TCF - "Il contatore di Tito" - Emissions

En Frôce, les télévisions et les radios contribuent à l'exercice de la démocratie et à la liberté d'expression. Publiques comme privées, les différentes chaînes et stations ne manquent pas d'imagination pour divertir ou informer le public.


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Tito Perozzi
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TCF - "Il contatore di Tito" - Emissions

Message par Tito Perozzi »

"Il contatore di Tito" est une émission hebdomadaire produite par la TCF et présentée par Tito Perrozi.

Chaque semaine, un nouvel invité répond aux questions de Tito sur l'actualité, mais aussi son parcours personnel, ses goûts, ses prises de position. L'émission se veut sans tabou et tous publics.

Le choix de l'invité se fait en coulisses et ne sera révélé que le jour de l'émission. Les téléspectateurs peuvent, en attendant, tenter de le deviner, pour gagner un magnifique cadeau choisi par Tito lui-même. (voir ce topic)
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Tito Perozzi
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Re: TCF - "Il contatore di Tito" - Emissions

Message par Tito Perozzi »

Il contatore di Tito
Emission du 14 novembre 090



Après le générique, le visage de Tito, souriant apparut à l'écran.
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Tito - Bonsoir les p'tits loups ! Je suis ravi de vous accueillir pour cette grande première de "Il contatore di Tito", sur TCF ! Avec moi ce soir, un jeune talent de la politique frôceuse, figure incontournable de la gauche, je vous demande d'accueillir Victor Karlsson !!!

Le rideau derrière Tito s'écarta pour faire apparaitre Victor Karlsson, sous les acclamations du public. Tito l'accueillit en bas des marches et lui serra la main. Il l'invita à s'asseoir sur le tabouret de bar.

Tito - Vas-y, Victor, mets-toi à l'aise ! Ah ça me fait plaisir de t'avoir sur le plateau pour cette première ! T'es pas facile à inviter, avec ton agenda de Vice-Chancelier ! Parait que c'est ta première télé ! Sur une échelle de 1 à 10 tu le situes où, ton trac ?

Victor - Merci Tito pour l'invitation !

Victor s'assit sur le tabouret, un peu anxieux.

Victor - Alors, bonne question... Effectivement, c'est ma première télé ! Alors je dirais... 8, 8 et demi ? (rire timide) Mais évidemment c'est un plaisir pour moi d'inaugurer "Il Contatore" !

Karlsson

Tito lui fait un clin d'oeil et enchaine :

Tito - Haha ! Le plaisir est partagé ! Détends-toi, on va passer un bon moment ensemble ! Et pis, je n'ai jamais mangé personne ! Alors, racontes ! Comment tu te portes ? Pas trop fatigué par ton dernier voyage à Antsiranana ? Il parait que ça n'a pas été tout simple !

Victor - Je te fais confiance Tito ! Moi ça va, ça va plutôt très bien même. Ca a pas été simple ces derniers temps avec tout ce qui s'est passé à la capitale ! Mais... oui, le voyage en Antsiranana a été plutôt fatiguant ! - léger rire - Déjà, je devais voir le Gouverneur Nomenjanahary à l'Hôtel de Broglie, où j'ai mon bureau, sauf qu'il préférait qu'on se voit dans sa province. Bon là encore, ça se comprend, l'Antsiranana, c'est loin, il doit gérer beaucoup de choses sur place... Alors je m'y suis rendu. Et je m'attendais à aller le retrouver au Palais du Gouverneur... Mais au final, nous avons dû faire le déplacement à proximité de Ports-des-Indes, la ville où il est maire. Alors, pour faire plus vite nous... avons pris un "petit raccourci" en passant par la forêt antsiranaise. On avait quasiment mis une journée entière, sans réseau, la Chancelière était paniquée, on se demandait où j'étais passé. - rire - Blague à part, j'ai été très bien accueilli et ça s'est passé sans accroc, et quand bien même, de toute façon, j'étais là pour ça et au final, je me dis que j'étais probablement l'un des premiers politiciens frôceux à vraiment découvrir l'Antsiranana au-delà de Libertalia. Et vraiment, c'est une province magnifique, sans doute pas assez connu des métropolitains. Les discussions après, le cœur du sujet... Avec les dirigeants des principales mouvances politiques, ça s'est bien passé, honnêtement. En mettant de côté un petit incident mineur, c'était très constructif, et en repartant, nous avions pu trouver un terrain d'entente avec les partisans de l'autonomie. Maintenant... - il soupira - je n'exclue pas d'y retourner. Mais pas pour le soleil, malheureusement. Vu la situation en ce moment, l'attentat à l'Assemblée d'il y a quelques jours... C'est toujours très tendu là-bas, et pour ma part, même si c'est vrai que c'est dur d'avoir à gérer tout ça, je n'ai pas l'intention de laisser tomber les antsiranais.

Tito - Est-ce que tu penses que tes rencontres là-bas ont été constructives ? Quand on regarde un petit peu les derniers événements, l'attentat contre le Gouverneur, notamment, perpétré par des membres de son propre entourage, est-ce que ça ne te déprime pas un peu ? On a un peu l'impression que la situation là-bas s'embourbe fréquemment et que le pas en avant que l'on y fait, est vite annulé par un pas en arrière ?

Victor - Oui, vraiment, je le pense. Nous étions parvenu à un accord - qui a du être retardé à cause de l'épidémie de peste, c'est vrai - mais on allait enfin pouvoir mettre un terme aux tensions dans la province. Alors évidemment, quand j'ai appris ce qui s'était passé... Ca m'a bouleversé. Déjà, j'aimerai dire que j'apporte tout mon soutien à Fanilo Nomenjanahary, de même qu'à ses proches, et à tous les antsiranais. Fanilo est un grand homme avec qui on peut discuter, il ne méritait pas d'être attaqué aussi lâchement. Et cet attentat perpétré par un leader extrémiste nuit énormément aux combats qu'il a mené pour sa province... Et décrédibilise tout ce qu'il défendait, et tout le travail que nous avions accompli ensemble. Mais je pense pas pour autant que tout est perdu pour l'Antsiranana. Mais le problème, ma plus grande crainte, c'est que les indépendantistes purs et durs et les autonomistes les plus extrémistes ne soient pas aussi enclins au dialogue que l'était Fanilo. Alors... Est-ce que c'est inutile, est-ce que c'est vain... A mon avis... Je veux dire, la province a déjà du faire face à de nombreux périls c'est vrai, mais nous on ne la lâchera pas tant que le calme ne sera pas revenu. Mais il ne faut pas l'oublier, les antsiranais sont aussi frôceux que nous, autant que toi, et moi. J'insiste là-dessus. Alors non, je ne pense pas que ce soit vain de tout faire pour les aider dans ce genre de situation. Nous ferons toujours tout notre possible pour nos concitoyens. D'ailleurs, je rajoute qu'on suit de très près l'élection en cours en Antsiranana, qui oppose le chef des MRA à l'ex-gouverneure. Le gouvernement et particulièrement la Vice-Chancellerie se tient à l'écoute de ce qui se passe là-bas en ce moment.

Tito - Peut-être que tout le monde ici ne le sait pas, mais ton père est d'origine norvégienne. Être un battant, c'est une marque de famille, n'est-ce pas ? Il a du faire face aux difficultés de l'intégration. Finalement, est-ce que tu ne penses pas que ce qu'il se passe en Antsiranana c'est la même chose ? Je veux dire, que l'intégration de cette nouvelle province va prendre du temps et qu'elle sera complexe mais qu'elle va réussir comme pour ton père ?

Victor - Oui c'est vrai. D'ailleurs je peux saluer mon père s'il me regarde ? Ca fait longtemps que je ne lui ai pas parlé donc...

Tito - Bien sûr !

Victor regarda la caméra et fait un geste de la main.

Victor - Salut papa !

Tito - Salut Monsieur Karlsson !
Karlsson

Ils se mettent à rire. Puis Victor reprend, plus sérieux :

Victor - C'est vrai que dans ma famille, quand on a des convictions, on lâche rien ! Après... je dois dire que c'est pas un parallèle auquel j'avais jamais particulièrement pensé... Je veux dire, c'est vrai que mon père s'est intégré, plutôt bien d'ailleurs ! Mais d'un autre côté, je dirais pas que ça a du être particulièrement difficile pour lui... Je veux dire, c'est vrai, il était étranger, mais il avait la chance de partir sur de bonnes bases, il venait d'une "bonne famille", aisée, avait reçu une bonne éducation, parlait assez bien le français, avait déjà un travail en arrivant... En somme, il avait les moyens de s'en sortir confortablement. Je dis pas que ce sont des conditions requises pour s'intégrer mais... Ca aide beaucoup, c'est certain. Ce que je veux dire par là, pour reprendre le parallèle avec l'Antsiranana, c'est que l'Antsiranana peut tout à fait être intégrée dans la Fédération, contrairement à ce que pensent d'autres pessimistes je suis convaincu que c'est jouable. Mais pour ça, il faut lui donner sa chance, parce que c'est évident que l'Antsiranana ne part pas sur les mêmes bases en Frôce que la Catalogne, la Transalpie, la Tyrsènie... C'est pour ça que cette province a autant notre attention que les provinces métropolitaines et que nous nous refusons à la délaisser. A mon avis, intégrer véritablement l'Antsiranana dans la Fédération, c'est possible, et ce sera une chance, pour le peuple antsiranais et pour tous les peuples de la Fédération. Mais ça veut aussi dire qu'il faudra y mettre du sien. Comme mon père s'il n'avait pas eu les moyens dont il disposait.

Tito ouvre le mini-frigo, près du comptoir, et en sort une assiette de tapas qu'il pose sur la table. Il récupère également deux bières blondes, deux verres et met le tout sur la surface vernie.

Tito - On ne va quand même pas rester le ventre vide ! Sers-toi !

Il prend un mini-toast jambon/cheddar et le mange tranquillement.

Tito - Trinquons ! Je te laisse choisir à quoi ou à qui !

Victor se servit un verre et un prit lui aussi un mini-toast.

Victor - Je lève mon verre... A la 3ème personnalité la populaire de Frôce, Eliott Marshall.

Il sourit en prononcant son nom.

Victor - Et à tous les sondages de Frôce Info FM d'ailleurs !

Victor - A Eliott Marshall ! Et aux sondages de Frôce Info FM !

Ils trinquent et Tito reprend :

Tito - A propos d'Eliott, je me doute que ça doit te faire un peu mal ce qu'il s'est passé l'autre jour. Personnellement, ce genre de pratique me mettent en colère. Si tu avais fait un coming-in, je suis prêt à parier qu'il n'y aurait pas eu d'articles là-dessus ! Malgré l'évolution des moeurs et de la société, dans le sens de la tolérance et du vivre-ensemble, il existe toujours quelques personnes qui affichent une mentalité un peu réac et je trouve ça bien dommage. Je ne vais pas rentrer dans le fond de l'affaire, parce que très objectivement, je m'en fous. Je pense qu'Eliott et toi, vous n'avez pas à vous justifier. En ce qui te concerne, tu as volontairement déclaré que tu étais homosexuel et donc, ma question est la suivante. C'est pas déséspérant à force, d'être marginalisé par quelques cons ? Quel serait ton conseil à celles et ceux qui subissent ce genre de préjugés et de traitement putassier ?

