Zone Autogérée d'Aspen Nord

[Alain Chouillard]

La Zone Autogérée d'Aspen Nord est un terrain de 18 hectares situé sur les lieux d'une ancienne usine de textile qui a fermé ses portes dans les années 040. Localisée dans les quartiers nord de la capitale de Frôce, cette zone est occupée par des militants nationaux-anarchistes depuis quelques mois.

À l'intérieur de cette zone, l'autorité de l'État frôceux n'est pas reconnue. Il est interdit à la police frôceuse ou à toute autre autorité de l'État d'y pénétrer. L'entrée est libre pour tous les civils, du moment qu'ils sont en mesure de justifier leur appartenance à la culture frôceuse.

La population régulière de la zone est estimée à une centaine d'individus. Des baraques en bois ont été construites, l'accès à l'eau potable a été siphonné sur une bouche à incendie et l'électricité est détourné du transformateur le plus proche. De nombreuses activités sont pratiquées par les résidents, telles que l'art abstrait, la permaculture, la conception d'armes par destination destinées aux manifestations ou encore la musique.

Rien n'est interdit au sein de la zone, la loi frôceuse n'y étant pas reconnue. De ce fait, de très nombreuses personnes viennent pour s'y droguer, puis repartent.

[Nicolas Lubenac]

Le fils du Chancelier défunt était devenu un addict de la drogue depuis quelques années déjà. Intrigué par cette zone qu'il ne connaissait pas, il décida d'y mettre les pieds pour découvrir de lui-même.
En entrant il présenta sa carte d'identité pour prouver qu'il était bel et bien Frôceux. La personne le regarda à peine et le laissa entrer. Il était très tard.
Son ami parvint aussi à entrer.

-Oh mon gars, regarde-moi ça, c'est une vrai mine d'or ce truc !

Face à lui se trouvait pêle-mêle les dealers, les fabricants d'arme par destination ou encore des artistes avec leurs dizaines de bombes de peinture. Nicolas s'approche d'un dealer, sortit un gros billet de 200 Pluzins.

-Alors, voyons voir s'ils font de la bonne ici !

Le dealeur empoche le billet et donna la quantité correspondante au prix. Nicolas alla s'installer sur une table proche avec son ami et commença à aligner les rails de cocaïne. Il sniffa et profita rapidement des effets.

-Oh lala je confirme, c'est de la bonne ! , déclara Nicolas sur le ton d'une personne sous l'emprise de la drogue.