Frôce Info FM

[Patrice Delcourt]

ALERTE INFO: TENTATIVE DE COUP D'ETAT ROYALISTE EN COURS !!!

Après l'attentat-suicide de la maire d'Aspen, le royaliste Jean-Ernest Boisseau de Becdelièvre est actuellement en train de faire une marche sur le Palais d'Anthelme avec 500 hommes armés. La Chancelière a autorisé la Garde Impériale à ouvrir le feu.
Nous conseillons aux Aspinois de rester confinés chez eux et de ne pas céder à la panique.

[Patrice Delcourt]

ALERTE INFO: ECHEC DU COUP D'ETAT

La tentative de Coup d'Etat royaliste a été repoussée par la Garde Impériale qui a ouvert le feu sur les séditieux. Le bilan provisoire est de 7 morts, 76 blessés graves et 89 blessés légers. La grande partie de la milice de Becdelièvre s'est débandée lorsque la Garde Impériale s'est mise en position de faire feu.
Becdelièvre est apparemment très gravement blessé tandis que 47 soldats de la milice se sont rendus sans heurts.
Nous pouvons souffler ce soir, la démocratie a été sauvée et le calme devrait revenir peu à peu sur Aspen.

[Patrice Delcourt]

Fusillade au Parlement d'Antsiranana

Au lendemain des évènements tragique du 4 novembre à Aspen, Antsiranana est ce soir atteinte par une fusillade dans le Parlement provincial perpétré par feu le Vice-Gouverneur Dimby Falisoa. Sa proximité avec les indépendantistes radicaux était connue.
Pour le moment le Gouvernement n'a pas réagi depuis Farellia, à l'exception de Julien Citron qui clame son refus de la violence portée par les indépendantistes de Falisoa.
Alors que l'état d'urgence fédéral s'applique à Farellia, Chouchenn et Aspen, tout porte à croire que la Chancelière va également inscrire Antsiranana dans l'état d'urgence.
Sur l'île la situation est encore confuse puisque le gouverneur est entre la vie et la mort. Valentin Ravolo devrait vraisemblablement prendre l'intérim en sa qualité de Premier vice-gouverneur.
Mais les regards se tournent vers le Vice-Gouverneur Louison Tojoranahery qui est le dirigeant des Milices Révolutionnaires d'Antsiranana et un partisan de l'indépendance.
La situation risque d'évoluer très vite, restez branchés !

[Patrice Delcourt]

Sondage intentions de vote ISOG: L'UPP en tête mais le bloc de droite et du centre majoritaire

Chers auditeurs, voici les résultats de notre sondage ISOG sur un échantillon de 1107 personnes alors que nous sommes à un mois des élections.



UPP: 19,20%
ADF-H: 13,08%
MPD: 12,54%
LD: 9,48%
MESS: 9,02%
RPL: 6,95%
LE!: 6,49%
MARR: 5,84%
CUL: 5,67%
PLC: 5,11%
ROI: 3,81%
OLONA: 2,80%

Total bloc de Gauche: 49,03%
Total bloc de Droite et du Centre: 50,97% (Centre: 13,08%; Droite: 37,89%)



Nous avons ici des résultats en trompe l'oeil. L'Union Pour le Progrès deviendrait le parti le plus plébiscité par les Frôceux mais cela s'apparenterait à une courte victoire. Un tel score est imputable à la popularité du Vice-Chancelier Victor Karlsson qui est apprécié à gauche mais aussi en partie à droite.
La majorité ne reviendrait à la Gauche que grâce à la prime majoritaire du parti arrivé en tête.
Le principal enseignement à tirer est un effondrement de certains partis de Gauche au profit de l'UPP qui endosserait le rôle de solide leader de la Gauche. A noter la faible performance de LE! qui enregistrerait un fort recul. Ce recul serait assez comparable à celui du RPL à l'issue des dernières élections sans toutefois en atteindre la même intensité.
A droite, le MPD se poserait en leader devant Les Démocrates. Le PLC enregistrerait un score similaire aux dernières élections.
Au centre, l'ADF-H confirme son solide ancrage et ne semble pas avoir souffert de sa scission avec Les Démocrates.

