La Frôce est un RPG Politique par forum, gratuit. Micronation virtuelle, vous y faites évoluer votre personnage pour accéder aux plus hautes fonctions de l'état.
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Les associations locales sont :
Ligue pour une Frôce Chrétienne
Congrès des Défenseurs de la Liberté
Comité Représentatif du Patronat
Salon de l’Érotisme
Mouvement pour le Droit aux Armes
Dates importantes :
- Début de campagne : Vendredi 11 mai
- Fin de campagne : Dimanche 20 mai à 21 heures
Les messages postés avant ou après les dates d'ouverture ne comptent pas
Discours RPL - Congrès des Défenseurs de la Liberté
Chères femmes libres,
Chers hommes libres,
Chaque jour dans le monde, la liberté lutte pour ne pas disparaitre, des gens se battent pour la préserver, pour la développer. En Frôce, c'est la lourde et passionnante tâche qui incombe au RPL. Sur tous les domaines de notre société, nous militons activement, pour que l'état rende aux individus leurs libertés et qu'il les laisse s'émanciper.
Trop de chaines sont mises. Sur l'économie, la fiscalité a été mise au service d'un système social équivalent à une perfusion, toujours plus coûteux. L'état pense qu'en contrôlant la façon dont les entreprises doivent fonctionner, en contrôlant la façon dont la solidarité peut s'organiser est efficace. A-t-il gommé les disparités ? A-t-il atteint cet objectif affiché depuis des décennies et qui consistait à faire disparaitre la pauvreté ? Non. Aujourd'hui, comme hier, nous en sommes au même point, rien n'a progressé. La seule intervention que devrait mener l'état, c'est le versement à chacun d'un revenu universel de base, permettant de subvenir à ses besoins. Le reste, la protection sociale, notamment, il faut le confier au privé.
Tout individu gagne de l'argent, doit pouvoir l'utiliser comme il l'entend, sans que rien ou presque ne lui soit imposé. C'est à dire que lorsque nous payons nos impôts, nous finançons un service public imposé, une économie dirigiste, et nous sommes contraints de le faire car la loi rend cela obligatoire, même si nous n'en avons pas envie, même si cela heurte notre sensibilité. Cette situation là, ce mépris pour le droit de propriété ne peut plus durer. Le RPL souhaite mettre fin à ce système autoritaire, qui ne laisse de choix à personne. Nous engagerons une privatisation totale de tous les domaines non régaliens et nous supprimerons la fiscalité qui leur était associé. Cet argent va revenir dans votre poche et vous serez libre de le dépenser comme vous le voulez.
Nous voulons la suppression des monopôles d'état pour que chacune, chaque entreprise, puisse produire ce qu'elle entend. Nous abrogerons toute législation sur le code de travail, en laissant aux entreprises, aux salariés et à leurs représentants, le soin de négocier, discuter, organiser l'entreprise. Nous permettrons le libre-échange absolu et total entre les pays, sans taxe, sans restriction aucune. Nous ne ferons plus d'intervention monétaire, principale génératrice de l'inflation et de la baisse du pouvoir d'achat. Nous ne serons pas inconséquents et irresponsables.
Et tu tous les autres plans, nous voulons que chaque individu puisse vivre librement, faire ce qu'il souhaite, du moment que cela ne nuit pas à la liberté des autres. C'est un droit fondamental, que la Frôce a approuvé lorsqu'elle a constitutionnalisé son attachement à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Cela veut dire que nous tous, ici, avons le droit d'exister et de vivre. Nous tous, pouvons nous exprimer sans que personne, et surtout pas l'état, ne vienne nous faire la morale. Que notre voisin puisse penser que la Shoah n'a jamais existé, c'est lui que ça regarde. L'interdit, la bien-pensance sont les responsables de millions de morts à travers le monde, car on tue en leur nom, on massacre en les invoquant, on emprisonne, parfois même on torture.
