Elections générales 100 : Tribune libre

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Riccardo Finacci Núñez
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Elections générales 100 : Tribune libre

Message par Riccardo Finacci Núñez »

Chaque liste est chargée d'envoyer un de ses représentants pour faire un discours de 600 mots (compteur forum) maximum sur la ou les thématiques de son choix.
La seule condition est que les thématiques abordées doivent relever des compétences du Gouvernement fédéral.

Le discours sera noté à la fois sur le style et sur la propension des propositions à mobiliser son électorat.

Cet élément compte uniquement pour la pondération des élections fédérales.

Il pourra être déposé jusqu'à la fin de la campagne (jeudi 7 novembre à 21 heures).
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Vincent De Salvo
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Re: Elections générales 100 : Tribune libre

Message par Vincent De Salvo »

Vincent De Salvo Parti Libéral-Conservateur

Mes chers compatriotes, mes chers amis,

Je suis devant vous pour vous exposer ma vision de la Frôce et de son avenir.
En toute sincérité, je vais vous exposer mes valeurs et mes idéaux. Vous pourrez, en conscience, vous y retrouver ou ne pas vous y retrouver. Vos suffrages ne m'appartiennent pas et dans l'isoloir vous serez libres, l'important est que vous fassiez le bon choix pour vous.

Vous n'êtes, évidemment, pas sans ignorer que je suis le Chancelier Suprême en exercice. Je candidate à ma réélection.
Je vais donc commencer mon propos par un grand mea culpa. L'activité à l'assemblée fédérale fut d'une rare faiblesse durant mon mandat. Je vous dois des explications.
Je dispose d'une majorité relative à l'assemblée fédérale et j'ai fait une grande erreur. J'ai voulu imposer le programme établi par la coalition que je mène là où il aurait fallu que je trouve des compromis avec les partis de l'opposition. C'est une erreur dans le régime politique frôceux tel qu'il est. Et tous les responsables politiques doivent se soumettre à ce régime politique. Mais je considère que les frôceux qui ont voté pour moi l'ont fait pour un programme et non pour une parodie de ce programme.
C'est pour cela que j'ai pris la décision de refuser la Chancellerie Suprême si je dispose une nouvelle fois d'une majorité relative. Je n'ai pas les qualités requises pour gouverner dans cette situation.
Vous méritiez ces explications et je voulais absolument que vous sachiez que je ne vous ai pas abandonné, je me suis simplement battu dans l'ombre pour appliquer mon programme et j'ai échoué.

Le grand sujet de discorde avec l'opposition qui m'a valu une fin de non recevoir directe, sans passer par la case discussion, de l'extrême gauche jusqu'au centre est l'immigration.
L'immigration n'est pas un gros mot, on a le droit d'en parler et on a surtout le droit de vouloir en durcir les conditions.
Je suis pour la suppression du droit du sol. Je considère qu'être frôceux s'hérite par le droit du sang ou se mérite par la naturalisation. Si une touriste allemande accouche par hasard en Frôce je ne comprends pas le raisonnement qui accorde la nationalité frôceuse à l'enfant.
Je veux monter la durée de l'obtention de la nationalité frôceuse par le mariage de 2 à 5 ans pour anéantir le risque de mariages blancs.
Je veux monter la durée de l'obtention de la nationalité frôceuse par la résidence de 4 à 10 ans.
Concernant les demandeurs d'asile, il ne sera plus question d'être seulement inscrit dans un centre d'apprentissage d'une de nos langues officielles mais des contrôles seront effectués. On ne peut pas rester 3 ans inscrit dans un centre d'apprentissage du français et ne savoir dire que bonjour.
La nationalité frôceuse n'est pas un cadeau bradé à qui fait un caprice.
Je veux également rétablir les contrôles aux frontières, nous devons nous donner les moyens de savoir qui foule notre territoire.

