acolytes pour s'en prendre à nous sur ce sujet. Et ces attaques ne sortaient vraiment de nulle part. Nous avons tout fait dans la règle. A vrai dire, lorsque... (rougissement et sourire vers Eliott) Lorsque Eliott m'a demandé en mariage, on ne pensait pas faire ça à l'Hôtel Belley. Mais connaissant les tendances politiques historiquement très à droite en Transalpie, et voulant de nous retrouver à batailler face à des maires récalcitrants pour pouvoir nous marier, je me suis renseigné notamment sur les autres bâtiments publics à proximité (rires)... Et donc après accord du personnel, nous avons été autorisés à organiser l'événement dans la salle des fêtes de la Chancellerie. Nous n'avons détourné aucun bien et tout fut dûment payé. Pour moi, une belle cérémonie dans cet édifice dans lequel nous résidions depuis 2 ans, c'était un des quelques petits avantages que je pouvais lui offrir. Un petit cadeau pour ce qui fût notre jour le plus heureux dans notre vie commune. Après 4 ans à mes côtés, je me disais qu'Eliott méritait au moins cela. Et même en dehors de ça, c'était aussi une occasion importante. Des hautes personnalités étaient à la cérémonie, le Président de la Cour Suprême et Sa Majesté impériale, ainsi que leurs Altesses Impériales l'Infante-Imperatora et son époux nous ont même honorés de leur présence. C'était un geste fort de la part de ceux qui incarnent nos plus hautes institutions, vis-à-vis des couples homosexuels dont le droit au mariage, après des années de lutte, même si de mieux en mieux acceptés, reste remis en cause par les plus réactionnaires. Dans d'autres monarchies plus traditionnalistes, un mariage homosexuel aurait conservé un aspect très marginal, mais la Couronne impériale a montré son progressisme et son attachement à nos valeurs de liberté et de démocratie, suivie par nos autres institutions. Un symbole très fort à mes yeux. (prend la main d'Eliott) Alors au plan personnel, ce fut bien sûr révoltant de voir sa vie privée retournée contre soi, mais comme chef du gouvernement, j'ai eu l'habitude. Cependant, je regrette profondément le mal que ça a pu causer à Eliott, qui lui, était étranger à toutes ces histoires. Mais au final, nous ne regrettons rien. Ce décor offert à mon époux et ce petit symbole militant que nous avons marqué, j'en suis heureux, et même assez fier. (sourire vers Eliott)
Eliott : Ce n'était, malheureusement, pas la première fois que nous faisions l'objet de calomnies. Mais on ne s'habitue jamais à ce genre d'attaques et de procédés. J'ai déjà beaucoup de mal lorsqu'on s'en prend à mon époux alors quand on s'en prend à notre couple et qu'on se sert du plus beau jour de notre vie à des fins politiques, ça me révolte profondément. Mais rien, je dis bien rien, n'a pu assombrir cette belle journée et celles qui suivirent. Je suis fier du parcours de mon amour et pouvoir célébrer notre amour dans ces mûrs était fabuleux. (embrasse Victor sur la joue)
Nous parlions tout à l'heure de mariage et on voit que l'amour entre vous est à son apogée. Alors je suis obligé de vous le demander, un enfant est-il prévu prochainement ?
Eliott : (rougit en regardant Victor) Hum... Nous avons en effet l'intention de fonder une famille. Tous les deux, nous avons désormais suffisamment de temps pour cela. C'est quelque chose dont nous parlons depuis un sacré moment mais ce n'était pas envisageable lorsque nous étions à Belley. Nous venons d'emménager à Casarastra, loin du tumulte aspinois. C'est notre petit nid d'amour et si nous disposons de 5 chambres, ce n'est pas uniquement pour recevoir des amis. (rires)
Victor : J'aime énormément Eliott et je tiens à le dire, je n'envisage pas de vivre autre chose qu'une vie entière avec lui. Alors, après tout ce que nous avons vécu, après la Chancellerie et la vie politique, nous voulions nous poser, et profiter enfin de notre lune de miel, rien qu'à deux. Mais... nous n'envisageons pas de rester seulement deux trop longtemps... et en effet, nous espérons bientôt pouvoir, ensemble, fonder notre petite famille. Croyez-moi, vous en verrez d'autres, des petits Karlsson-Marshall ! (rires)
Eliott : Je suis fils unique donc je me suis toujours vu avec une grande famille plus tard. Donc un enfant, c'est une certitude mais nous n'allons pas nous arrêter là. Pas vrai mon amour ?
