AIF – 12/03/092
Élite World Immo : la commission des fraudes relève de très graves irrégularités
Élite World Immo : la commission des fraudes relève de très graves irrégularités
Alors que le groupe Élite World Immo a annoncé dans la nuit la délocalisation complète de tous ses actifs vers Doha, la commission des fraudes chargée de l'enquête sur un potentiel non-paiement de l'impôt sur le bénéfice a révélé de nombreuses et très graves irrégularités dans les comptes du groupe.
De nouvelles perquisitions ont été commandités au siège social d'Élite World Immo et de nombreux dirigeants ont été mis en examen, dont Gérard Brunier, membre-fondateur du groupe, qui avait menacé d'évasion fiscale et qui avait ordonné l'interdiction de la publication des comptes de toutes les filiales du groupe, procédé pourtant rendu illégal par la loi de lutte contre l'évasion fiscale.
Le dirigeant du groupe, Alexandre Lamrabet, déjà objet de poursuites pour tentative de corruption sur un haut fonctionnaire du ministère de la Politique Monétaire et du Budget Fédéral, est lui aussi inquiété.
Les aveux de culpabilité qu'il a formulé sur les réseaux sociaux ont déclenché une tempête de réponses négatives à son encontre, de nombreux internautes lui reprochant sa corruption et ses pressions exercées sur l'administration sous menace d'évasion fiscale. Près de la moitié des entrepreneurs du Comité pour la Réussite Entrepreneuriale se sont désolidarisés du chef d'entreprise sitôt les accusations de corruption confirmées, notamment Louis Gastier, PDG du Groupe LongSteel, qui a renoncé à s'exprimer sur ses révélations et à lui apporter à nouveau son soutien public.
Du côté de l'opinion publique, qui jusque-là était divisé sur le cas Lamrabet, c'est désormais 81% des sondés qui considèrent que la responsabilité de cette crise et des conséquences qu'elle a pour l'économie est directement imputable à Alexandre Lamrabet.
De nouvelles perquisitions ont été commandités au siège social d'Élite World Immo et de nombreux dirigeants ont été mis en examen, dont Gérard Brunier, membre-fondateur du groupe, qui avait menacé d'évasion fiscale et qui avait ordonné l'interdiction de la publication des comptes de toutes les filiales du groupe, procédé pourtant rendu illégal par la loi de lutte contre l'évasion fiscale.
Le dirigeant du groupe, Alexandre Lamrabet, déjà objet de poursuites pour tentative de corruption sur un haut fonctionnaire du ministère de la Politique Monétaire et du Budget Fédéral, est lui aussi inquiété.
Les aveux de culpabilité qu'il a formulé sur les réseaux sociaux ont déclenché une tempête de réponses négatives à son encontre, de nombreux internautes lui reprochant sa corruption et ses pressions exercées sur l'administration sous menace d'évasion fiscale. Près de la moitié des entrepreneurs du Comité pour la Réussite Entrepreneuriale se sont désolidarisés du chef d'entreprise sitôt les accusations de corruption confirmées, notamment Louis Gastier, PDG du Groupe LongSteel, qui a renoncé à s'exprimer sur ses révélations et à lui apporter à nouveau son soutien public.
Du côté de l'opinion publique, qui jusque-là était divisé sur le cas Lamrabet, c'est désormais 81% des sondés qui considèrent que la responsabilité de cette crise et des conséquences qu'elle a pour l'économie est directement imputable à Alexandre Lamrabet.