Victor - Bah... Ca m'a choqué, évidemment, c'est vrai... Mais le plus choquant je crois, - il prit un ton ironique - c'est quand ce journaliste de Frôce People, que je n'avais jamais approché de ma vie, m'a révélé, en même temps qu'il le révélait au monde, que j'avais le VIH et l'hépatite C. Je ne vous parle pas du choc. D'ailleurs j'ai fait un test ce matin, j'ai hâte de voir les résultats. - rire - Non sérieusement, ça m'a beaucoup surpris de voir un journal people faire tout un article "Urgent" sur ma relation avec une personnalité publique... Après à titre personnel, je dirais pas que cet article m'a affecté tant que ça. C'est toujours le risque quand on devient une personnalité publique, de voir chacun de ces mouvements surveillés, passés au crible, puis tordu dans tous les sens, pour finalement finir en une d'un tabloïd grotesque. Après, entre nous, personne ne se fait d'illusion ! Ce n'est pas sur des infos fiables que Frôce People fait marcher la boutique. - rire moqueur - Il n'y a que le buzz qui les intéresse. En fait, ça va plus loin que de la simple presse people de bout de comptoir, puisqu'il n'y a jamais eu d'articles par exemple, sur ma relation avec Matt. Alors bien sûr, Eliott et moi sommes de tendances politiques différences, je comprends donc que les "journalistes" avides de buzz qui travaillent à Frôce People se sont dit que ça ferait un super article, avec deux personnalités humiliées pour le prix d'une ! Franchement oui, je comprends pourquoi tu t'énerves, moi aussi je trouve ça dégueulasse. Pour moi personnellement, ça m'importe peu. Mais je ne supporterai pas qu'on puisse se servir de bêtises comme celle-là pour faire du mal à celui que j'aime. Et ce qui me gêne vraiment, dans ce genre de procédés, c'est déjà que ça témoigne d'une vision du monde de réac, pour s'imaginer qu'aujourd'hui l'homosexualité de quelqu'un puisse encore être un problème, et le gars de Frôce People qui a pondu ce truc devait vraiment être sacrément atteint pour s'imaginer que ça ferait un super sujet d'article... Mais ce qui me gêne encore plus, ce qui me révolte, c'est simplement qu'on puisse être la cible de moqueries, de mensonges stupides sur son état de santé, de commentaires désobligeants ou juste voir sa vie privée atteinte parce qu'on est homosexuel. Eliott a été la cible de remarques irrespectueux et même insultantes par l'auteur de l'article, sur sa famille, sur ses proches... A la seule raison de sa sexualité qu'il avait choisi de garder pour lui, et de la relation que nous entretenons. C'est ce que j'ai trouvé le plus répugnant dans cet article, que tous les combats pour le droit à l'intimité et pour le respect des personnes homosexuelles soient balayés de cette façon par des crétins à la recherche de n'importe quelle prétexte pour justifier leur salaire. C'est rétrograde pour la presse people, qui en général n'est pas à ce point dégoutante, et indigne des valeurs qui font notre société. Alors, à celles et ceux qui subissent ce genre de traitements, je dirais, simplement, vivez votre vie, soyez heureux, soyez libres. Je sais que c'est dur, face à cette montée des réactionnaires, mais soyez fiers de qui vous êtes et soyez fiers de la personne avec qui vous partagez votre vie. Ne laissez pas des crétins comme les "journalistes" en manque de buzz de Frôce People gâcher votre vie amoureuse. Vous avez le droit au bonheur, vous aussi.
Karlsson

Tito - Voilà. Et rappelons que des milliers de jeunes sont souvent mis à la rue, voire pire, à cause de leur homosexualité, ce ne sont pas des chiffres anodins. Qui sait, si un brin d'intelligence arrive à éclairer les esprits de certains, cela pourra peut-être être considéré avant de jeter la vie privée des gens en pâture !

Le public se met à applaudir bruyamment pendant quelques minutes. Tito, enchaine, retrouvant un air joyeux.

Tito - T'as été à Norijo, aussi... là pour le coup, c'est pas la même affaire ! Pas de peste, pas d'attentat, mais les endroits ne sont pas tous très fréquentables. Tu sais que rien ne m'échappe ! Je suis tombé sur une mini-vidéo, mon p'tit gars ! Il va falloir que tu t'expliques ! Allez, magnéto !
Image

Après un rire franc, Tito le taquina :

Tito - Alors, Norijo a révélé ton côté gothique ? T'avais un peu bu, là, non ? Et le Marquis, il est comment ?
Karlsson

Victor éclata de rire et prit un air très gêné.

Victor - Oh non pitié... dit-il en voyant la vidéo. Mon dieu, qui a filmé ça ? (rire) Non mais... - toujours avec un air gêné - J'avais bu... Et désolé mais je me contrôle pas quand je bois ! - rire - Alors, si je me souviens bien, c'était pas à Norijo, mais c'était à une soirée, l'année dernière, peu après que je rentre de Norijo... Au siège de l'UPP, avec des membres du MJP, on avait organisé un party... On avait pas mal bu... Alors non, je voulais pas faire mon gothique à la base, moi je m'étais ramené en débardeur, et après, une amie - un peu éméchée, elle aussi - avait insisté pour me faire essayer son maquillage... Et moi... Dans l'état dans lequel j'étais je me suis dit que ça serait une super idée de me laisser maquiller ! Et un gars avait mis du Céline Dion, ou du Lana del Rey, je me souviens plus... Et donc évidemment... J'ai pas pu résister ! - rire - Ne vous moquez pas ! Je suis vraiment pas un exemple quand on me fait trop boire... -
toujours en souriant, pour ne pas trop montrer son embarras.


Tito éclata de rire à son tour.

Victor - Bon et pour Norijo du coup - oui désolé j'ai très envie de changer de sujet - dit-il en riant - j'y étais allé avant du coup.. cette vidéo... Alors c'est sûr, Norijo c'est pas la même ambiance qu'en Antsiranana ! Mais pour le coup j'ai pas beaucoup eu l'occasion de découvrir la cité de Norijo et ses quartiers les moins fréquentables - malheureusement. Une fois arrivé j'ai été conduit directement au Palais du Marquis, et les négociations ont duré quasiment toute la journée avant que je reparte pour Aspen. Et le Marquis il est... très gentil. Et très conciliant ! Il a été très compréhensif et grâce à ça, l'affaire, donc, les tensions entre le gouvernement fédéral et le marquisat..., ça a pu être réglé rapidement.

Il demanda à Tito, avant de le laisser reprendre :

Victor - Bon, vous avez d'autres vidéos comme ça ou bien c'est bon pour mon humiliation ce soir ?

Tito - Possible ! Mais je vais pas tout sortir en un soir, il faudra que tu reviennes pour ça ! Cela dit, j'ai trouvé une photo...
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Tito - T'as pas changé depuis que t'étais gosse ! Maintenant que tu as grandi et que tu as beaucoup plus de maturité, qu'est-ce que tu dirais à ce gamin ? Qu'est-ce qu'il devrait éviter ou à l'inverse, qu'est-ce qu'il devrait faire ?

Victor - Et comment que je reviendrais Tito, c'est toujours un plaisir de me faire humilier par toi !

Il prit un air ébahi en voyant la photo de lui plus jeune.

Victor - Wouah, comment vous avez retrouvé cette photo ? C'est vieux ça... J'ai quel âge là-dessus ? Je devais avoir 9,10 ans... Non mais c'est vrai, t'as raison, j'ai pas changé. Hey, vous avez vu cette coiffure un peu ?
Karlsson

Il passa sa main dans ses cheveux.

Victor - Pas changé ! - il souria, puis tâcha de répondre sérieusement à la question. Bon, si je devais lui donner des conseils... Déjà... d'être gentil avec sa maman, même quand la puberté c'est pas facile... De bien revoir ses cours de maths de l'élémentaire, ça lui sera très utile dans le supérieur ! - rire - Et sérieusement, ... d'être moins timide avec les autres peut-être... et aussi de rester avec ses amis, de jamais les mettre de côté et de tout faire pour pas les perdre de vue. Parce que... j'ai rencontré beaucoup de gens depuis que je suis gosse, beaucoup de gens vraiment formidables, mais aujourd'hui j'ai gardé le contact avec très peu d'entre eux. Et je m'en veux un peu pour ça...

Tito - C'est vrai que tu as un parcours assez atypique ! Et que ça n'a pas du t'aider ! Tu as fait des études pour être ingénieur et tu as commencé la politique assez jeune, aux MJP. Que de chemin parcouru depuis ! Du coup, si tu avais à choisir entre le poste de Gouverneur de Catalogne, à place de Paolo Valbonesi et le poste de Chancelier Suprême, lequel te satisferait le plus ?

Victor - C'est une vie différente que celle de la plupart des jeunes de mon âge, j'imagine. J'ai gardé peu de contact avec les gens de ma promo d'ingénieur, pourtant ils se souviennent de moi ! C'est clair en tout cas que s'il y a 4 ans on m'avait que j'en serais là, je n'y aurais pas cru. Alors maintenant, je m'attendais un peu à cette question... Je dois dire que c'est difficile. Gouverneur ou chef du gouvernement, ce sont des postes à très hautes responsabilités. Bien sûr, ça fait 2 campagnes électorales que je mène en Catalogne et j'ai eu le temps de me préparer à l'éventualité où je serais élu au poste de Paolo Valbonesi - à qui d'ailleurs je souhaite un prompt rétablissement. Mais d'un autre côté, j'ai été nommé au gouvernement fédéral, je suis devenu le n°2 de l'État, et même si mon rôle en tant que vice-chancelier n'est pas significatif, je me suis investi pour la Fédération dans son ensemble, au-delà de ma seule province natale. La question est d'ailleurs devenu d'autant plus difficile, quand j'ai lu dans les journaux, il y a peu, que certains me voyaient bien à la succession de la Chancelière - et les gens qui disaient ça étaient aussi bien de gauche que de droite. Quand on entend ce genre de remarque même de la part de ses rivaux, forcément, et surtout quand on est soucieux de l'intérêt commun, on reconsidère un peu les projets qu'on a pour soit. Alors je répondrais simplement et de façon totalement nébuleuse, je veux bien le reconnaître : j'irai là où je pourrais être le plus utile à mes concitoyens. Parce que je crois que ce qui me satisferait le plus, c'est d'abord un travail dans lequel je pourrais me rendre utile aux autres. Et quoi qu'il advienne pour moi, à l'issue de ses élections, je serais heureux de pouvoir continuer à servir mon pays, à quelque échelle que ce soit.

Tito - Ce que je te propose maintenant, c'est de faire quelques petites questions-réponses rapides, un peu comme une sorte de portrait chinois, mais à ma sauce ! Commençons ! Si tu étais Chancelier, et que tu devais choisir, entre Julien Citron, Philippe Richard et Matt Daton, lequel nommer Grand commissaire aux toilettes publiques, Préposé aux tests contraceptifs et Commissaire aux comptes des évadés fiscaux, qui mettrais-tu et à quel poste ?

Victor éclata de rire et prit un air très surpris.

Victor - Oh mon dieu, mais c'est horrible ce jeu ! Tu veux que mes amis me détestent c'est ça ? Bon, alors, je suppose que j'ai pas le choix... Alors, commissaire aux comptes des évadés fiscaux, facile, je mets Julien là-dessus. Préposé aux tests contraceptifs... Disons que je vais mettre Matt, vu qu'on avait fait une campagne à Pastelac pour promouvoir l'usage des condoms... Et du coup il reste que Richard pour le grand commissariat aux toilettes publiques. Mais ça m'embête, il mérite mieux que ça ! T'aurais pas un autre titre que je pourrais décerner ? - rire.

Tito -Hélas non ! - rire.

Victor - Je te déteste Tito ! - rire - Non mais je veux pas qu'il pense que j'ai une mauvaise opinion de lui, bien au contraire. Il s'était beaucoup investi à la Justice. Je respecte le choix qu'il a fait de quitter la vie politique. Après tout, ça reste quelqu'un de bien, vraiment.

Tito - Eduardo Belfort, Paolo Valbonesi et Geodon Lewis. Lequel tu invites : pour un couscous, pour une rave party et pour une lecture de la Torah ?

