78, rue Arabean ny Tanana - Chez Andrea Schreiber

[Andrea Schreiber]

Une coquette mais simple villa de 180 mètres carrés située au bord de l’Océan Indien au nord de Port-des-Indes, sur la route de Foulpointe. La demeure bénéficie d’une protection 24/7 assurée par 15 agents de sécurité.

[Karl Lacroix-Hanke]

La distance ne posait pas de problème à Karl et à Andrea. Leur relation, basée sur la liberté, restait toujours aussi agréable. Lacroix-Hanke s'était déplacé à Port-des-Indes, pour parler avec la belle blonde de stratégie, en vue des élections. Il trouvait ça beaucoup plus humain de la retrouver plutôt que de converser par visio-conférence. Leur petite réunion fut fructueuse. Ils papotèrent de plein de choses, qui n'avaient pas forcément de rapport avec le travail, d'ailleurs. Et puis Karl, qui supportait mal la chaleur, décida de prendre une bonne douche.

En sortant, il enfila une serviette autour de la taille et sortit sur la terrasse, une bouteille de bière à la main. Il s'installa sur un transat à côté d'Andrea, pour profiter du soleil. Il regarda autour d'eux et retira sa serviette, apparaissant ainsi dans le plus simple appareil. Au diable les hommes de la sécurité. De toute façon, il n'avait rien à cacher et il était même plutôt à l'aise avec son corps. Sans doute que la chaleur y fut pour quelque chose ou que sa tenue d'Adam mit le feu aux poudres, mais ils ne restèrent pas très sages, autour de cette piscine. Les agents de sécurité n'étaient pas payer pour ce genre de spectacle sexuel débridé. Il faut dire que Karl et Andrea ne se montrèrent ni discrets, ni silencieux. Les voisins allaient être contents !

[Andrea Schreiber]

Après avoir profité de cette partie de plaisir avec Karl au bord de la magnifique piscine de la demeure, Andrea était affamée – au sens littéral. Elle ne prit pas du tout la peine de se rhabiller et se rendit dans la cuisine. Elle venait d’emménager à Port-des-Indes, et n’avait franchement pas encore eu le temps d’aller faire des courses. Elle demanda alors à Ambinintsoa, la gouvernante qu’elle venait d’embaucher pour un très bon salaire, de se rendre au marché de la ville pour lui ramener de nombreuses choses.

Ensuite, elle invita Karl à se rendre dans le salon. Elle avait bien remarqué qu’il ne supportait que peu le soleil tapant d’Antsiranana. Le grand et moelleux canapé de cuir était particulièrement confortable, et cela lui faisait un drôle – mais agréable effet – de s’y trouver totalement nue. Elle n’en avait que peu envie, mais il fallait qu’ils parlent travail, les élections approchant à grands pas.

[Karl Lacroix-Hanke]

En visite au Mozambique, Karl, qui profitait à l'hôtel, d'un bain bien mérité, envoya un SMS à Andrea pour savoir ce qu'elle faisait et comment elle allait. La belle blonde ne quittait pas son esprit, en dépit du fait qu'il ait essayé de draguer une belle béninois à la poitrine généreuse mais hélas, mariée. Une tentative qui lui avait valu de se faire griller par ledit mari qui l'avait alors poursuivi, mâchette en main pour "les lui couper". Quand on aime les femmes, on ne se refait pas. Cette longue abstinence commençait à se faire sentir. A un moment, Karl lui écrivit : "Plus que deux jours avant le feu d'artifesses ! J'espère que tu es en forme. Je vais te faire grimper au rideau, ils vont t'entendre jusqu'à Berlin !". Texto qui fut accompagné d'une dick pic sur laquelle Andrea put constater que M. le Ministre était particulièrement en forme !

[Karl Lacroix-Hanke]

Karl venait de terminer sa tournée diplomatique plus tôt que prévu, en raison de l'interdiction de séjour à Madagascar dont il faisait l'objet. Il arriva donc plus tôt chez Andrea. Surprise, surprise ! La belle blonde était encore au travail, à la Mairie. Karl profita de son absence pour prendre une bonne douche. Après 24 heures passées à courir partout, il l'avait bien mérité. Il entendit un bruit de porte qui s'ouvre au moment où il sortit de la salle de bains, dans le plus simple appareil. Andrea fut légèrement surprise de le voir, mais Karl ne lui laissa pas le temps de finir sa conversation au téléphone. Il saisit le combiné et dit, avant de le jeter sur le canapé :

- Navré, votre correspondante n'est plus disponible, merci de rappeler demain.

Il souleva Andrea par les cuisses et l'embrassa avec désir. La suite de la soirée fut chaude... très chaude. Et pas uniquement parce que dans l'hémisphère sud c'était l'été !