F E D E R A T I O N
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F R Ô C E
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DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE
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Madame la Présidente de l’Assemblée Fédérale,
Monsieur le Vice-Chancelier,
Messieurs les Ministres fédéraux,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mes chers concitoyens,
Il y a des exercices démocratiques auxquels nous ne pouvons pas nous soustraire. Ma présence devant vous aujourd’hui, en tant que Chef du gouvernement, n’est pas seulement une preuve de respect que je porte à la Représentation Nationale, institution que j’ai présidée il y a peu, mais également une volonté affirmée de dialogue avec les différentes forces politiques qui composent cette honorable Assemblée. Je porte une attention particulière à écouter et à dialoguer dans un débat constructif avec les oppositions qui manifesteront l’envie de faire de même avec la majorité parlementaire.
Les frôceux ont fait un choix évident lorsque je regarde cette Assemblée renouvelée : celui de mener une majorité d’alternance politique claire. Je mesure l’honneur et la responsabilité aussi de la tâche qui est la mienne et je l’aborde avec beaucoup d’humilité, avec une humilité d’autant plus grande que pour préparer cette déclaration de politique générale, j’ai relu toutes celles de mes prédécesseurs.
J’ai proposé à l’Imperatore la composition d’un gouvernement restreint, dans une volonté de rendre plus efficace l’exercice des prérogatives gouvernementales. Je me souviens d’un Chancelier nous ayant quitté désormais, M. Lubenac, qui affirmait avoir des difficultés à accepter disposer que d’une mission à la tête du gouvernement : inaugurer les chrysanthèmes et être spectateur de l’action des ministères. Il n’est pas dans ma conception d’exercice du pouvoir d’être un spectateur de l’action publique initiée par mes ministres. C’est pourquoi, il me semblait naturel de redonner des missions gouvernementales à la Chancellerie, missions tout à fait naturelle à la fonction de chef de gouvernement : la diplomatie et la défense nationale. Je souhaitais également donner un équilibre à ce gouvernement, en renforçant le rôle du Vice-chancelier qui a la charge des affaires intérieures à travers le ministère de l’Intérieur, de la Justice et du renseignement.
J’ai pour mission de guider la politique gouvernementale, de garantir le dialogue au sein de la majorité parlementaire, d’arbitrer les dossiers, et de garantir aux frôceux l’efficience des actions publiques engagées. Je ne me soustrairai jamais à ces responsabilités.
L’action publique que nous souhaitons engager pour la Frôce est bien différente de celle de mes prédécesseurs : nous n’avons d’ailleurs pas mandat du peuple pour être un gouvernement de continuité.
A l’heure où le Livret blanc de la Défense pour l’année 094 démontre que notre défense nationale n’est plus suffisamment entretenue pour faire face aux diverses menaces extérieures ou intérieure, je ne peux accepter que le gouvernement frôceux puisse rester sourd et aveugle à l’état de moral moribond de nos soldats et aux besoins matériels des armées. Derrière le mot « Armées », nous avons des femmes et des hommes engagées par conviction et vocation, prêts à engager leur vie personnelle et familiale pour la défense de notre Nation. Je veillerai donc à proposer de forts investissements dans la modernisation et l’entretien des infrastructures, dans le matériel, et dans les moyens humains de notre Défense Nationale, car jamais les menaces extérieures n’ont été aussi ravivées.
Ces menaces sont multiples dans le monde géopolitique dans lequel nous vivons aujourd’hui. La Frôce adoptera une position claire, qu’elle a bien souvent toujours défendu à l’international : une position indépendante, agissant pour la sauvegarde de la paix, et dans le plus grand respect du droit international dès lors que nous ne sommes pas dans l’obligation d’outrepasser les normes internationales. Nous défendrons également la réciprocité du droit international et la réciprocité des normes apportées aux biens agroalimentaires et manufacturiers importés en Frôce dans une volonté de refuser le dumping social. Toutes nations ou entreprises ne respectant pas les normes établies en Frôce se verront interdire l’accès à leurs biens vendus en Frôce.
La Frôce souhaite être l’interlocuteur privilégié permettant la résolution de conflits et des problématiques liées à ces derniers ou à la question climatique. La Frôce se veut initiatrice de projets, au côté de la France, sur le plan du réchauffement climatique, pour que soient respectées les accords de Paris de ne pas dépasser le 2°C supplémentaire d’ici 2100.
