Parc des Sports

[Maître du Jeu]

Parc des Sports

Capacité : 13 500 spectateurs
État : moyen
Toit : non
Pelouse chauffée : non
Club résident : RC Salusa (football), Salusa Catalogne Rugby (rugby)

[Charlotte Flechmann-De Kervern]

Le discours de Charlotte était prévu pour "ouvrir le bal". Elle fut d'emblée impressionnée par la foule présente dans ce stade : les deux tribunes latérales étaient pleines. Elle eut alors le regret de ne pas avoir prévu l'ouverture des deux autres tribunes, qui auraient à coup sûr étaient remplies pour cette occasion. L'objectif de cette Université d'État était de réaffirmer le positionnement idéologique du MPD mais aussi de marquer sa capacité de dialogue avec les autres formations politiques. Effectivement, Claude Morvan (MESS), Karl Lacroix-Hanke (ADF) et Eduardo Belfort (PLC) étaient présents aujourd'hui. Charlotte fit son entrée sous les acclamations du public présent.

Mes chers amis !

Quelle foule ! Vous êtes tellement nombreux à vous être déplacés ici pour notre Université d'Été. En tant que Secrétaire générale de notre parti, je ne peux que vous remercier d'autant de mobilisation et de ferveur !

[applaudissements]

Avant toute chose, je voudrais remercier notre collègue et ami, Josep Allcaràs, de nous accueillir aujourd'hui dans cette magnifique ville de Salusa. Salusa, cette ville qui occupe une place si importante dans l'histoire de la Catalogne et dans celle de la Frôce. Salusa, cette ville que nous aimons tous et dans laquelle nous sommes heureux de nous trouver aujourd'hui pour ce premier rassemblement officiel de notre jeune parti !

[ovation]

Eh oui, évidemment. Le MPD occupe une place importante dans la politique frôceuse. D'aucuns nous ont souvent dépeints comme une formation secondaire, incapable de prétendre aux premiers rôles. Le fait est qu'aujourd'hui, nous sommes les portes-paroles du conservatisme frôceux, et que oui, nous sommes capables d'endosser des responsabilités. Assemblée Fédérale, provinces, municipalités... Nous détenons de nombreux élus qui portent haut les couleurs de nos mouvements et en premier lieu, évidemment, nos convictions. Un mouvement qui a su se distinguer par sa capacité d'action en bonne intelligence. En témoignent nos travaux communs avec l'ADF en Catalogne et avec la MESS en Tyrsènie, par exemple. Un mouvement qui a su prouver que malgré son absence de la majorité actuelle, il était capable de prendre le dossard d'un opposant ferme mais toujours constructif. Enfin, un mouvement qui a fait preuve d'une capacité au dialogue importante avec les autres formations. Aujourd'hui, je suis fière, nous sommes fiers, d'accueillir les formations amies que sont la MESS, le PLC et l'ADF. Merci de les acclamer, de les remercier pour leur présence !

[standing ovation]

Bien évidemment, la parole leur sera donnée. L'une des convictions de base du MPD, c'est que sans rassembler, nous ne pourrons oeuvrer correctement pour nos concitoyens. Le dialogue est nécessaire, la collaboration également. Il y a, aujourd'hui, trois pôles politiques majeurs et bien distincts : celui du gouvernement anarcho-communiste, avec lequel nous ne sommes pas compatibles. Celui de la gauche étatiste, dont le projet est à peu près le contraire du nôtre. Et enfin, celui des formations capables de porter réellement une voix alternative à ces deux premières tendances. Je souhaite aujourd'hui réaffirmer la volonté du MPD d'être l'un des maçons, des artisans du rassemblement. Nous ne pensons pas gauche-droite, ce clivage est dépassé. Nous pensons projet, et en matière de projet politique, nous pouvons nous entendre avec l'ADF, la MESS et le PLC. Chose nécessaire, je le redis encore, si nous voulons un jour qu'une autre voix que celle de la majorité actuelle puisse être portée dans les plus hautes sphères de l'État !

[applaudissements]

Alors oui, tout ne dépend pas du MPD. Mais je souhaite dire à Karl, Claude et Eduardo que le MPD souhaite dialoguer et aboutir à une entente à long terme. Pour tous ces citoyens que nous défendons, pour nos agriculteurs, nos chefs d'entreprises, nos artisans, nos fonctionnaires, nos concitoyens en difficulté... Il nous faut agir, l'intérêt commun devant toujours primer sur les ambitions personnelles. La semaine dernière, j'étais présente au congrès fondateur du PLC aux côtés d'Eduardo et de ses militants. Aujourd'hui, je vais tout simplement réaffirmer la même chose que lors de mon intervention devant les militants du PLC : chers amis, unissons nos forces, pour gagner ! Bonne Université d'Été à tous ! Je vous remercie !