Ce respect de notre liberté s'applique aussi à notre vie personnelle. Nous devons être libre de consommer la drogue que nous souhaitons, de l'alcool quand nous le voulons, de multiplier ou non les mariages, les partenaires. Nous avons le droit de mourir quand nous l'entendons, sans que personne ne vienne nous dicter une conduite à tenir, et surtout pas par la loi. Nous devons pouvoir circuler partout, au delà de nos frontières, comme en dedans. Nous devons êtes assurés que nous menons notre vie selon nos choix et notre volonté, non pas sous la contrainte de règles.
Est-ce que pour autant qu'il faut prôner l'absence absolue de règles ? Voilà un cliché dont on ne cesse de nous affubler. Le RPL n'a jamais dit qu'il fallait l'anarchie. Elle est l'ennemie numéro un de la liberté, car c'est la dictature du chaos. Non, nous partons simplement du principe que nous pouvons mettre en place des règles pour préserver la vie et la sécurité des citoyens. Tout ce qui touche à l'aspect moral ou amoral, doit être exempt de chaines. Nous soutenons par exemple le concept de code de la route, car il préserve des vies. Nous refusons d'imposer aux gens des normes pour circuler dans les villes. Nous soutenons le concept de travail mais nous refusons que celui-ci ne soit imposé par la force des choses pour pouvoir vivre décemment.
Victor Hugo nous disait, il y a deux siècles : “Sauvons la liberté, la liberté sauve le reste”. Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons nous battre pour cette liberté. Elle est le commencement, la pierre angulaire des progrès à venir, de notre prospérité. Elle est en chacun de nous, là, bien présente, il suffit de bien 0l'écouter et de la laisser nous guider.
Vous l'avez compris, la route sera longue et difficile. Mais ensemble, libertariens de tous horizons, nous y arriverons !
Discours de Valentin Ravolo (MAMA) au Salon de l'Erotisme
Mes amis, l'an dernier j'avais évoqué une région noyée dans la naphtaline, crevant de son attachement excessif à la tradition et au puritanisme. Nous avons été partiellement entendus avec le retrait de l'interdiction des chaines tournées sur l'érotisme sur la TNT, mais il y a de quoi être très déçu de la faiblesse des avancées avec un gouverneur libertarien, coincé entre ses idéaux et la réalité de son alliance avec un parti héritier du MESS, formation chrétienne et un parti agraire conservateur. La fin de la répression du sensuel ne peut venir que de la gauche.
Il n'est pas question de transformer la Transalpie en Septimanie de l'Est, par exemple la loi sur les hôtesses de cantine déguisées en soubrette me semble clairement excessive, et je ne dis pas ça seulement parce que j'ai peur qu'Aurore me mette un coup de crosse de hockey lors de la prochaine réunion du comité central du MAMA, mais il est clair que beaucoup de travaux entamés dans cette province sont une inspiration pour moi.
J'ai par exemple un grand respect pour leur nouveau mode de classification de films qui a enfin le courage de faire face aux réalités modernes, il est impossible de mettre un adolescent à l'écart de l'érotisme et de la pornographie, nous pouvons soit continuer le déni moralisateur, comme le fait la majorité de la classe politique ou tirer les conséquences de cette réalité, et les conséquences sont qu'il faut tout d'abord ouvrir le dialogue, chose impossible si la chose est posée comme un interdit absolu, ouvrir le dialogue pour que les jeunes comprennent la portée réelle de certains contenus, tout peut être dédramatisé par la parole.
Ensuite, hiérarchiser les contenus, le grand vice du système actuel est qu'il place sur le même plan une scène de viol et une production éthique qui insiste sur le plaisir partagé et retransmet un vrai romantisme, c'est un double vice d'abord parce qu'il place ces deux choses à égalité dans l'esprit des jeunes qui n'auraient pas eu la force d'ouvrir un dialogue, ensuite parce qu'il n'incite pas à produire du porno éthique ou de l'érotisme qui demandent bien plus d'efforts qu'un gonzo et n'ont au final que la même accessibilité.