Alors quelle coalition pour gouverner la Frôce si nous étions face à ce cas de figure ?
Une chose est certaine, l'UPP ne pourrait pas rééditer le gouvernement Ansaldi très ancré à gauche en raison de la faiblesse de ses alliés. Il serait par conséquent nécessaire de discuter avec l'ADF-H et le MESS pour tenter de créer une coalition de centre-gauche bien plus modérée que la coalition de gauche actuelle.
L'ADF-H pourrait aussi refuser d'entrer dans une telle coalition, ce qui plongerait la Gauche dans l'embarras et engendrerait une majorité incertaine. Le MARR, la CUL, le MESS et LE! pourraient soutenir une coalition de Gauche avec 179 députés, soit une majorité relative de tous les dangers. Dans un tel cas de figure la coalition serait plutôt instable et chaque vote déterminerait fortement la survie de cette dernière.

Ce sondage reste une photographie à l'instant T et il ne prédit en rien le résultats des élections de décembre. L'une des grandes certitudes c'est néanmoins que l'UPP, le MPD et l'ADF-H sont des prétendants sérieux à la victoire.

[Patrice Delcourt]

ALERTE INFO: Mort de Jean-Ernest Boisseau de Becdelièvre en détention à Norijo

Les autorités pénitencières de Norijo viennent d'annonce le décès de Jean-Ernest Boisseau de Becdelièvre, putschiste du 4 novembre. Son décès éteint toute action judiciaire contre lui.
Sa mort serait officiellement liée à une rupture d'anévrisme au cerveau alors qu'il était en train de prendre son repas au réfectoire de son établissement pénitencier.

[Patrice Delcourt]

Résultats du sondage de popularité: La droite en hausse

Voici les résultats de notre sondage d'opinion sur les personnalités politiques frôceuses.

1er: Victor Karlsson: 70% (UPP) -14
2ème: Marcus Brandt: 63% (PLC) X
3ème: Eliott Marshall: 62% (PLC) X
4ème: Eduardo Belfort: 59% (PLC) +33
5ème: Charlotte Flechmann-De Kervern: 57% (MPD) +25
6ème: Alexandre Lamrabet: 53% (UPP) X
7ème: Julien Citron: 52% (UPP) -9
8ème: Karl Lacroix-Hanke: 50% (ADF-H) -3
9ème: Eric Valmont: 47% (RPL) X
10ème: Aaron Reichmann: 44% (PLC) X
11ème: Julia Blum: 42% (RPL) +22
- : Anastasia Mendoza Ojeda: 42% (CUL) -16
- : Aurore Lacroix Valmont: 42% (LE!) -20
14ème: Alessandre Ansaldi: 41% (LE!) -33
- : Lisa Reyes: 41% (LD) X
16ème: Jean Zveri: 38% (MESS) -6
17ème: Aritz Alves: 36% (CUL) -14
18ème: Romane Macé: 30% (UPP) X
19ème: Valentin Ravolo: 29% (MARR) -4
20ème: Philippe Richard: 18% (UPP) -37
21ème: Louison Tojoranahery: 4% (OLP) X

Le constat est donc le suivant: le Parti Libéral-Conservateur effectue une importante remontée dans l'opinion. Si Victor Karlsson reste dans sa position de personnalité politique préférée des Frôceux avec 70% d'opinions positives, nul doute que la concurrence approche. Son parti l'UPP voit ses autres principales figures se fragiliser dans l'opinion. Si Julien Citron reste majoritaire, il est à son niveau le plus bas depuis son entrée en politique. Philippe Richard ne semble pas profiter de son départ du gouvernement pour se refaire une santé, les frôceux lui reprochent son passage raté au gouvernement.
La plus grosse surprise reste indéniablement Eduardo Belfort qui se glisse à la 4ème place avec 59% d'opinions positives. Le leader de la droite conservatrice semble bénéficier de son comportement exemplaire lors des évènements de début novembre et de sa capacité à s'adoucir quand il faut dialoguer avec d'autres partis plus modérés. Reste à savoir si cette sympathie est traduisible dans les urnes.
Eliott Marshall entre également de manière fracassante sur le podium. Le Président des Jeunesses Libéral-Conservatrice arrive à capitaliser sur une image de jeunesse et de dynamisme qui le rendent sympathique aux yeux des frôceux.
Le petit invité à la seconde place est le totalement inattendu Marcus Brandt, également très jeune et étoile montante du PLC.
Le parti autrefois honni par la Gauche semble donc s'être remis sur pied après la disparition de Sara Tsila-Yahudit et apparaît sous un jour moins effrayant. Nous saurons le mois prochain si les Frôceux accordent leur confiance à ce parti jeune et en pleine ascension dans l'opinion.
Le reste de la droite n'est pas en reste puisque Charlotte Flechmann-De Kervern se tient en bonne position. Son caractère avenant et sans outrance en font une dirigeante charismatique de la droite.