[standing ovation]

Charlotte salua longuement le public avant de retourner s'asseoir au premier rang en tribune, après avoir cordialement salué Karl, Claude, Eduardo, Carme, Olivier ou encore Josep.

[Karl Lacroix-Hanke]

Convié par Charlotte à cette université d'été du MPD, Karl avait préparé une intervention sur la diplomatie. Ce n'était un secret pour personne qu'il avait une affection particulière pour ce domaine précis. A un moment, son nom avait été évoqué pour occuper le Ministère Fédéral en cas de coalition avec le RPL. Et puis les choses ne s'étaient pas faites. Au fond, rien de grave, cela ne l'empêchait pas de se prendre de passion pour ces domaines.

Il assista au discours rassembleur et charismatique de Charlotte. L'ADF et le MPD n'avaient pas eu beaucoup de mal à dialoguer ensemble. Le MPD faisait preuve d'une ouverture inédite pour un parti de droite, là où hélas, par le passé, elle n'avait fait que rejeter en bloc la formation centriste. Pourtant, Karl en était convaincu, le centre et la droite étaient compatibles, tant sur les valeurs humanistes qu'économiques. Et la relation respectueuse et pragmatique qui se nouaient entre les deux formations ne pouvait être que bénéfique.

Lorsque Charlotte regagna sa place, Karl se leva à son tour et monta sur la scène, sous les acclamations d'un public bien échauffé par les propos de la Présidente du MPD.

Merci. Merci à tous pour cet accueil.
Bonjour !

[Les applaudissements continuent quelques instants avant de s'estomper]

Avant de commencer mon petit laïus sur la diplomatie, permettez-moi de tirer mon chapeau à Charlotte pour le discours sensé et juste qu'elle vient de faire !

[Evidemment, dans la salle acquise à la cause de la principale intéressée, ce fut une ovation]

C'est vrai, le MPD est sans aucun doute possible, le parti avec lequel l'ADF a pu le mieux discuter. Cela fait des mois que nous travaillons à échanger sur nos idées. Des mois que nous partageons nos similitudes mais aussi nos différences. J'insiste là-dessus, car je considère que la véritable richesse d'une université d'été telle que celle-ci, ça n'est pas de faire les fanfarons avec une coupe de champagne à la main, pour faire croire que nous sommes tous de bons vieux copains. La véritable richesse de cet événément c'est de dire que nous ne sommes pas d'accord sur tout, mais que nous pouvons quand même travailler, discuter ensemble. D'aucuns préfèrent la commodité de la langue de bois. Nous, tous, ici réunis, préférons la vérité des opinions et l'authenticité des mots.

[Autant dire que cette pique adressée à certaines formations politiques qui se reconnaitraient par la suite, fit mouche dans la salle et provoqua plusieurs acclamations]

Je suis particulièrement fier d'être là et je remercie Charlotte et son parti, pour m'avoir invité. Ce nouveau signal d'ouverture vient s'ajouter aux nombreux gestes que nous avons fait mutuellement. L'ADF, que j'ai le privilège de représenter ici, ce soir, l'accueille, une fois encore, avec engouement et sympathie. C'est aussi l'occasion pour nous de lever une sorte de tabou. Oui, l'ADF est un parti du centre, ni de gauche, ni de droite. C'est un parti qui croit au bien commun, à l'intérêt de notre pays et ses citoyens. Nous ne revendiquerons jamais d'un côté ou de l'autre. Mais nous ne méprisons personne. La force de notre mouvement est d'être droit dans ses bottes, de respecter les différences de point de vue et d'en faire une force de construction plutôt qu'un motif de querelle et de destruction. Nous ne sommes pas tous d'accord, mais nous vivons ensemble. Nous nous respectons, nous nous écoutons. C'est ça, vivre en société et en démocratie.

Je vous explique cela parce que c'est le sens des valeurs que défend l'ADF au niveau national et international. Certains en sont gênés, c'est dommage pour eux. Mais ces valeurs, nous les portons et nous le faisons fièrement. Et cela le MPD l'a bien compris. Mieux, comme j'ai pu le constater moi-même au cours de mes échanges avec Charlotte, nous nous retrouvons dans ces idées, dans ces principes.

