Vieux Port

[Antonio Velasco Pérez]

Lieux iconique de la capitale Frôceuse, le Vieux Port était un lieu de promenade mais aussi parfois le théâtre de grands évènements politiques.

[Antonio Velasco Pérez]

Le comité de soutien à la République avait organisé une grande marche républicaine dans les rue d'Aspen. Cette marche se termina sur le Vieux Port avec un discours du président du CSR.

Chers citoyens républicains,

Votre présence a fait honneur à notre cause et vous voir par milliers à quelque chose de réconfortant. 13 600 personnes mobilisées pour un premier galop d'essai, je trouve que c'est très encourageant.
Avant d'entamer formellement mon discours, tenons une minute de silence envers nos ancêtres Républicains qui ont mis à bas la monarchie frôceuse.

La minute de silence fut respectée dans un silence de plomb. Puis le dirigeant du CSR reprit la parole.

Ces républicains que nous venons d'honorer sont nos mentors et ce que nous avons à accomplir est tout aussi lourd qu'eux.
Dans un pays où le mot "République" évoque la corruption, l'immoralité politique et un régime décadent, notre tâche est immense. Nous devrons prouver que nous n'avons rien à voir avec ceux qui ont déshonoré la République Frôceuse. Notre démarche doit être transpartisane et non le monopole d'une seule famille politique. Je m'exprime ici en tant que Républicain convaincu et tel sera le combat de ma vie. Mes opinions politiques personnelles n'interféreront jamais dans le combat républicain.

La République que nous voulons est fédérale, citoyenne, sociale et solidaire. Nous souhaitons la disparition du régime impérial qui nous renvoie tout droit aux références Bonapartistes qui ont traumatisé l'Europe. Oui mes chers amis, nous avons en plein cœur de l'Europe occidentale une monarchie héritière de celui qui a terrorisé l'Europe. Celui-là même qui a voulu annexer la Frôce. Comment pouvons-nous accepter de vivre avec un tel symbole ?
Ce que nous demandons n'a rien d'irréalisable. Il suffirait de démettre l'Imperatore de ses fonctions et le remplacer par un Président fédéral. Quant au Chancelier Suprême, il sera rebaptisé "Chancelier Fédéral".
La modestie républicaine devra imprégner les titres de ceux qui nous dirigerons car aujourd'hui il ne nous inspirent que ridicule et magnificence inutile. Même le Japon qui est l'autre dernier empire sur Terre exerce avec brio une modestie malgré son régime impérial.

Nous devrons à terme constituer une force politique ouvertement républicaine qui aura pour but d'instaurer une nouvelle république. Le Chancelier actuel dont l'attrait pour la chose républicaine n'est un secret pour personne a choisi le respect des institutions actuelles. Je ne suis pas là pour le blâmer. Je respecte au contraire ce choix.
Si l'un des notre devenait Chancelier Suprême, cela se traduirait par le vote d'une motion proclamant la République à l'Assemblée Fédérale. L'Imperatore serait alors déposé puis remplacé par un président fédéral élu par les députés dont le rôle serait d'assurer l'équilibre des institutions.
La Constitution actuelle serait en grande partie conservée avec toutefois le remplacement des termes Imperatore et Chancelier Suprême par les nouveaux termes appropriés. Les articles traitant de la maison impériale seraient supprimés.

Notre mouvement a encore besoin de grandir et de se structurer mais viendra un jour où nous concourrons pour l'échelon fédéral avec la ferme intention de changer de régime.

Vive la Frôce ! Vive la République !


Applaudissement massifs.

[Louis Ralaivao]

Louis applaudit fortement le disours du prédident de CSR.

[Jean Bournay]

Jean au milieu de la foule, suit le mouvement et applaudit intensément le discours d'Antonio Perez