Discours de passation du Chancelier Suprême Victor Karlsson-Marshall
Avril 94
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Frôceuses, frôceux, chers concitoyens,
En ce jour d'après élections, je souhaitais tout d'abord nous féliciter, et féliciter notre démocratie, pour la mobilisation massive lors de ces élections générales. Avec 91,44% de votants, nous étions plus de 31 millions à faire le déplacement ou remplir les formulaires en ligne pour voter, malgré la période estivale et la chaleur de ces dernières semaines en métropole. La bonne santé de notre régime parlementaire - malgré les crises, malgré les attaques, malgré les tentatives de ceux qui voulaient la mettre à terre - fait de notre nation un modèle pour les démocraties du monde entier.
Je tiens à ensuite vous remercier, Frôceuses, Frôceux pour la confiance que vous nous avez témoigné toutes ces années. Nous avons traversé des périodes de doute et d'incertitude, de difficulté et de crise, et nous sommes restés soudés, unis dans la destinée commune du peuple frôceux. Avoir été investi à la fonction de Chancelier Suprême de la Fédération par deux fois ces deux dernières années et y servir mon pays au mieux de mes capacités fut bien sûr un travail complexe, lourd de responsabilités, mais ce fut également pour moi un honneur et un immense privilège.
Après ces deux mandats, je pense pouvoir dire que notre coalition majoritaire que j'ai eu la responsabilité de diriger depuis 92, unie malgré sa diversité, peut être fier de ce qu'elle a permis comme avancée pour notre pays. Et alors que celle-ci s'apprête à être reconduite à la tête de notre Fédération, il convient de rappeler que la gouvernance d'un pays n'est jamais l'oeuvre d'un seul homme, et je manquerai à mon devoir à ne pas reconnaître la constance et la compétence de l'équipe qui partagea mes responsabilités au cours de ces deux dernières années, et dont le travail exemplaire fut la clé de voûte du projet que nous avons soutenu pour le pays. Et aussi car je partage avec chacun d'entre eux un bilan dont j'estime que nous pouvons être très fiers.
Une diplomatie revigorée, ouverte, et au service des intérêts de la Frôce, comme une nation pluriculturelle et ouverte sur l'Europe et sur la Mer, mais aussi comme un peuple engagée pour la paix, disposant désormais des moyens de faire entendre sa voix dans le concert des grandes nations. Une économie moins "ruisselante", plus que jamais démonstrative de notre attachement aux principes de subsidiarité et de solidarité tels qu'inscrits dans le préambule de notre Constitution, et maintenant plus qu'en tout temps, au service des citoyens. Une justice réformée, et des institutions qui compteront désormais en leurs lois fondamentales le respect des droits humains essentiels grâce à la Charte des droits fondamentaux et à son intégration dans notre projet de réforme constitutionnelle. Une protection sociale plus protectrice et plus proche des Frôceux, ainsi qu'un système de santé renouvelé, plus accessible à chacun. Et enfin, une coopération interprovinciale dynamisée, qui aura permis d'instituer dans le pays un accueil plus humain des réfugiés et des migrants, une réforme des institutions de police sur 3 niveaux ainsi que la création de l'Agence Technologique Spatiale Frôceuse, qui d'ici quelques années, assurera à notre pays une place de choix sur la scène des nations ouvertes sur l'espace.
Pour toutes ces réussites, je tiens donc à leur adresser mes remerciements sincères, ainsi que faire part de ma fierté d'avoir pu m'entourer d'individus sur lesquels, malgré les difficultés, j'ai toujours pu compter.
A Enrique Mataró, mon Vice-Chancelier et ministre de la Défense et de la Diplomatie, pour son travail sans faille, à la coopération interprovinciale comme à la diplomatie renforçant nos relations diplomatiques avec nos alliés et ouvrant la voie à de nouveaux partenariats qui nous l’espérons, bénéficieront à notre pays sur le long terme.
A Maria Blum, ma Vice-Chancelière et également ministre de la Défense et de la Diplomatie, pour sa motivation et son implication dans nos projets interprovinciaux, notamment sur l'ATSF, et pour son travail afin de réformer et de moderniser notre défense nationale.
A mes ministres de la Justice et des Renseignements, à Jean Zveri, pour sa réforme des institutions de l'Intérieur et des Renseignements, ainsi qu'à Valentin Ravolo, pour son engagement en faveur des droits humains, et sa coopération avec les gouverneurs pour permettre l'inscription des droits fondamentaux dans notre Constitution.
A mes ministres de la Santé et de la Protection Sociale, Simon Brexel et Jean Bournay, pour leur travail complet afin de réformer notre système de santé et notre système de protection sociale, pour le rendre plus inclusif, plus protecteur, et simplement plus humain.
