Grande Place de la Commune (ex-place mayor)

Ville réelle : Castellón de la Plana
Population intra-muros : 178 265 habitants (096)
Population métropole : 752 160 habitants (096)
Partis dominants : 1. CUL / 2. LR / 3. FCF
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Lucia Petchkine
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Grande Place de la Commune (ex-place mayor)

Message par Lucia Petchkine »

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Place de la mairie de Dos Castillos.
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Re: Grande Place de la Commune (ex-place mayor)

Message par Lucia Petchkine »

Dans la petite ville communiste, Lucia avait préparé un thème commun aux communistes et socialistes : l'économie sociale. Ainsi elle espérait pouvoir être entendue sans qu'aucune voix ne s'élève comme on l'aurait fait avec un candidat de l'extrême-droite sans doute.

Chers amis, d'abord je suis navrée de voir M.Citron aussi....changeant pour ne pas dire girouettant. D'abord il trouve ma critique virulente et caricaturale à me donner tort de trouver notre politique un échec sur le plan local, qui est notre plan le plus important, puis il dit de nos commissions disciplinaires que c'est une institution digne du Politburo du PCUS et injure nos élus de s'enfermer dans un microcosme moisissant. Nous critiquons peu ou prou la même chose et pourtant quand je le fais, je suis une caricature. Cela ne m'étonne guère quand on voit comment M.Citron a su retourner sa veste à plusieurs reprises. Il veut qu'on arrête de le recadrer et pourtant il s'est rangé du côté du parti au sujet de la dépression en retirant son amendement et annulant sa signature sur le projet de loi avec Von Bertha. Quand on porte ses idées, on doit les porter jusqu'au bout et ne pas baisser les yeux.

Ce M.Citron est une caricature, jamais il ne faut plier quand on est sûr de ses convictions. Si c'est un nouveau type de socialisme que celui de Citron, je suis plutôt de la veine de Jean Jaurès, et je vous rappelle ces mots que nous devons faire nôtres : "Je ne plierai pas, je ne m'en irai pas en silence. Je ne me soumettrai pas. Je ne me retournerai pas. Je ne me conformerai pas. Je ne me coucherais pas. Je ne me tairai pas. Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques." Cette citation date d'il y a des siècles et pourtant elle nous ait toujours d'actualité !

Passons au sujet que je souhaitais aborder aujourd'hui. L'économie.

Bien sûr il faut d'abord rejeter l'économie capitaliste. L'économie capitaliste ou néolibérale vise à détruire toutes les idéologies et toutes les utopies, même celles d'Adam Smith sur le libéralisme ont été balayées. Le libéralisme devait pour fonctionner, selon lui, partager les richesses produites entre tous et reconnaissait comme plus grand danger qu'un groupe d'hommes puisse s'accaparer la production d'un groupe plus grand. C'est ce qui se passe avec l'économie majoritaire actuelle. Nous devons donc rejeter ce système pourri et immorale afin de fomenter un nouveau. Si l'économie est l'alliée du progrès social, ce n'est certainement pas cette économie que l'on voit fleurir, aux Etats-Unis, en Chine, au Japon, en Corée du Sud, en Russie, en Europe et qu'un trop grand nombre de pays pauvres prend pour exemple.

Nous rêvons d'une économie nouvelle et basée localement, l'Humain n'a jamais eu, jusqu'à aujourd'hui, à aller jusqu'en Chine pour vivre, jamais un peuple frôceux n'a dû partir en Amérique pour survivre. Nous devons rejeter les besoins superflus et irrationnels que nous dicte l'économie actuelle et nous recentrer avec l'essentiel. L'économie locale doit être notre priorité. Nous pouvons vivre avec ce qui se fait à pas cent kilomètres à la ronde, alors faisons-le. Ne dépendons pas d'une économie qui nous vient d'un pays américain, asiatique ou trop éloigné ! C'est pour cela que nous devons également donner de l'autonomie à Antsiranana parce que nos économies locales sont différentes et il serait faux d'admettre que comme c'est une Province de Frôce, elle est comme les autres. Antsiranana doit pouvoir avoir une économie locale avec Madagascar, avec les Comores, avec la Mozambique, pas avec l'Espagne, la France et l'Italie, et inversement pour nos provinces du Nord. Antsiranana doit donc avoir le droit de traiter avec d'autres puissances étrangères et ne doit plus être comptée dans nos traités économiques. Nous devons être locaux, donc que chacun entité éloignée s'accorde selon sa complexion. Pour cette raison Antsiranana doit obtenir son autonomie, sinon son indépendance.