Il faut comprendre qu'une bonne partie de la mauvaise image actuellement associée à la pornographie vient de cette batardisation des contenus via les tubes à l'étasunienne, gonzo partout, créativité nulle part, c'est pour rendre ses lettres d'or à la sensualité au cinéma, et par conséquent mettre en valeur les contenus éthiques et artistiques, que le Gouvernement doit prendre ses responsabilités. Il me semble donc indispensable de créer un véritable mécanisme de subventions au cinéma qui sera ouvert à tous les films sans distinction moralisatrice, ce que inclura naturellement les œuvres érotiques et pornographiques.
Je pense bien sûr également à ceux sans qui l'industrie du sexe n'existerait pas, les prostitués, qui font face à des conditions de travail déplorables en Transalpie, la faute à des lieux de travail qui se font de plus en plus vieux et trop rares, et font face à une absence de volonté politique pour avoir des conditions de travail décentes, ignorés comme s'il fallait en avoir honte. Un travailleur du sexe, c'est un travailleur avant tout, qui mérite le respect et l'exercice de son activité dans les meilleures conditions possibles, c'est pourquoi je demande à ce que soient bâtis de nouveaux grands lupanars en Transalpie, cela aura de nombreux mérites.
Le premier mérite de cette construction massive, ce sera bien sûr des structures plus modernes pour l'activité des travailleurs du sexe, le deuxième mérite, ce sera une augmentation de la capacité totale pour que l'offre suive enfin la demande, il n'est pas tolérable d'avoir des listes d'attente lorsque l'on veut organiser un dépucelage et enfin le dernier mérite, ce sera un véritable attrait touristique pour notre région, nous avons pris des années de retard sous des Gouvernements sclérosés par la tradition, il est temps de renverser la vapeur.
Et bien entendu, le réveil du sensuel ne peut se faire sans l'abolition des lois fascistes contre la nudité publique, la loi a un rôle de régulation sociale, ce que l'on vous dit avec cette loi, c'est que le corps est sous contrôle de la police et que vous devez avoir honte de votre corps, ce sont deux messages révoltants de passéisme et de mépris, et il faut se soulever contre ça. Je m'engage d'ailleurs à déclarer l'ensemble de la ville de Farinata, à l'exception des zones entourant les écoles publiques, comme ouverte au naturisme, comme le permet la loi, si nous ne parvenons pas à nous débarrasser de cet interdit au niveau provincial.
La dernière fois, nous avons infligé un carton jaune à ces fumiers réactionnaires, ils n'ont pas compris le message et continuent de vous prendre pour des idiots, je vous propose de passer au carton rouge, débarrassons-nous des poids qui nous empêchent de jouir sans entraves, ou même avec si vous êtes adeptes du BDSM. L'éveil du sensuel face à une société réactionnaire, c'est en quelque sorte revenir au ciment révolutionnaire de la Frôce, cette Révolution, nous ne la gagnerons pas pique à la main, mais trique à la main !
Discours de Vincent De Salvo (PLC) à la Ligue pour une Frôce Chrétienne
Mes chers amis de la Ligue pour une Frôce Chrétienne, c'est avec un immense plaisir que je suis venu pour vous exposer mes valeurs et mes convictions l'année dernière.
Je suis très fier de la campagne que j'ai pu mener grâce au soutien indéfectible des militants et des sympathisants du Parti Libéral-Conservateur lors des élections provinciales de 92. Nous avons frôlé la victoire. Et cela en assumant chacune de nos idées, de nos valeurs et de nos convictions.
Je porte notre magnifique province de Transalpie au plus profond de mon cœur et en devenir le gouverneur serait un honneur indescriptible. Je mettrai tour en œuvre pour y parvenir et incarner cette fonction de la manière la plus digne et la plus efficace qu'il soit.
Je suis sincère dans mon engagement. Je veux, coûte que coûte, défendre la société traditionnelle de la Frôce.
Notre belle fédération est en très grande partie de racines judéo-chrétiennes, pourquoi faire comme si cela n'était pas le cas ? Je considère qu'il faut assumer nos racines et donc ce que nous sommes.
Je suis favorable à ce que nous inscrivions dans la constitution ces racines judéo-chrétiennes. Malheureusement, vous savez aussi bien que moi que pour mettre la constitution à jour, il faut bien plus que la simple majorité au parlement fédéral. Ce combat s'annonce donc compliqué.
