S01 | Loi Pénale Fondamentale

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Claude Morvan
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S01 | Loi Pénale Fondamentale

Message par Claude Morvan »

Chers membres du conseil,

Cette loi pénale a pour but d'être le socle de notre mécanisme répressif. Très largement calqué sur le système national, avant que notre pays ne devienne une fédération, il comprend néanmoins des changements très significatifs - notamment induits par les remarques que j'ai pu entendre vis à vis de la première version.

Tout d'abord, la majorité pénale est abaissée à 16 ans. Cela vise deux objectifs. Premièrement, coller à la réalité du terrain vécu par les habitants de notre province et les forces de l'ordre au quotidien, à savoir celui d'une violence qui intervient chez un certain nombre de jeunes de plus en plus tôt, et de manière de plus en plus dramatique : trafics, agressions, cambriolages, vols, quand ce ne sont des crimes plus graves. Chez bien des jeunes désœuvrés âgés de 16 à 18 ans, la référence aux études secondaires qui marque la logique de la majorité est bien éloignée de la réalité sociale. De plus, il est malheureux de constater que ces jeunes ont trouvé dans le crime une certaine maturité qui n'a rien à envier à beaucoup de leurs aînés. Par respect pour les victimes qui n'en peuvent plus de voir leurs agresseurs se balader dans la rue après quelques séjours en foyer, il est nécessaire de changer notre droit.
Le second objectif est celui d'offrir au juge un panel bien plus élargi de mesures, y compris alternatives. Car ne nous y trompons pas, chez des jeunes agissant comme des adultes, les juges voient bien qu'il faut des peines d'adultes : travaux d'intérêt général, surveillances spécifiques, emprisonnement quand il faut protéger la société et le jeune lui-même. De plus, seul l'arsenal répressif de droit commun offre des mesures pertinentes de réinsertion. Enfin, rien n'empêche au juge de prescrire pour un jeune de 16 ou 17 ans vraisemblablement immature et à qui les peines de droit commun ne correspondraient pas des mesures éducatives.

Nous avons également mis au point un système très complet d'irresponsabilité pénale dans des cas bien précis (âge, contrainte irrésistible, trouble psy, ordre de la loi, autorité légitime, légitime défense, état de nécessité).

Désormais, le fait d'insulter l'empereur sera considéré comme un délit, tout comme l'insulte à l'encontre d'un dépositaire de l'autorité publique. Il s'agit d'une mesure que je m'étais engagé à prendre auprès de nos forces de l'ordre pour qu'ils se sentent reconnus par le politique, mais surtout pour que les incivilités dont ils sont victimes ne puissent pas rester impunies.

Autre mesure à laquelle je tiens particulièrement, c'est la mise en place de peines planchers pour les crimes. Je considère en effet que pour les actes de meurtres, de viols, de torture et autres barbaries que notre société ne saurait accepter, il faut appliquer une peine d'emprisonnement minimale. Il s'agit d'établir l'autorité par la certitude de la sanction. Je ne vois aucun crime dans cette loi qui ne saurait être puni d'au minimum 4 années d'emprisonnement.

Vous pouvez intervenir.
Claude Morvan a écrit : 27 juil. 2017, 15:50
Image Frôcehttp://monsallio.corp.free.fr/armorial/ ... rsenie.svg[/imgdim]

P R O V I N C E
D E
T Y R S E N I E

Loi pénale fondamentale de Tyrsénie
L'assemblée provinciale de Tyrsénie,
Vu la Constitution,
Adopte la loi suivante :

Titre I : De l'objectif de la Loi pénale fondamentale de Tyrsénie

Article 101. La présente loi est applicable à toute personne se trouvant sur le territoire de la province de Tyrsénie.

Titre II : De la procédure pénale

Article 201. La procédure pénale est établie au niveau fédéral.

Titre III : De l'accusé

Article 301. Est auteur d’une infraction, présentée dans le Titre IV du Livre Premier de la présente loi pénale, la personne ayant atteint l'âge de la responsabilité pénale qui commet la dite infraction ou qui tente de la commettre. L'âge de la majorité pénale est fixée à 16 ans, et le terme "majeur" dans la présente loi sera entendu comme désignant toute personne âgée de plus de 16 ans lors de la commission des faits.
Tout mineur doué de discernement est pénalement responsable des infractions pénales dont il s'est rendu coupable. Seules des mesures éducatives peuvent être prononcées à l'égard de mineurs de moins de 10 ans. Seules des sanctions éducatives peuvent être prononcées à l'égard de mineurs âgés de 10 à 16 ans.

Article 302. La tentative est constituée dès lors que, manifestée par un commencement d'exécution, elle n'a été suspendue ou n'a manqué son effet qu'en raison de circonstances indépendantes de la volonté de son auteur.

Article 303. Est complice d'une infraction la personne qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation.

Article 304. Est également complice la personne qui par don, promesse, menace, ordre, abus d'autorité ou de pouvoir aura provoqué une infraction ou donné des instructions pour la commettre.

Article 305. Nul ne peut être jugé irresponsable de ses actes. Par conséquent, les élus de l'assemblée provinciale à l'exception du Gouverneur ainsi que les maires disposent d'une responsabilité pénale pleine et entière. Afin de satisfaire à la séparation des pouvoirs, à l'indépendance de sa fonction et au bon exercice de sa mission, le gouverneur ne peut être traduit en justice au cours de son mandat.

Article 306. La récidive existe lorsqu’une personne déjà condamnée pour un délit ou un crime commet une nouvelle infraction de nature délictueuse ou criminelle dans les cinq ans suivant la première infraction.

Article 307. Toute personne est considérée comme innocente tant que la Justice n’aura pas démontré le contraire.

Article 308. L’infraction est nécessairement le résultat de l’intention coupable de son auteur ou d’une faute commise par ce dernier.

Article 309. N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes.

Article 310. N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte prescrit ou autorisé par des dispositions législatives ou réglementaires.
De même, n’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal.

Article 311. N’est pas pénalement responsable la personne ayant agi en état de légitime défense. Pour que l’état de légitime défense soit retenu et que la responsabilité pénale de l’auteur soit écartée, ce dernier doit faire face à une atteinte injuste et actuelle contre lui-même, une personne ou un bien, ce qui l’a forcé à accomplir un acte nécessaire, simultané et proportionné à la défense de cette personne ou de ce bien.

Article 312. N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace.

Article 313. N’est pas pénalement responsable la personne qui a agi sous l’empire d’une force ou d’une contrainte à laquelle elle n’a pu résister.

Titre IV : Des infractions

Article 401. La présente loi pénale instaure les casiers judiciaires répertoriant l’ensemble des peines d’un citoyen condamné par la justice frôceuse. Ils sont placés sous contrôle de la Cour Suprême et ne peuvent être consultés que par les magistrats chargés d'une affaire impliquant la personne, les services de réinsertion et de probation, les officiers de police judiciaire et les services de renseignement.