Un mot sur l'économie et le budget fédéral. Je suis un libéral. Je considère, non seulement, que l'état ne peut pas tout faire, mais surtout qu'il ne doit pas tout faire. Il faut laisser le marché s'auto-réguler, donner les moyens d'entreprendre à nos concitoyens qui ont des idées et de la motivation à revendre et combattre l'assistanat. Concernant la fiscalité, ceux qui ont suivi de près ou de loin mon action en tant que Gouverneur de Transalpie savent que je suis un allergique à l'imposition à outrance. Je me battrai toujours et de toutes mes forces pour empêcher le matraquage fiscal si cher à la gauche.

Concernant la diplomatie, selon moi, la Frôce doit se comporter comme une grande nation et ne pas se mettre dans la roue d'une autre en lui faisant un chèque en blanc. Nous devons avoir notre libre arbitre et agir uniquement dans notre intérêt. Nous n'avons pas vocation à être le valet d'une grande puissance, que ce soit les Etats-Unis d'Amérique, la Russie ou la Chine. Nous n'avons également pas vocation à adhérer à un organisme comme l'union européenne pour y perdre toute identité et toute souveraineté.

La santé est un domaine qui me tient particulièrement à cœur et je ne transigerai jamais avec cela. Je veux combattre ces idées reçues selon lesquelles il y a les gentils de gauche et les méchants de droite. Je veux une Frôce dans laquelle chacun a le droit aux mêmes soins de qualité que l'on soit riche ou pauvre.

Mes amis, nos convictions nous rassemblent ! Mais je ne pourrai pas les mettre en oeuvre sans vous !

AIDEZ MOI !!! AIDEZ MOI A FAIRE GAGNER LES IDEES DANS LESQUELLES ON SE RETROUVE TOUS !!! VOUS AVEZ EU LE COURAGE DE ME PORTER A LA CHANCELLERIE SUPREME !!! DONNEZ MOI UNE MAJORITE NETTE POUR QUE LA FROCE AIT UN VERITABLE POUVOIR DE DROITE !!!

JE VOUS AIME !!!

VIVE L'EMPIRE ET VIVE LA FROCE !!!
VINCENT DE SALVO

Président du Parti Libéral-Conservateur

Gouverneur de Transalpie

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Maire d'Aspen

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Jean Bournay
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Re: Elections générales 100 : Tribune libre

Message par Jean Bournay »

Jean Bournay pour le Front Communiste Frôceux

Camarades,

Aujourd'hui, je crois qu'il faut tirer les bilans de la politique de l'état fédéral pour construire un lendemain meilleur.
Car il n'aurait échappé à personne que durant cette mandature, notre pays a gravement manqué à une de ses missions.
Enfin, il a manqué à toutes ses missions puisque Monsieur de Salvo s'est contenté de cumuler ses salaires de Gouverneur et de Chancelier Suprême puis de nommer trois gouvernements que l'on a entendu une fois, et c'était pour dire des conneries au niveau diplomatique.

Aussi, je pense qu'il est plus que temps de mettre un coup de balai à la droite qui n'a jamais agi que pour son intérêt et celui de ses amis. Plus que jamais la droite et l'extrême-droite nous ont déçu et prouvent encore et toujours leur incompétence.

Mon attachement et mon investissement dans la politique fédérale ne remonte pas à la dernière pluie. Lors de mon mandat de Ministre sous le Gouvernement Karlsson, je m'étais battu pour rembourser l'intégralité des frais de santé des frôceux et des étrangers sur le sol frôceux. Ce qui fut appliqué durant plusieurs années et qui n'a jamais alourdi le budget de la Sécurité Sociale. Si vous me permettez de gouverner la Frôce, ce ne sera plus un remboursement universel mais un tiers-payant universel que j'appliquerais à toute personne se faisant soigner sur le sol frôceux.