A mes ministres du Budget Fédéral, à Julien Citron, pour ses efforts dans ses réformes bancaires, malgré ses erreurs et nos désaccords. Et à Esteban Belmonte, pour son immense patience et son bilan exemplaire, ayant permis de redresser la situation fiscale que nous avaient laissés nos prédécesseurs, de sauver deux de nos entreprises nationales de transport d'une faillite certaine et bien entamée, et d'assurer enfin le financement efficace d'un système social plus solide et plus protecteur.
Je remercie également le chef de l'État, Sa Majesté Impériale Vittorio di Savoia-Carignano, pour la confiance qu'il m'a témoigné à la tête du gouvernement fédéral et pour l'équilibre des institutions qu'il aura, par son action et son conseil, rendu possible.
Je tiens aussi à saluer, malgré l'abysse idéologique qui nous sépare, Eduardo Belfort, dont le professionnalisme en tant que Président de l'Assemblée aura permis de faire fonctionner efficacement notre haute institution législative.
Et sur une note plus personnelle, je remercie celui qui fut, durant ces deux ans, mon compagnon, mon fiancé et désormais mon époux, pour son soutien indéfectible, pour m'avoir accompagné dans la joie comme le malheur, dans la difficulté comme dans la réussite, et dans toutes les épreuves que peut rencontrer quelqu'un qui se voit investir de la plus haute fonction de ce pays. A Eliott Marshall, sans qui je n'aurais jamais pu aussi bien servir mon pays.
A présent, je tiens bien évidemment à féliciter mon successeur, Mats Maessen, pour sa nomination à la tête de notre gouvernement. Alors que mon travail comme chef du gouvernement se termine, celui de notre union pour une Fédération vraiment sociale et vraiment humaniste, lui, se poursuit, et je souhaite à Mats Maessen la meilleure réussite possible dans cette entreprise en tant que Chancelier Suprême du nouveau gouvernement, en lequel j'ai toute confiance pour me succéder.
Bien que je quitte mon poste, je ne renierai pas mes engagements et je continuerai à œuvrer, comme citoyen d'une démocratie exemplaire, en faveur de la Frôce sociale et écologique en laquelle je crois, et pour nos principes - Liberté, Démocratie et Justice - qui ont fait de notre Frôce la grande nation qu'elle est aujourd'hui.
Citoyens, citoyennes, encore une fois, ce fut un véritable honneur d'être votre Chancelier Suprême.
Vive la Fédération, et vive la Frôce !
En ce jour d'après élections, je souhaitais tout d'abord nous féliciter, et féliciter notre démocratie, pour la mobilisation massive lors de ces élections générales. Avec 91,44% de votants, nous étions plus de 31 millions à faire le déplacement ou remplir les formulaires en ligne pour voter, malgré la période estivale et la chaleur de ces dernières semaines en métropole. La bonne santé de notre régime parlementaire - malgré les crises, malgré les attaques, malgré les tentatives de ceux qui voulaient la mettre à terre - fait de notre nation un modèle pour les démocraties du monde entier.
Je tiens à ensuite vous remercier, Frôceuses, Frôceux pour la confiance que vous nous avez témoigné toutes ces années. Nous avons traversé des périodes de doute et d'incertitude, de difficulté et de crise, et nous sommes restés soudés, unis dans la destinée commune du peuple frôceux. Avoir été investi à la fonction de Chancelier Suprême de la Fédération par deux fois ces deux dernières années et y servir mon pays au mieux de mes capacités fut bien sûr un travail complexe, lourd de responsabilités, mais ce fut également pour moi un honneur et un immense privilège.
Après ces deux mandats, je pense pouvoir dire que notre coalition majoritaire que j'ai eu la responsabilité de diriger depuis 92, unie malgré sa diversité, peut être fier de ce qu'elle a permis comme avancée pour notre pays. Et alors que celle-ci s'apprête à être reconduite à la tête de notre Fédération, il convient de rappeler que la gouvernance d'un pays n'est jamais l'oeuvre d'un seul homme, et je manquerai à mon devoir à ne pas reconnaître la constance et la compétence de l'équipe qui partagea mes responsabilités au cours de ces deux dernières années, et dont le travail exemplaire fut la clé de voûte du projet que nous avons soutenu pour le pays. Et aussi car je partage avec chacun d'entre eux un bilan dont j'estime que nous pouvons être très fiers.