Article 402. Les peines encourues par les personnes sont les suivantes : Rappel à la loi, Suivi socio-judiciaire, Travail d’Intérêt Général, Service militaire adapté, Amende proportionnelle à la fortune, Inéligibilité temporaire ou définitive, Privation temporaire de droits civiques, Mise sous Bracelet Electronique, Peine de prison, Peine d'indignité nationale.

Article 403. Les infractions présentées dans cette loi pénale se caractérisent par l’action de nuire à un individu, par ses actions et ses gestes, ne mettant pas son intégrité physique ou morale en danger mais aussi par l’action de nuire à la vie ou à l’intégrité physique ou morale d’un individu et par des actions mettant en danger l’individu.

Article 404. Les infractions proposées par la justice frôceuse sont classés en 19 catégories dont la teneur de chacune suit:

Crime A :

- Crime contre l'humanité
- Génocide
- Haute trahison
- Homicide volontaire multiple
- Homicide volontaire sur une personne vulnérable
- Homicide volontaire couplé à un viol
- Homicide volontaire couplé à des actes de torture ou de barbarie
- Actes de terrorisme ayant entrainé la mort

Crime B :

- Complicité de crime de catégorie A
- Tentative de commettre un crime de catégorie A
- Homicide volontaire avec préméditation
- Homicide volontaire lié à l'appartenance d'une personne à une ethnie, une nation, une religion ou une orientation sexuelle
- Homicide volontaire sur une personne dépositaire de l'autorité publique
- Tentative de commettre un homicide volontaire considéré comme un crime de catégorie B
- Actes de terrorisme n'ayant pas entrainé la mort
- Actes de torture ou de barbarie ayant entrainé la mort sans intention de la donner
- Enlèvement ayant entrainé la mort sans intention de la donner
- Vol ayant entrainé la mort sans intention de la donner
- Proxénétisme ayant entrainé la mort sans intention de la donner
- Intelligence avec une puissance étrangère

Crime C :

- Complicité de crime de catégorie B
- Tentative de commettre un crime de catégorie B autre que l'homicide volontaire
- Homicide volontaire sans préméditation
- Tentative de commettre un homicide volontaire sans préméditation
- Trahison
- Viol couplé à des actes de torture ou de barbarie
- Enlèvement couplé à des actes de torture ou de barbarie
- Vol couplé à des actes de torture ou de barbarie
- Proxénétisme couplé à des actes de torture ou de barbarie
- Viol ayant causé une invalidité permanente de façon involontaire
- Enlèvement ayant causé une invalidité permanente de façon involontaire
- Proxénétisme ayant causé une invalidité permanente de façon involontaire
- Actes de torture ou de barbarie sur personne vulnérable.
- Viol en réunion sur personne vulnérable.

Crime D :

- Complicité de crime de catégorie C
- Tentative de commettre un crime de catégorie C autre que l'homicide volontaire sans préméditation
- Vol ayant causé une invalidité permanente de façon involontaire
- Irruption dans un bureau de vote avec violence dans le but de nuire au bon déroulement d'un scrutin
- Violences volontaires préméditées ayant causé la mort sans intention de la donner
- Administration de substances nuisibles ayant provoqué la mort
- Enlèvement ayant causé une invalidité temporaire
- Enlèvement sur personne vulnérable
- Viol sur personne vulnérable
- Viol en réunion
- Incendie volontaire ayant entrainé la mort
- Espionnage

Crime E :

- Complicité de crime de catégorie D
- Tentative de commettre un crime de catégorie D
- Violences volontaires non préméditées ayant causé la mort sans intention de la donner
- Violences volontaires en groupe sur une personne dépositaire de l'autorité publique ayant cause une invalidité permanente
- Violences volontaires en groupe sur une personne vulnérable ayant cause une invalidité permanente
- Viol ayant causé une invalidité temporaire
- Proxénétisme ayant causé une invalidité temporaire
- Torture ou actes de barbarie
- Enlèvement ou séquestration
- Proxénétisme sur personne vulnérable
- Homicide involontaire sur personne vulnérable

Crime F :

- Complicité de crime de catégorie E
- Tentative de commettre un crime de catégorie E
- Violences volontaires ayant causé une invalidité permanente de façon involontaire
- Violences volontaires en groupe sur une personne dépositaire de l'autorité publique ayant causé une invalidité temporaire
- Violences volontaires en groupe sur une personne vulnérable ayant causé une invalidité temporaire
- Administration de substances nuisibles pouvant provoquer la mort
- Viol
- Proxénétisme
- Homicide involontaire par négligence
- Homicide involontaire lié à la consommation excessive d'alcool ou de stupéfiants
- Vol à main armée accompagné de violences physiques
- Incendie volontaire n'ayant pas entrainé la mort
- Trafic de stupéfiants en grande quantité
- Production de stupéfiants en grande quantité
- Production de matériel pédopornographique
- Trafic d'armes à feu
- Acte de violence ou tentative d'homicide justifiés par l'orientation sexuelle
- Contestation de l'existence des crimes contre l'humanité, tels que définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg, dans la charte du Tribunal militaire pour l'Extrême-Orient, et dans le statut de Rome
- Incitations à la haine et à la discrimination liée à l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une culture, un genre ou une idéologie religieuse.

Crime G :

- Complicité de crime de catégorie F
- Tentative de commettre un crime de catégorie F

Délit A :

- Homicide involontaire
- Administration de substances nuisibles pouvant provoquer une invalidité permanente
- Agression sexuelle sur personne vulnérable
- Rapport sexuel avec une personne n'ayant pas atteint l'âge de la majorité sexuelle
- Violences volontaires en groupe
- Violences volontaires exercées par une personne dépositaire de l’autorité publique
- Vol avec violences
- Vol à main armée
- Contrefaçon présentant un risque pour la santé
- Corruption
- Blanchiment d'argent
- Fraude fiscale supérieure à un million de pluzins
- Insultes faites à l'encontre de l'Empereur.

Délit B :

- Complicité de délit de catégorie A
- Tentative de délit de catégorie A
- Agression sexuelle
- Vente de substances illicites
- Violences liées à l'appartenance d'une personne à une ethnie, une nation, une religion ou une orientation sexuelle
- Violences ayant entrainé une invalidité temporaire
- Violences conjugales
- Actes de cruauté envers un animal
- Blessures involontaires liées à la consommation excessive d'alcool ou de stupéfiants ayant entrainé une invalidité permanente
- Blessures involontaires par négligence ayant entrainé une invalidité permanente
- Fraude fiscale inférieure à un million de pluzins
- Evasion fiscale sans manifestation de volonté de régulariser la situation
- Détournement de fonds
- Conduite sous l'empire d'une substance illicite pouvant altérer la capacité du conducteur
- Acte discriminatoire justifié par l'orientation sexuelle
- Diffamation commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de son orientation sexuelle
- Injure commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de son orientation sexuelle

Délit C :

