L'hologramme

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William X. Crawford
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L'hologramme est un journal frôceux indépendant, qui se veut neutre dans le traitement de l'actualité et ses analyses. Il est dirigé par William Xander Crawford.

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William X. Crawford
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01/04/098 - Résultats des élections générales 098
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Le réveil de la Gauche


Au lendemain des élections, qui pourra prendre la suite du Chancelier Suprême sortant, Olivier Brimont-De Kervern ?

Les résultats sont sans appel, la coalition ADF-PAS qui avait permis à la droite et au centre de rester aux affaires fédérales pendant deux mois consécutifs, s'est effondrée.
Le PETA et la CUL arrivent devant le PLC, qui semble stagner comme 3ème parti de Frôce.

Après la nomination de Valentin Ravolo comme Négociateur Impérial, quelle sera la coalition qui gouvernera la Frôce ? Qui en sera à la tête ?

Trois cas de figures se présentent :

1°) Une coalition de Gauche, type Front Populaire comme sous l'ère Karlsson : elle réunirait le FCF, le PETA et la CUL. Possible sur le papier, mais difficile à réaliser. Les tensions entre la CUL et le FCF sont un secret de polichinelle. Difficile d'accord le parti de Jean Bournay avec celui d'Anastasia Mendoza.

2°) Une coalition de centre-gauche qui regrouperait le PETA, la CUL et l'ADF. Piste possible, mais qui pourrait rencontrer des blocages au sein de l'ADF, où certains ont déjà la nostalgie de leur alliance avec le PAS et la droite. Le parti du centre, porté lors de ces élections par Karl Lacroix-Hanke, est-il prêt à travailler avec la gauche ? Ce serait une première depuis l'avènement du fédéralisme.

3°) Une coalition minoritaire entre le PETA et la CUL. Elle aurait l'avantage de ne pas engager trop de concessions idéologiques pour satisfaire les différentes sensibilités. En face, aucune coalition ne pourrait être clairement solide pour jouer l'alternative. Seul bémol, si des divisions apparaissent entre les deux partis, ce sera le naufrage sans canot de sauvetage.

Reste également à savoir qui pourra porter le futur Gouvernement Fédéral.

La logique voudrait qu'il soit issu du PETA. Aurore Lacroix-Valmont pourrait être pressentie mais sa victoire écrasante en Tyrsènie risque fort de l'amener à se concentrer sur son poste de Gouverneur. C'est aussi le cas de Lucia Petchkine, victorieuse en Catalogne.
Valentin Ravolo serait alors un deuxième choix séduisant, mais ce dernier n'a jamais manifesté un grand intérêt pour la fonction. Il pourrait néanmoins créer la surprise en acceptant Belley.
Toujours au sein du PETA, Romane Macé pourrait être une alternative, même si ces derniers temps, elle s'est retirée du tumulte politique en raison de sa grossesse.

Dans l'hypothèse où le Chancelier ne serait pas issu du PETA, on peut imaginer qu'il soit choisi au sein de la CUL. Et dans ce cas, on peut déjà éliminer Marina Giannopoulou puisqu'elle va prendre les rênes de la Septimanie.
Il resterait donc Anastasia Mendoza, libré de tout mandat provincial et Apollon Haros. L'un comme l'autre se présentent comme des prétendants sérieux pour Belley. L'ambition de Haros est connue au sein de son parti. Et Anastasia Mendoza pourrait lui céder la place en cas de compétition entre eux.

D'autres hypothèses peuvent être formulées, comme par exemple la désignation de Jean Bournay à Belley en cas d'alliance FCF/PETA/CUL. Ce serait un formidable coup de poker et une grosse surprise, mais le PETA est-il prêt à remettre les clés de la politique fédérale à quelqu'un d'aussi imprévisible que Jean Bournay ?

En cas d'alliance PETA/CUL/ADF, Karl Lacroix-Hanke apparait comme le choix principal. L'ancien Ministre de la Diplomatie a l'avantage de ne pas être clivant et d'avoir le sens de la négociation. Mais une telle nomination serait un gros virage politique et pourrait bien passer pour opportuniste.

Réponse définitive dans quelques minutes.
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William X. Crawford
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02/04/098 - Gouvernement Haros
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Ce que nous dit sa composition

Le Gouvernement Fédéral a été formé et nommé, hier, suite au rapport remis par le Négociateur Impérial, Valentin Ravolo.

C'est finalement Apollon Haros qui devient Chancelier Suprême. Nous vous relations hier, dans notre article, l'appetance de la tête de liste fédérale de la CUL pour l'hôtel de Belley. Une ambition clairement affichée dans sa sphère publique comme privée. Mais que se dit-il de ce trentenaire multi-millionnaire, natif de Norijo ?