Pourquoi avons-nous besoin de l'économie locale et sociale ? Parce qu'elle permet de s'insérer dans la vie communautaire. Cela permet à chacun de vivre par lui-même. C'est un cercle vertueux que l'on voit se former : Qui travaille gagne de l'argent, qui en gagne consomme, qui consomme crée une demande et quand il y a une demande, il faut travailler. Cela emmène de l'argent dans les caisses publiques et nous pouvons agir plus. En agissant pour le travail de tous, on se donne pour l'avenir la puissance d'agir encore plus.
Mais comme on aurait besoin de chiffres stoechiométriques pour une équation de physique, nous avons besoin de quantifier ce cercle. Aussi il faut arrête de se fixer sur la croissance. Nous devons être des partisans de la décroissance !
Si les anarchistes ont compris quelque chose d'important c'est que produire plus ne sert qu'au gaspillage, nous produisons déjà assez pour tout le monde.
Le problème est le partage, mais j'y reviendrais dans un prochain meeting. L'important est de dire qu'il faut réduire le travail par personne ainsi que la somme de travail afin que chacun travaille et que nous ne produisions plus du superflu, cela passe par la baisse du temps de travail légal afin que chacun travaille et travaille peu. Si tout le monde travaillait utilement un peu, nous aurions largement de quoi nourrir tout le monde et quoi vivre tous décemment.
Notre économie socialiste n'est pas une utopie, elle consiste simplement à produire selon ses capacités et selon ses besoins, comme le disait cet anarchiste de Kropotkine, pas dans des grands cercles macro-économiques internationaux, dans des sphères locales dans des villes, dans des campagnes, des petits villages. Comment faisait on auparavant ? On faisait mieux. Si on dénigre le passé c'est parce que beaucoup de choses manquaient, la santé et les services médicaux d'abord, les libertés de penser et d'agir ensuite, mais leur système de production local était meilleur que le nôtre. Aujourd'hui en Espagne on produit des produits biologiques qu'on ne vend qu'ailleurs et l'Espagne est bouffée par les produits industriels. L'Espagne fait payée ses campagnes de prévention santé par Coca-Cola et Bimbo, deux marques qui pillent ce pays et font couler la malbouffe et le sucre dessus et ces marques font pression sur le gouvernement pour qu'aucune loi contre le sucre ne passe. Qu'a apporté la mondialisation à l'Espagne ? le diabète, l'obésité et un collier de chaînes de la part de ceux qui la pillent.

Nous voulons rejeter cette mondialisation économique qui a détruit nos fonctionnements sains et ruiner nos populations. Et cette même mondialisation économique qui a déformé le socialisme et qui en fait un être tout juste bon à gagner des élections à faire des traités diplomatiques, à abandonner le socialisme au niveau local et à abandonner le socialisme efficace.

Cette même mondialisation, appauvrissant les peuples, les poussent à mal manger ce qui n'est pas cher. Ainsi tous les pans de la société sont bouffés petit à petit par cette mondialisation économique. Au lieu d'accepter le libre-échange, au lieu d'encourager à la consommation des produits étrangers, convertissons-nous à un nationalisme économique. Ce nationalisme sera le même que celui des colonies durant la décolonisation. Un monde qui a la main mise sur nous et qu'on nomme l'économie capitaliste nous pille, rejetons-le comme une colonie rejette ses colons.
Cette mondialisation n'est pas qu'un problème économique, il est devenu un problème social, sanitaire, médical, politique, judiciaire, environnemental, etc. Tout notre système est rongé par ce vice que nous devons détruire.

Appelons une économie locale, humaine, social et solidaire.
Appelons un socialisme local, humain et efficace.
Rejetons la mondialisation économique.
Rejetons le socialisme mondialisé, inefficace, converti à l'économie capitaliste.

Ce socialisme local, humain et efficace nous l'exigerons, nous le porterons et nous le ferons !
Qu'importe la victoire électorale, si nous n'avons qu'une province et six villes et qu'elles sont socialistes de fond en comble, notre victoire humaine sera totale.

Nous l'exigerons et nous le ferons !
Vive le progrès humain !
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