Je m'étais appliqué à augmenter les Maisons Polyvalentes de Soins, compétence désormais métropolitaine. C'est une erreur totale qu'il faut réparer. Car ces maisons coûtent cher, leur personnel aussi et les métropoles ne sont pas en capacité de les financer suffisamment. Je veux donc amender la Constitution pour que cette compétence revienne à l'état fédéral et que nous nous engagions sur le voie de leur développement.

Concernant la diplomatie, nous devrons affirmer un soutien inconditionnel au peuple kurde et au PKK qui est le principal pourfendeur de l'état islamiste, qui a été réprimé par le Turquie dans le silence approbateur d'un Gouvernement Fédéral inconscient de ses responsabilités.
Comme nous soutiendrons le Tibet et les Palestiniens dans leur désir de se libérer du joug de leurs oppresseurs, la Frôce doit être la nation des peuples qui entendent se gouverner d'eux-mêmes et non l'idiot utile approuvant l'action des impérialistes autour du globe, ou approuvant les politiques d'états terroristes.
Si vous me faîtes Chancelier Suprême, j'exigerais une politique diplomatique engagée. Trop longtemps nous avons voulu faire croire à une neutralité diplomatique, c'est à une diplomatie qui soutien les violents, les massacres, les bourreaux et les plus forts. C'en est assez de ce soutien à la coercition d'état et aux criminels à la tête d'état qui, s'ils venaient en Frôce seraient combattus de toute notre force commune.
C'en est assez de se taire et de se complaire d'un monde dominé par des bouchers à qui l'on se refuse à dire quoi que ce soit.

De ce qu'il en est de l'économie, il faudra également reprendre cette prérogative qui a été cédée à outrance aux Provinces. Il faut reprendre le contrôle de notre économie nationale pour qu'elle cesse de servir les intérêts d'une classe bourgeoise égoïste et individualiste qui n'a de cesse de s'enrichir, notamment en Transalpie qui est devenu le paradis fiscal frôceux et dont notre Chancelier Suprême se serait inspiré pour démolir la Frôce si celui-ci avait eu l'audace de porter ne serait-ce qu'un texte devant les députés fédéraux.

Je voudrais maintenant parler des transports et de la mobilité, notre état fédéral possède le droit supérieur à celui des provinces et des métropoles de légiférer sur leur réglementation. C'est la raison pour laquelle, vous qui connaissez mon engagement écologiste aux Communes Valenciennes, je souhaite réduire au plus strict minimum le nombre de voitures individuelles que l'on trouve en Frôce. Car la politique du tout-voiture est une politique révolue mais à laquelle s'attachent encore des morpions politiques de toute part, de droite à gauche, qui conservent malgré le péril environnemental comme une épée de Damoclès sur nos tête, cette politique surannée dans le formol et la naphtaline depuis bien trop longtemps.
J'exigerais également un durcissement de la réglementation des vois navigables. Nous avons assez de zones maritimes et de potentiels alliés pour réfléchir à un blocus méditerranéen contre la Turquie pour faire usage d'une véritable politique diplomatique forte composée de tous les outils qui forgent notre puissance.

Pour que la Frôce voit d'autres soleils, et d'autres jours, pour que d'autres aubes se lèvent à notre horizon, pour un pays plus libre, plus égalitaire et plus juste, je vous demande à tous, camarades, amis, de porter forte votre conviction et de l'apporter dans les urnes.
Que jamais nous ne perdions un mandat de plus, que jamais nous ne perdions ce qui forge la force de la Frôce.

Vive la Liberté, la Justice, la Démocratie et vive la Frôce !
OMNIUM TERRARUM PROLETARII CONIUNGITE
Merci Victor !
Orateur National du Front Communiste

Ex-Ministre de la Santé et de la Protection Sociale
Député Fédéral
Député Provincial de Septimanie
Maire de la Commune Républicaine Socialiste de Farellia

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Apollon Haros
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Re: Elections générales 100 : Tribune libre

Message par Apollon Haros »

Prévenir, pour mieux guérir.
Apollon Haros, tête de liste fédérale de la CUL.