Victor - Dis moi Tito... T'en as beaucoup d'autres des questions comme ça ? Il prit un air faussement ennuyé et ria.
Alors là, c'est un peu plus facile. Le couscous, je le prends avec Belfort. Je vais lui apprendre à aimer ça ! La rave party, avec Valbonesi, comme ça il va pouvoir se détendre un peu. Et la Torah, ce sera avec ce Monsieur Lewis que je ne connais pas vraiment. Mais je suis sûr qu'apprendre un livre sacré à deux, c'est un super moyen de faire connaissance !


Tito éclate de rire.

Tito - Allez, encore une ! Marcus Brandt, Edvard de Hälsingland et Julian Valmont. Tu épouses, tu te tapes et tu tues qui ?

Victor - J'épouse Edvard de Hälsingland, parce que j'ai pas envie de m'attirer des ennuis à taper ou à tuer un prince, je tape ce cher Président de la Cour Suprême, et du coup je vais quand même avoir des ennuis, et je tues Marcus Brandt, juste pour qu'Eliott devienne la 2ème personnalité préférée de Frôce.

Tito - Si tu devais choisir une valeur entre Liberté, Justice et Démocratie ?

Victor - Les trois valeurs sont hyper importantes à mes yeux, mais je vais choisir la démocratie. Parce que la démocratie, c'est le débat, le consensus, c'est surpasser les clivages et travailler pour le bien commun. C'est le plus important à mes yeux.
Karlsson

Tito - La personnalité politique pour laquelle tu as le plus d'admiration en Frôce ?

Victor - J'avoue que je ne connais pas toutes les grandes figures politiques dans l'histoire frôceuse, alors je vais choisir des personnalités encore actives politiquement. A gauche, je dirais Julien Citron. Parce que c'est un ami, quelqu'un de loyal envers son parti, fidèle à ses idéaux, travailleur et honnête, quelqu'un sur qui j'ai toujours pu compter. Et toutes tendances confondues, je dirais Karl Lacroix-Hanke. Je ne le connais pas intimement, mais je pense que c'est un homme honnête, intègre, fidèle à ses valeurs, même si je ne les partage pas toutes forcément, et persévérant, même si lui et moi avons déjà été opposés frontalement lors de campagnes électorales. Il force le respect.

Tito - On arrive à la fin de cette émission. Eh oui, déjà ! Mais avant de nous quiter, une dernière petite chose ! En fouillant dans quelques archives, j'ai retrouvé une vidéo. Je ne peux pas t'en décrire le contenu. Je préfère t'avertir, ça va être une séquence émotion. Tu vas peut-être, probablement même, passer du rire aux larmes. Je ne suis pas obligé de la passer, si tu ne le souhaites pas. Je te laisse donc choisir !

Victor - J'ai un peu peur de ce que ça va être cette fois... - léger rire - Mais je suis trop curieux et je veux pas avoir de regret... C'est bon, je pense que tu peux la passer !

Tito - Ok. Magnéto !

Tito - Ce rire, tu l'as bien connu. Il fait, j'imagine, partie des choses qui vont te manquer. Quel plus beau souvenir tu gardes de lui ? Et quelles qualités tu lui envies ?

L'expression de Victor changea très rapidement. Il continuait de sourire à Tito, mais il avait pris un air beaucoup plus triste et songeur, sentant les larmes monter peu à peu.
Karlsson

Victor - Oui... Oui, comment je pourrais oublier ce rire ? Même si on a passé moins de temps ensemble que ce que j'aurais aimé... Kévin était quelqu'un de vraiment bien, il m'a beaucoup marqué...Je me souviens de lui,... de la fois où il avait fait un emménagement surprise au numéro juste à côté de chez moi, pour attirer mon attention. A l'époque, je le trouvais un peu bizarre... -
léger rire -
Et puis, durant une soirée bohémienne organisée par le maire de Samarcande, il y a 2 ans... On avait bu, mais je me souviens de lui et moi, en train de jouer au beer pong, lui toujours en train de me complimenter, et moi, totalement bourré... J'ai pas passé beaucoup de moments intenses avec Kévin, je dois le reconnaître... Mais chaque fois que je le voyais, il avait le don pour illuminer ma soirée, pour faire oublier mes problèmes, pour me faire rire même quand ça n'allait pas. Des quelques fois qu'on a parlé, il m'a beaucoup inspiré, il m'a aidé à être plus ouvert aux autres alors qu'à l'époque, la politique et tout ça, ça me rendait méfiant et solitaire... Sans lui, je serais peut-être encore le gars austère que j'étais à mes débuts dans la politique... Il m'a beaucoup appris. Je lui dois beaucoup...

Victor reprit, souriant, essayant de faire oublier ses larmes.

Victor - Il avait vraiment, une personnalité... C'était un gars gentil, drôle, confiant et compréhensif. C'était un vrai ami, et... c'est vrai, il me manque...

Victor commença à avoir les larmes qui perlaient sur ses joues, puis il se reprit et rajouta :

Victor - Mais il aurait pas voulu qu'on le pleure trop longtemps, il avait beaucoup trop de joie de vivre pour ça. Je suis sûr qu'il aurait aimé laissé le souvenir du gars drôle, gentil et attentionné qu'il était. Tant qu'on ne l'oublies pas, il sera toujours parmi nous et son rire, ce rire cristallin, il ne nous quittera pas. Merci pour ça Tito.

Il termina sa phrase dans un léger sanglot. Victor sortit un mouchoir et essuya les larmes qui coulaient sur ses joues. Tito se leva et lui fit une accolade, pour le soutenir.

Tito - Ce n'est jamais facile de parler d'un proche disparu. C'était le plus bel hommage que tu puisses lui rendre.

Tandis que le public s'était également levé pour applaudir, Tito enchaina :

Tito - Merci à toi de t'être prêté au jeu de ces questions et d'avoir répondu avec franchise ! Tu vas te joindre à moi pour féliciter Eric Valmont, l'heureux gagnant du concours "Devine qui est l'invité" ! Et tu vas donc lui faire un cadeau, tiens ! Tu lui feras un mini-clip dédicacé d'une chanson de Céline Dion, mais c'est toi qui chanteras ! Et je veux bien une copie !

Il se mit à rire.
Karlsson

Victor - Merci, merci beaucoup Tito pour cette soirée ! Et puisque c'est le jeu... Bravo à Eric Valmont ! Je vous enverrais un clip à tous les deux, c'est promis !

Victor se joignit ensuite au public et applaudit à son tour tandis que Tito rendait l'antenne.

Tito - Merci à vous tous d'avoir été présents et aux équipes qui ont permis la réalisation de cette émission ! Tout de suite, retrouvez votre émission "Le sport en coupé" ! Bonsoir ! A très vite, mes p'tits loups !
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Re: TCF - "Il contatore di Tito" - Emissions

Message par Tito Perozzi »

Il contatore di Tito
Emission du 10 avril 092

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Tito - Bonjour à vous mes p'tits loups ! Je suis ravi de vous retrouver sur TCF pour une nouvelle émission de "Il Contatore di Tito". J'ai le plaisir et l'honneur d'accueillir ce soir, une véritable institution de la droite frôceuse, dont le nom est synonyme de noblesse, je vous demande des applaudissements pour Charlotte Lamrabet !

Le célèbre rideau derrière Tito s'écarte pour dévoiler Charlotte Lamrabet, alors que les acclamations et les sifflets de soutien ne faiblissent pas. Après un baisemain poli et courtoi, Tito l'invite à prendre place au bar.

Tito - Bienvenue Charlotte ! T'es la première femme que j'ai le plaisir de recevoir sur ce plateau ! Et quelle grande classe ! Tu connais peut-être le rituel, dis-moi quel est ton niveau de trac sur une échelle de 1 à 10 et je te dirais à quelle boisson je vais t'abreuver !

Charlotte - Merci pour cet accueil chaleureux ! Tu sais moi j'ai jamais le trac, c'est aussi ça la confiance en soi ! Donc je dirais 1... En espérant que tu m'abreuves d'une bonne boisson tout de même !

Tito - Hahaha ! Et bien, j'aime bien régaler mes invités ! J'ai lu une rumeur, il paraitrait que tu serais à nouveau enceinte, c'est vrai ?

Charlotte - Tu as lu une rumeur, tiens donc ça faisait longtemps ! J'ai récemment accouché de deux jumeaux, donc je te rassure, non je ne suis pas à nouveau enceinte ! Pas tout de suite du moins...

Tito - Ok, donc ça sera une cachaça ! Une vraie ! Tu comprends, je m'en voudrais de te faire boire de l'alcool, faut pas déconner avec ça ! Bon, je suis content que tu aies accepté mon invitation ! T'as pas trop de courbatures aux doigts à force d'écrire sur Pluzin ?
Charlotte Lamrabet

Charlotte - - Ah, en plein dans le mille. Je n'aime pas du tout l'alcool, tu fais bien de me proposer ça. (rires) Des courbatures aux doigts, moi ? Jamais ! Je trouve toujours une énergie particulière quand il s'agit de me défendre. Et sur Pluzin, c'est essentiellement cela que je fais. (rires)

Tito - Sur les réseaux sociaux, on t'appelle Charlie Luke, parce que tu snipes un peu tout le monde, plus vite que ton ombre ! D'où te vient cette passion pour le headshot ? T'es quand même la nièce d'un Marquis, j'imagine que ça ne s'apprend pas avec un professeur particulier, si ?

Charlotte - Ah, niveau punchlines virtuelles, je ne suis qu'une jeune padawan comparé à mon collègue Olivier Brimont. C'est lui le roi en la matière, on l'appelle Mr Punchline ! Après, je ne snipe pas tout le monde non plus. Quand on me cherche, on me trouve, le principe est simple. Quand on s'en prend à moi pour de mauvaises raisons, j'y mets toujours du répondant. Et à ce jeu-là, ce n'est jamais moi qui abdique !

Tito - Ah Olivier ! Tiens tu fais bien de m'en parler ! Tu sais qu'il y a des fanfictions sur vous deux ? Certaines plus discutables que d'autres ! Mais la rumeur comme quoi vous seriez ensemble tourne pas mal. Tu penses que ça aurait pu se faire, si vous n'aviez pas eu vos familles respectives ?

Charlotte - Je ne pense pas. Avec Olivier, nous avons des rapports amicaux. Et c'est vrai que niveau méthodes de travail, on a un peu les mêmes idées... (rires) Après, Olivier est comme moi, c'est une grande gueule et une tête brûlée. Je ne pense pas que mettre deux têtes brûlées ensemble serait une bonne idée. Mais qui sait, le coeur a souvent ses raisons que la raison ignore !

Tito - Hé mais c'est pas un non catégorique ça ! (rires) Bon, si vous faites un jour des enfants, j'en connais qui vont baliser sévère, surtout si le capital grande gueule est mis au carré ! (rires)

Il lui tend sa cachaça.

Tito - Hier, véritable meneuse du MPD, aujourd'hui, simple Maire de Kervern. Ca ressemblerait pas à une révérence, ça ? Ou du moins à un crépuscule ? J'ai l'impression que la scission au MPD t'a beaucoup affecté. On dirait qu'elle a quand même bien entamé ta motivation. C'est difficile ?
Charlotte Lamrabet

Charlotte - J'étais la meneuse du MPD du temps où il était encore le vrai MPD. Un crépuscule ? Pas vraiment. Je suis passionnée par ma ville, je suis bien contente de pouvoir m'y consacrer. La politique n'est pas ma seule activité. Je n'ai pas d'ambitions démesurées et je suis très bien à Kervern. Ma motivation en tant que maire n'a en rien pâti de la fronde menée par Arthur Lubenac. Est-ce que c'est difficile d'avoir vu le MPD être détruit du jour au lendemain par un arriviste ? Bah un peu oui, avec Olivier on avait bien les boules. Mais c'est comme ça.

