Emission "Les politiques en questions" sur Frôce 2

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Jean-François Armand
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Emission "Les politiques en questions" sur Frôce 2

Message par Jean-François Armand »

Retrouvez tous les jeudis soir sur Frôce 2 l'émission "les politiques en questions" dans laquelle Jean-François Armand interrogera une personnalité politique de premier plan.
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Jean-François Armand
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Re: Emission "Les politiques en questions" sur Frôce 2

Message par Jean-François Armand »

Bonjour à tous! La campagne animée des élections générales 90 avec tous les changements qu'elle a occasionnée est désormais terminée.
Pour le premier numéro de "Les politiques en questions", je recevrai l'ex chancelière suprême Alessandra Ansaldi pour une interview bilan sur son passage à l'hôtel Belley. Elle nous donnera également son analyse du scrutin qui vient de se terminer et nous évoquerons son avenir politique.
Je vous retrouve donc jeudi sur Frôce 2.
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Jean-François Armand
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Re: Emission "Les politiques en questions" sur Frôce 2

Message par Jean-François Armand »

-Mesdames, messieurs, bonsoir et bienvenue dans cette première de "Les politiques en questions" sur Frôce 2. Je reçois ce soir l'ex chancelière suprême Alessandra Ansaldi pour parler de son mandat.
Bonsoir madame Ansaldi, merci d'avoir accepté notre invitation.


Bonsoir monsieur Armand, merci de m'avoir invitée.

-Quel bilan tirez vous de votre passage à l'hôtel Belley? Tant au niveau de la politique que vous avez conduite qu'au niveau personnel?

D'un point de vue politique, je pense que l'histoire rendra hommage à ce bilan, notre gestion de graves crises a évité le pire à la Fédération, les lois Citron ont enfin rappelé aux nantis qu'ils ne sont pas tout-puissants dans ce pays et que l'ère de corruption est terminée et nous avons agi avec force pour la santé publique avec l'obligation vaccinale et l'augmentation des aides aux invalides.

D'un point de vue personnel, je reconnais une certaine frustration, le seul texte sur lequel je me suis personnellement engagée, le texte LiqBot, a fait l'objet d'une censure très discutable de la part de la Cour Suprême. Ce texte aurait été un pas de géant pour la santé publique en établissant un contrôle strict sur la vente des substances nuisibles et aurait généré des ressources conséquentes pour l'Etat fédéral à l'avenir, et je trouve regrettable qu'il ait été jeté à la poubelle pour protéger quelques intérêts particuliers.

-De quoi êtes vous le plus fière dans votre action de chancelière suprême?

Indéniablement, la gestion remarquable de la crise de la peste à Antsiranana, je remercie à ce sujet infiniment mon ministre de la santé de l'époque, monsieur Jean Zveri, nous avons adopté une réaction rapide et nécessaire qui a sauvé des milliers de vie, on ne peut pas avoir plus grande fierté.

-De quoi êtes vous le moins fière?

La décision de nommer le regretté Philippe Richard ministre de la justice, c'est une bonne personne, mais il n'avait définitivement pas les épaules pour assumer une telle responsabilité, il aurait été meilleur qu'il se concentre sur ses responsabilités en Septimanie pour se forger une expérience.

-Que répondez vous aux critiques qui disent que vous avez laissé prendre trop de place à votre vice chancelier Victor Karlsson lors de ce mandat?

La seule fois où j'ai regretté de l'avoir laissé prendre les devants, c'est en ce qui concerne la gestion de la crise d'Aspen, Victor était sur sa lancée après la résolution des tensions avec le marquis de Norijo, et il a voulu prôner le dialogue. Je pense que j'aurais du suivre le plan initial et déclarer l'exercice des pouvoirs exceptionnels pour mettre au pas la mairie d'Aspen.

En dehors de cela, je ne regrette pas d'avoir su m'effacer, il a été un excellent émissaire avec Norijo et Antsiranana, c'était sa compétence de maitriser le dialogue avec les collectivités territoriales, je ne m'excuserai pas de lui avoir donné les meilleurs conditions pour exercer son mandat.

