Hôtel de Province - Antsiranana

[Julien Citron]

Une lettre parvint sur le bureau du gouverneur, à l'attention de Monsieur Nomenjanahary:

Monsieur le Gouverneur,

Conformément à mes engagements en faveur d'Antsiranana, je vous annonce que l’État fédéral a l'intention de solder la dette de la province en payant une partie ou la totalité de son montant en fonction des possibilités offertes par le Budget. Je souhaite également vous assurer qu'Antsiranana sera parmi les priorités du Gouvernement fédéral, notamment à travers la médiation que va mener le Vice-Chancelier qui a toujours eu du respect pour les Antsiranais.

Il est important que les indépendantistes ne provoquent pas de flambée de violences car l'action volontaire que veulent entreprendre certains membres du gouvernement en faveur de vos revendications pourrait être remise en cause en son sein et même à l'Assemblée Fédérale. Vous me connaissez assez pour savoir à quel point la situation ici me préoccupe et à quel point je suis déterminé à agir.

En attendant de recevoir de vos nouvelles,
Cordialement,

[Karl Lacroix-Hanke]

Karl appela le secrétariat de la Gouverneure pour lui demander une entrevue. Etant en réunion, Julia ne pouvait pas lui répondre directement mais on allait visiblement lui transmettre le message. Le Ministre Fédéral avait insisté sur le caractère urgent de sa demande, qui concernait visiblement la politique de défense et le renforcement militaire d'Antsiranana.

[Thomas de Kervern]

Une lettre recommandée arriva sur le bureau de Julia Blum.

Au nom de sa Sérénéssime Altesse le Marquis de Norijo
Palais du Vénérable Thomas
04NJ - Marquisat de Norijo

Marquisat de Norijo, le 29 décembre 090

Objet : Don en faveur de la Province d'Antsiranana

Madame la Gouverneure,

Suite aux terribles épreuves que traverse la province d'Antsiranana, je souhaite vous témoigner mon plein soutien et désire traduire ce dernier concrètement.

J'ai ainsi pris la décision d'effectuer un don d'un montant de 300 millions de Pluzins pour aider à la reconstruction d'Antsiranana. Cette somme sera reversée dès aujourd'hui sur le compte bancaire de la Province, et il vous est laissé toute liberté quant à son utilisation pour le développement d'Antsiranana.

Je vous prie de recevoir, Madame la Gouverneure, mes respectueuses salutations.

Au nom de sa Sérénissime Altesse le Marquis,
Vlachodímos SALPINGINDIS, Scribe officiel du Palais

[Victor Karlsson-Marshall]

Un courrier recommandé en provenance de la Chancellerie parvint à l'Hôtel de province d'Antsiranana.

HÔTEL BELLEY
Chancellerie Suprême

Aspen, le mercredi 2 mai 93.

À l'attention de Madame la Gouverneure,

Sur demande du Chancelier Suprême et afin de répondre à votre requête et poursuivre les discussions entamées précédemment, un rendez-vous avec le Chancelier Suprême vous est proposé à l'Hôtel Belley le 4 mai prochain. Merci de confirmer votre présence.

Respectueusement,

Francesco Sottobosco
Secrétaire général de l'Hôtel Belley

[Olivier Brimont]

Madame la Gouverneure,

Je souhaite en premier lieu, vous féliciter pour votre élection à la tête de votre Province.

Ayant le privilège de m'occuper de la coopération inter-provinciale, en tant que Chancelier Suprême, je souhaiterais vous rencontrer afin d'évoquer avec vous le projet AVENIR.

Ce projet comporte plusieurs travaux autour de la transition écologique et énergétique. Il sera scindé en plusieurs réunions de travail lors desquelles j'espère pouvoir compter sur votre participation.

Pour la semaine 1 de l'année 097, voici les horaires des réunions :
- le 03/01, à partir de 10H (prévoyez au moins jusqu'à 15H car il s'agit d'une réunion angulaire qui posera les bases)
- le 04/01, à partir de 14H (prévoyez au moins jusqu'à 18H)
Étant sensible à l'impact carbone de ces réunions, sachez qu'il est tout à fait possible d'envisager votre présence par vidéo-conférence.

Je souhaite vous préciser que je n'aborde pas ce projet comme une décision unilatérale et autoritaire. A l'inverse d'un prédécesseur que je ne nommerais pas, je veux m'inscrire dans une démarche d'ouverture et d'unité pour que nous avancions dans la même direction, tout ensemble.

Il n'y aura donc pas de tabou ou de sujet interdit, bien au contraire.

Je vous prie d'accepter mes salutations les plus cordiales.

Olivier Brimont De Kervern,
Chancelier Suprême.