Claude Morvan traversa les couloirs de l'Assemblée Provinciale. Sur son passage, les employés s'arrêtaient, le regardaient passer, souvent les visages marquaient des signes de déférence et de respect. Finalement, Morvan arriva à l'entrée de l'hémicycle. Les policiers qui gardaient l'entrée se mirent au garde-à-vous tandis qu'un huissier ouvrit la grande porte. Sous des applaudissements venus de divers rangs, Claude fit son entrée dans l'assemblée renouvelée.
Chers parlementaires,
Les urnes ont parlé, et le résultat est irrévocable. Je me trouve aujourd'hui debout, libre, face à une assemblée provinciale entièrement renouvelée. Je ne parlerai pas de la campagne qui vient de se jouer, car dans ce temple de la démocratie on ne parle pas des aventures politiques mais du quotidien de nos concitoyens.
Je salue Mme Ansaldi et M. Dowranl, qui, sans surprise, devrait assurer la gestion de la province à ma suite. Je salue ainsi ceux qui ne m'ont jamais salué. Ceux qui n'ont jamais salué ce mandat fait de conquêtes sociales, d'avancées économiques, de réussites éducatives. Tel est le jeu politique. Mon successeur aura la dure tâche d’œuvrer chaque jour dans l'intérêt des Tyrèniens. Ce n'est pas une tâche aisée, mais c'est une tâche exaltante.
J'ai offert une vie digne et stable aux milliers d'agriculteurs de notre province. J'ai réformé l'enseignement supérieur dans le sens de l'ascension sociale et des exigences de notre siècle. J'ai retravaillé l'enseignement scolaire pour que l'égalité des chances ne soit pas seulement un concept mais bien une réalité. J'ai modifié le droit pénal pour l'adapter aux exigences de notre société, qui se concentre depuis peu bien davantage sur les droits que sur les devoirs des citoyens. J'ai modernisé et rationalisé l'offre de transports sans pour autant porter atteinte à la qualité de service des usagers. J'ai amélioré la condition des travailleurs et lutté avec ténacité contre le chômage.
Aujourd'hui, pourtant, je suis jugé non pas sur mes actes mais sur des mots de travers ou des projets avortés. Je suis, en tout cas, fier du travail accompli, et je pars avec la conviction que les Tyrsèniens vivront mieux demain qu'hier.
Dans les prochains jours, je déposerai la budgétisation du récent code de l'éducation. C'est la seule passation de dossier que j'ai à effectuer auprès de mon successeur.
Je vous souhaite d'être des députés provinciaux tenaces, efficaces, constructifs. Je vous conseille surtout de rester toujours dans les clous et d'éviter de parler trop fort. C'est votre seule chance de ne pas être conspués par ceux qui sont dans le confort du nombre et des réseaux.
Vive la Tyrsénie, vive la Frôce.
Les urnes ont parlé, et le résultat est irrévocable. Je me trouve aujourd'hui debout, libre, face à une assemblée provinciale entièrement renouvelée. Je ne parlerai pas de la campagne qui vient de se jouer, car dans ce temple de la démocratie on ne parle pas des aventures politiques mais du quotidien de nos concitoyens.
Je salue Mme Ansaldi et M. Dowranl, qui, sans surprise, devrait assurer la gestion de la province à ma suite. Je salue ainsi ceux qui ne m'ont jamais salué. Ceux qui n'ont jamais salué ce mandat fait de conquêtes sociales, d'avancées économiques, de réussites éducatives. Tel est le jeu politique. Mon successeur aura la dure tâche d’œuvrer chaque jour dans l'intérêt des Tyrèniens. Ce n'est pas une tâche aisée, mais c'est une tâche exaltante.
J'ai offert une vie digne et stable aux milliers d'agriculteurs de notre province. J'ai réformé l'enseignement supérieur dans le sens de l'ascension sociale et des exigences de notre siècle. J'ai retravaillé l'enseignement scolaire pour que l'égalité des chances ne soit pas seulement un concept mais bien une réalité. J'ai modifié le droit pénal pour l'adapter aux exigences de notre société, qui se concentre depuis peu bien davantage sur les droits que sur les devoirs des citoyens. J'ai modernisé et rationalisé l'offre de transports sans pour autant porter atteinte à la qualité de service des usagers. J'ai amélioré la condition des travailleurs et lutté avec ténacité contre le chômage.
Aujourd'hui, pourtant, je suis jugé non pas sur mes actes mais sur des mots de travers ou des projets avortés. Je suis, en tout cas, fier du travail accompli, et je pars avec la conviction que les Tyrsèniens vivront mieux demain qu'hier.
Dans les prochains jours, je déposerai la budgétisation du récent code de l'éducation. C'est la seule passation de dossier que j'ai à effectuer auprès de mon successeur.
Je vous souhaite d'être des députés provinciaux tenaces, efficaces, constructifs. Je vous conseille surtout de rester toujours dans les clous et d'éviter de parler trop fort. C'est votre seule chance de ne pas être conspués par ceux qui sont dans le confort du nombre et des réseaux.
Vive la Tyrsénie, vive la Frôce.
Ce topic sert à déposer les candidatures au poste de gouverneur de Tyrsénie. Veuillez formuler ci-dessous votre volonté de vous présenter au poste de Gouverneur. Le scrutin sera ouvert après 48H de dépôts de candidatures.