-Il vous est reproché d'avoir trop protégé vos ministre à vos dépends. Vous êtes d'accord avec cela?

J'ai toujours plus considéré la chancellerie suprême comme une posture de retrait, afin de trancher les litiges gouvernementaux et gérer les situations d'urgence. Un hyper-chancelier serait nocif car il pourrait interférer lourdement sur le choix de ses ministres, et ce qu'on veut, ce sont des ministres capables d'être eux-mêmes qui se donnent de leur mieux, pas des ectoplasmes qui recrachent péniblement ce que leur chef leur dit.

J'estime que ma responsabilité n'était pas d'augmenter ma popularité personnelle mais de mettre mon équipe dans les meilleures conditions pour servir la Frôce, si c'était à refaire je le ferai à nouveau.

-Comment analysez vous le faible score de 3.09% de votre parti LE! aux élections fédérales?

C'est un échec, mais il faut remarquer que le RPL a subi une chute similaire lors du mandat précédent après avoir exercé le pouvoir.

Il semblerait que les militants du parti au pouvoir aient tendance à se démobiliser après avoir atteint leur but et que le poste de chancelier soit particulièrement exposé d'un point de vue popularité comparativement aux autres postes exécutifs, une bonne partie de la population a gardé des réflexes du temps du régime présidentiel à imaginer une personnalité sauver la patrie. Madame Vittorni et moi même avons préféré respecter l'esprit des institutions quitte à subir l'impopularité et cela a porté un préjudice à nos partis.

Mais au dela de ces causes naturelles, il faut reconnaitre que nous avons mené une très mauvaise campagne, nous avons été invisibles dans les médias et nos discussions avec le monde associatif ont été bien moins fructueuses que l'an passé.

-Vous n'étiez pas la tête de liste, pensez vous que si vous vous étiez investie d'avantage dans la campagne le score aurait été plus élevé?

Je le pense, en effet. En Frôce, la popularité compte bien moins que le fait d'avoir de bons gestionnaires de campagne, ce n'est pas pour rien que Victor Karlsson, du fait de sa faible expérience de gestionnaire, n'a pas eu le triomphe attendu, et que cela était prévisible comme l'ont démontré vos confrères de l’Éveil.

Cela est du au fait que notre électorat est extrêmement volatil, les partis ayant tendance à apparaitre et disparaitre dans tous les sens, il n'y a pas le réflexe tribal qu'il peut y avoir dans d'autres pays et la durée extrêmement courte des mandats aide également, les électeurs considérant qu'ils peuvent bien se faire plaisir sur un vote, comme c'est très facile de changer de gouvernants dans l'année qui suit. Ceci explique également pourquoi les sondages n'ont pas de grande précision dans ce pays.

Amandine Smith a très mal géré la campagne, elle n'a certes pas été aidée par le fait que nous avions bien moins de militants à disposition, mais il y avait bien mieux à faire dans certains domaines, par exemple nos relations avec les syndicats.

Je ne dis pas que LE! avait le même potentiel qu'il y a un an, mais je pense que les 5 % étaient atteignables avec une meilleure gestion.

-Amandine Smith, justement, qui était tête de liste LE! aux élections fédérales a quitté votre parti pour L'UPP. Vous avez un commentaire à faire à ce propos?

Elle n'est pas partie en raison d'un désaccord profond, elle a juste vu que l'herbe était plus verte ailleurs.
On va dire que les rats quittent le navire.

-Le fait que vous n'ayez pas mené la liste LE! aux élections fédérales est un retrait progressif de la vie politique? Ou est ce une mise en retrait provisoire avant de revenir?

Je ne sais pas si mon retrait sera provisoire ou définitif, mais en effet j'ai l'intention de me retirer de la politique de premier plan pour retourner à mon activité de joueuse de poker professionnelle, c'est pourquoi j'ai voulu transmettre le flambeau à LE! et que j'ai renoncé à la mairie d'Il Kaxtel.

Les conditions qui m'ont poussée à m'engager en politique étaient principalement liées à la nécessité de revenir à un politique qui agit dans l'intérêt public après la corruption rampante des dernières décennies et la défense de l'unité nationale, j'ai le sentiment que ces deux choses ne sont plus en danger dans le contexte politique actuel, et que je peux donc me permettre de revenir à mes premières passions.