Il est un fondamental indéniable en Frôce depuis le retour de la Démocratie, voilà maintenant un siècle. Ce fondamental, comme sa nature l'indique, nous rassemble et forme un pilier indispensable à notre société. Il s'agit de la protection sociale, de la solidarité nationale.

Quelle fabuleuse valeur ! Quel formidable marqueur de progrès humain ! En Frôce, toute personne peut bénéficier d'une couverture maladie, d'une assurance contre la perte d'emploi, d'un accès aux soins gratuits. Jadis, les penseurs de la Gauche Frôceuse l'avaient imaginé. Nos Révolutionnaires l'ont concrétisé, faisant entrer notre pays dans la modernité.

La protection sociale est devenue incontournable. Même les plus libéraux du PLC, ceux qui défendaient sa privatisation, son démantèlement, au profit d'assurances, de capitalisations, se sont tus. S'attaquer à la protection sociale, c'est s'attaquer au ciment de notre fédération, à l'unité de notre pays. C'est entrer en guerre contre la Frôce et il faut se féliciter aujourd'hui qu'aucun de nos hommes politiques, aucun de nos hommes d'état n'ait nourri de noirs desseins en la matière.

Mais si la protection sociale est devenue un totem absolu dans la classe politique frôceuse, elle n'en est pas moins exemptée de toute menace. Car ils sont encore nombreux ceux qui veulent la saper, en détériorer le fonctionnement pour des raisons multiples et variées, la plupart idéologiques.

A l'extrême droite, on agite le drapeau de la préférence nationale. Ils n'ont pas compris et ne veulent pas comprendre qu'une vie humaine, ça n'a pas d'ethnie, de race ou d'origine. Ils craignent que des hommes et des femmes traversent des milliers de kilomètres pour profiter de ce système solidaire. Une pensée absurde, mais qui au regard de l'Histoire peut se comprendre lorsque l'on sait que le nationalisme c'est d'abord la trahison du patriotisme.

A droite, ensuite, on tire la sonnette d'alarme en raison du coup de la protection sociale. Eux, ce qu'ils n'ont pas compris, c'est qu'une vie, ça n'avait pas de prix. Ils accusent la protection sociale de peser trop lourd sur la fiscalité des citoyens et des entreprises, tout en omettant le fait que sans elle, ce serait le bien-être des citoyens et leur santé qui se dégraderaient. Ce qui tuerait la sacro-sainte productivité de leurs petites protégées.

Enfin, au centre, on prône les optimisations, les fonds de tiroir. On aime à dire que l'on peut, avec budget constant, faire beaucoup mieux. La vérité, c'est que l'humanisme ne doit pas se monnayer. L'humanisme doit amener au contraire à investir, en tout cas, lorsque l'on y croit.

Lorsque la coalition CUL/PETA a été aux responsabilités, elle a mené, sous mon impulsion, une politique de santé ambitieuse. Il est faux de prétendre que notre système actuel est parfait. Ce serait un discours dangereux qui nous amènerait à être oisifs, à ne pas saisir les enjeux et les besoins de nos citoyens.

Ces besoins, aujourd'hui, ils sont concrets. L'hôpital ne fonctionne pas correctement. Manque de personnel, manque de temps, manque de moyens, il suffit de devoir passer aux urgences pour s'en rendre compte et être frappé par cette réalité. Les médecins désertent les campagnes, faute d'attrait, faute de moyens, à ce sujet, je dois dire que je suis fier de la mise en place du pacte FEDOC, véritable plan de lutte contre les désert médicaux, sous mon précédent mandat.