Qu'il aime se faire plaisir et des plaisirs en tout genre. C'est la première chose qui revient chez les personnes que nous avons interrogées. Apollon Haros est un optimiste. "Il préfère voir le meilleur dans chaque situation et il dégage un positivisme à toute épreuve", nous raconte l'une des cadres de son groupe, Haros Incorporation.

Dans son entreprise, justement, il bénéficie d'une bonne image. A l'écoute, sensible aux problématiques du quotidien, on lui reproche tout de même de bouger sans cesse et de ne pas être très présent dans les locaux. Pourtant, cela ne l'empêche pas d'être pas au coeur des décisions : "Il ne lâche rien, il pilote tout à distance. Rien ne se fait sans lui", confie un des actionnaires du groupe.

Un côté control freak qui n'est pas edulcoré par son caractère fier. "Il s'aime beaucoup. Il a beaucoup d'assurance, parfois trop. C'est difficile de le faire renoncer à une de ses idées. Il n'aime pas qu'on lui dicte une conduite, il faut savoir le brosser dans le sens du poil pour se faire entendre" avoue un de ses amis.

Cette personnalité arrivera-t-elle à s'accorder avec le reste de son Gouvernement ? Les prochains mois nous le diront.

Il lui faudra, en tout cas, composer avec Valentin Ravolo, la forte tête du PETA. D'ailleurs, chez les adhérents, on s'amuse : "Valentin, c'est Aurore au masculin. C'est notre matador". Un matador qui ne mâche pas ses mots et qui est réputé pour ses punchlines. Un fort caractère qui s'estompe cependant avec la "sacralité" de la fonction. Tout le monde se souvient, aujourd'hui, de la main de maître avec laquelle il a rédigé puis fait adopter la Charte des Droits Fondamentaux.

"Valentin, il a un mental d'acier et une volonté en béton armé. Le mettre à la protection sociale, c'est l'assurance pour le PETA que maintenant, on arrête de déconner et qu'on met le cap à gauche", argue Aurore Lacroix-Valmont. Le fait qu'il ait été désigné comme Vice-Chancelier démontre en tout cas qu'il a su s'imposer dans les négociations.

Moins réputée et pourtant tout aussi déterminé, Lucia Petchkine décroche le gros lot et devient Ministre Fédérale de la Justice, des Institutions du Renseignement. Jusqu'à présent discrète, cette figure de la gauche prend son envol, puisqu'elle héritera très probablement de la tête de la Catalogne. "Lucia, c'est une femme de terrain. Elle aime ça. Elle aime mettre les mains dans le cambouis, rien ne l'effraie. Je sais qu'elle ira loin !" confie l'un de ses amies.

Une chose est sûre, Lucia Petchkine devra trouver le moyen de défendre son territoire face à une CUL que l'on connait très libertaire et réputée, selon l'opposition, comme laxiste. Sera-t-elle suffisamment armée et épaulée pour faire front en cas d'atteinte à la stabilité institutionnelle, par exemple ? Nul doute qu'il s'agit là de son baptême du feu.

En tout cas, elle pourra compter sur la deuxième femme de ce gouvernement, par ailleurs paritaire, Romane Macé. Figure historique de l'UPP, certains pensent à tort qu'elle n'est que l'ombre d'Aurore Lacroix-Valmont. Pourtant, un ancien cadre de l'UPP l'affirme : "Romane n'est pas du genre à se laisser faire. On a plutôt l'impression qu'elle et Aurore sont jumelles. Quand quelqu'un fait n'importe quoi, elles s'y mettent à deux et croyez-moi, il passe un sale quart d'heure !".

Stratège, futée, Romane Macé hérite du Budget Fédéral et de la Politique Monétaire. Une porte-feuille d'importance capitale puisqu'il faudra un budget clair et établi afin de mener le grand virage à gauche voulu et affiché par le PETA lors des élections. "Les marchés tremblent déjà. Et ils ont raison. La politique d'enrichissement des riches et d'engraissage des actionnaires, c'est fini" conclut Aurore Lacroix-Valmont.

Le Gouvernement Fédéral devra relever les nombreux défis qui l'attendent. Mais à droite, on grince déjà des dents : "Ils vont commencer par casser les bonnes mesures qui ont été mises en place et matraquer tout le monde d'impôts, comme la dernière fois..." soupire Lionel, militant du PAS. Au PLC l'analyse est beaucoup plus critique : "La Gauche frôceuse s'illustre toujours par deux choses : l'assistanat permanent et le laxisme absolu. Mais nous sommes prêts à les combattre, comme nous le faisons depuis maintenant 10 ans !".

