Bureau du maire d'Aspen

[Vincent De Salvo]

Situé au dernière étage de la mairie d'Aspen avec vue imprenable sur le vieux port, le bureau du maire d'Aspen offre à ce dernier toutes les conditions pour travailler dans l'apaisement et la sérénité.

[Olivier Brimont]

C'était une rencontre voulue par les deux Gouverneurs. Olivier arriva sur place et fut gentiment invité à patienter dans une salle confortable, le temps que Vincent se libère. Ce qui ne tarda guère. Brimont se leva pour lui serrer la main. Il avait une sacrée poigne, énergique, mais pas à l'excès. Les deux hommes gagnèrent le bureau de De Salvo et s'installèrent confortablement.

- Je suis content que nous puissions enfin nous rencontrer, Monsieur de Salvo. Avec ces malades mentaux de l'usine Pegaso, j'ai bien cru que ça ne serait jamais faisable ! Je suis content que vous ayez pu trouver une issue là-dessus !

Il marqua une pause et comme il aimait aller droit au but -son petit côté aspinois refoulé, sans doute- il reprit :

- Mais bref, je ne suis pas venu ici pour parler de la clique communiste et anarchiste ! J'ai des projets pour le développement de nos deux provinces, notamment dans le cadre des transports. Voyez-vous, je pense que nous avons tout à gagner à développer deux projets principaux. Le premier est une liaison ferroviaire grande vitesse, reliant Kervern à Anglès. Pour le tracé, j'imaginais la faire passer par Assolac et Cadria, en Tyrsènie puis relier Symphorien et Anglès. Le deuxième est une liaison ferry express, reliant quant à elle Gagliano à Aspen, en direct. Evidemment, je suis ouvert à l'ouverture d'autres lignes de ferry entre d'autres villes de nos provinces respectives, mais les investissements porteraient d'abord sur les deux premiers projets. Qu'en pensez-vous ?

[Vincent De Salvo]

Vincent a beaucoup de respect pour Olivier et il apprécie particulièrement ses "punchlines". C'est avec un grand plaisir qu'il le reçoit.

Je suis également très heureux de vous recevoir monsieur Brimont. C'est vrai que l'on s'est souvent croisé mais on a jamais eu l'occasion de vraiment discuter.

Pour revenir une seconde sur les communistes et anarchistes, sachez que j'ai été très touché par votre soutien sans faille ainsi que celui de madame Flechmann-De Kervern. Vous n'étiez pas légion derrière moi et me sentir quand même soutenu a été appréciable.
Surtout que j'avais été un peu vexé que le PAS vote blanc entre Valentin Ravolo et moi, même si c'est votre droit le plus strict. Mais bon cela n'a que très peu d'importance.

Pour en venir au fait, je suis en total accord avec cette idée. Nos provinces respectives sont limitrophes, nous devons coopérer et faire de cela un atout. Ce projet me plait beaucoup. Les liaisons que vous avez évoquées sont les plus appropriées pour commencer. Si cela fonctionne comme je le pense, nous pourrons étoffer tout cela.
Nous pourrions créer une compagnie 50/50 Tyrsènie/Transalpie ?

Vincent se leva et alla vers le mini bar.

Je vous sers quelque chose monsieur Brimont ?
Il est 19 heures, je considère notre rendez-vous comme informel, et je n'ai plus rien d'officiel après. C'est donc l'heure du pastis pour moi ! (Rires)
Bienvenue à Aspen monsieur Brimont !

[Olivier Brimont]

- Oui, enfin, je ne suis pas venu refaire l'histoire. Le PAS a voté blanc dans la mesure où nous n'avons pas voulu prendre position. Ce qui est fait est fait. Néanmoins, il y a des combats qui nous rapprochent, d'autres qui nous séparent. Autant je conçois de pouvoir travailler avec vous en tant que Gouverneur, autant il n'est pas question que je coopère avec Belfort, je préfère être franc d'entrée de jeu. C'est d'ailleurs bien dommage que vous lui ayez laissé la part belle au PLC. Je crois que nos deux provinces ont beaucoup à gagner d'un travail commun et de projets de coopération. Je ne suis pas venu pour parler alliance entre le PAS et le PLC. De cela, dans ma tête, sachez qu'il n'en est toujours pas question. Cela ne bloque pas le fait que nous puissions tomber d'accord, toutefois, da façon ponctuelle sur certains dossiers, comme celui de Pegaso.

Olivier était connu pour son franc-parler et pour son côté direct. Il ne prenait pas de gants, il disait les choses comme il les pensait. Tant pis si ça vexait la personne en face.