Cela n'est pas nécessairement définitif, j'ai ma pensée sur d'autres thèmes, et si je juge urgent de revenir, je le ferai. Il faut savoir se préserver des perspectives dans la vie.

-Merci d'avoir répondu à mes questions madame Ansaldi.

Merci à vous.

-Merci à tous de nous avoir suivi, je vous retrouve jeudi prochain sur Frôce 2.
Modifié en dernier par Jean-François Armand le 13 janv. 2018, 15:25, modifié 1 fois.
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Jean-François Armand
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Re: Emission "Les politiques en questions" sur Frôce 2

Message par Jean-François Armand »

-Bonsoir à tous et bienvenue sur Frôce 2 pour le deuxième numéro de "Les politiques en questions".
Cette diffusion le samedi est exceptionnelle pour cause de sport en direct sur Frôce 2 ce jeudi. Nous avons cédé notre place avec plaisir pour suivre ce très beau match et nous saluons le service des sports de Frôce 2.
Je reçois le ministre de la santé et de la protection sociale Camila Álvarez Puig, nous ferons un premier bilan de son action.
Bonsoir madame Álvarez Puig merci d'avoir accepté notre invitation.


Bonsoir, je vous remercie également de votre invitation.

-Comment vivez vous cette entrée au gouvernement du haut de vos 21 ans?

C'est un immense honneur pour moi que d'avoir intégré le gouvernement! Malgré mon jeune âge, je ne manque pas d'ambition et le Chancelier a décidé de me faire confiance en me proposant le Ministère de la Santé et de la Protection sociale. C'est une haute responsabilité, mais je la vis bien. Mon équipe et moi sommes sur le qui vive en ce début de mandat. Nous voulons que ce mandat s'inscrive comme celui de l'avancée sociale.

-Vous avez déjà fournit deux projets de loi qui seront bientôt soumis au vote de l'assemblée fédérale, vous êtes sereine concernant leur adoption?

Au vu du peu d'objections que les deux textes ont recueilli, je suis plutôt confiante en effet. Ces deux projets représentent une avancée primordiale dans l'universalisation de l'accès aux soins pour l'ensemble de nos concitoyens. À mes yeux, il était évident que ces deux sujets étaient prioritaires en ce début de mandat. Nous devons quand-même rattraper un mandat de presque inaction à la tête de la Santé.

-Vous trouvez que Romane Macé a été une ministre de la santé et de la protection sociale inactive?

Elle n'a pas été inactive, mais je pense que nous retirons peu de son mandat. Il y a de plus eu une grosse maladresse de sa part lors de la présentation de son projet de vaccination obligatoire, qui comportait certains vaccins dont l'efficacité n'était pas avérée, ou qui n'existaient tout simplement pas. L'absence de budgétisation était aussi extrêmement gênante. Ce n'était pas la seule dans ce gouvernement à ne pas aller dans le fond, mais disons qu'en matière de santé, nous ne pouvons tolérer l'inaction ou l'incapacité d'agir.

-Vous parlez du peu d'objections qu'ont recueilli vos deux textes mais vous ne nierez pas qu'ils n'ont pas, non plus, reçu de grandes acclamations. Vous vous êtes d'ailleurs plainte du manque d'intérêt que leur ont porté les députés fédéraux. Comment analysez vous cela?

On ne juge pas un texte au niveau d'acclamation qu'il reçoit. Traditionnellement, les députés sont plus enclins à s'exprimer lorsqu'ils s'opposent à un texte que lorsqu'ils le trouvent intéressant, notamment lorsqu'ils proviennent de l'opposition. On peut comprendre cela. Je pense que le manque d'intérêt est assez global lorsqu'il s'agit de santé. Je ne peux que le déplorer, mais en général ce sont d'autres sujets qui monopolisent l'attention de la classe politique. Il nous faut faire avec.

-Avez vous d'autres projets de loi en préparation?