Je rentre dans ces détails car je veux vous dire toute la vérité. Il y a tellement de responsables politiques qui sont hypocrites et qui promettraient tout et n'importe quoi pour quelques voies que je veux être le plus clair possible avec vous.
Je veux que vous compreniez bien que je ne suis pas de ceux-là. Ce que je peux vous promettre, c'est que je mettrai toutes mes compétences et toute mon énergie au service des idéaux qui nous rassemblent. Et j'espère que je pourrai les mettre au service de notre belle province de Transalpie.
Je suis un farouche défenseur du modèle familial traditionnel patriarcal. Et de toutes les structures traditionnelles de notre société.
Il n'y a rien de plus important que la famille. Je ne peux plus supporter les attaques de la gauche contre la famille traditionnelle.
Vous avez pu constater que, durant la dernière campagne, je ne me suis pas laissé intimider par la bien pensance. Elle s'est abattue sur moi à coups de mensonges et de calomnies lorsque j'ai dit mon hostilité au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels. J'ai tenu bon face à cette horde en argumentant clairement et sereinement mes propos. C'est ce qui les a gêné. Car ils sont habitués à ce que les gens obéissent à leurs coups de pression. Je vous garantie qu'ils ne me font pas peur.
Par contre, ces gens sont à prendre au sérieux car ils ne détruisent pas ces siècles de traditions et de labeur par incompétence. Pas seulement en tous cas. Mais c'est bien de l'idéologie. Une idéologie dans laquelle il est interdit d'interdire, dans laquelle chacun fait ce qui lui plaît et marche sur les règles et l'autorité.
Tout mon investissement dans la vie politique a pour objectif de combattre ces responsables politiques qui n'ont de responsable que le nom.
Je constate que la gauche ne se contente pas de porter atteinte à la famille. Elle a aussi pour ambition de détruire l'école. Et plus particulièrement l'excellence à l'école.
Lorsque j'entends des propositions comme retirer les notations cela me fait froid dans le dos.
L'école a pour but d'instruire nos enfants, de leur inculquer les savoirs fondamentaux. Elle n'est pas là pour prendre à sa charge leur épanouissement et leur éducation. Ils ont des parents pour faire cela.
Je suis sincèrement convaincu que l'école a besoin que l'on y rétablisse le travail, le sérieux, le mérite et l'autorité. Je propose que l'on fasse passer un examen pour chaque changement de cycle.
Il est inconcevable qu'un enfant fasse son entrée au collège sans maîtriser le présent de l'indicatif ou sans connaître ses tables de multiplication. Ces lacunes sont irrattrapables et handicapantes pour la suite des études.
J'aurai toujours le courage de défendre nos convictions, même lorsqu'il s'agira de sujets délicats.
Comme l'euthanasie, je suis résolument contre. Cela pour des raisons profondes. Je ne peux pas concevoir que l'on enlève volontairement la vie à un être humain. Et rien n'y personne ne me contraindra à ne pas défendre cette conviction de toutes mes forces. Même si cela dérange le microcosme élitiste.
Je serai toujours votre sincère porte-voix.
Cela fait 3 ans que j'ai adhéré au Parti Libéral-Conservateur, 3 ans que je me consacre entièrement à la politique. Je vous prie de croire que ma situation était bien meilleure dans le privé. Je vous assure de la sincérité de mon combat. Mon seul but est de mener notre province vers les idéaux qui nous rassemblent.
Nos efforts sont utiles car la Transalpie mérite de retrouver une société sereine, ordonnée et dans laquelle des règles précises régissent un cadre sain.
J'ai besoin de vous tous pour devenir le gouverneur de cette province de Transalpie que j'aime plus que tout. Pour que l'on puisse tous ensemble retrouver une société traditionnelle qui assume ses racines chrétiennes.
Discours de Lena Voligni (ADF) au Comité Représentatif du Patronat
Mesdames, messieurs,
Plus que jamais, la Transalpie doit être terre d'entreprise et d’innovation et vu l'attitude anti-patronat du Gouvernement fédéral sortant, plus que jamais la province doit être à votre écoute pour atteindre cet objectif. Vous pouvez compter sur moi pour être à votre écoute, en tant que ministre du budget fédérale, j'ai procédé à une baisse de l'imposition sur les sociétés, qui étaient étouffées par la désastreuse politique de monsieur Citron, en quatre mandats c'est toujours un cas unique.