- Complicité de délit de catégorie B
- Tentative de délit de catégorie B
- Extorsion de fonds
- Possession de matériel pédopornographique
- Inceste
- Rapport sexuel avec un animal
- Harcèlement sexuel
- Blessures involontaires ayant entrainé une invalidité permanente
- Blessures involontaires liées à la consommation excessive d'alcool ou de stupéfiants
- Blessures involontaires par négligence
- Non assistance à personne en danger
- Délit de fuite
- Abus de pouvoir
- Provocation au suicide
- Délit d'initié
- Faillite frauduleuse
- Abus de biens sociaux
- Conduite sous l'empire d'un état alcoolique aggravé
- Insulte à l'encontre d'un dépositaire de l'autorité publique

Délit D :

- Complicité de délit de catégorie C
- Tentative de délit de catégorie C
- Violences volontaires
- Administration de substances nuisibles ne pouvant pas provoquer la mort ou une invalidité permanente
- Vol sans violences
- Blessures involontaires ayant causé une invalidité temporaire supérieure à 3 mois
- Harcèlement moral
- Fourniture de substances illicites sans rémunération à un mineur
- Abus de faiblesse
- Abus de confiance
- Faux et usage de faux
- Usurpation d'identité
- Abandon de famille
- Entrave à la justice
- Appel d'offres truqué
- Trafic d'influence
- Apologie de crimes contre l'humanité
- Utilisation d'une tête de porc hors de sa destination agroalimentaire
- Diffusion non autorisée d'images pornographiques

Délit E :

- Complicité de délit de catégorie D
- Tentative de délit de catégorie D
- Détournement de mineurs
- Fourniture de substances illicites sans rémunération
- Blessures involontaires
- Destruction de biens
- Recel de vol
- Contrefaçon qui ne présente aucun risque pour la santé
- Conduite sans permis de conduire
- Menaces de mort proférées par écrit
- Apologie de crimes
- Port illégal d'armes à feu
- Conduite sous l'empire d'un état alcoolique

Délit F :

- Complicité de délit de catégorie E
- Tentative de délit de catégorie E
- Possession de substances illicites
- Irruption dans un bureau de vote sans violence dans le but de nuire au bon déroulement du scrutin
- Insultes liées à l'appartenance d'une personne à une ethnie, une nation, une religion ou une orientation sexuelle
- Excès de vitesse supérieur à 31 km/h
- Menaces de mort proférées oralement
- Violation du secret professionnel
- Entente sur les prix
- Port de sabots en plastique hors des établissements sanitaires

Délit G :

- Complicité de délit de catégorie F
- Tentative de délit de catégorie F
- Refus d'obtempérer

Contravention A :

- Atteinte à la présomption d'innocence
- Menaces de violences
- Divulgation d'un vote
- Parutions illégales de nature à influencer un vote
- Excès de vitesse de 21 à 30 km/h
- Circulation sur un lieu non autorisé
- Conduite imprudente
- Refus de priorité
- Non respect des feux tricolores
- Outrage aux symboles nationaux

Contravention B :

- Diffamation
- Publicité mensongère
- Émission de chèques sans provision
- Racolage abusif
- Non utilisation de la ceinture de sécurité
- Non respect de la distance de sécurité
- Franchissement de la ligne continue
- Stationnement sur une zone réservée aux personnes handicapées

Contravention C :

- Utilisation non autorisée d'un logo
- Excès de vitesse de 11 à 20 km/h
- Stationnement dangereux
- Circulation sur la bande d'arrêt d'urgence
- Usage d’un téléphone tenu en main par conducteur d’un véhicule en circulation
- Défaut de possession d'un éthylotest

Contravention D :

- Insultes publiques
- Stationnement gênant

Contravention E :

- Excès de vitesse de moins de 10 km/h
- Stationnement interdit

Titre V : Des peines et de leur application

Article 501. En cas de récidive, la peine pourra être aggravée de la manière suivante :

A1 - Premier fait pour un majeur - Peine maximale possible équivalant à 100 % de la peine prévue
A2 - Première récidive faite par un majeur après un premier fait moins grave - Peine maximale possible équivalant à 140 % de la peine prévue
A3 - Première récidive faite par un majeur après un premier fait aussi grave ou plus grave - Peine maximale possible équivalant à 180 % de la peine prévue
A4 - Première récidive faite par un majeur sur un fait identique - Peine maximale possible équivalant à 200 % de la peine prévue
A5 - Multiple récidive faite par un majeur après deux premiers faits moins graves - Peine maximale possible équivalant à 200 % de la peine prévue
A6 - Multiple récidive faite par un majeur après au moins un fait aussi grave ou plus grave - Peine maximale possible équivalant à 250 % de la peine prévue
A7 - Multiple récidive faite par un majeur sur un fait identique - Peine maximale possible équivalant à 300 % de la peine prévue
A8 - Multiple récidive faite par un majeur sur deux faits identiques - Peine maximale possible équivalant à 350 % de la peine prévue

B1 - Premier fait pour un mineur - Peine maximale possible équivalant à 50 % de la peine prévue
B2 - Première récidive faite par un mineur après un premier fait moins grave - Peine maximale possible équivalant à 80 % de la peine prévue
B3 - Première récidive faite par un mineur après un premier fait aussi grave ou plus grave - Peine maximale possible équivalant à 100 % de la peine prévue
B4 - Première récidive faite par un mineur sur un fait identique - Peine maximale possible équivalant à 120 % de la peine prévue
B5 - Multiple récidive faite par un mineur après deux premiers faits moins graves - Peine maximale possible équivalant à 120 % de la peine prévue
B6 - Multiple récidive faite par un mineur après au moins un fait aussi grave ou plus grave - Peine maximale possible équivalant à 150 % de la peine prévue
B7 - Multiple récidive faite par un mineur sur un fait identique - Peine maximale possible équivalant à 170 % de la peine prévue
B8 - Multiple récidive faite par un mineur sur deux faits identiques - Peine maximale possible équivalant à 200 % de la peine prévue

Dans le cas d'un crime puni de la perpétuité incompressible, un mineur ne pourra être condamné qu'à la perpétuité compressible.
Dans le cas d'un crime puni de la perpétuité compressible, un mineur ne pourra être condamné qu'à une peine prononcée de 51 ans de prison, automatiquement ramenée à 28 ans, selon les modalités de l'article 505 du présent code.

Article 502. D'autres circonstances aggravantes pourront être définies par la Loi, les circonstance aggravantes sont cumulables

Article 503. Les types de peines sont cumulables au sein de la même sanction.

Article 504. Si plusieurs condamnations sont prononcées le même jour, l’ensemble des condamnations est additionné. L’addition de ces dites condamnations représente la peine définitive.

Article 505. Une peine de prison prononcée pour une durée supérieure à 61 ans pour un majeur sera automatiquement transformée en perpétuité compressible avec période de sureté à définir par la cour.
Une peine de prison prononcée pour une durée comprise entre 22 et 50 ans pour un mineur sera automatiquement ramenée à une durée de 21 ans
Une peine de prison prononcée pour une durée supérieure à 51 ans pour un mineur sera automatiquement ramenée à une durée de 28 ans

Article 506. La totalité ou une partie de la peine peut être prononcée avec sursis.