Maintenant, nous devons poursuivre les efforts. Et je tiens à le dire d'entrée, ça va coûter de l'argent. Il faudra très probablement aller chercher des fonds là où il y en a en excès. Clairement, nous taillerons dans les dépenses de Défense, car pour un pays en paix, nous pouvons le dire, il est inutile de gaspiller autant de budget. Autant que faire se peut, nous éviterons d'augmenter les impôts et si nous devons le faire, nous le ferons sur ceux qui peuvent assumer cette augmentation.

L'enjeu majeur de notre action sera d'amorcer une transition pérenne en matière de santé publique. Aujourd'hui, notre système est basé sur du curatif. Soigner, c'est bien, nous le faisons avec brio. Mais prévenir, c'est mieux. Surtout dans le cas de certaines pathologies. La prévention, la médecine préventive, c'est une nécessité, aujourd'hui. Vaut-il mieux rembourser totalement les séances de sophrologie, d'acupuncture, de développement personnel ? Ou bien rembourser des consultations psychologiques, psychiatriques, des traitements contre la dépression ?

Les deux seront remboursés avec ce que nous proposons. Mais d'un point de vue humain, nous préférons que les gens restent en bonne santé, plutôt que de les voir sombrer, de les voir malades. Tous les médecins s'accordent à le dire. Plus un mal est pris en charge rapidement et tôt, mieux le patient se porte. C'est scientifique, alors n'hésitons plus une seule seconde.

Demain, nous serons au rendez-vous des enjeux, pour parfaire la protection sociale, notre symbole le plus précieux.
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Aurore Lacroix-Valmont
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Re: Elections générales 100 : Tribune libre

Message par Aurore Lacroix-Valmont »

Tribune Libre d'Aurore Lacroix Le Menn (Liste PETA) :

Le séisme néo-libéral n'aura pas eu lieu. Et c'est heureux ! Nous pouvons nous en féliciter ! Le soir de la victoire du PLC, c'est toute la gauche frôceuse qui a tremblé. Tout le monde se demandait, et maintenant ? Que va-t-il advenir des acquis sociaux portés par les différentes coalitions socialistes et communistes au pouvoir ? Et finalement, en lieu et place du cataclysme : le néant. Nous devrions le condamner, oui, mais admettons-le, cela nous soulage tous ! Ouf ! Ils n'ont rien foutu, ils n'ont rien explosé !

La Gauche ne doit pas se reposer sur ses lauriers. Elle doit combattre l'idéologie colportée par la droite et l'extrême droite. Parce qu'il s'agit d'une idéologie mortifère. Ah ça, pour les entendre, les gredins, on les entend ! Des Brimont, des Vasiliados qui s'en prennent avec une violence sans nom aux plus modestes, aux plus fragiles, sur un plateau télé. Un De Salvo qui considère que l'apothéose de sa carrière politique aura été de supprimer toutes les taxes en Transalpie sauf la TVA. Il est temps de mettre ces charlatans au placard !

Pour être crédible, la gauche doit porter un projet cohérent avec ses idées et sources d'efficacité pour l'état. En cela, nous devons accès la politique économique fédéral sur trois points indispensables : l'environnement, la redistribution et les services publics. Ces trois synergies vont ensemble et sont indissociables car elles répondent aux besoins véritables de nos concitoyens.

Sur l'environnement, parlons chiffres et donnons l'exemple. A ce jour la fiscalité verte, c'est à dire le malus environnemental rapport 1,5 milliards à l'état. Soit 2% des recettes. Fixons-nous l'objectif de 5% pour provoquer le sursaut. En augmentant cette taxe, nous pressons les différents acteurs à se bouger le derrière, pour accélérer la transition énergétique. Appliquons le même principe à la taxe sur les produits pétroliers et sur l'importation d'hydrocarbures. Nous avons les moyens de nous permettre une telle politique. Que faire des deniers ainsi récoltés ? Nous pourrons les affecter à nos dépenses d'intervention, pour créer un pôle "Transition écologique" dédié. Cette cagnotte permettrait de financer l'implantation de centrales d'énergie durable, de contribuer au recyclage, tout cela dans le cadre de partenariats fédération-province.