Hélas, la compétence de l'imposition des sociétés revient à l'Etat fédéral, ceci fait qu'il ne nous reste que les compétences de développement économique et le droit du travail comme leviers de compétitivité à l'échelon provincial, raison de plus pour consentir un effort majeur pour la compétitivité de la Transalpie.
Tout d'abord en ce qui concerne le développement économique, je souhaite mettre en place un Institut Transalpien de l'Entreprise, son objectif sera double, à la fois d'apporter des subventions conséquentes aux entreprises innovantes qui ont une tendance à l'investissement afin de leur permettre d'accélérer le mouvement positif qu'elles ont déjà initié mais aussi d'aider les entreprises naissantes portant un projet sérieux avec des prêts à taux zéro.
Je souhaite également libérer les énergies en créant de nouveaux statuts simplifiés pour les entreprises, la S.T.A., Société Transalpienne par Actions et la S.T.P.A., Société Transalpienne à Patrimoine Autonome. Ces sociétés ont pour but de concurrencer les S.A. et S.A.R.L. héritées du droit frôceux centralisateur, le nombre minimum d'associés et l'apport minimal seront revus nettement à la baisse et leur mode de gouvernance sera nettement plus libre, pas de texte pour vous imposer l'organisation de votre société.
Le but, c'est de donner le choix aux entrepreneurs, la S.A. et la S.A.R.L. bénéficient d'un statut rassurant pour les tiers de par leur ancienneté et leur régulation, mais dans certains cas le besoin de liberté est plus fort que le besoin de réputation, et c'est aux entrepreneurs qui ont ce besoin de liberté que je m'adresse, avec la S.T.A. pour ceux qui veulent mener de grands navires et la S.T.P.A. pour les structures plus modestes.
Enfin, la commande publique aux entreprises ne sera pas en reste, je pense notamment aux entreprises de construction qui s'inscrivent dans les meilleures normes de développement durable, notre province a besoin d'infrastructures, on a d'ailleurs pu voir un formidable engouement autour des stades avec la fondation de la FML, et nous devons faire confiance au secteur privé pour les réaliser selon le meilleur rapport qualité/prix, il est hors de question pour moi de dilapider l'argent du contribuable transalpien.
Mis bien entendu, le cœur de l'action de la province pour l'entreprise, c'est le droit du travail, et je pense que c'est le sujet que vous vouliez voir abordé. Une chose importante en la matière, c'est de s'inspirer des valeurs fondamentales de notre Fédération, la subsidiarité avant toute chose, les besoins s'apprécient souvent mieux à proximité, il est donc crucial de renforcer le dialogue social au niveau de l'entreprise.
L'accord d'entreprise doit donc primer sauf sur certains cas relevant de l'ordre public comme le salaire minimal, c'est le meilleur moyen d'adapter l'entreprise à la compétitivité requise par son secteur et de faire retrouver leur liberté aux partenaires sociaux d'entreprise, qui ont été jusque là trop submergés par les grandes centrales nationales, beaucoup d'employeurs aspirent au compromis avant tout, qui garantit la paix dans l'entreprise et qui permet de grandes avancées en termes de compétitivité, quand les deux sont réunis, la situation est optimale pour l'employeur qui a des avantages compétitifs et des salariés dans de bonnes dispositions.
C'est pour cette raison qu'il me semble important d'également développer un nouveau modèle de démocratie dans les entreprises, tout d'abord en renforçant l'indépendance des représentants du personnel au sein de l'entreprise par rapport aux centrales syndicales, le syndicat ne doit pas avoir son mot à dire sur le nom des représentants, seul le personnel doit l'avoir. Ensuite, diminuer les pressions reçues par ces syndicats en facilitant le recours au référendum d'entreprise, qui est la forme suprême de consécration du compromis entre l'entreprise et ses salariés.