Victor : C'est sûr. Mais avant, on va déjà voir comment on s'en sort comme papas ! (rires)
Eliott : On va assurer ne t'en fais pas mon chéri.
Je ne doute pas que vous ferez de très bons parents ! Mais puisqu'on est dans les projets de vie, vous avez prévu de vous établir quelque-part en particulier tous les deux ? Une villa en Septimanie ou un appart à Pastelac par exemple ?
Eliott : Bah comme je viens de te le dire Norifumi, nous avons emménagé en Catalogne, à Casarastra précisément. Il faut suivre ! rires Nous aurions pu retourner à Pastelac chez Victor ou rester sur Aspen en emménageant dans mon ancien appartement mais nous souhaitions quelque chose de plus grand et de plus adapté pour une famille. Lorsque Victor m'a proposé de retourner en Catalogne, j'ai tout de suite approuvé l'idée car j'ai vraiment aimé nos années passées dans cette Province lorsqu'il était Gouverneur. Nous avons aussi tous les deux beaucoup d'amis là bas donc ce choix s'est facilement imposé. Je suis d'ores et déjà tombé amoureux de notre nouveau foyer, niché sur les hauteurs de Casarastra.
Victor : C'est vrai qu'on a mis du temps à choisir mais pour nous poser, Casarastra demeurera notre premier choix. Après bien sûr, on ne restera pas que chez nous en Catalogne, et on ne mettra pas de côtés nos amis en Septimanie, en Tyrsènie, en Transalpie, ou ailleurs. mais pour ce qui est nous établir à deux, ce sera notre maison à Casarastra, à laquelle Eliott s'est déjà beaucoup attaché. De toute façon, ce n'est pas avec mon ancien salaire de Chancelier qu'on pourrait se payer une villa en Septimanie... Ou alors c'est Eliott qui paye. (rires)
Vous êtes encore jeunes et comme Victor le dit, les émoluments d'ancien Chancelier sont assez faibles... Comment avez-vous prévu de vivre jusqu'à la fin de vos jours ? Pas de business prévu ?
Eliott : Pour le moment, nous avons de quoi subvenir à nos besoins pour une paires d'années mais en ce qui me concerne, je n'écarte pas l'idée de monter ma propre entreprise. Pourquoi pas en m'associant avec Victor. A vrai dire, je n'y ai pas encore pensé car l'argent n'est pas trop un soucis pour moi... ni pour Victor puisque nous sommes désormais sous le régime de droit commun. (rires)
Victor : (rires) Bon, de mon côté, j'avais cofondé il y a quelques années une petite entreprise de sécurité informatique avec un ami, lequel s'en est d'ailleurs plutôt bien sorti. A la fin de mon engagement en politique, j'avais envisagé de reprendre mon travail au sein de cette entreprise, là où je l'avais arrêté, et ainsi redémarrer la carrière d'ingénieur chef de projet que j'avais tout juste entamé avant de me lancer dans la politique catalane. Et pour le reste,... je pense pouvoir m'en contenter. Non pas que je ne crois pas en les futurs succès de cette entreprise, mais je n'aspire pas à une richesse démesurée ni à concourir à des responsabilités très élevées. Après mon parcours, je ne souhaite que mener une vie posée et tranquille auprès de mon époux. Nous avons de quoi vivre confortablement avec Eliott, et honnêtement, en restant avec lui, je ne pense pas avoir besoin de quoi que ce soit d'autre.
Merci à tous les deux d'avoir accepté de répondre à mes questions ! C'est pas la première fois que vous rendez visite à Asami, j'espère que ce n'est pas non plus la dernière !
Eliott : Encore une fois, Norifumi, merci pour ton invitation. Tu peux nous inviter de nouveau quand tu le souhaites, nous répondrons positivement et ce, avec grand plaisir. J'ajouterais juste que c'est la première fois que je suis interrogé en présence de l'homme de ma vie et ce fut un moment fort appréciable.
Victor : Merci Norifumi, effectivement, c'était notre première à deux en interview, et je dois dire que c'était très sympathique ! Et ne t'en fais pas, tu entendras encore parler de nous. (rires) Encore merci ! A bientôt !