Cela peut vous paraitre banal, mais croyez-moi, rares sont celles et ceux qui se sont montrés ouverts sur la question. Je sais de quoi je vous parle, je l'ai moi-même constaté. N'en gardons aucun grief, fort heureusement, il n'y a pas que de l'intolérance dans notre paysage politique.

Pas plus que sur la scène internationale, d'ailleurs. Je sais que dans cette salle, il y a Eduardo, Président du PLC et qu'il ne va pas approuver que ce je vais dire. Peut-être même que Claude sera dans le même cas. Cela fait partie des divergences, de la richesse de cette université.

[Il marqua une pause. La suite serait sensible.]

La Frôce occupe un rang que beaucoup de pays lui envient. Elle n'en a pas hérité. Quand nous sommes sortis de la dictature, notre rayonnement international était nul, anéanti par des années de soumission et d'isolement. Et puis cela a été l'éveil. Le retour de la démocratie a levé de nombreux doutes, de nombreuses barrières avec nos voisins européens, l'Italie, l'Espagne et la France. Nous avons reconstruit une relation de confiance, pas parce que nous avions besoin de sécuriser nos frontières mais parce que nous avons ça dans le sang. Nous sommes tous français, ou espagnols, ou italiens. Quelque part, dans notre culture, dans nos savoirs, nous avons un petit peu de tout cela. Nous sommes un pays multiculturel. D'en faire une force a été l'une de nos plus grandes réussites. Cela ne nous a pas seulement permis d'être écoutés et respectés, mais de nous faire connaitre, de marquer notre différence.

Nous voici arrivés à l'émancipation. Personne, au moment de la révolution, ne pouvait penser que la Frôce deviendrait une puissance incontournable. Personne n'aurait imaginé que nous soyons les leaders d'un nouveau monde, non aligné. C'est pourtant ce que nous avons fait. Des hommes et des femmes se sont battus pour que cela arrive. Ils ont travaillé quand beaucoup restaient sceptiques. L'indépendance, cette fabuleuse capacité qui consiste à nous émanciper à être autonomes, maîtres de notre destin, nous l'avons dans le sang, elle aussi. Elle est inscrite en chacun de nous. D'une position proche de celle de la Suisse, nous sommes peu à peu devenus pertinents, pour finir incontournables. Nous avons délaissé la neutralité au profit d'une affirmation. Pas pour un bloc, pas pour une alliance géostratégique. Mais pour la liberté. La Frôce a pris son envol, quittant les blocs dans lesquels ont voulait l'assigner à résidence. Nous nous sommes émancipés des carcans dans lesquels on a cherché à nous enfermer. Ces carcans depuis lesquels nous aurions été inaudibles, inconsistants et inexistants.

Et puis, ce fut l'union, le CIPNA. A l'heure où le Gouvernement Fédéral le remet en cause, il est un fait absolu : sans le CIPNA, nous n'aurions pas eu les moyens de lutter aussi efficacement contre le terrorisme de DAESH. Sans le CIPNA, nous n'aurions pas eu les soutiens nécessaires pour qu'un frôceux, Pierre Ladan, devienne Secrétaire Général de l'ONU. Si la parole de notre pays est écoutée, entendue et respectée, c'est parce que nous avons su rassembler et créer un mouvement pour les pays non-alignés qui a surpassé tous les pronostics. Un mouvement qui dure depuis de nombreuses années et dont le bilan peut nous rendre fier.

Aujourd'hui, nous nous retrouvons sur le fait que la Frôce doit continuer de rayonner et selon l'ADF, selon le MPD, cela doit continuer de passer par le CIPNA. Nous avons des défis majeurs pour ce siècle : la lutte contre les inégalités, la lutte contre le réchauffement climatique, la lutte contre toutes les formes de terrorisme, la protection de droits et des libertés fondamentales, la lutte contre les épidémies. Ce sont des travaux de longue haleine, qui ne peuvent être abordés de façon isolée, qui ne peuvent être abordés avec une vision binaire, au détriment des populations mais au profit des intérêts géostratégiques. Nous devons rester pragmatiques pour bien cerner tous les enjeux du chapitre qui s'ouvre. Notre force, c'est notre volonté. Notre bouclier, c'est notre socle de valeurs humanistes et indépendantes. Notre arme, c'est l'union.