Tito - Concrètement, aujourd'hui quels sont les alliés du MPD - L'Original ? L'ADF s'est désolidarisée, seule l'ADF - Au Centre semble garder des liens avec vous. Le PLC, c'est même pas la peine d'en parler, visiblement. Et le RPL ? Là aussi c'est définitivement mort ? Tu n'as pas peur de donner raison à tes détracteurs, qui disent que la division va mener à nouveau la gauche au pouvoir en 93 ?

Charlotte - Le MPD-O a effectivement de forts lien avec l'ADF-C. C'est principalement dû à la très bonne entente entre Karl Lacroix-Hanke, Olivier et moi-même. Quant au RPL, la porte n'est pas fermée. Le RPL avait quitté le gouvernement Lubenac car il était gêné par le tournant pris par l'ex-Chancelier. Ce dernier n'est pas au MPD-O. Nous sommes donc ouverts au dialogue avec la formation d'Éric Valmont, il y aurait des choses à faire ensemble. Quant au PLC, regarde un peu la manière dont ils se comportent. Il y a encore trop de relents belfortistes dans ce parti. Vincent De Salvo semble être quelqu'un de plus construit et ouvert, mais tant qu'il y aura des guedins aussi sexistes et vulgaires que réactionnaires comme Charles Horowitz, je vois pas comment nous pourrons nous entendre. L'argument de la division est fallacieux. La division, elle a été causée directement par Arthur Lubenac qui a disloqué le MPD, et par l'attitude très droitière du PLC, qui le rend incompatible avec le reste de la droite. Nous n'avons aucune leçon à recevoir de nos détracteurs, ce sont eux les responsables de la situation.

Tito - Tu crois en une union de la Droite ? Ou pour toi, ça n'est qu'une chimère servant la polémique ?

Charlotte - Aujourd'hui, l'union de la droite est une illusion à laquelle feignent de croire les plus naïfs, qui sont essentiellement du côté du PLC. Ces derniers veulent l'union, mais ne semblent pas prêts à changer ce qui dérange les autres formations de droite. Par exemple, il y a encore trop d'ambigüité idéologique chez les Libéraux-Conservateurs, qui peuvent légitimement être catégorisés à l'extrême-droite de notre échiquier. En gros, pour eux, nous devrions les suivre les yeux fermés dans leur démence réactionnaire et fermer nos bouches. Et si n'acceptons pas de le faire, c'est de notre faute si la droite n'est pas réunie. Voilà les discours qu'on peut trouver aujourd'hui au PLC. Mes cocos, la politique c'est pas comme ça que ça marche. Le MPD-O a déjà prouvé qu'il était capable de faire des concessions, mais le terrain où il ne cédera jamais, c'est celui de la tolérance et de l'unité sociétale. Je croirai donc en cette union le jour où chacun sera capable de mettre de l'eau dans son vin. Aujourd'hui, nous ne pouvons voir le PLC comme un allié potentiel, trop de choses nous séparent.

Tito, ayant fini de se faire sa propre cachaça sort une belle assiette de tapas du frigo, en commentant :

Tito - Attends, on va manger un morceau, sinon on va être pétés ! (rires) Le mandat Lubenac, si on oublie les scissions, c'était un bon mandat selon toi ?
Charlotte Lamrabet

Charlotte - Toi je crois que t'es déjà pété, non ? (rires) Le mandat Lubenac était un mandat correct. Finalement, la seule chose qui aura manqué durant ce dernier, c'est un vrai leader à sa tête. Arthur Lubenac préparait déjà sa future sédition au lieu de commander ses troupes. Du coup, il y a eu des malentendus et quelques distensions. Ce qui est dommage, car du bon travail y a été fait. Je pense notamment aux domaines de la santé, du budget et de la diplomatie. De nouveaux angles de travail ont été ouverts et accomplis brillamment par l'équipe gouvernementale, et selon moi le bilan de ce gouvernement, si l'on met de côté la prestation catastrophique du Chancelier, a été meilleur que les deux précédents.

Tito - Et celui de Karlsson, là, t'en penses quoi ? Attention, hein, il est pas encore 22 heures, des enfants peuvent nous regarder, encore ! (Il lui fait un clin d'oeil avant d'éclater de rire)

Charlotte - Ne vous inquiétez pas chers parents, vos enfants peuvent encore rester un peu avant d'aller se coucher. J'ai une vision mitigée du gouvernement Karlsson. En tant que Chancelier, j'estime que Victor Karlsson est à la hauteur. Ce qui a été reproché aux Chanceliers précédents, c'était leur manque de dynamisme, d'autorité et de présence. Victor Karlsson, malgré son jeune âge, incarne une figure paternaliste et omniprésente qui a un côté rassurant, il me semble, pour nos concitoyens. L'important est qu'ils ne se sentent pas abandonnés. Après, en ce qui concerne le travail gouvernemental, il y a eu un peu de bon et beaucoup de mauvais. On nous a ressorti du tupperware le classique keynésianisme et la sempiternelle lutte des classes intrinsèques à la gauche traditionnelle, mais ça, c'est tout sauf une surprise. J'ai été agréablement étonnée, cependant, par le projet de réduction des salaires des hauts fonctionnaires. Et enfin, je suis assez dubitative sur la diplomatie qui est menée. Nous nous éloignons un peu de nos alliés les plus proches pour négocier des mesurettes avec l'Europe de l'Ouest. Je n'ai pas l'impression qu'il y a une vision claire de la diplomatie à mener à long terme, c'est regrettable.

Tito - A gauche, tu aurais préféré qui en Chancelier Suprême, si tu avais pu choisir ? Ah, et personne, c'est pas une réponse !

Charlotte - Je pense qu'à gauche, Victor Karlsson est la meilleure personne pour occuper cette fonction. La gauche manque cruellement de leaders et de personnalités stables, Victor Karlsson a prouvé, par son expérience, qu'il avait cette stature que n'ont pas ses collègues. Et je ne vois vraiment pas qui, aujourd'hui, pourrait lui contester cette suprématie.

Tito - Tu penses que les patrons et les riches sont rassurés de vivre en Frôce, aujourd'hui ?

Charlotte - Les riches, je pense qu'on s'en fout un peu. Un riche s'en sort toujours, quelle que soit la situation. Les patrons, c'est autre chose. Il n'y a pas un ensemble uniforme de patrons. Ça, c'est un terme utilisé abusivement par l'extrême-gauche adepte de la lutte des classes. Il y a les patrons de PME qui, effectivement, souffrent de la violence fiscale prônée par les Socialistes. Et ces patrons-là, ils représentant la majorité des dirigeants. Je pense qu'au vu du tournant collectiviste pris par le gouvernement, ils n'ont que peu de raisons d'être rassurés. C'est le problème de la gauche : on traite un patron d'une petite structure comme on traite un patron d'une grande firme multinationale. Les Socialistes n'ont jamais su faire la différence, je le déplore.

Tito - Tu dis qu'un riche s'en sort toujours. Cela veut-il dire que dans ta famille, on a déjà commencé à planquer l'argenterie et les lingots à Norijo, chez ton oncle ?

Charlotte - Un riche n'a pas besoin de planquer sa fortune pour s'en sortir. L'ensemble de ma fortune personnelle est domiciliée à Kervern, en Frôce. Mon argenterie se trouve dans les buffets du Château, il n'y a pas de problème. Et elle n'en bougera pas. C'est la même chose pour mes frères et ma mère. Quant à mon oncle, il est résident et dirigeant du Marquisat, il est donc normal que ses biens personnels se trouvent là-bas.

Tito - T'aimes bien Charles Horowitz, je crois ! Si tu avais un message à lui faire passer ce soir, tu lui dirais quoi, les yeux dans les yeux ?

Charlotte - Apprends les bonnes manières, jeune homme, et arrête de mimer les beaufs sexistes de ton parti.
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Il fait le tour du bar et s'incline, avant de reprendre sa place dans l'hilarité générale.

Tito - Parlons un peu de Kervern. Certains de tes administrés ont grogné par rapport au projet de stade faramineux que tu as lancé. C'était pas un peu too much ? Tu as prévu d'augmenter les impôts dans ta ville pour financer ?

Charlotte - Certains de mes administrés ? Bizarre, je n'ai rien entendu de tel ici. Tu dois sûrement parler des quelques conseillers municipaux de gauche. Il n'y a rien de faramineux dans ce projet. Je rappelle qu'il est entièrement financé sur les deniers personnels du Marquis de Norijo. Il n'y aura aucune augmentation d'impôt. On a longtemps dit que Kervern était une ville ennuyeuse proposant peu d'activités. Eh bien, ce stade est une preuve concrète de notre stratégie de développement de l'offre sportive à long terme dans notre ville. Je suis très fière d'avoir permis la construction d'un magnifique stade pour notre équipe de football américain.

Tito - Un sondage de Frôce Matin te classe comme l'une des Maires les plus appréciées et les plus dynamiques de Frôce. Juste derrière Nino Martinez. Est-ce que tu as prévu toi aussi d'inviter le Grand Rabbin d'Aspen, le Pâpe et Santa Claus pour le Grand Festival du Hard-Rock ? (essaie de garder un air sérieux)

Charlotte - Ce sondage doit être ancien, je crois que Martinez n'est jamais revenu de son voyage au Népal. (rires) Ouais non, les dignités religieuses c'est pas trop mon truc. Mais t'en fais pas, j'ai encore de nombreux projets dans la boîte, les gens vont pouvoir continuer à constater que je suis une maire consciencieuse et dynamique. C'est vrai que ça peut étonner car traditionnellement, les politiques frôceux délaissent leurs villes au profit de leurs fonctions fédérales. Moi, je suis avant tout maire de Kervern. C'est le reste qui est secondaire !

Tito - A un moment, il y a eu sur pluzin et dans certains communiqués de presse, des attaques par rapport aux ennuis judiciaires de ton époux, Alexandre. Je l'avais déjà dit lorsque j'avais reçu Victor Karlsson sur ce plateau, mais ce type d'attaques gratuites et infondées me désole au plus haut point. J'en profite de t'avoir sur mon plateau pour t'adresser tout mon soutien.

Nombreux applaudissements dans le public.

Tito - Passons à des choses plus légères ! Tu as du voir qu'il y avait de nouvelles personnes qui allaient entrer au Panthéon. Est-ce qu'il y en a une que tu aimerais y voir entrer et pourquoi ?

Charlotte - Je pense qu'Angela Von Bertha pourrait légitimement faire son entrée au panthéon. Angela Von Bertha, c'est près de cinquante années d'engagement pour son pays. Elle a exercé les plus hautes fonctions en Frôce et a accompli un travail admirable en tant que Premier Ministre. Sa disparition m'a beaucoup affectée, même si je suis trop jeune pour l'avoir connue active en politique.

Tito - Plutôt musique classique ou musique rap ?

Charlotte - Je suis pas trop fan de musique classique, c'est pas trop de mon âge. Bon j'ai ma culture musicale, je connais les essentiels, mais disons que c'est pas ça que j'écoute quotidiennement dans ma voiture. (rires) Le rap, ça dépend lequel. J'aime pas trop le culte qui y est fait aux armes et à l'argent facile, ni la manière dont les femmes y sont présentées. Mais ce qu'on appelle le rap conscient, j'aime bien. Des textes qui ont une vraie signification et qui sont porteurs de messages positifs.

Tito - Un mot pour résumer Rooky, du coup ?

Charlotte - Ah ce fameux Rooky... Bon j'ai côtoyé son fils au tout début du MPD... Disons qu'on ne partageait pas les mêmes vues. Musicalement déjà, Rooky représente précisément tout ce que je viens de dire. Et tu ne me prendras pas à dire du bien d'un type qui met en place des bus réservés aux femmes dans sa ville, ou crée un pseudo parti pour pouvoir tranquillement dégainer l'amertume qu'il ressent envers les femmes. Le genre de type que t'imagines bien avoir passé dix ans le tablier autour de la taille à faire la vaisselle pour sa femme qui le menait par le bout du nez. (rires)

Tito - Le mouvement "MeToo", dangereuse dérive ou nécessité absolue ?