Une diplomatie revigorée, ouverte, et au service des intérêts de la Frôce, comme une nation pluriculturelle et ouverte sur l'Europe et sur la Mer, mais aussi comme un peuple engagée pour la paix, disposant désormais des moyens de faire entendre sa voix dans le concert des grandes nations. Une économie moins "ruisselante", plus que jamais démonstrative de notre attachement aux principes de subsidiarité et de solidarité tels qu'inscrits dans le préambule de notre Constitution, et maintenant plus qu'en tout temps, au service des citoyens. Une justice réformée, et des institutions qui compteront désormais en leurs lois fondamentales le respect des droits humains essentiels grâce à la Charte des droits fondamentaux et à son intégration dans notre projet de réforme constitutionnelle. Une protection sociale plus protectrice et plus proche des Frôceux, ainsi qu'un système de santé renouvelé, plus accessible à chacun. Et enfin, une coopération interprovinciale dynamisée, qui aura permis d'instituer dans le pays un accueil plus humain des réfugiés et des migrants, une réforme des institutions de police sur 3 niveaux ainsi que la création de l'Agence Technologique Spatiale Frôceuse, qui d'ici quelques années, assurera à notre pays une place de choix sur la scène des nations ouvertes sur l'espace.
Pour toutes ces réussites, je tiens donc à leur adresser mes remerciements sincères, ainsi que faire part de ma fierté d'avoir pu m'entourer d'individus sur lesquels, malgré les difficultés, j'ai toujours pu compter.
A Enrique Mataró, mon Vice-Chancelier et ministre de la Défense et de la Diplomatie, pour son travail sans faille, à la coopération interprovinciale comme à la diplomatie renforçant nos relations diplomatiques avec nos alliés et ouvrant la voie à de nouveaux partenariats qui nous l’espérons, bénéficieront à notre pays sur le long terme.
A Maria Blum, ma Vice-Chancelière et également ministre de la Défense et de la Diplomatie, pour sa motivation et son implication dans nos projets interprovinciaux, notamment sur l'ATSF, et pour son travail afin de réformer et de moderniser notre défense nationale.
A mes ministres de la Justice et des Renseignements, à Jean Zveri, pour sa réforme des institutions de l'Intérieur et des Renseignements, ainsi qu'à Valentin Ravolo, pour son engagement en faveur des droits humains, et sa coopération avec les gouverneurs pour permettre l'inscription des droits fondamentaux dans notre Constitution.
A mes ministres de la Santé et de la Protection Sociale, Simon Brexel et Jean Bournay, pour leur travail complet afin de réformer notre système de santé et notre système de protection sociale, pour le rendre plus inclusif, plus protecteur, et simplement plus humain.
A mes ministres du Budget Fédéral, à Julien Citron, pour ses efforts dans ses réformes bancaires, malgré ses erreurs et nos désaccords. Et à Esteban Belmonte, pour son immense patience et son bilan exemplaire, ayant permis de redresser la situation fiscale que nous avaient laissés nos prédécesseurs, de sauver deux de nos entreprises nationales de transport d'une faillite certaine et bien entamée, et d'assurer enfin le financement efficace d'un système social plus solide et plus protecteur.
Je remercie également le chef de l'État, Sa Majesté Impériale Vittorio di Savoia-Carignano, pour la confiance qu'il m'a témoigné à la tête du gouvernement fédéral et pour l'équilibre des institutions qu'il aura, par son action et son conseil, rendu possible.
Je tiens aussi à saluer, malgré l'abysse idéologique qui nous sépare, Eduardo Belfort, dont le professionnalisme en tant que Président de l'Assemblée aura permis de faire fonctionner efficacement notre haute institution législative.
Et sur une note plus personnelle, je remercie celui qui fut, durant ces deux ans, mon compagnon, mon fiancé et désormais mon époux, pour son soutien indéfectible, pour m'avoir accompagné dans la joie comme le malheur, dans la difficulté comme dans la réussite, et dans toutes les épreuves que peut rencontrer quelqu'un qui se voit investir de la plus haute fonction de ce pays. A Eliott Marshall, sans qui je n'aurais jamais pu aussi bien servir mon pays.
A présent, je tiens bien évidemment à féliciter mon successeur, Mats Maessen, pour sa nomination à la tête de notre gouvernement. Alors que mon travail comme chef du gouvernement se termine, celui de notre union pour une Fédération vraiment sociale et vraiment humaniste, lui, se poursuit, et je souhaite à Mats Maessen la meilleure réussite possible dans cette entreprise en tant que Chancelier Suprême du nouveau gouvernement, en lequel j'ai toute confiance pour me succéder.
Bien que je quitte mon poste, je ne renierai pas mes engagements et je continuerai à œuvrer, comme citoyen d'une démocratie exemplaire, en faveur de la Frôce sociale et écologique en laquelle je crois, et pour nos principes - Liberté, Démocratie et Justice - qui ont fait de notre Frôce la grande nation qu'elle est aujourd'hui.
Citoyens, citoyennes, encore une fois, ce fut un véritable honneur d'être votre Chancelier Suprême.
Vive la Fédération, et vive la Frôce !
Les questions de la presse seront à poser ici.