Article 507. La fortune personnelle du condamné inclut ses avoirs dans une entreprise ou un média ainsi que les sommes placées sur ses comptes en banque et ses deux prochains mois de salaire.
Si la situation financière du condamné l'impose, la Cour de Justice peut prendre la décision d'étaler le paiement par mensualités.
L'amende pénale ne peut en aucun cas être sujette à intérêts.

Article 508. Dans le cas où la Cour de Justice estimerait qu'il existe une faute civile, une peine de dommages et intérêts peut être prononcée.

Article 509. Si un individu est surpris en flagrant délit, une privation de ses droits civiques sera automatiquement appliquée jusqu’à la fin de son procès.

Article 510. Suite à une condamnation, les parties présentes au procès peuvent faire appel du jugement.

Article 511. L’appel est suspensif de la peine de prison, sauf indication contraire présentée dans le jugement.
L'appel est suspensif de l'amende, quelles que soient les circonstances.

Article 512. L’appel n’est pas suspensif de la privation de droits civiques, sauf indication contraire présentée dans le jugement.

Article 513. L’ensemble des infractions définies dans l’Article 404 de la présente loi pénale engendra des sanctions minimales et maximales évoquées ci-dessous.

Crime de catégorie A : Peine de prison à perpétuité incompressible, perte des droits civiques à vie et confiscation de l'ensemble de la fortune du condamné.
Crime de catégorie B : Peine de prison à perpétuité compressible avec période de sureté laissée à l'appréciation de la Cour allant de 10 à 30 ans, perte des droits civiques à vie et confiscation de l'ensemble de la fortune du condamné.
Crime de catégorie C : de 8 à 30 ans d'emprisonnement, perte des droits civiques à vie et confiscation de l'ensemble de la fortune du condamné
Crime de catégorie D : de 7 à 22 ans d'emprisonnement, perte des droits civiques à vie et amende pouvant aller jusqu'à 90 % de la fortune du condamné
Crime de catégorie E : de 6 à 18 ans d'emprisonnement, perte des droits civiques pour 30 ans, inéligibilité à vie et amende pouvant aller jusqu'à 85 % de la fortune du condamné.
Crime de catégorie F : de 5 à 15 ans d'emprisonnement, perte des droits civiques pour 25 ans, inéligibilité à vie et amende pouvant aller jusqu'à 80 % de la fortune du condamné.
Crime de catégorie G : de 4 à 12 ans d'emprisonnement, perte des droits civiques pour 20 ans, inéligibilité à vie et amende pouvant aller jusqu'à 60 % de la fortune du condamné.

Délit de catégorie A : 10 ans d'emprisonnement, perte des droits civiques pour 15 ans, inéligibilité pour 30 ans et amende pouvant aller jusqu'à 60 % de la fortune du condamné.
Délit de catégorie B : 7 ans d'emprisonnement, perte des droits civiques pour 10 ans, inéligibilité pour 20 ans et amende pouvant aller jusqu'à 50 % de la fortune du condamné.
Délit de catégorie C : 5 ans d'emprisonnement, perte des droits civiques pour 7 ans, inéligibilité pour 12 ans et amende pouvant aller jusqu'à 45 % de la fortune du condamné
Délit de catégorie D : 3 ans d’emprisonnement, perte des droits civiques pour 5 ans, inéligibilité pour 8 ans et amende pouvant aller jusqu’à 40 % de la fortune du condamné
Délit de catégorie E : 2 ans d’emprisonnement, perte des droits civiques pour 3 ans, inéligibilité pour 5 ans et amende pouvant aller jusqu’à 35 % de la fortune du condamné
Délit de catégorie F : 1 an d’emprisonnement, perte des droits civiques pour 2 ans, inéligibilité pour 3 ans et amende pouvant aller jusqu’à 30 % de la fortune du condamné
Délit de catégorie G : 6 mois d'emprisonnement, perte des droits civiques pour 1 an, inéligibilité pour 18 mois et amende pouvant aller jusqu'à 30 % de la fortune personnelle du condamné

Contravention de catégorie A : Perte des droits civiques pour 6 mois, inéligibilité pour 1 an et amende pouvant aller jusqu'à 30 % de la fortune personnelle du condamné
Contravention de catégorie B : Perte des droits civiques pour 3 mois, inéligibilité pour 6 mois et amende pouvant aller jusqu'à 27,5 % de la fortune du condamné
Contravention de catégorie C : Perte des droits civiques pour 1 mois, inéligibilité pour 3 mois et amende pouvant aller jusqu'à 25 % de la fortune du condamné
Contravention de catégorie D : Inéligibilité pour 6 semaines et amende pouvant aller jusqu'à 22,5 % de la fortune du condamné
Contravention de catégorie E : Amende pouvant aller jusqu'à 20 % de la fortune du condamné

Article 514. La peine complémentaire d'indignité nationale pourra être prononcée à l'encontre de toute personne condamnée pour haute trahison, trahison ou tout crime de catégorie A à D frappé de la circonstance aggravante d'assistance à la tyrannie.

L'adoption de cette peine induit :
- Perte automatique des droits civiques à vie
- Confiscation de l'ensemble des biens du condamné au profit de l’État
- Retrait de toute décoration reçue par le condamné
- Si le condamné est un militaire, dégradation au plus bas grade

Titre VI - Du Travail d’Intérêt Général (T.I.G.)

Article 601. Le travail d’intérêt général (T.I.G.) est une peine prononcée par la Cour de Justice à titre de peine principale ou en complément d’une peine d’emprisonnement avec sursis.

Article 602. Le T.I.G. ne peut être prononcé qu’en présence et avec l’accord du prévenu. Ce ne peut être un travail forcé.

Article 603. La personne condamnée à une peine d'intérêt général doit effectuer un travail au sein d'une association agréée ou d'un établissement public. Elle devra en rendre compte de façon hebdomadaire à la Cour de Justice.

Article 604. Le T.I.G. peut consister notamment à :

- améliorer l’environnement naturel en reboisant ou débroussaillant
- réparer les dégâts liés au vandalisme
- effectuer des tâches à finalité culturelle
- effectuer des actes de solidarité.

Article 605. Le T.I.G. doit être réalisé dans les quatre mois suivant le jugement, leur durée maximale est de 250 heures.

Article 606. Le T.I.G. n’est pas rémunéré. Les personnes qui exercent une activité professionnelle devront l’effectuer sur leurs heures de loisirs.

Article 607. La personne condamnée à un T.I.G. sera contrôlée par l’organisme en faveur duquel le travail est accompli ainsi que par le Président de la Cour de Justice.

Article 608. La personne condamnée qui se déroberait à ses obligations pourra être sanctionnée par la Cour de Justice qui sera en droit de prononcer une peine de prison ferme correspondant à 2 jours de prison par heure non faite ou à révoquer le sursis d'un condamné à la prison avec sursis.

TITRE VII - De la liberté conditionnelle et de la mise sous bracelet électronique

Chapitre 1 - De la liberté conditionnelle

Article 701. La Cour de Justice aura seule qualité pour prononcer la liberté conditionnelle de tout prévenu ne présentant qu'un risque faible de récidive.