Concernant le Gouvernement, il est nécessaire de constater l'état de délitement de ce dernier dans l'opinion publique. Seuls deux membres du gouvernement dépassent les 50% d'opinions favorables: Julien Citron et Victor Karlsson, les deux figures dominantes de l'Union Pour le Progrès. Aurore Lacroix-Valmont semble avoir choqué avec sa visite en Palestine annonciatrice d'une prise de position frontale de la Frôce contre Israël. Romane Macé et Jean Zveri, arrivants récents au gouvernement n'ont pas encore su imprimer leur marque de fabrique et n'ont à ce titre pas encore marqué l'opinion.
La Chancelière tombe à 41% d'opinions positives. Ce n'est pas sûr qu'elle ait bénéficié de la sympathie des Frôceux lors des évènements du 4 novembre et son projet de monopole d'Etat sur l'alcool, le tabac et le cannabis.

Corrélé au dernier sondage sur les intentions de vote, il apparaît que Victor Karlsson semble en mesure de s'imposer au sein de son parti pour être la tête de liste, même face à un Julien Citron encore solidement ancré mais fragilisé par sa présence au gouvernement et par les polémiques à répétition.
Le PLC comptera indéniablement sur un Eduardo Belfort qui commence à prendre des couleurs. Le MPD aurait ses chances avec Charlotte Flechmann-De Kerven et l'ADF-H avec Karl Lacroix-Hanke.
Le futur Chancelier se trouve indéniablement dans ce quatuor infernal que tout oppose... A moins que l'avenir nous réserve de plus fortes surprises...

[Patrice Delcourt]

ALERTE INFO: La Cour Suprême censure le projet LiqBot

Le Président de la Cour Suprême a prononcé l'inconstitutionnalité du projet LiqBot qui visait à établir un monopole d'Etat pour la vente d'alcool, de tabac et de cannabis.
Il s'agit d'un coup dur pour le Gouvernement fédéral et pour la Chancelière qui portait ce projet annoncé dès le début du mandat.
En revanche la décision rendue permet d'envisager un projet similaire à l'échelle des provinces.

[Patrice Delcourt]

L'Invité du soir: Julien Citron

-Chers auditeurs, ce soir nous recevons un invité inattendu en la personne de Julien Citron. Il semble avoir à faire d'importantes annonces et il nous les confiera sur le plateau.
Bonjour monsieur Citron, que nous vaut votre visite ?

-Bonjour monsieur Delcourt. Écoutez, je réfléchis depuis des jours sur ma position en tant qu'homme politique et ce chemin de réflexion m'a amené à murir des décisions dures à prendre. Ce mandat aura été mouvementé pour moi. Tantôt je fais scandale, tantôt j'ai effectué des actions que la Gauche a bien accueillie... Mais on retiendra surement de moi le scandale entre l'Etat et Norijo, mes escalades verbales avec Sara Tsila-Yahudit, les actions de mon fils au sein des antifascistes et j'en passe. Je considère aujourd'hui que j'ai épuisé mon capital sympathie pour un certain temps mais je ne regrette aucune de mes actions au sein du gouvernement.

-Que voulez-vous dire par l'épuisement de votre capitale sympathie ? Vous renoncez à la vie politique ?