"La droite digère mal la défaite, parce que la voix était toute tracée pour le PLC et le PAS, qui s'était dissocié de l'ADF. La douche a été glaciale mais elle n'a assommé personne, bien au contraire. On sent que l'électorat et les partis de droite sont regonflés en bloc et bien décider à jouer leurs rôles d'opposants" résume ainsi Hubert Jeanjean, politologue.
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08/04/098 - Disparition des espèces
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Focus sur la loi de modernisation et de sécurisation des moyens de paiements


Alors que le Gouvernement Fédéral entre en fonction, le Chancelier Suprême, Apollon Haros a annoncé qu'il entendait revenir sur l'interdiction des espèces, planifiée en l'année 100. Un retour en arrière qui a provoqué une vive réaction de l'ancien Chancelier, Gabriel von Bertha, initiateur du texte.

Dans les colonnes de notre confrère "Le Démocrate", il y expose le sens et le but du projet initial. Analyse avec Benjamin Kepler, enseignant-chercheur et économiste à l'Université d'Aspen.


Ce projet permet-il vraiment la sécurisation des moyens de paiements ?

C'est un fait indéniable, la sécurité des moyens de paiement est un enjeu majeur de notre époque. Et en ce sens, les experts en sécurité informatique saluent de façon unanime l'interdiction de la technologie sans contact. Rappelons que toute personne équipée d'un terminal adapté (et facilement achetable sur internet, ndlr) peut récupérer les informations du porteur d'une carte sans contact. La raison : la puce électronique qui permet de communiquer les informations diffuse son signal en continu, un peu comme un hotspot Wi-Fi. L'absence de sécurisation de ce procédé par les établissements bancaires présentent une faille conséquente pour l'ensemble des utilisateurs, le plus souvent non avertis et non sensibilisés aux risques.

Le projet s'attaque également avec rigueur au sujet explosif des crypto-monnaies. Qui n'a pas entendu parler du bitcoin ? On sait peu de choses sur ces monnaies virtuelles. La nébuleuse qui les entoure est savamment entretenue par ses concepteurs. Aujourd'hui, le bitcoin peut permettre d'acheter des marchandises sur un site internet qui les accepte mais il permet également l'achat d'armes, d'explosifs. En outre, l'utilisation des crypto-monnaie alimente aujourd'hui le business des réseaux illégaux. La décision du Chancelier von Bertha est un signal fort et courageux. Il faut néanmoins relativiser la polémique naissante, car Apollon Haros n'a pas parlé de revenir sur cette partie du projet.


Il ne ciblerait donc que l'interdiction des espèces, selon vous ?

C'est en tout cas ce qu'il a annoncé. Et c'est un sujet discutable, très idéologisé comme on a pu notamment le voir lors du débat pendant la campagne électorale. Interdire les espèces est clivant. D'un côté, vous avez ceux qui vous disent, comme l'ADF, que c'est nécessaire pour lutter efficacement contre le blanchiment d'argent et la fraude fiscale, de l'autre, vous avez Monsieur Haros ou encore Monsieur Clébard qui considèrent qu'il s'agit d'une atteinte aux libertés et d'une mise sous surveillance de l'activité économique. Soyons lucides, les deux argumentations se valent et dans cet affrontement idéologique, il n'y a aucune piste vraiment parfaite.


Que faites-vous de l'argument de la TVA individualisée et progressive prônée par l'ADF ?

Espèces ou non, le projet porté par l'ADF s'avère difficile à mettre en place. On imagine mal les commerçants demander à leurs clients leur taux de TVA lorsqu'ils passeront en caisse, pour adapter la TVA. La vie des commerces est déjà bien assez compliquée comme ça, sans provoquer un bazar comptable supplémentaire.

Mais au delà de ça, on peut clairement poser la question du respect des données personnelles. Jusqu'à maintenant, le fisc et les organismes de protection sociale sont les seuls à pouvoir accéder aux informations fiscales des citoyens. Le prélèvement à la source a ouvert la possibilité aux entreprises de connaitre le taux d'imposition et donc d'en savoir un peu plus sur les ressources de leurs salariés. Cela a déjà fait débat par le passé. Mais là, ici, clairement, en passant à la caisse les gens pourront connaitre le taux de TVA auquel vous êtes éligible et en déduire votre situation fiscale. C'est ça qui pose un problème sur le projet de TVA individualisée et progressive.

Par ailleurs, ce système ne nécessite pas forcément l'interdiction des espèces. On peut facilement remplacer l'information glissée sur la carte bancaire, par un justificatif du fisc, comme c'est par exemple le cas pour les personnes qui vont au musée avec une attestation de recherche d'emploi. A mon sens, on ne peut pas défendre l'interdiction des espèces en vantant la TVA individualisée. C'est un non sens. Les deux peuvent fonctionner ensemble.


Mais l'idée de proposer une TVA adaptée aux ressources ne serait-elle pas un moyen de lutter efficacement contre les inégalités ?