Sur la redistribution, c'est un fait, les riches deviennent de plus en plus riches, au détriment des plus pauvres. C'est aussi honteux qu'incohérent ! Et cela appelle à un rééquilibrage. Le PETA s'inscrit donc pour une augmentation marquée des taxes sur le capital : plus-values immobilières ou mobilières, stock-options, dividendes des entreprises, transactions financières et notamment boursières. Avec ces rentrées d'argent, nous pourrons supprimer la taxe télévisuelle, un impôt injuste, un frein à la culture. Et de ce qu'il restera en terme d'argent, nous le réinvestirons dans l'audiovisuel public, pour permettre la création de nouveaux concepts d'émissions, améliorer la qualité des diffusions, couvrir davantage de sports, davantage de sujets du quotidien.

Sur les services publics, nous devons mettre en place une véritable politique de développement, en transférant certains pôles de dépenses, dans un premier temps. Il n'est pas normal que la défense représente plus du quart de nos dépenses à l'heure où nous sommes en paix et où aucune menace ne nous guette. Il est nécessaire d'investir cet argent dans les pouvoirs publics fédéraux, de réembaucher des fonctionnaires qui ont été sacrifiés sur l'autel de l'orthodoxie budgétaire. Porter le service public, c'est assurer à la Frôce un meilleur avenir, parce que l'état fédéral, s'il n'a pas compétence sur tous les sujets, est néanmoins un exemple à suivre. Il inspire, il orchestre, comme le ferait un chef face à ses musiciens.

La cohérence de notre politique budgétaire passe par le respect de ces trois piliers. Oui, nous voulons un état social, solidaire, humain, écologiste. Oui, nous voulons des services publics forts et efficaces, qui ne soient pas perçus comme des boulets ou des charges, mais plutôt comme le ciment de notre société. Car l'intérêt de cette politique du coeur se trouve exclusivement là. Contrairement à ce que serinent la droite depuis des décennies, nous ne cherchons pas à diviser ou à désigner des coupables. Nous voulons que la Justice Sociale soit le seule mot d'ordre. Nous voulons que ceux qui en ont les moyens contribuent à aider leur pays et ceux qui peinent à survivre. Nous voulons que le patriotisme ne soit pas seulement un mot tant violé par ceux qui l'ont prononcé à l'extrême droite. Nous voulons que patriotisme s'accorde avec social, avec économie et avec fiscalité.

Il n'existe pas un ennemi mais plusieurs. L'individualisme, le nationalisme, l'égoïsme, le capitalisme, le productivisme. Tous ont le visage de l'inégalité et du mépris. Alors combattons ces fléaux, classes populaires, moyennes ou riches. Réapprenons le vivre ensemble !
Ministre Fédéral de la Diplomatie et de Défense

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Karl Lacroix-Hanke
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Re: Elections générales 100 : Tribune libre

Message par Karl Lacroix-Hanke »

La guerre ne meurt jamais.
Karl Lacroix-Hanke (ADF).


La guerre ne meurt jamais. C'est un constat que nous pouvons poser aujourd'hui, quand on regarde les différents conflits qui se produisent aux quatre coins du monde. Guerre de territoires, guerre de religion, guerre contre le fanatisme, le terrorisme, guerre civile, chacun a toujours un bon prétexte mais jamais de vrais fondements.

Certains philosophes aiment à penser que l'être humain, est par nature, fait pour guerroyer. D'autres disent que la guerre est la maladie du genre humain. Ce qui est certain, c'est que la guerre est un fléau qui ne devrait plus exister. On croit souvent à tort que la position de diplomatique de la Frôce, parce qu'elle est neutre et non alignée, est forcément molle, sans valeur. Il existe au sein même de la classe politique frôceuse, des personnes qui aimeraient voir voler en éclat cette ligne, aujourd'hui centenaire.

