Usine automobile Keep

Ville réelle : Tarragone
Population intra-muros : 136 367 habitants (096)
Population métropole : 424 293 habitants (096)
Partis dominants : 1. PAS / 2. PLC / 3. PSDF
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Julien Citron
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Usine automobile Keep

Message par Julien Citron »

Julien arriva devant l'usine Keep qui venait de fermer. Les ex-salariés qui avaient été jetés comme des malpropres étaient rassemblée devant l'usine et dénonçaient la décision du groupe Keep de délocaliser en Éthiopie.
Les caméras étaient présentes en nombre sur place et des citoyens étaient venu soutenir de manière spontanée les ouvriers mis à la porte.
Lorsque Julien arriva, des sifflets s'élevèrent comme pour le tenir responsable de la situation mais il entendait aussi des ouvrier scander son nom.


Citron ! Citron ! Citron ! Citron !

Des élus locaux avaient également fait le déplacement et dénonçaient les méthodes du groupe Keep. Julien entra dans l'usine qui avait été visiblement vidée très rapidement de ses machines.

Image

Le directeur de l'usine craignait une nationalisation monsieur le ministre, alors il a fait affréter des avions privés sur le tarmac de l'aéroport de Lônes pour les évacuer en vitesse...

Julien était en colère quand il entendit ça mais garda son sang-froid. Il poursuivit auprès des ouvriers. Il rencontra une jeune femme qui était effondrée et affichait son désespoir.

Vingt-sept ans que je travaille dans la boîte. Et voilà qu'on nous lâche comme de vieux torchon comme ça du jour au lendemain. On va devenir quoi nous ? Faites quelque chose monsieur le ministre si vous vous prétendez socialiste !

La situation était dramatique et il se retrouvait démuni lorsque les ouvriers l'interpellait et le priait de trouver une solution. Il se dirigea alors vers les lieux du rassemblement, monta sur une caisse en bois qui servait pour les orateurs et prit la parole, au milieu des pneus enflammés pour l'occasion. Il entama le discours sur un ton de harangue.

Ce qu'on vous a fait ici-même relève d'un patron-voyou qui voit le profit avant l'humain. Vous n'étiez à ses yeux que des unités de production qui étaient tenues d'avoir une productivité à un taux qu'il jugeait lui-même comme acceptable.
Aujourd'hui je vous le dit, l’État fédéral est de votre côté et va se dresser contre ces pratiques prédatrices et ces méthodes d'intimidation à l'encontre du gouvernement.
Monsieur Lanester, honte à vous ! honte à vos méthodes ! Arriverez-vous à dormir sereinement après cela, après avoir brisé presque 1000 vies ? Pourrez-vous vous regarder dans la glace depuis votre nouveau paradis Ethiopien où vous pourrez exploiter de pauvres ouvriers avec des salaires de misère ?
Je le dis sans filtre, vous êtes une honte pour la Frôce, une honte pour le patronat qui ne mérite pas d'être associé à de telles ordures. Le temps venu vous répondrez de vos actes malsains. Vous ne méritez pas de diriger une entreprise qui porte le savoir-faire Frôceux, le fleuron de son industrie automobile.
Le gouvernement ne se laissera pas intimider par de telles méthodes et agira en conséquences. Je promet une guerre d'usure aux patrons-voyous s'ils persistent dans leurs méthodes perfides. Tout va bien pour eux, tout va mal pour vous, mais eux s'affichent comme les victimes et eux comme la source de tout vos maux. Ne vous laissez pas faire et battez-vous pour conserver vos emplois !


Il descendit de la caisse en bois sous un tonnerre d'applaudissement. Son nom était à nouveau scandé mais la rage ne le quittait pas.
ex-Président de la Province de Catalogne

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Maître du Jeu
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Re: Usine automobile Keep

Message par Maître du Jeu »

"De nombreux syndicalistes s’étaient déplacés afin d’intimider la visite du ministre de l’Économie. Il avait pour objectif de neutraliser l’équipe de protection rapprochée du ministre et de mettre à feu et à sang une partie de l’usine. Il venait d’arriver en nombres devant l’usine et s’était disséminé sur le site, des tirs se faisaient entendre à l’extérieur pendant qu’une autre moitié arrivait tout droit sur le ministre. Les voitures du convoi ministériel venaient d'être détruites.

Les salariés étaient tous apeurés et des cris de panique s'élevèrent à présent au sein de l’usine. Tout le monde retenait son souffle… Les syndicalistes arboraient une affiche avec écrit dessus : CITRON DÉMISSIONNE ! TU NOUS FAIS PERDRE NOS BOULOTS !"
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Julien Citron
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Re: Usine automobile Keep

Message par Julien Citron »

Face au déchainement de violence qui avait lieu dans l'usine, Julien se retrouva vite démuni face à ce qui ressemblait à un règlement de compte. Il n'avait que peu de moyens de quitter les lieux et il était fait comme un rat. Son réflexe fut d'envoyer un message de détresse au Chancelier Suprême et au Ministre du Renseignement en leur disant qu'il était pris au piège et que le convoi ministériel avait été détruit par des syndicalistes extrémistes.
Il fut conduit par des salariés dans une salle isolée, le temps d'attendre l'intervention des forces de l'ordre. Son équipe le suivit et ils rejoignirent en se hâtant leur abri provisoire.
ex-Président de la Province de Catalogne

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Maître du Jeu
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Re: Usine automobile Keep

Message par Maître du Jeu »

Des syndicalistes venaient de bloquer tous les accès à l’usine. Et pour ne rien arranger venait de faire appel à d’autres factions syndicalistes de la région et du pays qui arrivaient l’une après l’autre pour entraider leurs collègues. Ils étaient tout prêts à en découdre et faire plier le gouvernement et Citron le premier.

Des bruits de pétards se faisaient à leur tour entendre et les syndicalistes qui criaient « CITRON DÉMISSIONNE ! LIBÉREZ LA FRÔCE ! Dans la salle, l’ambiance n’était guère au rendez-vous. Il y avait un silence sourd et les regards remplis de peur s'échangeaient.
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