Évidemment et sur le fond, c'est un projet qui mérite d'être discuté et détaillé. Depuis toujours, en économie, quand on interdit quelque chose, on créé un biais, le plus souvent vicieux et au détriment des intérêts de tous. Il faudrait clairement dire que les gens peuvent régler par espèces ou par un autre mode de paiement numérique. Si la personne paie en pièces ou en billets, elle s'acquitte du taux de TVA classique. Pourquoi pas demander ensuite au fisc, le remboursement de la TVA payée en trop par rapport à ses revenus ? C'est une piste. On le fait déjà pour le remboursement des soins.

Si la personne règle par un mode de paiement numérique (virement ou carte bancaire), dans ce cas, elle bénéficie en direct du taux de TVA personnalisé.

On ne peut pas imposer aux gens, en tout cas en Frôce, de dévoiler aux commerçants leur situation fiscale. Je doute que ce procédé passe l'étape de la Cour Suprême si celle-ci venait à être saisie sur la question. Il faut donc trouver une alternative qui apporte un statut quo. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, tant le sujet est très idéologique et les positions de l'ADF et la CUL antagonistes sur cette question.


Une alternative peut-elle vraiment exister ?

Je le pense. Il faudrait échanger sur le sujet, pourquoi pas au sein du commission parlementaire dans les provinces ? Lors du débat électoral, une proposition est sortie de la FCF, représentée par Jean Bournay. L'idée de créer une monnaie servant à la consommation pourrait être une alternative. On pourrait imaginer, par exemple, que les gens se rendent dans des distributeurs spécifiques pour échanger leurs pluzins en "bons consommation". La machine interroge la base de données fiscale qui lui sort le taux de TVA qui aurait du s'appliquer.

Prenons un exemple bateau : Monsieur A. gagne bien sa vie, 5000 plz nets par mois. Il s'acquitte d'un taux de TVA plein, soit 20%. Il veut acheter 100 bons consommation. Cela lui coutera donc 120plz, si on dit que 1plz = 1 bon consommation.

Monsieur B. perçoit 1000 plz nets par mois. Vu sa situation et son contexte familial, son taux de TVA serait admettons de 2%. Il veut acheter 100 bons consommation lui aussi, cela lui couterait 102plz, si on garde la même grille de conversion que pour Monsieur A.

Une chose est sûre, c'est que si l'on veut lutter contre les inégalités sociales, la TVA sera en première ligne. C'est un impôt perçu comme injuste, car il se greffe sur le besoin de consommation de tous les citoyens, même ceux qui n'ont pas suffisamment de revenus. Bien sûr, une telle réforme devra trouver financement. C'est là que le sujet devient beaucoup plus épineux, puisque rappelons-le la charge fiscale de la Frôce est déjà conséquente.

J'ajoute que la TVA est une taxe provinciale mais qu'il faudra un accord de l'ensemble des Provinces pour qu'une réforme puisse être vraiment efficace sur l'ensemble du territoire. Je peine à croire que la Transalpie, par exemple, s'aligne sur une telle politique fiscale. Il faudra fournir un long travail de pédagogie et de concertation.


Et sur le volet écologique avancé par notre confrère "Le Démocrate" ?

C'est du kif-kif. Certes la production d'espèces a un impact écologique, dérisoire, mais il existe, en comparaison le même impact sur la virtualisation. Les données numériques sont forcément stockées dans des data-center. Les serveurs ont besoin de fonctionner dans un milieu frais pour éviter la surchauffe. Les data-centers sont donc climatisés et la climatisation contribue au réchauffement climatique. En augmentant le nombre de données virtuelles, vous augmentez systématiquement l'activité, voire la grandeur de ces data-center. Et donc l'énergie qu'il faut pour les refroidir. C'est un cercle vicieux.

Je ne suis pas certain que l'écologie y gagne vraiment. Là aussi, l'argument avancé me parait quelque peu capillo-tracté et hâtif, dans la mesure où l'on a tendance à croire que parce qu'on se débarrasse du papier, on y gagne forcément en éco-responsabilité. Le problème c'est que le numérique a un impact sur l'émission de gaz à effet de serre. Il n'apparait pas comme l'alternative idéale au matériel, en tout cas pour l'instant et pas en l'état de nos technologies. Peut-être qu'un jour cela changera puisque les progrès technologiques de la dernière décennie sont bluffants. Mais amorcer la transition numérique aujourd'hui, c'est davantage une politique destinée à optimiser la rentabilité qu'à favoriser la protection de l'environnement.


NDLR : Nous tenons à préciser que cet article n'est pas destiné à orienter la question sur ce sujet mais à apporter une complémentarité que nous espérons constructive à l'article (très intéressant, au demeurant) de notre confrère "Le Démocrate".
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