Avec des représentants là pour servir le dialogue dans l'entreprise et non une centrale et un recours à l'expression directe, le dialogue entre le patronat et les salariés sera beaucoup plus simple, et avec le principe de subsidiarité, nous devrions à aboutir à des situations très favorables pour la compétitivité sans que cela ne se traduise par une grogne.
Je n'oublie bien sûr pas les petites entreprises qui n'ont pas la faculté de négocier par elles-mêmes, pour cela nous devons également appliquer le principe de subsidiarité, les accords de branche primeront quand il n'y aura pas d'accord d'entreprise, la négociation de branche, c'est l'accès au dialogue social pour les petites entreprises, et seul le dialogue social peut mener à des avancées sur la compétitivité de manière paisible.
Mon objectif est clair, vous donner les instruments d'une compétitivité qui ne se bâtit pas à coups de force, mais par l'intelligence collective, je sais que vous en ferez bon usage.
Discours de Romane Macé, candidate UPP, au salon de l'érotisme.
Mesdames,
Messieurs,
Vous autres,
Me revoilà, pour la deuxième fois, au salon de l'érotisme, devant vous, transalpiens, devant vous, travailleurs du sexe, devant vous, consommateur de l'industrie du X...
Je suis fière d'être présente içi, afin de vous présenter mon programme, en matière, comment dirais-je, d'érotisme...
Mais je reviens déçue du mandat précédant, dirigé par Monsieur Valmont, libéral, qui n'a RIEN fait, et par conséquent n'a rien fait pour cette industrie, qui a besoin d'être soutenue, libérée, protégée!
Dans un premier temps, j'aimerai que l'on parle de la prostitution. Cette pratique, ce métier taxé d'être le plus vieux du monde, est un métier comme les autres... Mais il faut plus les protéger! En effet, bon nombre de personnes, hommes et femmes, exerçant ce métier se font agresser, violer, et sont obligés de se soumettre à des pratiques dont ils ou elles ne veulent pas... Il faut, construire des studios, où ces femmes et hommes pourront exercer leur métier, tranquillement, en pouvant dire non à un client, etc.
Je ne veux pas faire de la Transalpie une nouvelle Septimanie, non, de vous inquiétez pas! Mais je veux, que les prostitués puissent exercer leur travail, dans des conditions nobles, saines, et dignes...
C'est pour ça que je propose de créer des lieux publics, dans toute la province, où ils peuvent exercer leur métier, protégés par des agents de sécurité, où ils peuvent avoir une secrétaire, une chambre à eux, etc... Mais ce n'est pas tout: il faut donner des cours d'éducation sexuelle, 30 minutes par semaines, afin que la prostitution devienne un choix, et non une obligation...
Dans un second temps, j'aimerai vous parler de la pornographie... Non, je ne veux pas construire des studios pornographiques dans toutes les villes, rassurez-vous! Mais, j'aimerai, pour commencer, renouveler la classification des films, car je doute que du porno soft, soit plus choquant que des films meurtriers, ou même parfois les journaux télévisés! C'est pour cela que j'admire la classification septimane, qui est juste et équilibrée. Ce n'est pas que la pornographie, mais toute la télévision transalpienne qu'il faut moderniser, si on ne veut pas qu'elle disparaisse, avec l'émergence des services de SVOD tel que Netflix, Amazon Prime Video, des sites pornographiques, etc. C'est la raison pour laquelle il faut revoir ces règles de classification, mais aussi toute la télévision transalpienne...
Puis, dans un troisième temps, j'aimerai parler de la place des femmes dans le sexe...
Oui, une femme à le droit de regarder des vidéos pornographiques!
Oui, une femme à le droit d'écrire des livres érotiques!
Oui, une femme, ça peut aimer faire l'amour, aimer des pratiques sexuelles originales, être sado-maso...
Les femmes sont libres, autant que les hommes, autant que les autres... Il faut arrêter ces discriminations!
En conclusion, je voudrais, pour vous, transalpiennes et transalpien, que l'on s'inspire de la Septimanie, afin de faire évoluer les mœurs, et rendre notre belle région, notre belle province, plus libre!