Les artisans du conflit, ceux qui militent en permanence pour monter des populations contre d'autres, qui soufflent sur les braises de la violence, n'ont pas peur de la guerre. Ils l'appellent de leurs voeux, consciemment ou inconsciemment. Et pourtant, dans cette ligne diplomatique qui est la nôtre, il y a un message d'espoir qui surpasse tout le reste. La Frôce lutte pour la paix, pour qu'un jour, on puisse dire à nos enfants, petits-enfants : tu vois, la guerre peut mourir.

L'ADF a toujours défendu l'humanisme face aux injustices et aux violences, où qu'elles viennent. Elle a inspiré, avec de grandes figures, telles que Pierre Ladan, mon grand-père, ce positionnement qui rend notre pays à la fois crucial sur la scène internationale, mais surtout, audible et par dessus tout : crédible.

Parce que la Frôce ne cherche aucune querelle et n'est d'aucune guerre. Elle a un objectif : développer le dialogue, les relations, avec celles et ceux qui sont volontaires, prêts à avancer, désireux de ne pas s'ingérer dans la gestion d'autres pays. Ce dialogue, sous mon élan, nous l'avions ouvert en Afrique, en Amérique du Sud. Puis sous l'égide d'Enrique Mataro, à l'Europe. Nous avons construit des partenariats solides avec nos interlocuteurs.

Nous avons tenté de répondre, de manière juste et équitable, à des besoins divers et variés : médicaments, technologies vertes, matières premières, produits manufacturés. Ces partenariats économiques, qui nous unissent, il faut les conserver, les faire perdurer. C'est un des objectifs que nous fixons, notamment en faveur des pays en développement, qui ont besoin de tels partenariats.

Ces relations, elles sont aussi culturelles, sportives, humaines. Quand on conclut un échange d'étudiants, c'est pour apprendre à mieux se comprendre, se connaitre, à bâtir une relation solide et vertueuse. Et nous sommes dans notre rôle lorsque nous favorisons plus que tout, ce type de traités.

Mais la pierre angulaire de notre diplomatie, celle qui doit continuer d'exister avant toutes les autres, c'est le respect des autres, notamment des peuples. Nous avons connu, de façon sanglante et unilatérale, l'autoritarisme, la répression, la désespoir. Nous savons d'où nous venons et c'est pour cette raison que dans notre action diplomatique, nous devons absolument conserver cet esprit de respect profond et sincère pour tous les peuples, quels qu'ils soient.

Un Gouvernement qui mate une révolte dans le sang, qui déclare la guerre à son propre peuple, ne mérite que le mépris et la révolte de citoyens qu'il oppresse. En cela, parce que c'est dans notre génétique, nous nous poserons toujours en rempart contre les tyrans, les dirigeants en manque de reconnaissance et d'écoute vis à vis des droits de l'Homme.

Sans doute, au hasard de notre périple, avons-nous oublié combien, dans l'océan de bellicismes et de provocations, notre voix compte. Notre voix guide et inspire. Nous devons tourner la page du Gouvernement actuel, en renforçant davantage notre position et en s'activant pour faire barrage aux sirènes de la guerre.

Plus qu'un devoir, il s'agit d'une responsabilité que nous avons. Nous le ferons parce que nous y croyons plus que tout.

Vive l'Empire, vive la Frôce !
ABBC3_SPOILER_SHOW
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Olivier Brimont
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Re: Elections générales 100 : Tribune libre

Message par Olivier Brimont »

Olivier Brimont de Kervern - PAS

Chères citoyennes,
Chers citoyens,

La droite frôceuse a commis une erreur, en s'alliant avec l'extrême droite. Nous qui avons honni de façon continue et irrévocable l'alliance entre la gauche et l'extrême gauche, avons succombé à cette sirène. Nous nous sommes fourvoyé. Soyons humbles et reconnaissons-le. Parce que cette alliance n'a mené à rien. Elle nous a ridiculisé sur le plan national comme international. Le Gouvernement Fédéral n'a pas réussi à oeuvrer pour votre bien, faute de dynamisme et de cap vraiment défini. Des domaines n'ont pas connu l'attention qu'ils auraient mérité, alors que nous avions des ambitions et des projets. Une vision, pour rendre notre pays plus attractif, plus compétitif et plus efficace.