Charlotte - Dangereuse dérive. Mais une dérive issue d'une nécessité absolue. Celle de combattre l'agression sexuelle et le harcèlement qui sont passés dans le domaine du commun, notamment dans le milieu professionnel. Trop de femmes subissent l'oppression et les mauvais traitements qui se basent sur une conception d'infériorité envers les hommes. Nous sommes en 092, ils nous faut mettre fin à ces préjugés idiots et ancestraux. Une femme peut tout autant réussir qu'un homme, et elle est autant humaine qu'un homme également. Il faut remettre les deux sexes sur un pied d'égalité, ça me parait essentiel. Mais faisons le de la bonne manière. Il y a des règles à respecter, des procédures à suivre. La délation excessive ou l'exhibitionnisme virtuel ne sont pas de bons moyens de se libérer de ce poids.

Tito - Les extra-terrestres, possible qu'ils existent ou pur bullshit ?

Charlotte - Pur bullshit pour le moment. La science n'a jamais pu démontrer l'existence de la vie en dehors de notre planète. Il y a des pistes, mais ce ne sont que des pistes. Je ne fais pas partie de ceux qui contestent la science pour exprimer leurs fantasmes d'enfants.

Tito - Jean Bournay, Eduardo Belfort et Arthur Lubenac. Tu épouses, tu te tapes et tu tues qui ? Oh, ne me remercie pas pour la liste, c'est cadeau ! (rires)
Charlotte Lamrabet

Charlotte - Putain là c'est moi que je tue en fait. (rires) Je tuerais Belfort, car pour moi c'est un beauf indécrottable. Je détesterais partager ma vie avec un tel individu. Ensuite, euh je vais me taper Lubenac. Typiquement le genre de type capable de mener une double vie et de te laisser en plan dès qu'il trouvera mieux ailleurs. Je vais donc épouser le communiste Jean Bournay... Avec l'espoir de le guérir de sa maladie idéologique. C'est en tout cas plus envisageable de guérir Bournay de son communisme que de laver Belfort de sa beaufitude. (rires)

Tito - La pire bêtise que tu aies faite quand tu étais môme ?

Charlotte - C'était quand j'avais 12 ans. Le Hummer de mon oncle était garé en pente, dans l'allée du Palais de Norijo. Je m'étais dit qu'il serait marrant d'essayer de le conduire. J'avais donc volé les clés dans son bureau et je m'étais rendue dedans. Et j'ai eu la très mauvaise idée de commencer par tirer le frein à main... Le Hummer a fini encastré dans le mur de 5 mètres de haut qui entoure le Palais. Je te dis pas ce que j'avais pris ! (rires)

Tito - Le moment de honte absolue que tu voudrais oublier, mais que tu ne pourras plus chasser de ta vie, parce diffusé dans cette émission ?

Charlotte - Celui qui vient de se produire, celui où j'ai dit que j'allais me taper Lubenac et me marier avec Bournay. Et par ta faute, hein !

Tito éclate de rire, accompagné par un public hilare. Après avoir peiné à retrouver son sérieux, essuyant quelques larmes, il enchaine :

Tito - Je ne peux pas ne pas te la faire celle-là, mais ta cuisson préférée de l'oeuf ? (rires)

Charlotte - Je l'ai déjà dit chez vos confrères d'Asami, j'aime toutes les cuissons pour les oeufs. Mais allez, va pour les oeufs durs. Avec une bonne sauce tomate maison, ya rien de meilleur.

Tito - C'est ton dernier jour à vivre. Avec qui tu aimerais le passer, en dehors de ta famille ?

Charlotte - J'aurais dit mon mari et mes enfants, mais vu qu'il faut pas citer la famille... Je le passerais avec Olivier. Même le dernier jour avant ma mort, je suis sûr qu'on se marrerait bien tous les deux !

Tito - J'ai retrouvé cette photo ! (rires)
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Tito - Tu penses que les femmes ne devraient pas avoir honte de se faire plaisir et d'afficher leurs rondeurs ?

Charlotte - Pas plus que les hommes ne devraient pas avoir honte de se faire plaisir et d'afficher leurs rondeurs. J'ai toujours pensé que du moment que l'on se sent bien dans sa peau, on doit s'afficher tel qu'on est, qu'on soit une femme ou un homme. Et je n'aime pas ce culte de la minceur, qui prive de nombreuses personnes des plaisirs de la vie. La vie est courte voyons !

Tito - Dans une dizaine d'années, peut-être que tes enfants regarderont un replay de cette émission. Quel message tu voudrais leur faire passer ?

Charlotte - D'être eux-mêmes, de tout faire pour aboutir à leurs rêves, et de ne pas se soucier du reste. Je serai fière d'eux, quoi qu'il advienne.

Tito - Une ville où tu adorerais passer tes vacances, hormis Kervern, évidemment ?

Charlotte - Norijo évidemment. Mais c'est trop facile, n'est-ce pas ? Je vais donc te donner une autre ville. J'aime beaucoup Santa Maria. La Corse est une île aux charmes indescriptibles, et la culture locale est d'une typicité qui me touche particulièrement.

Tito - Merci à toi, Charlotte, pour t'être prétée au jeu de ces questions. J'ai décidé d'instaurer une nouveauté à l'émission. A la fin de chaque interview, on se fait un Contatore presque parfait ! Sur 20, quelle note tu accordes : 1°) Aux cocktails ; 2°) Aux tapas ; 3°) Aux questions et 4°) Au présentateur ?

Charlotte - 16 pour tes cocktails, j'aime leur fraîcheur mais ça manque peut-être un peu de sucré. 18 pour tes tapas, excellent y'a rien à dire. 15 pour tes questions, car franchement tu m'as bien humiliée avec ta question à 3 centimes sur Belfort, Lubenac et Bournay ! (rires) 19 au présentateur, car personne n'est parfait. Dans tous les cas, ne change pas !

Tito - Nous n'avions pas eu de participant à Devine qui est l'invité ! C'est triste ! Mais je tiens quand même à faire un cadeau à quelqu'un. Celui-ci sera pour l'Imperatore, tiens. Charlotte, tu devras ouvrir le prochain Conseil Municipal de Kervern en chantant et dansant La Lambada, et en envoyer une vidéo à notre cher Imperatore ! Alors, heureuse ? Je mérite toujours 19 ? (rires)

Charlotte - Tu me connais, je ne renonce jamais aux défis. Je peux t'assurer que je le ferai, juré craché !

Tito - Deal ! (il lui fait un check) Charlotte, tu reviens quand tu veux ! C'était un très bon moment passés ensemble ! Merci au public d'avoir été présent ainsi qu'à toute l'équipe de production. Mention spéciale aux nombreux intermittents sans qui nous n'aurions pas pu travailler convenablement. Les gens, vous faites un boulot formidable ! Tout de suite, émission inédite de "Le sport en coupé" ! Bye-bye mes p'tis loups !
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Tito Perozzi
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Re: TCF - "Il contatore di Tito" - Emissions

Message par Tito Perozzi »

Il contatore di Tito
Emission du 16 avril 092

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Tito - Bonsoir mes p'tits loups et bienvenue dans ce nouveau numéro de Il Contatore di Tito ! Avec moi ce soir, un jeune premier qui a tout l'avenir devant lui ! Je vous demande d'accueillir bien chaleureusement Eliott Marshall !

Le rideau s'ouvre pour laisser apparaitre Eliott. Tito s'avance, lui fait la bise et l'invite à le suivre jusqu'au bar.

Tito - Depuis le temps que j'entends parler de toi, Eliott ! Ca me fait plaisir de t'accueillir ! Vas-y, installe-toi confortablement ! Comment ça va, pas trop stressé ?

Eliott - Le plaisir est partagé ! Je suis vraiment très heureux d'être là ce soir... Je suis un fan de l'émission. Sinon... je sais que ça ne se voit pas mais si, je suis particulièrement stressé... je ne suis pas un habitué des plateaux télé. (rires)

Tito - Effectivement ! En fait, t'es pas un habitué des médias et il parait même que t'es un garçon un peu timide ! Je balancerai pas ma source mais c'est vrai ?

Eliott - Je suis assez timide en effet ... (rire) Mais j'arrive plus ou moins habillement à le cacher. Quand je suis stressé, j'ai tendance à faire le pitre et à sortir des bêtises. C'est ma façon à moi de gérer le stress

Tito - Allez, pour toi ça sera un mojito, je te prépare ça ! Tiens, des tapas tout frais ! Sers-toi !

Gentleman, il sortit le plateau de tapas et le mit à disposition de son invité.

Tito - J'ai retrouvé cette photo ! Hier dirigeant des JLC. Aujourd'hui premier homme de Frôce ! Avoue que tu t'imaginais pas ce destin là quand t'avais cette âge. Bon je vois que t'as coupé tes cheveux, c'était pas du luxe ! (rires)
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Eliott - Tiens, j'adore les mojitos ... Ta source est très bien renseignée dis-donc ! (rires) Qui a osé te donner cette photo ? (éclats de rire) Non mais franchement... On commence très fort là. Plus sérieusement, non... je n'imaginais pas un seul instant me retrouver à la tête d'un mouvement politique et encore moins à Belley avec mon compagnon... A l'époque, il n'y avait que les filles, mes amis et le sport qui m'intéressaient. J'étais un peu perturbateur, rien de bien méchant mais j'aimais faire rire les autres. Je me destinais plus à une carrière d'humoriste qu'autre chose, très sincèrement.

Tito - Bon, tu m'obliges à faire une parenthèse, là, mais attends une minute ! Les filles ? Genre parce que tu te reniais ou parce que tu te cherchais encore ?

Eliott - On a tendance à l'oublier mais je suis bi mon cher Tito ... et à l'époque, j'étais plus attiré par les filles qu'à l'heure actuelle. Je me cherchais pas vraiment ... C'est dur à croire en voyant cette photo mais j'avais du succès hein ... (rire) Par la suite, j'ai commencé à éprouver des choses pour certains garçons mais j'avais tendance à refouler ça ... Il a fallu que je tombe sur l'homme idéal pour passer "de l'autre côté". (rires)

Tito - Je trouve ça super comme témoignage ! La Frôce est un des pays les mieux lottis sur la tolérance mais il existe encore des jeunes qui ont des craintes, qui n'osent pas s'assumer, même aujourd'hui. J'aime l'idée que cette émission permette de faire passer des messages forts. Toi même tu as subi un bashing à une époque, au sein même de ta famille politique, je crois bien. C'était assez lamentable d'ailleurs, je tiens à le souligner. (applaudissements nourris dans la salle) Qu'est-ce que tu aurais à leur dire aujourd'hui, à ces jeunes qui peuvent encore se sentir jugés ?

Eliott - Je tiens à leur dire de ne pas se préoccuper du jugement des autres. Ils doivent être fiers de ce qu'ils sont et vivre leur vie comme ils l'entendent. Comme l'a si justement dit Steve Jobs alors qu'il se savait condamné par la maladie, notre temps est compté, il ne faut donc pas le gâcher en vivant une vie qui ne serait pas la nôtre. Il faut avoir le courage de suivre son cœur. Ces paroles sont très inspirantes pour moi. La société est en train d'évoluer dans le bon sens mais il y a encore du travail. A tous les jeunes qui nous écoutent et qui se sentent différents, sachez que cette différence, actuellement pointée du doigt par des imbéciles, sera une richesse plus tard. Cultivez cette différence, acceptez-là et vivez votre vie comme vous l'entendez. Soyez heureux, soyez libre d'être vous même.

