Madame, Monsieur,
J’ai l’honneur de vous solliciter suite à l’arrêté 20180102DC pris par le maire de Dos Castillos.
Ce dernier interdit le port de signes se rapportant à l’extrême-droite, et impose un recensement obligatoire des individus comportant des objets ou tatouages en rapport avec cette dernière.
J’attire votre attention sur l’absence totale de proportionnalité de cette mesure face au risque réel, dans la mesure où l’extrême-droite n’a provoqué aucun incident récemment à Dos Castillos. De plus, le terme d’extrême-droite est confusant, car il n’englobe pas seulement des idéologies qu’il est illégal de revendiquer. En outre, cet arrêté, pour être neutre et objectif, aurait dû interdire l’ensemble des idéologies qui peuvent constituer une menace réelle et fondée, et pas seulement celles d’un certain camp politique – celui des adversaires de M. Bournay.
J’attire enfin votre attention sur le fait que l’Article 2 prévoit une sanction d’un an d’inéligibilité pour tout manquement, alors qu’une telle sanction ne peut être émise que par la justice.
Je vous demande donc d’étudier l’arrêté incriminé et de l’annuler en conséquence.
Cordialement,
J’ai l’honneur de vous solliciter suite à l’arrêté 20180102DC pris par le maire de Dos Castillos.
Ce dernier interdit le port de signes se rapportant à l’extrême-droite, et impose un recensement obligatoire des individus comportant des objets ou tatouages en rapport avec cette dernière.
J’attire votre attention sur l’absence totale de proportionnalité de cette mesure face au risque réel, dans la mesure où l’extrême-droite n’a provoqué aucun incident récemment à Dos Castillos. De plus, le terme d’extrême-droite est confusant, car il n’englobe pas seulement des idéologies qu’il est illégal de revendiquer. En outre, cet arrêté, pour être neutre et objectif, aurait dû interdire l’ensemble des idéologies qui peuvent constituer une menace réelle et fondée, et pas seulement celles d’un certain camp politique – celui des adversaires de M. Bournay.
J’attire enfin votre attention sur le fait que l’Article 2 prévoit une sanction d’un an d’inéligibilité pour tout manquement, alors qu’une telle sanction ne peut être émise que par la justice.
Je vous demande donc d’étudier l’arrêté incriminé et de l’annuler en conséquence.
Cordialement,
Aritz Alves Alarcón