Article 702. La Cour de Justice déterminera les conditions de la liberté conditionnelle :

- semi liberté conditionnelle (retour le soir à la prison)
- totale
- horaires de sortie du domicile à respecter
- zones interdites

Article 703. La libération conditionnelle est autorisée si au moins les deux tiers de la peine sont effectués dans le cas d'un délit
La libération conditionnelle est autorisée si au moins les neuf dixièmes de la peine sont effectués dans le cas d'un crime
La libération conditionnelle est autorisée si l'intégralité de la période de sureté est écoulée dans le cas d'une perpétuité compressible

Article 704. La liberté conditionnelle ne pourra se faire qu’après examen psychiatrique destiné à évaluer la dangerosité et le risque de récidive du prévenu et sera laissée à la seule appréciation de la Cour de Justice.

Article 705. La liberté conditionnelle s’achève à la date initialement prévue de fin de peine de prison.

Chapitre 2 - Du bracelet électronique

Article 706. Le placement sous bracelet électronique sera systématiquement accordé à toute personne condamnée à une peine égale ou inférieure à 2 ans de prison en faisant la demande sauf si la Cour estime que le risque de récidive est important.

Article 707. La Cour pourra décider de placer sous bracelet électronique une personne condamnée à 5 ans de prison maximum si elle estime que le risque de récidive est négligeable.

Article 708. La fin de peine sous bracelet électronique est autorisée si au moins la moitié de la peine est effectuée dans le cas d'un délit
La fin de peine sous bracelet électronique est autorisée si au moins les trois quarts de la peine sont effectués dans le cas d'un crime
Un condamné à la perpétuité compressible pourra prétendre au placement sous bracelet électronique après que 90 % de la période de sureté se soient écoulés.
Les mesures de fin de peine sous bracelet électronique sont laissées à l'appréciation de la Cour de Justice sur la base des risques de récidive et de comportement du détenu

Article 709. L’administration pénitentiaire confiera à un prestataire privé la mise à disposition de matériel, la maintenance des dispositifs permettant d’assurer le suivi à distance 24h/24 et 7j/7 des personnes placées sous bracelet électronique.

Article 710. Les services de police en charge des placements sous bracelets électroniques sont chargés de l’installation du dispositif et de la surveillance du prévenu.

Chapitre 3 - Dispositions communes

Article 711. Tout prévenu bénéficiant d’une liberté conditionnelle et/ou du port d’un bracelet électronique qui ne respecterait pas ses obligations (sortie du domicile aux horaires interdits, entrée dans une zone interdite…) sera immédiatement appréhendé par les forces de l’ordre et traduit devant la Cour de Justice qui aura qualité pour annuler la liberté conditionnelle ou prononcer une sanction équivalente à la catégorie d‘infraction qui avait entraîné la mise sous bracelet électronique.

Titre VIII : De la bonne conduite et de la réduction des peines

Article 801. La durée de la peine peut être réduite sur décision de la Cour de Justice dans le cas de progrès importants et de comportement exemplaire du détenu, elle doit rester d'au moins 80 % la durée de la peine originale quelles que soient les circonstances.
La durée de la période de sureté d'un condamné à la perpétuité compressible peut être réduite par la Cour Suprême seulement dans le cas de progrès exceptionnels, de comportement exemplaire et de faiblesse importante du risque de récidive, elle doit rester d'au moins 90 % la durée de la période originale quelles que soient les circonstances.

Titre IX - De la Prescription

Article 901. La prescription des contraventions est de 2 ans.le point de départ est le jour où l'infraction a été commise.

Article 902. La prescription des délits est de 10 ans.le point de départ est le jour où le délit a été commis.

Article 903. La prescription des crimes est de 30 ans le point de départ est le jour où le crime a été commis.

Article 904. Les crimes de catégorie A et les crimes frappés de la circonstance aggravante d'assistance à la tyrannie sont imprescriptibles.

Fait à Gagliano, le [XXX]

Par,
Claude Morvan
Gouverneur

Député fédéral Terroirs & Solidarité | Ancien gouverneur de Tyrsénie | Ancien maire de Gagliano

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Julien Citron
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Re: S01 | Loi Pénale Fondamentale

Message par Julien Citron »

Les 56 députés provinciaux de l'UPP siégeaient calmement dans l'Assemblée avec des pancartes "Non au délit de lèse-Majesté", "La Frôce n'est pas une monarchie absolue", "Oui à l'Empereur, non au demi-dieu".
ex-Président de la Province de Catalogne

Vice-Président de l'Université de Casarastra

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Léo Dowranl
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Re: S01 | Loi Pénale Fondamentale

Message par Léo Dowranl »

Monsieur le gouverneur,

Je me permet d'intervenir sur l'article 301 qui propose de réduire l'âge de la responsabilité pénale à 16 ans. Je suis fortement opposé à cet article et pour plusieurs raisons.
La première : vous voulez mettre en prison des jeunes dans un but de punition et pour réduire la délinquance. Or, l'état actuel de la prison est un vecteur de délinquance en lui-même. Vous ne ferez que transférer temporairement la délinquance dans un autre lieu d'où elle en ressortira plus grande encore. C'est se tirer une balle dans le pied.
Deuxièmement, je vois que vous essayer de parler de réinsertion. Mais comment réinsérer des jeunes qui ne sont même jamais encore entrer dans le marché du travail ? Comment voulez-vous leur faire sortir du cercle vicieux de l'exclusion en les mettant en prison ? Comment vont-ils finir leurs études ? Comment vont-ils trouver un travail après cela ? Vous n'aidez pas ces jeunes monsieur le gouverneur, vous les condamnez à vie.
Troisièmement, vous dites connaitre la réalité du terrain, mais c'est une réalité d'apparence, une réalité telle qu'on la voit dans des programmes de télévision à spectacle. Mais peut-être est-ce cela que vous voulez faire, une politique de spectacle. Monsieur, les jeunes sont souvent les pions d'un réseau. Vous videz les pions mais vous n'arrêtez pas le réseau. Si vous voulez agir contre la délinquance, il faut une meilleure politique contre le crime organisé, mais vu que vous n'êtes pas de Tyrsènie, vous ignorez peut-être l'existence de la Cosa Nostra. Un édifice s'écroule quand on en brise les fondements. Vous, vous ne faites qu'enlever les meubles.

Mais je comprend l'esprit de votre loi. Vous pensez aux victimes, et je comprend cela, mais vous réagissez aux sentiments, par une justice, si on peut encore appeler cela comme cela, du sentiment, et d'un sentiment qui ressemble à la vengeance. Monsieur, la justice ne se situe pas dans le coeur, mais dans la raison.

Aussi, je vous enjoins, plutôt qu'à donner de la force au droit, de donner à la force du droit pour reprendre la pensée de Pascal. On ne condamne pas un jeune à la prison, on lui donne nécessairement une solution socio-éducative ! Il faut mettre le paquet la dessus avec plus d'éducateur et de personnel de milieux sociaux, un vrai tribunal pour l'enfance. Plutôt que de réprimer, il faut prémunir, et j'attends de vous une vrai politique de lutte contre la violence sociale, grande cause de la violence de la délinquance.