- A vrai dire, je pensais surtout à une prise en charge 50/50. La Tyrsènie possède déjà une compagnie de transport bien organisée et je pensais surtout que nous pourrions axer les projets sur un financement mutuel et sur l'ouverture de l'exploitation des voies aux compagnies ferroviaires publiques comme privées. En gros, disons que 4 trains seraient assurés au départ de chaque gare "terminus". 4 à Kervern, 4 à Anglès, par exemple. 4 via une compagnie tyrséenne, 4 via une compagnie transalpienne. Qu'en dites-vous ?

Alors que Vincent proposait un verre, Olivier accepte volontiers :

- Je ne dis pas non. Du whisky pour moi, s'il vous plait. Ou si vous n'avez pas, du Martini. Rouge, il est meilleur. Je ne suis pas fan d'anis, je fois bien l'avouer !

Il lâcha un rire gras.

[Vincent De Salvo]

Allez va pour un whisky.

Vincent continuait la conversation en servant les verres. N'étant pas du tout un partisan de la langue de bois, il appréciait le franc parler d'Olivier.

Non, clairement on est pas là pour parler alliance PAS/PLC, mais au moins les choses sont dites.
Cette organisation du projet me convient parfaitement.

Vincent vint se rasseoir en face de son interlocuteur et lui donna son verre de whisky.

Santé !

Vincent leva son verre et invita Olivier à trinquer.

Je suis vraiment pour accélérer le mouvement et que l'on fasse voter cela le plus rapidement possible.
Concrètement, vous pensez que le départ de premier train et du premier ferry pourra s'effectuer dans combien de temps ?

[Olivier Brimont]

Voici le deux projets de décrets que j'envisage, donc :

Province de Tyrsènie

Décret portant création d'une liaison ferroviaire grande vitesse Kervern-Anglès

Etat des lieux actuel :
- 1 ligne ferroviaire en Piémont reliant Anglès à Symphorien
- 1 ligne ferroviaire en Toscane reliant Kervern à Assolac

Projet : Mise en place d'une liaison entre les deux lignes ferroviaires, permettant le passage de trains à grande vitesse, de fret et de trains classiques.

Tracé de la nouvelle ligne :


Coût :
- pose des rails à la charge de la Tyrsènie (142 km) : 1 250 millions de pluzins.
- pose des rails à la charge de la Transalpie (64 km) : 570 millions de pluzins.
- achat de 6 rames TGV duplex par la Tyrsènie : 180 millions de pluzins.
- achat de 6 rames TGV duplex par la Transalpie : 180 millions de pluzins.
TOTAL = 1 820 millions de pluzins

Financement :
Le financement sera effectué en une fois, par utilisation du budget d'investissement 093 à disposition de chacune des deux provinces Provinces.

Durée des travaux : 2 ans.

Fait à Gagliano,
Le 28 juin 093.

Olivier Brimont, Gouverneur de Tyrsènie.

En résumé, on aurait 1 TGV Anglès-Kervern toutes les deux heures, sachant que comme ça circule pas la nuit, ça ferait plutôt 1 TGV toutes les 1h30, pour commencer. Le temps de trajet entre les deux terminus serait de 1 heure.

Décret portant création d'une liaison par ferry entre Aspen et Gagliano

Projet : Mise en place d'une liaison maritime entre Aspen et Gagliano.

Tracé de la nouvelle ligne :


Coût :
- achat de ferry à propulsion au gaz naturel liquéfié à la charge de la Tyrsènie (6 unités navales) : 1 500 millions de pluzins.
- achat de ferry à propulsion au gaz naturel liquéfié à la charge de la Transalpie (6 unités navales) : 1 500 millions de pluzins.
TOTAL = 3 000 millions de pluzins

Financement :
Le financement sera effectué en une fois, par utilisation du budget d'investissement 093 à disposition de chacune des deux provinces Provinces.

Durée des travaux : 2 ans.

Fait à Gagliano,
Le 28 juin 093.

Olivier Brimont, Gouverneur de Tyrsènie.

Il y a 901 km entre Aspen et Gagliano par voie maritime. Sachant qu'un ferry va à 70 km/h en moyenne, ça ferait des trajets de 12h.
Avec 6 ferries dans chaque port, nous aurions un départ toutes les deux heures dans chaque port.
Je tiens au modèle à gaz liquéfié car il est le plus écologique et le plus rentable à exploiter.

[Vincent De Salvo]

Monsieur Brimont, tout cela me convient parfaitement.
Marché conclu!

[Olivier Brimont]

Parfait !

C'est promulgué de mon côté.