Mais aujourd'hui, parmi les sujets qui ont été mis de côté, il y en a un qui me tient à coeur, c'est la coopération inter-provinciale. L'absence de projets dans ce domaine nous pénalise, à la fois dans la façon dont nous allons aborder demain, mais aussi parce que le travail à faire est immense. Les Gouverneurs ont beaucoup de responsabilités, c'est vrai. Mais pour développer un pays, il faut quelqu'un pour chapeauter, pour diriger, pour donner un cap. Un capitaine, qui a une vision d'ensemble et qui sait où et comment il faut investir. La liste des sujets que nous devons absolument développer est conséquente. Il y a bien évidemment l'environnement.

La transition écologique, la gestion des transports, de l'énergie, pour tout ça, nous avons créé des leviers mais nous ne sommes allés assez loin. Il est important que nous parvenions à nous concerter et nous mettre d'accord pour amorcer et finaliser cette transition écologique. A l'heure où tout notre environnement part en couille et où notre avenir n'a jamais été aussi incertain, ce doit être une priorité, au delà des clivages idéologiques qui peuvent exister. Car il ne faut pas oublier que sous ces mots "transition écologique", se cache en réalité une urgence absolue pour la survie même de notre espèce et des autres. En cela, nous devons nous pencher sur un mode de production et d'industrie plus respectueux, plus propre, plus engagé.

Cela veut-il dire pour autant que nous devons abandonner l'économie de marché ou le libre échange ? Non, mais laisser l'économie partir en sucette c'est aggraver encore notre facture écologique. Alors il faut règlementer et cette règlementation doit être uniforme, coordonnée. Je crois en la coopération inter-provinciale. Je pense qu'elle est un moyen pour notre pays d'atteindre l'excellence et de parfaire sa cohérence, sa cohésion territoriale.

La coopération inter-provinciale doit aussi servir à favoriser les projets et notamment ceux qui préoccupent tous : la sécurité, le travail. Sécurité parce que nous ne pouvons pas admettre qu'en passant une frontière provinciale, une personne ne puisse pas rouler à la même vitesse sur la route, par exemple, où que la signalisation puisse être différente. Nous sommes quand même dans le même pays ! Il y a des choses qu'il faut coordonner. Le grand regret de ce mandat, pour le Chancelier sortant aura été de ne pas pouvoir réformer le permis de conduire avec de l'uniformiser. L'idée est excellente ! Elle doit être défendue et mise en oeuvre car c'est juste une question de bon sens !

Travail, aussi parce que certaines provinces matraquent littéralement leurs entreprises alors que d'autres sont beaucoup plus souples. Résultat : les entreprises délocalisent de l'une vers l'autre. Et les perdants sont les travailleurs. Ne nous y trompons pas, une fiscalité lourde et pesante, a un effet absolument dévastateur sur notre économie au niveau national. La coopération provinciale pourrait permettre à chacun de trouver un juste milieu, pour qu'à la fin ça ne soit pas le citoyen qui trinque.

Des solutions, il en existe, des projets, n'en parlons même pas ! Ce qu'il manque, c'est la même gniaque que celle que le PAS avait mis à l'époque où j'étais Chancelier. Ce qui manque, c'est un consensus, un dialogue, pour améliorer ce qui ne va pas et renouer le lien entre nous tous.

C'est cette vision que le PAS a toujours défendu et qu'il défend encore aujourd'hui !

Vive l'unité, vive la Frôce.
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