Arrêtez cette politique spectacle et agissez avec raison et vertu. Et si vous vous obnubiliez dans vos certitudes, nous proposerons des amendements.

Je vous remercie.
Gouverneur de la Province de Tyrsènie

Secrétaire Général de l'UPP

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Claude Morvan
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Re: S01 | Loi Pénale Fondamentale

Message par Claude Morvan »

Monsieur Dowranl,

Rien n'indique qu'un individu, mineur ou non, soit obligé de passer par la prison ferme. Le but de la réduction de cet responsabilité à 16 ans est justement d'ajouter aux mesures pour mineurs des mesures plus larges et plus efficaces pour l'avenir de la personne. En effet, contrairement à vous j'ai une entière confiance en nos juges et en leur capacité à prononcer des peines intelligentes pour l'avenir du prévenu.

Car justement, dans des cas de grand banditisme où les jeunes sont utilisés, il est illusoire de penser que des foyers fermés sont la solution. Il faut permettre au juge d'avoir accès à un panel plus vaste, dans l'intérêt de la victime, de la société mais aussi du prévenu. D'ailleurs, dans de tels cas, la cause d'irresponsabilité liée à la contrainte pourra être mise en avant. Je vous invite à lire le projet de loi pour vous en rendre compte.

J'ajoute qu'il ne faut pas penser que les jeunes de 16 à 18 ans n'agissent jamais avec leur propre libre arbitre. Entre les agressions dans le métro, dans la rue, les vols, les cas ne manquent pas où les jeunes ne sont pas sous l'emprise d'un tuteur de crime.

Je pense que vous devriez passer quelques heures dans un quartier, avec des forces de l'ordre, pour vous rendre compte à tel point il est odieux de voir des jeunes intouchables du simple fait de leur âge. Ce n'est d'ailleurs pas leur rendre service.
Député fédéral Terroirs & Solidarité | Ancien gouverneur de Tyrsénie | Ancien maire de Gagliano

Charlotte Flechmann-De Kervern

Re: S01 | Loi Pénale Fondamentale

Message par Charlotte Flechmann-De Kervern »

Monsieur le Gouverneur,
Chers collègues députés,

Bien évidemment, dans le principe, la majorité du texte me convient. Cependant, je souhaiterais proposer quelques ajustement de l'article 404 :

Proposition d'amendement n°1 - MPD
L'Article 404 est modifié comme suit :
Article 404. Les infractions proposées par la justice frôceuse sont classés en 19 catégories dont la teneur de chacune suit:

Crime A :

- Crime contre l'humanité
- Génocide
- Haute trahison
- Homicide volontaire multiple
- Homicide volontaire sur une personne vulnérable
- Homicide volontaire couplé à un viol
- Homicide volontaire couplé à des actes de torture ou de barbarie
- Actes de terrorisme ayant entrainé la mort

Crime B :

- Complicité de crime de catégorie A
- Tentative de commettre un crime de catégorie A
- Homicide volontaire avec préméditation
- Homicide volontaire lié à l'appartenance d'une personne à une ethnie, une nation, une religion ou une orientation sexuelle
- Homicide volontaire sur une personne dépositaire de l'autorité publique
- Tentative de commettre un homicide volontaire considéré comme un crime de catégorie B
- Actes de terrorisme n'ayant pas entrainé la mort
- Actes de torture ou de barbarie ayant entrainé la mort sans intention de la donner
- Enlèvement ayant entrainé la mort sans intention de la donner
- Vol ayant entrainé la mort sans intention de la donner
- Proxénétisme ayant entrainé la mort sans intention de la donner
- Intelligence avec une puissance étrangère

Crime C :

- Complicité de crime de catégorie B
- Tentative de commettre un crime de catégorie B autre que l'homicide volontaire
- Homicide volontaire sans préméditation
- Tentative de commettre un homicide volontaire sans préméditation
- Trahison
- Viol couplé à des actes de torture ou de barbarie
- Enlèvement couplé à des actes de torture ou de barbarie
- Vol couplé à des actes de torture ou de barbarie
- Proxénétisme couplé à des actes de torture ou de barbarie
- Viol ayant causé une invalidité permanente de façon involontaire
- Enlèvement ayant causé une invalidité permanente de façon involontaire
- Proxénétisme ayant causé une invalidité permanente de façon involontaire
- Actes de torture ou de barbarie sur personne vulnérable.
- Viol en réunion sur personne vulnérable.

Crime D :

- Complicité de crime de catégorie C
- Tentative de commettre un crime de catégorie C autre que l'homicide volontaire sans préméditation
- Vol ayant causé une invalidité permanente de façon involontaire
- Irruption dans un bureau de vote avec violence dans le but de nuire au bon déroulement d'un scrutin
- Violences volontaires préméditées ayant causé la mort sans intention de la donner
- Administration de substances nuisibles ayant provoqué la mort
- Enlèvement ayant causé une invalidité temporaire
- Enlèvement sur personne vulnérable
- Viol sur personne vulnérable
- Viol en réunion
- Incendie volontaire ayant entrainé la mort
- Espionnage

Crime E :

- Complicité de crime de catégorie D
- Tentative de commettre un crime de catégorie D
- Violences volontaires non préméditées ayant causé la mort sans intention de la donner
- Violences volontaires en groupe sur une personne dépositaire de l'autorité publique ayant cause une invalidité permanente
- Violences volontaires en groupe sur une personne vulnérable ayant cause une invalidité permanente
- Viol ayant causé une invalidité temporaire
- Proxénétisme ayant causé une invalidité temporaire
- Torture ou actes de barbarie
- Enlèvement ou séquestration
- Proxénétisme sur personne vulnérable
- Homicide involontaire sur personne vulnérable

Crime F :

- Complicité de crime de catégorie E
- Tentative de commettre un crime de catégorie E
- Violences volontaires ayant causé une invalidité permanente de façon involontaire
- Violences volontaires en groupe sur une personne dépositaire de l'autorité publique ayant causé une invalidité temporaire
- Violences volontaires en groupe sur une personne vulnérable ayant causé une invalidité temporaire
- Administration de substances nuisibles pouvant provoquer la mort
- Viol
- Proxénétisme
- Homicide involontaire par négligence
- Homicide involontaire lié à la consommation excessive d'alcool ou de stupéfiants
- Vol à main armée accompagné de violences physiques
- Incendie volontaire n'ayant pas entrainé la mort
- Trafic de stupéfiants en grande quantité
- Production de stupéfiants en grande quantité
- Production de matériel pédopornographique
- Trafic d'armes à feu
- Acte de violence ou tentative d'homicide justifiés par l'orientation sexuelle
- Contestation de l'existence des crimes contre l'humanité, tels que définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg, dans la charte du Tribunal militaire pour l'Extrême-Orient, et dans le statut de Rome
- Incitations à la haine et à la discrimination liée à l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une culture, un genre ou une idéologie religieuse
- Administration de substances nuisibles pouvant provoquer une invalidité permanente
- Rapport sexuel avec une personne n'ayant pas atteint l'âge de la majorité sexuelle
- Agression sexuelle
.

