La Frôce est un RPG Politique par forum, gratuit. Micronation virtuelle, vous y faites évoluer votre personnage pour accéder aux plus hautes fonctions de l'état.
Ville réelle : Catane Population intra-muros : 366 794 habitants (096) Population métropole : 1 452 368 habitants (096) Partis dominants : 1. LR / 2. PSDF / 3. FCF
Un yacht de luxe privé détenu par la famille Léonard. Construit en 81 pour un somme d'environ 80 millions de Pluzins, cet imposant navire de 80 mètres de longueur équipé de deux moteurs Caterpillar 3516 DITA emploie en permanence un équipage de 17 personnes. On peut y stocker jusqu'à six voitures, et on y trouve également une piscine intérieure.
Il est essentiellement utilisé par Kévin Léonard et son frère Fogell.
Après plusieurs mois d'exfiltration dans un lieu confiné, Kévin avait enfin retrouvé sa liberté, et sa famille également. Il avait très mal vécu cette période de clandestinité et encore davantage le fait d'avoir été déclaré mort par les autorités pour le protéger de la menace terroriste qui planait sur lui. Il avait cependant pu suivre l'actualité et avait été extrêmement déçu par certains faits d'actualité et par certaines personnes.
Il était sous traitement antidépresseur depuis plus d'un mois. On lui avait prescrit de l'Effexor, 300 mg par jour. Il avait décidé de venir sur le Titant des Mers pour récupérer, se reposer et penser à autre chose en admirant le magnifique paysage de Gambino, sa ville natale.
Après de multiples tentatives, Esteban avait réussi à entrer dans le yacht solidement gardé. Il avait utilisé un uniforme d'agent de sécurité, en portant une perruque et une moustache. Lorsqu'il fut seul dans la pièce où Kevin végétait un peu, il enleva son déguisement et s'approcha du jeune homme, que les médicaments rendaient un peu stone.
- Salut toi... ça n'a pas été facile de t'approcher... ça fait des jours que j'essaie... Tu m'as l'air d'aller bien, un peu groggy mais t'as un joli teint.
Après une courte pause, il s'assit à côté de lui.
- Tu peux pas savoir comme je suis content de te revoir... en vie... je n'y croyais pas quand j'ai lu les nouvelles... Du coup je suis revenu dans le coin, je voulais en avoir le coeur net... Tu m'as manqué, Kevin...
Kévin ne s'attendait pas à recevoir de la visite. Depuis qu'il avait entamé son traitement à base de Zoloft et de Bromazépam, il ne ressentait plus le besoin d'entretenir des liens sociaux. Un combe, pour lui qui était jadis un gros fêtard, invétéré...
- Esteban ? Ça alors, comment t'as fait pour te pointer jusqu'ici ? Je n'attendais pas de visite. Ça me fait plaisir de te revoir, mon chou.
Kévin fit une franche accolade à Esteban.
- Vraiment, je suis content de te voir. Ça me fait chaud au coeur. Tu sais, ces derniers temps, ça ne va pas du tout. Je ne dors plus, j'arrive pas à me pardonner d'avoir mis mes proches en danger.
Il sortit une bouteille de Bombay Sapphire de son mini bar.
- Mais bon, ne nous laissons pas abattre ! Tu n'es pas venu pour me donner l'épaule, j'imagine. Allez, trinquons donc à nos retrouvailles !
Esteban avait cette particularité de considérer que dans la vie, rien n'était grave, à part la mort et l'absence de libertés. Il posa sa main sur l'épaule de Kevin et de sa voix tranquille, il lui répondit :
- Hé, mec... tu ne devrais pas t'en faire pour tout ça... c'est passé maintenant... tu ne cours plus de danger et eux non plus. Ils ont eu les salauds qui voulaient te faire du mal ! Maintenant, faut pas que tu t'emmures, il faut que tu reprennes le cours de ta vie !
Il se laissa servir un verre et il sortir du papier à rouler ainsi que du tabac et de la marijuana.
- Trinquons et fumons un peu, ça fait toujours du bien !
Il roula un joint à Kevin et le lui tendit, avant d'en faire de même pour lui. Puis ils trinquèrent et allumèrent leur "calumet de la sérénité". Esteban se calla bien dans le canapé.
- J'ai vraiment cru que t'étais mort. Et ça m'a fait prendre conscience d'un truc. C'est que t'appartiens totalement à mon fluide karmique, tu sais... J'avais perdu l'envie de me lever le matin parce que tu n'étais plus là. Je me suis éloigné de tout. J'ai même laissé Ana en plan...
Il fit un sourire. Ana n'était pas du genre rancunière. Une fois il était tellement défoncé qu'il avait par mégarde, confondu la porte de service avec la porte d'entrée... elle n'en avait pas tenu rigueur. Il prit Kevin et le serra contre lui.
- J't'aime, man... je suis pas un Eliott Marsall ou un Victor Karlsson, pas le même mood ni la même life très embourgeoisée, mais j'apprécie ta compagnie ! Et ça me fait... wow... ça me rend tout chose de te revoir bien alive !
Esteban était ému. Les larmes pointaient au coin de ses yeux, il les essuya. Il avait toujours été authentique. Son côté hippie, sans doute !
