[Piazza delle Repubblica] Caffè Gilli

[Gabriel Von Bertha]

Piazza delle Repubblica

La Piazza delle Repubblica est la plus importante places d'Assolac. Autour de la place se trouve le célèbre Caffè Gilli, lieu attractif pour les touristes et pour tous les florentins. Il est également un lieu de visite pour de nombreuses célébrités, telle que Gabriel Von Bertha.

[Gabriel Von Bertha]

Discours de rentrée de Gabriel Von Bertha devant l'ADF
08 septembre 095

Gabriel Von Bertha avait invité des responsables et militants Démocrates à un déjeuner ce samedi 8 septembre 095 pour marquer la rentrée politique du mouvement. Invités spéciaux, des responsables sociaux-démocrates et PAS avaient également été conviés à ce déjeuner en guise d’ouverture.

Mes chers amis,

Quel bonheur de vous retrouver sur ces terres toscanes qui me sont chères et qui ont été depuis des décennies des terres si fertiles pour le débat politique, tant à Kervern qu’à Assolac.

En Toscane, toutes les sensibilités existent, de Droite comme de Gauche en passant par le Centre, mais elles ont appris à se battre ensemble, côte à côte, dans l’intérêt de notre territoire. En partant de l’expérience du terrain, au plus près des habitants. La Démocratie ne manque donc pas de fond et de résultats dans notre région.

La Toscane, c’est également le berceau historique de la Renaissance : renaissance des idées et de l’art antique ; naissance d’un environnement enclin et favorisant les nouvelles découvertes ; berceau d’une culture italo-frôceuse qui permettra à une époque d’unifier toute la péninsule derrières des valeurs et coutumes.

Quoi de plus naturel donc que le choix de la Toscane pour la rentrée des Démocrates !
Démocrates et libres ! Nous le sommes, de penser sans tabou, qu’en cette rentrée politique, nous pouvons offrir aux Frôceux la Renaissance qu’ils attendent pour répondre aux défis que notre pays doit relever.

Après trois mandatures marquées par les coalitions de Gauche, nous pouvons faire le bilan de ces trois années. Ont été engagées des réformes controversées, défendues par une frange radicale de la Gauche, qui a su prendre une place non négligeable dans des gouvernements fédéraux par simple nécessité de stabilité parlementaire, se fermant ainsi aux mouvements centristes qui étaient pourtant prêt à travailler de manière constructive à des textes plus justes pour tous. La loi de finance pour l’année 094 est symptomatique du virage radical de la Gauche en matière de politique fiscale, imposant aux acteurs économiques une charge de 11 milliards d’impôts supplémentaires en l’espace d’un an. Nos entreprises sont les victimes de ces choix politiques qui ne font qu’affaiblir notre santé économique.

Pire encore, nous ne pouvons pleinement faire de bilan du dernier mandat de la coalition, tant le gouvernement fédéral est figé de par l’usure du pouvoir, ne proposant ainsi qu’à la Frôce la gestion des affaires courantes depuis un an.

Fort heureusement, tout n’est pas pour autant à rejeter du bilan de ces trois années : je pense bien évidemment à des avancées en matières sociales, comme la reconnaissance du burn-out en maladie professionnelle ; je pense aux réformes portant sur la transparence et la vie politique ; et je pense à la réforme de l’Assemblée Fédérale que nous mettons en œuvre. J’en oublie certainement, mais nous devons garder simplement à l’esprit que la coalition actuelle n’est pour l’heure plus en mesure de porter les réformes nécessaires, ni même de tracer une voie pour le pays.

Il nous faut alors rectifier le tir, en proposant un projet politique qui rétablira un équilibre, qui instaurera une nouvelle direction, qui défendra des valeurs humanistes, réalistes et pragmatiques. Voilà notre objectif pour les prochaines élections générales : offrir une alternative crédible et constructive pour la Frôce.

Nous devons garder à l’esprit nos échecs précédents : les diverses élections perdues, les échecs en matière de responsabilités fédérales et d’union gouvernementales. Nous avons su apprendre ce ceux-ci au sein des dernières années au sein de gouvernements provinciaux et nous devons capitaliser sur le travail que nous avons su fournir depuis.

L’idée d’alternance qui nourrit notre action politique, si nous souhaitons qu’elle se réalise, doit rassembler plus largement que le simple mouvement Démocrate. Nous devons nous ouvrir hors de tout sectarisme aux mouvements politiques qui souhaitent s’engager dans un projet constructif. Je tiens à remercier la venue aujourd’hui des responsables sociaux-démocrates et des responsables PAS qui sont dans la même logique que nous : Rassembler pour construire la Frôce de demain !

Nous ne sommes pas en accord sur tous les points, mais j’ai toujours été, au sein du mouvement Démocrate, tout comme sein de mes responsabilités politiques, à la recherche des points communs qui nous permettent d’avancer plutôt que nos différences. Les différences sont une richesse pour le débat politique, mais elles ne doivent pas être un obstacle à la construction que nous souhaitons. S’il y a bien des choses sur lesquelles il ne faudra jamais lâcher, sur lesquelles aucun reniement est possible, c’est sur les Valeurs humanistes et sociales qui nous rapprochent.

Si les frôceux font le choix de nous faire confiance, nous devrons être à la hauteur de nos nouvelles responsabilités, être unis dans l’adversité. Nous ne pourrons pas réussir tout d’un seul coup : nous devrons accepter les échecs, mais quoiqu’il advienne, la solidarité et solidité d’une majorité parlementaire devra être le préalable nécessaire à nos réussites prochaines. Je serai garant de l’attention portée à toutes nos sensibilités et à notre action. Je serai également garant de l’attention portée à une opposition constructive.

La Renaissance Frôceuse n’a jamais été autant à notre portée, alors engageons le mouvement : partez rencontrer les Frôceux à travers la Frôce et marchons vers l’alternance ! Donnons l’espérance aux Frôceux !
Pour la Démocratie, et pour la Frôce !

Des applaudissements nourris suivent le discours... Gabriel alla serrer la main aux responsables sociaux-démocrates et PAS présents.

[Julien Citron]

Julien avait naturellement fait le déplacement en tant que Président des Sociaux-Démocrate. Il applaudit copieusement la fin du discours du Président de l'Assemblée Fédérale puis alla le saluer chaleureusement. La photo était plutôt croustillante pour les journalistes qui avaient sous les yeux la photo du pacte scellé entre les chefs respectifs de l'ADF et du PSDF.

Très beau discours M. Von Bertha. C'est un honneur de travailler avec vous pour préparer une avenir meilleur à notre pays et le sortir des griffes de la Gauche radicale.
Si vous voulez bien je vous convie à la rentrée du PSDF qui aura lieu à Il-Kaxtel prochainement.