AIF - 26/10/089
Culture - Reflex Overkill dans le colimateur de l'ACFS
Culture - Reflex Overkill dans le colimateur de l'ACFS
Les différences culturelles entre la Septimanie et le reste du pays ont beaucoup fait parler cette dernière année, du fait notamment de la création de l'Agence de Classification du Film Septiman, qui y prend la place de la Commission de Classification du Cinéma, qui a encore autorité sur le reste du territoire. L'ACFS est réputée être beaucoup plus indulgente vis à vis des films érotiques et pornographiques du fait des lois locales.
Pourtant c'est dans le sens de la répression que l'ACFS s'est distinguée hier en décernant la classification "rouge" (interdit aux moins de 16 ans) au film d'action américain "Reflex Overkill", qui est interdit aux moins de 12 ans sur le reste du territoire. En cause, plusieurs scènes de torture psychologique, telles qu'une simulation d'exécution subie par le personnage principal, la Septimanie étant pour l'heure la seule province à prendre en compte la violence psychologique comme critère de classement de films.
Le producteur du film a dénoncé "une énième manifestation de l'agenda anti-américain porté par le Gouvernement septiman", notant qu'aucun pays européen n'a opté pour une classification aussi sévère et craint un manque à gagner de plus de 200 000 plz du fait de la programmation restreinte des films en code rouge par plusieurs cinémas septimans.
Il n'est d'ailleurs pas seul dans sa protestation, "Familles de Frôce" a par exemple rédigé un tract comparant "un film de qualité au discours intelligent mais au ban par les tenants de la nouvelle pensée destructrice" au "stupide film pornographique "Frocian Institute" de Réo Lagycle qui est accessible à des ados de 14 ans".
De son côté l'ACFS a dénoncé l'hypocrisie de "Familles de Frôce", citant un rapport de l’ONG "Action des chrétiens pour l’abolition de la torture", dénonçant la faiblesse de la réaction publique face à la torture "blanche" et qualifiant la réaction de l'association d'énième avatar de cette répugnante tolérance.
L'ACFS peut quant à elle compter sur le soutien d'une bonne partie de la presse spécialisée, le mensuel à grand succès "Le Cinéphile Frôceux" a salué l'action du gendarme du cinéma septiman, qu'il estime "bien plus tournée vers la réalité du cinéma actuel que vers des standards puritains d'un autre siècle".