Bien évidemment. Nous travaillons actuellement sur un projet d'établissement d'un véritable de dispositif permettant d'évaluer l'efficience de nos hôpitaux publics. Nous sommes aussi sur le point de finaliser un plan de sécurisation des hôpitaux psychiatriques. Les dramatiques événements de Chouchenn ont mis la lumière sur d'importantes failles autour des établissements spécialisés, et nous comptons agir vite. Dans les prochaines semaines, nous allons également entrer en concertation avec les industriels pharmaceutiques frôceux pour renégocier le prix des médicaments. Il est aussi prévu de relever l'âge légal pour consommer de l'alcool, dans une logique de santé publique.

-Passons à de la politique plus générale, comment jugez vous les débuts d'Arthur Lubenac en tant que chancelier suprême?

Le Chancelier Suprême s'en sort admirablement bien. D'aucuns pointaient son manque d'expérience à ce niveau de responsabilité, mais je ne suis pas du tout étonnée de son succès, personnellement. Je connais bien Arthur Lubenac, c'est une personne acharnée de travail et capable de prendre les dossiers de bout en bout, y compris lorsqu'ils sont délicats. Nous avons un Chancelier responsable, omniprésent et capable de gérer les situations de crise. Ses débuts sont donc excellents.

-Au niveau provincial, on vous a vu très virulente concernant ce qui semblait être le retour de Paolo Valbonesi, vous considérez qu'il est totalement discrédité et qu'il n'a plus aucune place dans le débat politique?

Lorsqu'on disparaît du jour au lendemain sans prévenir alors que l'on occupe la plus haute fonction provinciale, et qu'on se permet de revenir deux mois plus tard en critiquant à l'envi ceux qui s'investissent dans la vie de la province, oui on est bel et bien discrédité. Paolo Valbonesi était une personne de qualité, mais il ne semble plus en mesure d'exercer une fonction politique. L'avenir de la province pourra se faire sans lui, ce n'est aucunement un problème. Pour retrouver sa place dans le débat politique, il faudrait peut-être qu'il recommence à témoigner de l'intérêt à la vie de la Catalogne.

-La Catalogne, vous y avez quintuplé le nombre de députés MPD, pensez vous qu'il sera possible d'y faire émerger une majorité de droite lors des prochaines élections et ainsi prendre la place de Victor Karlsson?

La Catalogne est le fief historique de la gauche. Ne brûlons pas les étapes, nous y sommes encore minoritaires. Je suis satisfaite que nous ayons pu quintupler notre nombre de sièges. Une chose est certaine, il faudra compter sur nous à l'avenir. Les mentalités sont en train de changer et je ne peux que m'en réjouir. À court terme, je ne pense pas que nous pourrons former une majorité de droite, car les autres formations de la droite et du centre sont peu représentées en Catalogne. Mais si la configuration venait à changer, pourquoi pas?

-Ma dernière question portera sur le PLC. Entre le retrait d'Eduardo Belfort, Eliott Marshall qui prône une ouverture aux autres partis de droite et la candidature de Vincent De Salvo à la présidence il y a du changement en perspective. Pensez vous qu'un rapprochement est envisageable entre le PLC et le MPD?

J'ai eu l'occasion d'entrevoir les qualités de Vincent de Salvo à l'Assemblée Fédérale, où ce dernier a su faire preuve d'implication et de constructivité, notamment durant le débat sur le projet de lutte contre les déserts médicaux. J'espère bien que ce dernier saura traduire son potentiel en réformant de fond en comble le PLC. Eduardo Belfort et Eliott Marshall sont les seuls responsables de l'isolement du PLC, du fait de leurs excès idéologiques répétés et de leur violence. Selon moi, Vincent de Salvo est une tout autre personne, et tant mieux. Nous ne fermons pas la porte au PLC, cependant il faut aussi voir ce que cela donnera d'un point de vue idéologique. Si la ligne politique du PLC demeure telle qu'aujourd'hui, nous serons toujours incompatibles, ça c'est clair.

-Merci beaucoup madame le ministre de nous avoir accordé de votre temps pour cet entretien.

Merci à vous.

-Je vous retrouve jeudi prochain, vraiment cette fois, pour un nouvel entretien avec une personnalité politique. Merci de nous avoir suivi et je vous souhaite une très bonne semaine.
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