[Applaudissements nourris dans l'assistance]

Nous devons continuer de bâtir un monde plus juste, un monde plus solidaire et plus humain. Et si nous devons garder à l'esprit que nous avons besoin d'une armée pour nous protéger, de dissuasion pour nous prémunir de visée belliqueuses, nous ne devons pas oublier que la paix et la sécurité sont essentielles. Mais, jamais, ô grand jamais, elles ne pourront se dissocier de la diplomatie. Comme en économie, il existe une troisième voie, c'est celle que nous avons choisie. Nous ne devons pas y renoncer. Nous devons nous servir de cet outil formidable pour le perfectionner, pour continuer à le faire grandir. Nous avons foi en la Frôce. Nous la savons capable de se relever des pires épreuves que l'on puisse infliger à un peuple. Nous la savons capable de mobiliser une énergie inaltérable pour des combats d'importance. Nous la savons surtout incapable de se résigner et de se soumettre. La vision diplomatique que je vous expose, ce n'est pas seulement notre devoir ou notre priorité. C'est surtout l'espoir. L'espoir pour les frôceuses et les frôceux de voir notre pays utile, à sa place, luttant pour ses valeurs, contre l'obscurantisme autant que le repli sur soi. L'espoir pour nos partenaires de ne pas abandonner nos choix, de garder la tête haute. L'espoir pour les peuples qu'un jour ils puissent eux-aussi à leur tour, suivre notre exemple et s'émanciper.

[Ovation dans la salle]

Plus que jamais, notre pays doit être le fer de lance d'une diplomatie d'ambition. Cette diplomatie, nous sommes prêts à la mener ensemble sur le fond comme sur la forme. J'aime clore mes discours sur une citation. Aujourd'hui, je vous rappellerai simplement ce que disait Charles de Gaulle : "Ce qu'il faut surtout pour la paix, c'est la compréhension des peuples. Les régimes, nous savons ce que c'est : des choses qui passent. Mais les peuples ne passent pas". Le temps a passé, mais ces mots sonnent toujours aussi vrai.

Merci.

[Cette conclusion fut saluée par la salle où les applaudissements se prolongèrent pendant plusieurs minutes]

Karl regagna sa place avec le sourire. Une bonne chose de dite, même si cela risquait de ne pas plaire au PLC. Après, ce n'est pas comme si, à ses yeux, cela revêtait une quelconque importance.

[Julien Coutem]

Bonjour cher habitant de Salusa.

C'est un plaisir de vous retrouver! Mais cette fois je ne viens pas vous convaincre de voter pour un maire mais de voter pour un chef de parti. Personnellement j'ai choisi de lancer ma campagne dans la ville qui ma tout donner. Salusa et sa population m'a apporté confiance et maîtrise du poste du poste de maire. Et rien que pour ça je me dois de vous en remercier. Mon but en ce jour et de devenir premier secrétaire de L'UPP. Je ne le fais absolument pas pour ajouter une ligne de plus sur mon CV mais pour rendre une cohésion plus grande a notre parti. Je veux rendre la fierté perdu depuis quelque jour. Je sais j'ai commis des erreurs mais a ce qui m'insulte pour ma prise de décision sur un sujet je leur dis tout simplement que l'erreur est humaine. Les gens qui me côtoit tous les jours tombe d'accord pour dire que dans une relations je suis sincère dans mes paroles mais aussi très calme. Et je pense que notre parti en a bien besoin de calme et de sincérité. Pour ma part la sincérité et la loyauté est la base d'une équipe.

Pour mon parti j'ai travailler sur un projet qui serait là pour rassembler la gauche tout entière. Je compte les rassembler en renforcent nos liens avec le MAMA, le CUL et le FCF. La gauche ne doit pas s'effondrer après le départ de celui qui la mène d'une main de faire depuis maintenant un certains temps.Mon but si je suis élu seras de faire en sorte que notre parti ce concentre toujours autant sur les élections fédérales mais aussi et là j'y mettrais mon cœur et ma volonté dans le travail des municipalités et des régions. Je souhaite renforcer la présence de L'UPP dans certaines régions.

Certains analyste politique me positionne troisième du premier tour mais ils oublient de mettre dans la balance ma volonté de gagner et surtout que quand on me dit que je ne peux pas y arriver j'adore prouver que les gens avait tort par conséquent je compte bien vous montrer que je suis capable de me qualifier pour le second tour et même de gagner.

Je vous remercie de vous être déplacer pour que ensemble on commence cette élection mais aussi que ensemble on la finisse. Et j'espère qu'elle ce finira avec une belle image d'un parti uni a tout jamais.

Merci a vous et sachez que ma volonté seras a jamais a VOTRE service.

N'oubliez pas mon prochain meeting a Aspen Samedi.