Il lui donne son mojito et après avoir fini le sien, il s'installe confortablement.

Tito - Parlons un peu des JLC. T'avais quand même une place importante là-bas. Tu as été en quelque sorte le capital sympathie de ton parti, parce qu'on peut pas dire qu'Eduardo soit vraiment très chaleureux ! (rires) Qu'est-ce qui t'a poussé à rejoindre la droite libérale et conservatrice ? J'imagine que ça n'est pas le lustre, en Frôce, on a toujours eu tendance à considérer qu'un jeune avait sa place à gauche ou avec les communistes plutôt ! T'as pas fait ça pour la gloire, je parie !
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Eliott - En effet, l'image d'Eduardo n'est pas très bonne. Il passe pour quelqu'un de froid alors qu'en vrai, c'est quelqu'un de fort sympathique. Il était très paternaliste avec les jeunes du mouvement et j'ai toujours entretenu de très bons rapports avec lui. Mais pour répondre à ta question, je dois dire j'ai été très influencé par ma famille. A l'adolescence, j'ai commencé à m'intéresser au monde qui m'entoure et j'ai lu certains ouvrages qui m'ont également pas mal influencé. Je me suis toujours définis comme étant un libéral. Lorsque j'ai voulu m'engager sérieusement en politique, seul le PLC défendait une vision très libérale sur le plan économique. J'étais moins à l'aise avec les positions conservatrices du parti mais je faisais avec. Les libéraux avaient toute leur place au sein du mouvement et l'idée était clairement d'attirer un maximum de jeunes. Lorsque j'ai rencontré Eduardo pour la première fois, je lui ai part de mon envie de m'investir au sein du mouvement. Après plusieurs rencontres, les JLC ont vu le jour et j'en ai pris la tête. Je ne l'ai pas fait pour la gloire mais pour défendre ma vision de société. Je voulais me battre pour défendre nos idées et je souhaitais par dessus tout le faire avec une équipe solide et motivée. Je garde de très bons souvenirs de cette époque là et si c'était à refaire, je ferais la même chose.

Tito - Et aujourd'hui, où tu te places sur l'échiquier politique. Tu as tenté d'adhérer au RPL, sans succès. Du PLC au RPL, il y a quand même un grand écart ! Est-ce que ça veut dire qu'un jour tu auras ta carte à l'UPP ? (rires)

Eliott - (rire) Non... je ne prendrais jamais ma carte à l'UPP. Même pour les beaux yeux du Premier secrétaire... Blague à part, je me considères comme un libéral, tant sur le plan économique que sociétal, libre et indépendant. Le PLC et le RPL sont relativement proches sur les questions économiques. L'écart abyssal se situe davantage sur les questions de sociétés. Le RPL est actuellement la seule formation politique défendant les libertés, qu'elles soient économiques, civiles, de conscience, d'expression, de mœurs ou encore de réunion. Je me sens plus proche d'eux que du PLC, qui est devenu bien trop conservateur à mon goût. La montée en puissance de la branche la plus radicale des conservateurs laisse peu de place à des libéraux tels que moi. Pour le moment, je n'ai donc pas prévu de me lancer de nouveau dans l'arène politique. J'ai d'autres projets en tête.

Tito - Lesquels ? Tu peux pas titiller la curiosité de tout le monde comme ça, mec ! Il nous faut en savoir plus ! (rires)

Eliott - Des projets aussi bien personnels que "professionnels" en quelque sorte. J'aimerais m'engager durablement et sérieusement pour défendre la cause LGBT sur la scène nationale et internationale. La tournée diplomatique que j'ai effectué avec Victor m'a permis de nouer de solides contacts. Je suis particulièrement sensible à cette cause. J'aimerais soutenir les jeunes homosexuels victimes d'homophobie. Les choses avances en coulisses, je pourrais être plus précis d'ici peu de temps. Enfin, sur le plan personnel, Victor et moi avons de beaux projets. Nous aimerions fonder une famille ... On en parle souvent et lorsque cela se fera, j'aimerais consacrer un maximum de temps à nos enfants.

Tito - Yeah ! Beaux projets ! (il lui fait un check, sous les applaudissements) Comment ça se passe à Belley ? C'est plutôt un conte de fées ou un truc que tu subis ?

Eliott - Ca dépend des jours ... (rire) Le boulot de Victor n'est pas facile. Le stress, la fatigue ... On aimerait passer plus de temps ensemble mais il est au service des frôceux. Il travaille dur chaque jour pour tenir ses promesses. C'est un homme passionné et dévoué. Franchement, je l'admire beaucoup. Il m'impressionne. Moi, je suis là pour le soutenir, quoi qu'il arrive. Je prends plaisir à l'écouter et m'occuper de lui après une dure journée de travail. On profite de chaque instant ensemble et je dois reconnaître que j'ai toujours du mal à réaliser vivre à Belley. Ce n'est pas rien. Mais je n'ai pas à me plaindre. Assister aux coulisses du pouvoir, c'est quelque chose.

Tito - En oubliant le fait que vous êtes ensemble, comment tu juges le début du mandat de Victor ? Tu penses que c'est un bon Chancelier, même si de gauche ?

Eliott - C'est un excellent Chancelier. Il incarne la fonction avec brio. Il lui arrive de douter de lui alors qu'à mon sens, il est très bon dans ce qu'il fait. Il prend chaque dossier très à coeur et c'est un bourreau de travail. Il s'engage pleinement dans ce qu'il entreprend et c'est rassurant de voir qu'il existe encore des hommes politiques guidés par l'intérêt général plutôt que par ses propres intérêts. Qu'il soit de gauche importe peu, ce que les frôceux doivent savoir c'est qu'ils ont un Chancelier qui se soucie réellement d'eux. Quelqu'un d'honnête, de travailleur et de passionné.

Tito - Tu es fier que Jean-Baptiste Marshall soit entré dans le Panthéon ? Qu'est-ce qu'il représente pour toi ?
Eliott

Eliott - Je suis très fier, en effet. Je suis son arrière-arrière-petit-cousin et je n'ai pas eu la chance de côtoyer cet homme mais on m'en parle depuis que je suis tout petit. Si le nom de Marshall est si connu, c'est en grande partie grâce à lui. Il a su implanter durablement les idées libérales et conservatrices dans le paysage politique Frôceux et a joué un rôle majeur dans l'opération Eagle visant à libérer la Capitale fédérale des forces dictatoriales. C'est une grande figure nationale et familiale. C'est un réel honneur que de porter son nom. Je suis fier de mes origines, grâce à lui. Son entrée au Panthéon, bien que tardive, est un grand privilège et une belle manière de saluer sa mémoire.

Tito - Tu sais quoi ? C'est l'heure du j'épouse, je me tape, je tue ! Allez, c'est parti pour le tirage du jour, fait par mes soins ! T'as le choix entre Alessandra Ansaldi, Charlotte Lamrabet et Aurore Lacroix-Valmont ! Que des femmes, ouais, parce que j'ai bien compris que l'homme de ta vie c'était Victor ! T'as vu comme je suis sympa, je t'épargne une crise de couple ! (rires)

Eliott - (rires) J'épouse Alessandra Ansaldi, c'est une belle femme, avec du caractère. Et je pourrais lui apprendre à jouer au poker au moins. (rires) Je me tape Aurore Lacroix-Valmont rien que pour enquiquiner son gouverneur de mari et enfin, je tue Charlotte Lamrabet en souvenir du bon vieux temps. Mais comme je ne lui veux aucun mal, je la réanime juste après. Je n'ai rien contre cette femme, bien au contraire.

Tito - T'as déjà pris de la drogue ? Et ne me mens pas, j'ai une preuve !

Eliott - (rires) J'ai envie de te dire non juste pour voir cette soit disante preuve ... (rires)
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Eliott - (rires) OK ... Ca m'apprendra tiens ... Hum. Oui, j'ai déjà fumé occasionnellement la moquette ... mais j'ai arrêté. Celle de Belley appartient aux contribuables. (rires)

(fou rire général dont ils mettent bien 5 minutes à se remettre)


Tito - (essayant de reprendre son sérieux) Une personnalité politique frôceuse qui ne fait pas partie de ta famille, qui n'est pas Victor et que tu admires ?

Eliott - Au risque de te surprendre vu notre passif je dirais Charlotte Lamrabet. C'est une femme forte, engagée, qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui sait rebondir en toutes circonstances. Elle a du charisme et est une excellente maire.

Tito - Ta plus grande phobie ?

Eliott - Hum... les araignées...

Tito - Si tu avais un super-pouvoir, tu préfèrerais être immortel (donc indestructible) ou pouvoir soigner les gens (et être mortel) ?

Eliott - Soigner les gens et être mortel sans hésitation et ce, pour garder mes proches auprès de moi le plus longtemps possible.

Tito - C'est classe ! Hé, dis donc, t'as de sacrés panards quand même, regarde-ça !
Eliott

Tito - Ca t'arrive de botter des culs ? De t'énerver au point de sortir de tes gonds ? Ou tu gardes toujours le contrôle ?

Eliott - Tu sais ce qu'on dit sur les hommes aux grands pieds hein ... (rire) Pardon. J'ai du mal à garder le contrôle, je pense que ça ne surprendra personne. Je suis un sanguin mais je m'améliore. Honnêtement, ma rencontre avec Victor m'a beaucoup apaisé. Avant, j'avais tendance à m'emporter facilement et à chercher les ennuis constamment (rires).

Tito - En tout cas, le jour où tu bottes des culs, ça doit pas faire du bien ! (rires) Le truc le plus what the fuck qu'il te soit arrivé dans ta vie ?

Eliott - Après une grosse soirée à San Juan, je me suis réveillé dans ma chambre d'Hôtel sans rien me rappeler de la nuit précédente. La chambre était dans un sale état et mes amis n'avaient que de vagues souvenirs. Cette soirée devait sûrement être mémorable... (rires)

Tito - La chose que tu regrettes le plus aujourd'hui ? S'il y en une, bien sûr !

Eliott - Avoir refoulé mon homosexualité ces dernières années.

(applaudissements du public)
Eliott

Tito - J'ai découvert que tu adorais le base-ball ! Bon, d'accord, c'est quelqu'un qui m'a soufflé ça... mais je peux pas te dévoiler mes sources. Tu trouves qu'on devrait plus le pratiquer en Frôce ?

Eliott - C'est un sport assez confidentiel en Frôce mais très populaire aux Etats-Unis. J'ai appris à jouer là bas durant mon enfance. Les règles sont complexes et cela ne facilite pas non plus l'accès au jeu, j'en ai conscience. Il a une autre explication qui est historique. Sur notre continent, le baseball s'est davantage développé dans des pays accueillant des bases militaires américaines, ce qui n'a pas été le cas de la Frôce. Résultat, c'est un sport en manque de financements et je ne te cache ma volonté, dans un avenir plus ou moins proche de développer une ligue professionnelle. A voir.

Tito - Franchement, ça serait un super projet ! Le jour où tu montes, ça, tu me le dis, je serais le premier investisseur ! La tâche ménagère que tu détestes le plus ?

Eliott - Avec grand plaisir Tito ! Je déteste faire le ménage en général mais s'il y a bien quelque qui m'horripile, c'est faire la vaisselle. (rires)

Tito - Bon, on y est, on arrive à la fin de l'émission ! Et c'est le moment du Contatore presque parfait ! Sur 20, quelle note tu accordes : 1°) Aux cocktails ; 2°) Aux tapas ; 3°) Aux questions et 4°) Au présentateur ?

Eliott - Je dirais 13 aux cocktails car il n'y a pas assez de rhum dans mon mojito ... (rires), 16 pour les tapas car c'est une tuerie, 15 aux questions seulement, ça t'apprendra à m'afficher devant la Frôce entière avec tes deux photos là ... (rires) et 20 au présentateur car je suis arrivé en stress et je repars relax. On se sent bien sur ton plateau et tu es quelqu'un de fort sympathique.