Crime G :

- Complicité de crime de catégorie F
- Tentative de commettre un crime de catégorie F

Délit A :

- Homicide involontaire
- Agression sexuelle sur personne vulnérable
- Violences volontaires en groupe
- Violences volontaires exercées par une personne dépositaire de l’autorité publique
- Vol avec violences
- Vol à main armée
- Contrefaçon présentant un risque pour la santé
- Corruption
- Blanchiment d'argent
- Fraude fiscale supérieure à un million de pluzins
- Insultes faites à l'encontre de l'Empereur.

Délit B :

- Complicité de délit de catégorie A
- Tentative de délit de catégorie A
- Vente de substances illicites
- Violences liées à l'appartenance d'une personne à une ethnie, une nation, une religion ou une orientation sexuelle
- Violences ayant entrainé une invalidité temporaire
- Violences conjugales
- Actes de cruauté envers un animal
- Blessures involontaires liées à la consommation excessive d'alcool ou de stupéfiants ayant entrainé une invalidité permanente
- Blessures involontaires par négligence ayant entrainé une invalidité permanente
- Fraude fiscale inférieure à un million de pluzins
- Evasion fiscale sans manifestation de volonté de régulariser la situation
- Détournement de fonds
- Conduite sous l'empire d'une substance illicite pouvant altérer la capacité du conducteur
- Acte discriminatoire justifié par l'orientation sexuelle
- Diffamation commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de son orientation sexuelle
- Injure commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de son orientation sexuelle

Délit C :

- Complicité de délit de catégorie B
- Tentative de délit de catégorie B
- Extorsion de fonds
- Possession de matériel pédopornographique
- Inceste
- Rapport sexuel avec un animal
- Harcèlement sexuel
- Blessures involontaires ayant entrainé une invalidité permanente
- Blessures involontaires liées à la consommation excessive d'alcool ou de stupéfiants
- Blessures involontaires par négligence
- Non assistance à personne en danger
- Délit de fuite
- Abus de pouvoir
- Provocation au suicide
- Délit d'initié
- Faillite frauduleuse
- Abus de biens sociaux
- Conduite sous l'empire d'un état alcoolique aggravé
- Insulte à l'encontre d'un dépositaire de l'autorité publique

Délit D :

- Complicité de délit de catégorie C
- Tentative de délit de catégorie C
- Violences volontaires
- Administration de substances nuisibles ne pouvant pas provoquer la mort ou une invalidité permanente
- Vol sans violences
- Blessures involontaires ayant causé une invalidité temporaire supérieure à 3 mois
- Harcèlement moral
- Fourniture de substances illicites sans rémunération à un mineur
- Abus de faiblesse
- Abus de confiance
- Faux et usage de faux
- Usurpation d'identité
- Abandon de famille
- Entrave à la justice
- Appel d'offres truqué
- Trafic d'influence
- Apologie de crimes contre l'humanité
- Utilisation d'une tête de porc hors de sa destination agroalimentaire
- Diffusion non autorisée d'images pornographiques

Délit E :

- Complicité de délit de catégorie D
- Tentative de délit de catégorie D
- Détournement de mineurs
- Fourniture de substances illicites sans rémunération
- Blessures involontaires
- Destruction de biens
- Recel de vol
- Contrefaçon qui ne présente aucun risque pour la santé
- Conduite sans permis de conduire
- Menaces de mort proférées par écrit
- Apologie de crimes
- Port illégal d'armes à feu
- Conduite sous l'empire d'un état alcoolique

Délit F :

- Complicité de délit de catégorie E
- Tentative de délit de catégorie E
- Possession de substances illicites
- Irruption dans un bureau de vote sans violence dans le but de nuire au bon déroulement du scrutin
- Insultes liées à l'appartenance d'une personne à une ethnie, une nation, une religion ou une orientation sexuelle
- Excès de vitesse supérieur à 31 km/h
- Menaces de mort proférées oralement
- Violation du secret professionnel
- Entente sur les prix
- Port de sabots en plastique hors des établissements sanitaires

Délit G :

- Complicité de délit de catégorie F
- Tentative de délit de catégorie F
- Refus d'obtempérer

Contravention A :

- Atteinte à la présomption d'innocence
- Menaces de violences
- Divulgation d'un vote
- Parutions illégales de nature à influencer un vote
- Excès de vitesse de 21 à 30 km/h
- Circulation sur un lieu non autorisé
- Conduite imprudente
- Refus de priorité
- Non respect des feux tricolores
- Outrage aux symboles nationaux

Contravention B :

- Diffamation
- Publicité mensongère
- Émission de chèques sans provision
- Racolage abusif
- Non utilisation de la ceinture de sécurité
- Non respect de la distance de sécurité
- Franchissement de la ligne continue
- Stationnement sur une zone réservée aux personnes handicapées

Contravention C :

- Utilisation non autorisée d'un logo
- Excès de vitesse de 11 à 20 km/h
- Stationnement dangereux
- Circulation sur la bande d'arrêt d'urgence
- Usage d’un téléphone tenu en main par conducteur d’un véhicule en circulation
- Défaut de possession d'un éthylotest

Contravention D :

- Insultes publiques
- Stationnement gênant

Contravention E :

- Excès de vitesse de moins de 10 km/h
- Stationnement interdit
J'estime que l'administration de substances nuisibles pouvant provoquer une invalidité permanente sur autrui devrait être reconnu comme un crime. Effectivement, ce fait revient à attenter de façon définitive au quotidien d'autrui, ce bien évidemment volontairement. Entre mourir et être infirme toute une vie, il n'y a qu'un pas.

Ensuite, un rapport sexuel avec une personne n'ayant pas atteint l'âge de la majorité sexuelle, c'est tout simplement de la pédophilie. Si le viol est un crime, la pédophilie devrait en être un tout aussi grave.

Par ailleurs, une agression sexuelle est un acte semblable à celui du viol hormis le fait qu'il n'y a pas pénétration. Mais sur le plan psychologique, les dommages sont à peu près les mêmes pour la victime. Je propose donc que l'agression sexuelle devienne un crime de catégorie F.

En ce qui concerne l'abaissement de la majorité pénale à 16 ans, les députés provinciaux du MPD le soutiennent.

Je vous remercie.