Non, je ne renonce pas. Je suis jeune, j'ai encore des décennies devant moi et je compte poursuivre mon engagement politique encore longtemps. Simplement je vais devoir le faire d'une manière. Vous savez, hier j'étais devant mon poste de télé et l'émission de Tito avec Victor. J'ai eu une sorte de révélation en la regardant. Pour la première fois j'ai réalisé que Victor était celui qui devait nous conduire à la victoire, sans que je ne joue aucun rôle notable. Moi j'ai vu ma réputation entachée par toute cette série de scandale, lui il la garde intacte, il a conservé toute sa crédibilité et il attire la sympathie d'un monde fou. Ce soir je le dis sans détour, je souhaite que Victor soit le prochain Chancelier. La décision de m'éloigner c'est avant tout pour me ressourcer mais aussi pour donner la meilleure chance à Victor. Je pense que je dois me cantonner aux coulisses, disparaître des médias un certain temps. Je tiens quand même à rassurer ma famille politique, je ne disparaît pas physiquement de la politique, vous me verrez toujours dans le QG de l'UPP, mais avec un rôle différent.
Si Victor décide de se lancer comme tête de liste, je serai le premier à le soutenir.

-On a eu vent d'un possible conflit entre vous et la ministre des Affaires Étrangères, cela a-t-il quelque chose à voir avec votre venue ? D'ailleurs vous étiez censé être à une conférence à ce sujet et vous êtes là, expliquez nous.

-Oui, je me suis lancé dans la défense de l'espace Schengen mais j'ai réalisé trop tard que je ne pourrais pas conserver ma crédibilité en persistant dans cette voie. Je pense pour être franc que c'était le faux pas de trop et je vais en tirer les conséquences.

-Les conséquences ?

-Monsieur Delcourt, je démissionne de mon poste de Ministre du Budget Fédéral afin de me mettre en retrait provisoire de la politique nationale. Pour les prochaines élections générales je ne serais pas impliqué directement dans la campagne, pour une fois je serai côté coulisse. J'appelle les militants UPP à ne pas s'inquiéter, Victor a les épaules assez solides pour nous mener à la victoire et moi en retrait je pense qu'il en fera un atout.

-Eh bien monsieur Citron... vous me voyez totalement bouleversé par cette annonce. Je ne m'y attendais pas. Nous faisons une page pub et nous reprendrons après...

[Patrice Delcourt]

L'Invité du soir: Julien Citron (Partie 2)

-Nous revoilà donc sur le plateau. Julien Citron vient d'annoncer sa démission à la stupeur générale. Il est encore avec nous et nous allons continuer cette entrevue.
Monsieur Citron, que retiendrez-vous de cette expérience gouvernementale ?

-Beaucoup de chose. Nous prenions tous notre rôle de ministre à cœur. Il y avait un esprit de travail et un esprit d'équipe assez fort.La Chancelière a toujours laissé une grande marge de manœuvre à ses ministres et j'ai trouvé cela assez plaisant comme ambiance. Néanmoins je pense que c'est ce qui m'a perdu. J'ai parfois été incapable de me modérer et cela a entraîné des séquences assez folles comme la crise avec Norijo.

-Vous semblez nous faire un gigantesque mea culpa, êtes-vous vraiment si abattu que cela ?

-Abattu ? Non. Amer ? Peut-être. Satisfait ? Oui. Au fond je savais que je devrais finir par rendre mon tablier un jour. J'ai tellement tiré sur la corde que ma position n'était plus tenable. Il y a eu une violente opposition entre Aurore Lacroix-Valmont et moi au sujet de l'Europe. Voyant que j'étais seul je n'ai pas eu d'autre choix que de partir. Mais attention, je ne suis pas en train de vous dire qu'elle a précipité mon départ, c'est juste que c'était le faux pas de trop.

-Vous laissez derrière vous vos collègues de parti Romane Macé et évidemment votre ami Victor Karlsson. Il y a tout de même matière à avoir des regrets, non ?

-Romane fait un travail formidable pour la Santé publique et porte des décisions difficiles à défendre devant nos opposants. Je lui fait confiance pour mener à bien ses projets, ils ont été chiffré par mes soins et nous avons travaillé ensemble à plusieurs reprises. Non, vraiment, je ne suis pas inquiet pour elle.
Quant à Victor, probablement qu'il m'écoute et qu'il doit être abasourdi par ce qu'il entend mais d'abord je lui demande pardon de partir comme ça à l'improviste. Mais je sais qu'il comprendra. Ensuite il faut se rendre l'évidence, il ne peut pas y avoir deux leaders de la Gauche pour une même élection. Le leadership lui revient car il a la popularité, la notoriété et surtout il est en passe de devenir Gouverneur de Catalogne. C'est la meilleure chance pour nous et je veux lui laisser la voie la plus large possible. Nous devons continuer ce qui nous avons entrepris sous ce gouvernement.