Tito - Merci ! J'y pense, on félicite Victor Karlsson pour avoir deviné que tu serais l'invité surprise de ce soir ! Franchement, Eliott, je t'avais dit : pas de confidence sur l'oreiller ! Bon, pour la peine, en guise de cadeau, tu vas devoir lui préparer un calendrier pour 93, mais avec n'importe quelles photos, sinon ça n'est pas drôle ! Pour chaque mois, tu devras choisir une personnalité différente de la droite frôceuse. Hahaha ! Et embrasse-le bien pour moi ! Un petit mot de fin, champion ?

Eliott - Haha. Je l'embrasserai, ne t'en fais pas ... (rires) Un dernier mot ? (regard caméra) Je t'aime Victor Karlsson ! (clin d'oeil)

Applaudissements du public.

Tito - Merci à toi, Eliott, d'avoir accepté l'invitation ! C'était vraiment un très bon moment ! Merci à vous toutes et tous d'être fidèles et un grand merci à toute l'équipe de réalisation ! Tout de suite, retrouvez un nouvelle émission inédite : "Touche pas à mon prépuce" ! Bonne soirée sur TCF et à très vite mes p'tits loups !
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Tito Perozzi
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Re: TCF - "Il contatore di Tito" - Emissions

Message par Tito Perozzi »

Il contatore di Tito
Emission du 23 avril 092

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Tito - Bonsoir à toutes et à tous, mes p'tits loups !!! Bienvenue dans Il Contatore di Tito ! Ce soir, ça va castagner, ça va puncher ! Véritable matador sur le ring, il a une énergie débordante et un sacré uppercut vocal. Je vous demande d'accueillir le maestro, mesdames messieurs, Valentin Ravolo !!!

Le célèbre rideau rouge s'ouvre sur Valentin. Tito s'approche pour l'accueillir avec une bise et un check de plusieurs secondes, sacrément bien synchronisé. Il l'invite à s'asseoir au comptoir.

Tito - Vas-y, assieds-toi champion ! Bon, j'ai l'habitude de le demander, mais je me doute que tu n'es pas trop stressé pas vrai ?

Il fait mine de chuchoter alors que le public se met à rire :

Tito - Tu voudrais pas trembler un peu ? Ca ferait bondir l'audience et ma carrière !

Il éclate de rire.

Valentin - C'est con que tu me demandes ça maintenant, c'est assez simple pour me faire trembler, suffit de foutre la clim à fond. Faut pas oublier que je viens de Djébu.

Tito - Mince ! Je n'y ai pas pensé ! Marcel, tu veux bien m'apporter une doudoune et me mettre la clim à fond ? (rires) Bon, tu me diras, ça ne sert à rien, voyons voir... qu'est-ce que je vais te servir... Un Sex on the beach, tiens ! Alors ? Tu sais que ça me fait plaisir que tu sois venu ! Je sais que c'est pas la porte à côté ! Ca te fatigue un peu trop de faire les aller-retours entre l'hémisphère sud et l'hémisphère nord ? Pourquoi ne pas emménager sur Aspen, d'ailleurs ?

Valentin - J'ai préféré Farinata comme c'est plus simple pour nous, il ne faut pas oublier les dégâts portés à la structure locale d'Alternative Antifasciste par la période où Sara Tsila-Yahudit était maire, je préfère être là où je suis le plus utile à mes camarades, et puis c'est plus sympathique d'être en nombre quand on boit un coup entre camarades.

Tito - Camarades. T'es Député Fédéral du MAMA, pour celles et ceux qui n'auraient pas suivi. Mais "camarades", tu trouves pas que ça fait un peu trop "coco", un peu trop viellot, à notre époque ?

Valentin - Franchement, non, c'est encore utilisé même dans des partis sociaux-démocrates entre militants, c'est un moyen simple pour nous de nous saluer. Ce qui est vieillot c'est plus le fait de chanter "L'Internationale" à la fin, d'ailleurs on ne le fait plus depuis la fusion, même si je sais que ça manque à certains d'entre nous.

Tito - Dis-donc, tu lis dans mes pensées là ! Je voulais te parler justement de la fusion ! Bonne ou mauvaise idée au final ? Tout le monde se rappelle de la tolle prise par LE! et en général, les fusions, ça n'est pas très rassurants, exemple avec le MESS et l'ADF. Comment ça se passe au MAMA ?

Valentin - On avait vraiment besoin de la fusion d'un côté comme de l'autre, le MARR avait une image un peu vieillotte comme tu le dis, la symbolique révolutionnaire ça rebute pas mal de monde qui est pourtant proche de nous, je suis persuadé que beaucoup de gens sont de gauche au plus profond de leur âme mais s'obligent à passer pour étant de droite pour s'éloigner de certaines images, on a besoin d'une communication plus moderne et LE! pouvait nous apporter une image plus jeune. De l'autre côté, depuis le départ d'Alessandra Ansaldi, LE! n'avait plus de gestionnaire de campagne de qualité, nous on a Mats Maessen qui a de très bons rapports avec le monde associatif. Sans la fusion on n'aurait jamais fini en 2e place aux fédérales et on n'aurait jamais eu le gouvernorat en Tyrsènie, et idéologiquement il me semble qu'il n'y a pas eu de grande concession à faire, c'était vraiment la meilleure des décisions.

Il lui tend son cocktail et récupère le sien. Il sort une assiette de tapas qu'il met entre eux deux.

Tito - Santé ! Vous avez quand même perdu des soutiens dans cette affaire. Le MARR s'est toujours opposé au système impérial et a, par le passé, vertement milité pour un retour à la république, voire pour un soutien à l'indépentantisme en Antsiranana. Quelle est la position du MAMA aujourd'hui ? Je dois avouer que je m'y perds un peu !
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Valentin - Nous avons trouvé un compromis là dessus qui est de laisser chaque courant se prononcer sur un éventuel retour à la République, par exemple Mats Maessen est toujours un fervent partisan de la République, alors qu'Aurore Lacroix est favorable au régime actuel. A titre personnel, et je pense que c'est l'opinion majoritaire au MAMA actuellement, j'ai abandonné le soutien à un régime républicain. D'abord, parce qu'il y a des luttes plus importantes, au fond, le choix du chef de l'Etat, c'est très mineur par rapport aux combats contre les inégalités, en nous focalisant là dessus, nous passerions pour déconnectés du monde. Ensuite, par gratitude envers le chef de l'Etat, qui a eu une attitude exemplaire durant l'épidémie de peste, c'est un évènement qui m'a profondément affecté, et ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un homme ingrat. Enfin, parce qu'il faut se méfier de l'alternative, revenir à un Président élu, ce pourrait être le retour d'une forme de césarisme, pas sur que nous ayons besoin de cela alors que nos institutions ont actuellement un fonctionnement plutôt sain.

Tito - Le MAMA est membre du Gouvernement Fédéral, à l'heure actuelle. Tu penses quoi de cette coalition avec l'UPP ? Et puis de l'action du Gouvernement de façon générale ?

Valentin - L'UPP nous a montré une qualité essentielle, c'est qu'il n'a pas honte d'être de gauche, contrairement à beaucoup de partis socialistes actuellement, cela rend la coopération entre nos deux partis très confortable.
Nous ne devons cependant pas nous couper de nos autres partenaires potentiels, je pense notamment à la CUL, comme certains camarades ont eu la tentation de rompre les liens vu la confortable avance du trio UPP/MAMA/FCF aux dernières élections, si la politique sociale demeure la priorité absolue, nous ne devons pas nous couper de nos autres combats, la CUL a fait preuve de beaucoup d'ambition en termes de droits des animaux et de politique culturelle par exemple, avec tout le respect que je dois à nos amis de l'UPP, ils ont plus tendance à suivre le mouvement alors que les partis plus radicaux ont tendance à l'initier.
En ce qui concerne le Gouvernement, je n'ai pas à me plaindre des choix qui sont faits en général, et je n'ai aucun problème sur la méthode non plus, mon seul souhait est donc qu'il soit récompensé aux prochaines élections fédérales.

Tito - Je le disais en introduction, tu as une réputation de matador ! Beaucoup de personnes te comparent à Olivier Brimont. D'ailleurs, je ne sais pas si tu es au courant, mais vous êtes tous les deux des punchliners invétérés. A quand le duel ? Il parait qu'il a fait du catch à Gambino ! Le public attend de vous voir dans une arène ! Tu n'en ferais qu'une bouchée, tu crois ?

Valentin - Sur la force physique, ce serait totalement déséquilibré, je poursuis ma carrière de combattant d'arts martiaux mixtes en parallèle de la politique, ça me semble meilleur pour l'entretien qu'organiser quelques soirées catch. Si on veut un vrai duel, ce serait plutôt une joute verbale, on y aura peut être le droit lors d'un débat électoral, ce serait amusant de remettre ce tigre de papier à sa place.

Tito - Tigre de papier ? Wow ! T'y vas fort ! Mais oui, ça pourrait faire l'objet d'un beau moment de télé ! On dit que tu n'as pas beaucoup d'estime pour les gens de droite, c'est vrai ? S'il y en avait un ou une que tu sortirais du lot, ça serait qui ?

Valentin - On va dire que j'ai du mal à avoir une grande sympathie envers ceux qui utilisent la division des démunis à des fins politiques, et ça englobe une bonne partie de la droite avec son discours contre le prétendu assistanat, le vrai problème pour les salariés au SMC, ce n'est pas que leur voisin ait le droit à des allocations, c'est l'inégalité dans le partage des richesses. Du coup, il n'y en a pas vraiment qui ont mes faveurs à droite, au centre, c'est différent, nous avons une différence de vues, mais eux au moins n'utilisent pas ce procédé abject, du coup je n'ai pas de grand problème vis à vis de gens comme Karl Lacroix ou Gabriel Von Bertha, même si nous sommes destinés à nous affronter.

Tito - En politique, tu es ce qu'ils appellent un OVNI. D'ailleurs, tes opposants ont tendance à ne pas te prendre au sérieux. Tu crois que c'est symptomatique de ce milieu ? Comment tu es parvenu à te faire une place, sans piston ?
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Valentin - En Frôce, actuellement, c'est moins compliqué que dans d'autres pays, on a d'autres profils atypiques, par exemple notre chancelier est très jeune pour un chef de Gouvernement, des personnes comme Anastasia Ojeda ont aussi eu des parcours qui sortent du commun, le grand coup de balai de 87 n'y est pas pour rien. Je pense que ce dont tu parles, c'est plus le mépris de classe qu'il y a chez certaines personnalités de droite, qu'ils dissimulent derrière de beaux discours sur la manière de bien parler, mais je pense que dans l'électorat, ce phénomène est très minoritaire, j'ai d'ailleurs obtenu un bon score en Transalpie, qui n'est pas une province forte de la gauche. Les frôceux ne demandent qu'à avoir des profils qui sortent de l'ordinaire, plutôt que des gens qui ont hérité de leur mairie sur 4 générations. Sur ma percée, c'est plus un coup du destin qu'autre chose, l'adhésion d'Antsiranana à la fédération a fait qu'il y a eu une émergence de nouveaux cadres, et j'ai profité de ma notoriété locale à Djébu en tant que responsable associatif pour me faire connaître au MARR.

Tito - Tu as souvent fait l'objet d'attaques racistes et de blagues douteuses. Et même si je sais que tu n'as pas besoin de moi pour te défendre, je voulais profiter de l'antenne pour dénoncer ces attaques, qui ne sont pas dignes d'une démocratie moderne comme la nôtre.

Applaudissements nourris dans le public.