La Frôce engagera le dialogue avec l’Union européenne pour que nos ressortissants et les leurs soient davantage protégée socialement sur nos territoires respectifs : je pense notamment à la reconnaissance de la carte européenne d’assurance maladie en Frôce permettant la prise en charge de soins lors de séjours en Europe et en Frôce.
La Frôce souhaite rejouer son rôle central dans la Méditerrannée. Nous inviterons à Aspen les Etats côtiers à la mer durant la législature pour trouver une réponse humaniste aux questions de flux migratoires, aux nombreux décès dans eaux territoriales libyennes et tunisiennes, ainsi que la prise en charge des réfugiés politiques.
Sur le plan intérieur, nous engagerons des politiques courageuses et ambitieuses de Transformation de notre économie et modèle social, en ne gardant à l’esprit que les principes d’efficience des politiques économiques et sociales. Mais il ne peut y avoir efficience sans protection des citoyens contributeurs à la production nationale et aux caisses de protection sociale. C’est notre conception social-libérale qui veillera à l’équilibre nécessaire de nos actions politiques.
La première grande réforme que j’ai demandé à mon Ministre de la Protection sociale est une réforme visant à corriger et à rationaliser les pensions de retraite. Il aura la charge de vous proposer une refonte du système mêlant changement de mode du calcul des pensions, mise en œuvre d’un principe de bonus-malus pour valoriser le Travail, la reconnaissance de la pénibilité et actions bénévoles au cours du parcours professionnel du cotisant. Cette réforme se voudra ici équilibrée pour éviter de voir des cotisants laissés au bord de la route.
Sur le plan de la sécurité, nous souhaitons fédéraliser la lutte contre le terrorisme avec les créations d’une cellule et d’un parquet anti-terroriste. Les provinces sauvegarderont la gestion des plans vigilance et de prévention de lutte contre le terrorisme, mais nous reprendrons à notre charge toutes les investigations et procédures judiciaires, car c’est au niveau fédéral que la politique anti-terroriste est la plus efficace, les domaines de la défense nationale et du renseignement intérieur et extérieur nous étant réservés.
Au niveau de la politique monétaire, nous souhaitons réformer les livrets d’épargne pour les frôceux et leur permettre de disposer de participations dans les entreprises dans lesquelles ils travaillent. Les Frôceux sont acteurs dans la production frôceuse et il est tout à fait normal qu’ils puissent être récompensés lorsque leurs entreprises bénéficient d’une bonne santé financière. Nous souhaitons une refonte des modes de paiements pour permettre une fiscalité plus juste, en coopération avec les provinces. Toutes ces réformes seront guidées par la volonté de maintenir un pouvoir d’achat à la hauteur des besoins des frôceux dans une période où les rémunérations stagnent.
C’est d’ailleurs dans une volonté de réduire le poids de l’état dans le budget des ménages que nous engagerons un vaste plan d’économies au niveau fédéral nous permettant de réduire les impôts pour nos sociétés et nos ménages. Les arbitrages sont en cours. Nous tâcherons toutefois de ne pas détruire les engagements internationaux signés par la Frôce, notamment pour l’obtention de budget de l’Agence européenne spatiale. Nous souhaitons ainsi privilégier une renégociation des parts fédérales et provinciales, avec l’augmentation de la part du privé à une suppression pure et simple du plan ATSF.
Sur le plan de l’éducation, nous souhaitons que les provinces mutualisent leurs objectifs en matière de compétences et connaissances à acquérir tout au long des cycles de scolarité obligatoire. Nous tâcherons donc de proposer au niveau fédéral un Socle commun de Compétences, de Connaissances et Culture, qui guidera les différents programmes scolaires provincial dans une même direction pour que chaque élève puisse avoir une base minimale d’acquis en sortie de la scolarité obligatoire.
Vous l’aurez compris, le gouvernement est dès à présent au travail pour la mise en œuvre d’un projet d’alternance rompant avec les précédentes majorités, sans tomber dans la destruction pure et simple des héritages gouvernementaux.
Je vous invite à œuvrer ensemble pour qu’à la fin de cette VIIè Législature, la Frôce ait atteint le cap que nous avons fixé et que la Frôce n’ait pas à regretter d’avoir choisi l’optimisme et la confiance.
Aucun des défis de la modernité ne doit nous effrayer. L’espoir qui s’est levé fonde notre responsabilité. C’est à cet espoir, Mesdames et Messieurs les Députés, que je vous demande d’accorder votre confiance !
Vive la Démocratie ! Vive la Frôce !