-Êtes-vous en train de nous faire le coup du sacrifice ?

-Écoutez, appelez ça comme vous voulez. Moi je considère que je constitue plus un poids qu'un atout pour la partie publique de la future campagne électorale. Mon rôle se cantonnera aux coulisses, auprès de nos candidats que je conseillerai avec passion.
Dès demain je deviens maire à plein temps et je vous avoue que j'attends ce moment depuis pas mal de temps.

-Si Victor Karlsson devient gouverneur de Catalogne, pensez-vous vous investir au niveau provincial ?

-Ce sera à lui de décider, moi pour le moment je n'ai d'horizon que mon retour dans ma ville.

-Finalement monsieur Citron, je crois que votre décision va en heurter plus d'un. Vous aviez tout du bon élève du gouvernement mais un peu rebelle et vous voilà démissionnaire après environ un an à votre poste. Quelque part il s'agit d'une longévité respectable pour un ministre fédéral et vous êtes resté autant de temps que votre prédécesseur. Je pense à titre personnel que vous passage laissera des traces et de nombreux souvenirs. Vous aviez selon moi cette capacité à vous affranchir des contraintes du pouvoir sans dépasser systématiquement les limites, même si vous l'avez fait à plusieurs reprises. On se souviendra de votre départ tonitruant d'Aspen pour Pastelac, le gouvernement dans votre sillage en direction de Farellia, on se souviendra de votre engagement en faveur des classes moyennes et modestes et des petites et moyennes entreprises. Oui ce soir je suis vraiment étonné de vous voir partir alors que vous étiez solidement ancré. Puisse le repos que vous prenez vous ressourcer et vous remettre sur pied.

-Vous n'avez pas fini de me voir monsieur Delcourt, certes pour les prochaines échéances je me met en retrait de la politique nationale mais je vous dit avec certitude que je reviendrai sur le devant de la scène, quand le moment sera opportun.

-Membre d'un éventuel gouvernement Karlsson peut-être ?

-Vous êtes vraiment sans filtres monsieur Delcourt. Rires. Avant de partir je vais vous faire une confidence. J'ai toujours su que mon parti l'UPP avait une culture du chef assez imposante et qu'il ne marchait que si l'ensemble du parti se range derrière ce même chef. Oui j'ai toujours voulu exercer un rôle de premier plan au sein de mon parti mais j'ai fait aussi beaucoup de concessions à mes camarades. Premièrement j'ai toujours veillé à ne jamais affronter Victor à la direction du parti, j'ai été l'un des premiers à le pousser vers la tête du parti lors du Congrès de juillet 88. Ensuite je me suis dévoué pour prendre le poste de Ministre du Budget. Initialement je voulais devenir Ministre de la Justice mais Philippe Richard préférant ce poste j'ai accepté de me résigner et d'endosser ce rôle difficile du Budget et la Politique Monétaire. J'ai toujours fait preuve de dévotion envers mon parti et mes amis et cela ne changera pas. Aujourd'hui je me dit que j'ai vraiment bien fait de pousser le président des jeunesses socialistes d'alors à prendre les rênes. Voyez ou nous en sommes: Vice-Chancellerie, Province de Catalogne, personnalité politique préférée des frôceux de manière ininterrompue depuis deux ans. En voyant ce succès fulgurant qui me donnait une teinte assez pâle à côté ne croyez-vous pas que je me suis posé la question de mon utilité dans la lumière avec tous les scandales que j'ai traversé ? Je veux que nous abordions le futur dans les meilleures dispositions et cela passe par mon effacement provisoire. On verra si j'ai pris la bonne décision d'ici quelques semaines mais je suis sûr de ce que je fais.
Non. A vrai dire je pars avec le sourire et plein d'espoir pour l'avenir, je ne veux pas laisser un tableau sombre.

-Merci monsieur Citron et bon retour à Etchegorda !

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[Patrice Delcourt]

Retour de Teodore Lazarsky !

Dans un communiqué transmis à notre rédaction, Teodore Lazarsky annonce son retour sur la scène politique nationale après de longs mois de bataille contre une maladie grave aujourd'hui vaincue.
Monsieur Lazarsky était pour rappel l'un des premier cadres dirigeants de l'Union Pour le Progrès.