Lycée Hugo Solerne

Ville réelle : Gérone
Population intra-muros : 110 491 habitants (096)
Population métropole : 686 343 habitants (096)
Partis dominants : 1. PSDF / 2. UPP / 3. FCF
Avatar du membre
Thomas Citron
Messages : 24
Enregistré le : 26 sept. 2017, 22:49
Sexe du personnage : ---
Date de naissance du personnage :

Re: Lycée Hugo Solerne

Message par Thomas Citron »

Thomas avait été réaffecté dans un autre lycée d'Etchegorda mais il n'oubliait pas ses anciens camarades d'Hugo Solerne et venait leur rendre visite régulièrement. Le proviseur faisait encore preuve d'autorité et de cruauté envers les enseignants et cette fois-ci cela ne passait plus.
Les antifascistes locaux s'étaient saisi du sujet et voulaient agir pour obliger le proviseur à mettre fin à ses agissements contestables. L'objectif était cette fois-ci de séquestrer le proviseur dans son bureau.

Thomas était prêt et accompagné d'une dizaine d'antifas et quelques élèves du lycée, il s'introduisit dans le bureau du proviseur alors que les secrétaires étaient en pause. Un jeune antifasciste donna un coup dans la porte qui alla claquer contre le mur. Muni d'un poing américain il commença à devenir menaçant contre le proviseur.


L'heure est venue de démissionner. Vous ne sortirez pas d'ici tant que la lettre de démission signée de votre main n'aura pas été rédigée.

Le proviseur était hébété et commença à bafouiller:

Vous...vous n'avez pas le droit, je vais appeler la police.

Un jeune antifa arracha les fils du téléphone et fracassa le combiné par terre. Un autre s'empara du téléphone portable du proviseur et le glissa dans sa poche.
Thomas fouilla dans les tiroirs à la recherche d'une feuille blanche.


Verrouillez la porte ! ordonna-t-il à ses camarades.

Une fois la feuille blanche dans ses mains il s'approche du proviseur et lui mit un stylo entre les mains. Un autre antifa sortit une corde de son sac et un foulard. Il baillona d'abord le proviseur puis attacha ses jambes à l'aide de la corde.


Vous allez écrire ce que je vous dit. Je soussigné Ernesto Aleixar BALDOVÍ, démissionne de mon poste de proviseur du lycée Hugo Solerne d'Etchegorda, n'étant plus en capacité d'assurer mes fonctions pour raisons personnelles indépendantes de ma volonté...

Tandis que le proviseur essayait de résister, l'antifa au poing américain le menaçait, ce qui l'obligea à obtempérer.
Avatar du membre
Thomas Citron
Messages : 24
Enregistré le : 26 sept. 2017, 22:49
Sexe du personnage : ---
Date de naissance du personnage :

Re: Lycée Hugo Solerne

Message par Thomas Citron »

Le proviseur terminait sa lettre sous la contrainte.

Maintenant signez ! ordonna Thomas.

Le prisonnier s'exécuta avant de recevoir un coup de poing américain dans la figure.
Thomas mit la lettre sous pli et l'affranchit.


Très bien on se casse maintenant ! Laissez le gros sur sa chaise.

Le groupuscule sortit du bureau du proviseur et prit soin de refermer la porter. Il quittèrent les bâtiments de l'administration mais furent repérés par un surveillant.

Hé là !! Vous n'avez rien à faire ici, sortez de l'enceinte du lycée !

Un antifa s'approcha du surveillant d'un air menaçant, ce qui le fit reculer. Une foule d'élève s'agglutina autour de la scène. On reconnut Thomas Citron, désormais pestiféré au lycée pour ses agissements passés.
L'élève qui l'avait défié dans le passé s'approcha et lui décocha un poing dans la figure.


Pauvre gars, tu n'auras donc jamais fini de venir foutre le bordel ici ?

Thomas riposta avec un poing sur le nez de son rival.

Et toi toujours à faire ta fiotte ?

Tandis que les deux se bagarraient, le surveillant reçut des coups de pied alors qu'il avait été mis au sol par les antifas. Les élèves, choqués coururent chercher de l'aide.
Du côté de Thomas et de son ennemi, les choses ne s'arrangeaient pas et ils étaient désormais couverts de sang.


-Pauvre idiot, tu vas finir en prison et gâcher ta vie. Qu'es-tu venu faire chez nous encore ?

-J'ai séquestré le proviseur pour le forcer à démissionner !

-Dommage pour toi, la police sera prévenu rapidement, ou le sera si ce n'est pas fait.