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Claude Morvan
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Re: S01 | Loi Pénale Fondamentale

Message par Claude Morvan »

Madame,

Ces ajouts me semblent pertinents et j'appelle donc à leur soutien.
Député fédéral Terroirs & Solidarité | Ancien gouverneur de Tyrsénie | Ancien maire de Gagliano

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Léo Dowranl
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Re: S01 | Loi Pénale Fondamentale

Message par Léo Dowranl »

Monsieur le gouverneur,

Votre parole est comme l'arbre qui cache la forêt. Avant de vous proposer mon amendement et de vous l'expliquer, laissez moi vous dire que la responsabilité n'est pas du simple ressort du libre arbitre. Il n'y a pas d'équivalence entre les deux. Le libre arbitre est une simple volition, c'est le fait de vouloir. La responsabilité est le fait de choisir, ce qui comprend, une délibération, un calcul des moyens et des fins, la conscience des choix, une prudence pratique, la volonté. Tout cela est à prendre en compte et je sais que les juges savent le faire.
Je disais, votre parole est comme l'arbre qui cache la forêt. Par là je veux dire que vous prétendez ne pas vouloir impérativement mettre des jeunes en prison, mais si on entend bien votre propos en fin d'intervention, c'est bien la possibilité de le faire que vous souhaitez, et c'est cette possibilité que je ne veux pas.
On ne met pas en prison des enfants, on les éduque, on trouve des solutions socio-éducatives, et c'est nécessairement ce qui doit être fait pour des enfants : les remettre sur les chemins des études, de l'apprentissage, d'une vie stable, ou au moins dans les conditions de son accès.
Plutôt donc que d'avoir la possibilité de les mettre en incarcération, je propose que l'on créé un véritable tribunal pénal de l'enfance, c'est-à-dire un espace judiciaire où un juge pour enfant, adapté face à des délits ou des crimes, puisse décider d'une sanction socio-éducative à l'égard de l'enfant, et cela, libre au juge d'en décider : Suivi socio-judiciaire, Travail d’Intérêt Général, Service militaire, comme l'indique votre article 402, et plus encore.

Je propose donc les amendements suivant :
Proposition d'amendement n°2 - UPP
Article 301. Est auteur d’une infraction, présentée dans le Titre IV du Livre Premier de la présente loi pénale, la personne ayant atteint l'âge de la responsabilité pénale qui commet la dite infraction ou qui tente de la commettre. L'âge de la majorité pénale est fixée à 18 ans, et le terme "majeur" dans la présente loi sera entendu comme désignant toute personne âgée de plus de 18 ans lors de la commission des faits.
Tout mineur doué de discernement est pénalement responsable des infractions pénales dont il s'est rendu coupable et sera conduit face à un tribunal de pénal de l'enfance. Seules des mesures éducatives peuvent être prononcées à l'égard de mineurs de moins de 10 ans. Seules des sanctions éducatives et des mesures éducatives peuvent être prononcées à l'égard de mineurs âgés de 10 à 18 ans.

Proposition d'amendement n°3 - UPP
Article 402. Les peines encourues par les personnes sont les suivantes : Mesures socio-éducatives, Sanction socio-éducatives, Rappel à la loi, Suivi socio-judiciaire, Travail d’Intérêt Général, Service militaire adapté, Amende proportionnelle à la fortune, Inéligibilité temporaire ou définitive, Privation temporaire de droits civiques, Mise sous Bracelet Electronique, Peine de prison, Peine d'indignité nationale.
Proposition d'amendement n°4 - UPP
Titre X - Du tribunal pénal de l'enfance

Article 1001. Est créé un tribunal pénal de l'enfance pour le jugement des crimes et délits dont est accusé une personne de moins de 18 ans.
Article 1002. Siège dans ce tribunal spécifique un magistrat du parquet spécialisé dans les affaires des mineurs, un juge des enfants et de deux juges assesseurs issu du Service d'Aide Sociale à l'Enfance.
Article 1003. Comme l'indique l'article 301, "Seules des mesures éducatives peuvent être prononcées à l'égard de mineurs de moins de 10 ans. Seules des sanctions éducatives et des mesures éducatives peuvent être prononcées à l'égard de mineurs âgés de 10 à 18 ans", ce qui comprend les peines évoqués par l'article 402, hormis : Amende proportionnelle à la fortune, Mise sous Bracelet Electronique, Peine de prison, Peine d'indignité nationale.
Article 1004. Les mesures éducatives sous-entendus dans l'article 1003 sont décidés après investigation et examens des mesures les mieux adaptées au mineur par le Service d'Aide Sociale à l'Enfance spécialisé auprès du tribunal pénal de l'enfance.

Gouverneur de la Province de Tyrsènie

Secrétaire Général de l'UPP

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Claude Morvan
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Re: S01 | Loi Pénale Fondamentale

Message par Claude Morvan »

Vos amendements sont hors sujets car traitent de la procédure pénale, qui est un ressort fédéral. De plus, ils vont à l'encontre de l'esprit général de cette loi. J'appelle donc à voter contre ces amendements.

Si aucune remarque supplémentaire n'est demandée, nous allons pouvoir passer aux votes.
Député fédéral Terroirs & Solidarité | Ancien gouverneur de Tyrsénie | Ancien maire de Gagliano

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Léo Dowranl
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Re: S01 | Loi Pénale Fondamentale

Message par Léo Dowranl »

Je ne pense pas que l'amendement numéro 3 soit hors sujet.
J'aurai un dernier amendement à proposer, qui complète le 3, même si le 2 et le 4 n'a pas votre aval. Il s'agit d'un effort de clarté concernant les mesures et sanctions socioeducatives. Je comprend votre opposition aux amendements 2 et 4 mais au moins reconsidérez le 3 à la lumière de l'amendement suivant :
Proposition d'amendement n°5- UPP
Article 405. Les mesures et sanctions éducatives peuvent être les suivantes :

- De 3 à 200 heures de travail d'intérêt général
- Stage obligatoire de formation civique
- La confiscation d'un bien ayant permis directement la commission de l'infraction
- Placement obligatoire en internat pour l'année scolaire à venir
- Placement en centre éducatif fermé pour une durée réduite ou jusqu'à la majorité
- Placement en suivi socio-judiciaire
-Placement dans une famille d'accueil pour une durée réduite ou jusqu'à la majorité
- Interdiction de rencontrer certaines personnes ou de paraitre en certains lieux
- Avertissement solennel
- Rappel à la loi
- Suivi spécialisé avec le Service d'Aide Sociale à l'Enfance
Et je propose ce dernier amendement. Sans aller à l'encontre de l'esprit de votre loi, et si jamais l'amendement 2 et 4 sont rejetés, il me semble important que la peine de prison soit le dernier recours face aux mineurs et que la priorité soit donné aux mesures et sanctions socioeducatives.
Proposition d'amendement n°6 - UPP

Article 301. Est auteur d’une infraction, présentée dans le Titre IV du Livre Premier de la présente loi pénale, la personne ayant atteint l'âge de la responsabilité pénale qui commet la dite infraction ou qui tente de la commettre. L'âge de la majorité pénale est fixée à 16 ans, et le terme "majeur" dans la présente loi sera entendu comme désignant toute personne âgée de plus de 16 ans lors de la commission des faits.
Tout mineur doué de discernement est pénalement responsable des infractions pénales dont il s'est rendu coupable. Seules des mesures éducatives peuvent être prononcées à l'égard de mineurs de moins de 10 ans. Seules des sanctions et des mesures éducatives peuvent être prononcées à l'égard de mineurs âgés de 10 à 16 ans. Des mesures et des sanctions éducatives doivent prioritairement données aux mineurs âges de 16 à 18 ans, toute autre peine doit constituer un dernier recours justifié.
Gouverneur de la Province de Tyrsènie

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Re: S01 | Loi Pénale Fondamentale

Message par Claude Morvan »

J'appellerai à voter pour les amendements 3, 5 et 6.
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