Tito - Le MAMA défend une position assez inédite en Frôce. Vous êtes animalistes. Je me suis fait la réflexion l'autre jour, en écoutant des amis débattre de votre projet. Ils disaient que vous étiez une bande joyeuse de vegan, un moins hippies qu'à la CUL. Est-ce que tu penses que le véganisme est un but à atteindre ? Est-ce que tu crois que c'est un passage obligé pour la cause animaliste ?

Valentin - Le végétarianisme généralisé me semble être un bon objectif, mais cela doit être à long terme, il faut un temps d'adaptation de la société, on ne peut pas tout interdire du jour au lendemain, ce serait très difficile de s'adapter pour de nombreuses personnes, ce serait profondément impopulaire, et économiquement, ce serait bien trop brusque. Pour l'heure, nous devons surtout combattre les autres formes de cruauté et de violence envers les animaux et simplifier les conditions de vie de ceux qui font ce choix éthique, l'éthique ne doit pas être un luxe. Sur le végétalisme pur et dur, je suis plus circonspect, même à long terme, beaucoup de gens de bonne volonté ont été contraints de réintroduire des protéines animales dans leur alimentation suite à des effets indésirables, nous ne devons pas sacrifier la santé publique.

Tito - Je vais te poser une question très personnelle. Tu es né, et tu as grandi à Antsiranana. Comment tu as vécu le rattachement de la province à la Frôce ? Tu crois que c'est mieux maintenant ou avant ?

Valentin - Il y a eu plus de gens contrariés par le rattachement en métropole qu'à Antsiranana, il suffit de voir les résultats des référendums. Il y a eu une énorme espérance sur le plan économique, des liens aussi profonds avec l'Europe, c'est unique dans la région, et sur ce plan, pour le moment, on n'est pas trop déçus, même s'il y a encore beaucoup à faire, la province se développe à un rythme impressionnant. La friction, c'est plus sur ce qui concerne l'immigration et la sécurité, beaucoup croient qu'on réclame un fleur, mais la vérité, c'est que l'immigration africaine à rien à voir avec l'immigration européenne, les flux sont beaucoup plus difficiles à contrôler, et concernant la sécurité, il faut comprendre que passer de pays souverain à province dépourvue de contrôle sur les forces armées, c'est un immense changement de statut qui a été mal anticipé. Mais globalement, la qualité de vie est meilleure, il y aurait beaucoup plus à faire, malheureusement le RPL freine des quatre fers quand il s'agit de progrès économique, mais si on s'en tient à un avant/après, il faut être honnête, nous allons mieux qu'il y a 10 ans.

Tito - Allez, va, je te lâche un peu la grappe avec la politique ! Mattes-moi ça !
Valentin

Tito - Tu fais partie des meilleurs espoirs de ta génération pour les MMA (Arts Martiaux Mixtes) ! Tu fais ça depuis tout jeune ? Qu'est-ce que tu ressens quand tu montes sur le ring ?

Valentin - J'ai toujours été attiré par les sports de combat, c'est toujours d'une grande utilité face aux personnes indélicates. Inutile de te dire qu'à l'école, j'étais celui qu'il ne fallait pas emmerder. Le choix des MMA plutôt que de la boxe, je reconnais qu'à la base c'était financier, c'est un milieu qui paie mieux, et à l'époque j'étais vraiment au pluzin près, mais je ne le regrette pas, cela demande une bien plus grande polyvalence, c'est stimulant de s'ériger en combattant complet. A chaque combat, je ne me bats pas seulement pour moi, mais aussi pour ma famille et mes amis de Djébu, je ressens toujours une forme de pression, mais cette pression, j'ai tendance à la décharger sur mes adversaires, du coup, c'est une vraie force.

Tito - On te reproche justement un côté violent. Est-ce que tu crois que c'est un bon message que tu envoies aux jeunes ?

Valentin - Je ne suis jamais gratuit dans ma violence, si on exclut les combats qui sont des évènements sportifs comme les autres, je ne fais que réagir à d'autres formes de violence, et nous sommes entourés de violences symboliques faites aux démunis, contraindre une personne à vivre dans la pauvreté tout en la faisant culpabiliser, c'est une violence qui dépassera toujours un coup de poing.

Tito - Merci, c'était important que tu puisses le préciser et répondre à tes détracteurs. Il y a eu pas mal de scandales ces derniers temps, dans tout type de disciplines, par rapport aux dopages. Est-ce que tu crois que c'est à cause de la pression que l'on met sur certains sportifs ? Ou bien tu penses qu'il n'y a aucune excuse et que c'est une solution de facilité ?

Valentin - Je ne vais pas dire qu'humainement je ne comprends pas, je sais ce que c'est que vouloir se tirer d'une situation financière fragile, je sais aussi ce que c'est que de vouloir se démontrer quelque chose. Ceci dit, comprendre ce n'est pas excuser et encore moins approuver, je suis avant tout un adepte fervent de sport, et de ce point de vue, le dopage est la pire des escroqueries, puisqu'on ment sur ses capacités physiques, sa substance de sportif donc, c'est vastement différent des autres formes de triche, par conséquent j'approuve tout à fait les efforts faits actuellement pour une lutte plus intense contre le dopage.

Tito - Je voulais ressortir cette photo...
Valentin

Tito - J'ai appris par Asami, qu'il te portait une grande admiration. C'est... comment dire ? Surprenant ! Je veux dire, on parle d'un ancien Président de la République, centenaire, qui évoque un jeune antsirananais. Vous n'avez pas grande chose en commun, je me trompe ? Tu peux nous en dire plus sur cette relation improbable ?

Valentin - L'amour du sport, c'est tout. On sait tous que l'ex-président Lacroix est un très grand adepte de sport, il n'hésitait d'ailleurs pas à faire des courses automobile sous pseudonyme pendant son mandat et qu'il testait souvent des prototypes de Finacci Motors sur la piste d'Izirgua. Quelles que soient les différences idéologiques, il y a un profond respect entre les grands sportifs et les passionnés les plus purs, c'est ça qui nous lie. Après, je ne cacherai pas que le fait de connaître Aurore a beaucoup aidé au fait qu'on puisse communiquer directement, mais cette connexion par le sport existait déjà pour lui.

Tito - Tu cotoies d'autres sportifs de haut niveau j'imagine ? Lequel ou laquelle apprécies-tu le plus ? Et pourquoi ?

Valentin - Je cotoie surtout des sportifs frôceux, ma notoriété à l'international n'est pas énorme. Celui que j'apprécie le plus humainement, c'est Anthony Coulibaly, le running back des Blue Stars d'Aspen, l'un comme l'autre on a eu une jeunesse difficile, on n'oublie pas d'où on vient et on apprécie la compagnie des bons copains. Si tu veux savoir qui m'impressionne le plus sportivement, hors de mon cercle de connaissances, je suis beaucoup les courses automobiles avec monsieur Lacroix, je suis toujours impressionné par Sebastian Vettel, on sent dans son attitude que c'est un authentique passionné, et son palmarès démontre bien son niveau de titan de sa discipline.

Tito - Si un jour tu dois choisir entre le sport et la politique, tu t'orienteras vers quoi ?

Valentin - Le sport, sans aucune discussion. Je sais l'importance de la politique sur les vies, mais je ne pourrais pas vivre sans lien avec le sport, et je pense que tous les sportifs de haut niveau te répondraient ça, cela demande tant de sacrifices, qu'il faut être diablement passionné.

Tito - Je t'ai mijoté un "j'épouse, je me tape, je tue" d'anthologie ! (rires) Le choix de ce soir est le suivant : Lisa Reyes, Charlotte Lamrabet et Julia Blum ?

Valentin - Pas compliqué. Je tue Reyes, je pense que ça fera plaisir à plus de monde que les deux autres. Je me tape Lamrabet, ses idées sont moches, mais je lui reconnais des qualités physiques évidentes. J'épouse Blum, comme ça ça me donne des chances d'influencer sa politique pour Antsiranana.
Valentin

Tito - Je suis tombé sur cette photo. Je ne savais pas que tu étais papa ! C'est pas trop difficile à gérer la vie de famille avec ta carrière sportive et politique ?

Valentin - Je préfère rester discret sur ma vie privée, pour le bien de ma famille. Mais je pense que je ne t'apprendrai rien en disant que la vie de famille, c'est toujours très difficile à gérer pour les sportifs, on n'a que peu de temps pour s'en occuper aussi bien qu'une personne ayant un mode de vie plus normal.

Tito - Vous êtes mignons tous les trois en tout cas ! Imagine, tu es sur un bateau avec Donald Trump et Kim-Jong-Un. Tu dois en balancer un par dessus bord, tu choisis lequel ?

Valentin - Trump. Pas qu'il soit pire que l'autre, mais en Corée du Nord, on est surs qu'un dictateur en remplacera un autre, alors qu'aux Etats-Unis, il y a une marge de progrès.

Tito - Je ne sais pas si tu as vu, aux JO d'hiver, un bisou entre Gus Kenworthy et son petit ami, a fait le tour du monde. Il parait que c'est très compliqué pour un sportif de faire son coming-out. Est-ce que tu crois que ça va s'arranger un jour ? Et qu'il faut vraiment que les mentalités changent ?

Valentin - C'est très compliqué dans le sport masculin, c'est un milieu où il est souvent bon ton d'exacerber sa virilité pour prendre l'ascendant psychologique sur son adversaire, en faisant son coming out, on sort de cette convention tacite, et je pense que chacun sait à quel point il est dur de briser les conventions. Je pense que ça s'arrangera un jour, mais il faudra énormément de temps et de petits gestes pour façonner les esprits, on ne gagne pas grand chose à cette image viriliste, et en revanche ça éloigne beaucoup de pratiquants potentiels.

Tito - Qui tu voudrais voir entrer au Panthéon ?

Valentin - J'aimerais bien voir Patrick Pélisson en être, sa résistance face aux dérives de la présidence Arancio y est pour beaucoup dans la tradition parlementariste de la Frôce, et c'était un homme de gauche sincère, profondément progressiste.
Valentin

Tito - Il parait que tu aimerais faire Koh-Lanta, un jour ! Plus pour l'aventure ou pour repousser tes limites ?

Valentin - Ce genre de jeu, ça requiert des qualités multiples. Le sport, certes, mais aussi les capacités de survie, le social et la stratégie. Ce serait une bonne occasion de démontrer que j'ai des qualités bien au delà du sport, mais aussi une compétition formidable, chose qui n'est jamais pour me déplaire.

Tito - On arrive bientôt à la fin de l'émission et je ne peux pas rendre l'antenne sans te demander de noter sur 20 : le présentateur, les questions, le cocktail et les tapas !

Valentin - Le présentateur, 18, on est bien ici, l'ambiance est cool, t'y es pour quelque chose. Les questions, 16, j'aurais aimé avoir plus d'opportunités d'être un peu brutal comme c'est amusant, mais globalement ça a été très intéressant. Le cocktail; 12, c'est pas mal hein, mais quand on a goûté au cocktail antsiranais, on ne peut plus s'en passer. Les tapas, 20, les meilleures du coin, je te confirme.

Tito - Personne n'a deviné que tu serais mon invité ! Tu te rends compte ! Bon, ben du coup, je te mets au défi de faire un entrainement avec Olivier Brimont, tiens ! Ca vous échauffera tous les deux ! (rires) Et ça fera une opportunité d'être brutal ! Hahaha ! Deal ?

Valentin - Deal.

(Tape dans la main de Tito)

Tito - Je te remercie Valentin ! J'ai pris beaucoup de plaisir à te recevoir dans l'émission ! Tu reviens quand tu veux !

Valentin - Merci à toi Tito, j'espère que ça continuera assez longtemps pour qu'on en refasse une.

Tito - Merci à vous tous ici présents. Vous êtes géniaux, comme d'habitude ! Tout de suite, sortez le sopalin, les gars, car en exclusivité, le célèbre film de Réo Lagycle : "Pour une poignée de cougars". A la prochaine !
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