Le rival de Thomas lui jeta un dernier coup de poing dans la tempe qui l'envoya à terre. Les deux ennemis furent séparés par des élèves.
Les antifas commençaient à se diriger vers la sortie mais un élève parvint à fermer le portail à temps pour les empêcher de partir.
ABBC3_SPOILER_SHOW
L'élève reçut une pluie de coup au visage et s'effondra sur le sol, conscient et ensanglanté. Les antifas forcèrent le portail sans toutefois parvenir à l'ouvrir. Il entreprirent donc de l'escalader avant de recevoir des sacs de cours en plein escalade. L'un d'eux chuta au sol. Le second parvint à sauter le portail mais les sirènes policières se faisaient entendre au loin.

La pagaille était telle que la panique s'était emparée des élèves. Des professeurs informés des violences accoururent et invitèrent les élèves à rentrer dans les bâtiments.
Le service de sécurité intervint pour arrêter les intrus qui furent mis dans un coin en attendant l'arrivée de la police.
On dénombrait une dizaine de blessés au total sans compter le proviseur.
Thomas avait été installé dans un coin, prêt à être embarqué par la police. Ses habits étaient déchirés et sa tête couverte de sang.
Une fois de plus il avait perdu.
Avatar du membre
Julien Citron
Messages : 1425
Enregistré le : 07 juin 2017, 15:36
Sexe du personnage : ---
Date de naissance du personnage :

Re: Lycée Hugo Solerne

Message par Julien Citron »

Image

Julien avait été informé d'un désordre au lycée. Alors qu'il passait quelques jours à Etchegorda il se déplaça immédiatement pour faire toute la lumière sur les évènements.

Lorsqu'il arriva, des journalistes étaient déjà présents et relayaient des informations sans pouvoir entrer dans les détails et dire ce qu'il se passait. Le maire entra avec sa garde rapprochée dans le lycée. Ce qu'il découvrit le bouleversa. Il vit du sang par terre, des élèves ensanglantés et surtout dans un coin bien gardé par le service de sécurité, son fils.
Il accourut dans sa direction en comprit ce qu'il se passait.


Qu'as-tu encore fait ? Lança-t-il sur un ton agressif.

Son fils lui expliqua l'histoire. Julien était choqué et eut du mal à parler pendant quelques secondes.


Tu me déçois, je ne t'ai pas élevé comme ça ! Je n'ai pas d'autre choix que de t'envoyer dans un internat !

Julien tourna les talons et se décida à prendre les devants pour annoncer lui même aux journalistes ce qu'il s'était passé. Il les convia dans une salle du lycée, devant les caméras de télévision, à son grand dam.

Image

Avant de prendre la parole il avait un visage fermé. Il se sentait trahi par son propre fils.

Mesdames et messieurs, merci de prendre le temps de m'écouter.
Le lycée Hugo Solerne a encore été le théâtre de violences inacceptables. Un groupe d'antifascistes...
il s'arrêta puis reprit, le cœur serré, mené par mon fils s'est introduit dans le lycée pour séquestrer le proviseur et le forcer à écrire sa lettre de démission. Des élèves ont tenté de les empêcher de fuir et ont été blessés dans leur tentative.
Je suis doublement peiné. A la fois en tant que maire, de voir qu'un espace dédié au savoir est perturbé et n'assure pas la sécurité de ses usagers mais aussi en tant que père, de voir que la tête pensante n'est autre que mon propre fils.
J'ai toujours été un père aimant, longtemps détaché de la politique et avant tout professeur des universités. Je suis entré en politique très récemment et n'ait donc jamais mis ma famille de côté comme ont pu le faire des tas d'hommes politique durant leur vie entière. Mon fils n'a jamais eu des manquements dans son éducation et aujourd'hui je ne peux expliquer ses agissements qui peuvent remettre en cause ma présence au sein même du gouvernement fédéral.
J'annonce donc que je laisse mon sort entre les mains de la Chancelière et accepterait de quitter mes fonctions si l'intégrité du gouvernement était menacée. Cette affaire cumulée à celle qui m'a opposé à Norijo réunissent les conditions d'un départ.
Concernant mon fils, je dois reconnaitre qu'il met en péril l'ordre public d'Etchegorda et qu'il me faut donc agir en le plaçant dans un internat.
Les élèves blessés seront pris en charges par le CHU d'Etchegorda et reçus très prochainement à l'hôtel de ville pour recevoir la médaille du mérite de la ville pour leur acte de courage.
Les coupables seront déférés devant le juge.
Je vous prie de m'excuser pour ces évènements fâcheux. J'ai besoin de calme maintenant.


Julien quitta la pièce d'un pas mou, sous les caméras de télévision et le visage renfrogné.
ex-Président de la Province de Catalogne

Vice-Président de l'Université de Casarastra

Répondre