Débat 8 : CUL - PLC - PSDF "Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes puisse s'étendre à la Frôce ?"
- Riccardo Finacci Núñez
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Débat 8 : CUL - PLC - PSDF "Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes puisse s'étendre à la Frôce ?"
La parole est au représentant de la CUL
Si après 24 heures rien n'a été posé, le PLC pourra prendre le tour.
Règles des débats : viewtopic.php?f=288&t=4117
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- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Débat 8 : CUL - PLC - PSDF "Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes puisse s'étendre à la Frôce ?"
CUL (1/5)
Il y a deux sens à voir au mouvement des gilets jaunes.
Le sens original, c'était une tension autour des prix du carburant, il me semble que les tarifs du carburant en Frôce sont tout à fait raisonnables, grâce à notre pragmatisme diplomatique et à une taxation mieux pensée, enfin sauf en Transalpie bien sûr, et que de manière générale, l'automobile est assez peu utilisée dans beaucoup de régions frôceuses, notamment dans celles où il a été consenti un investissement de masse dans les transports.
Voir un export de la mouvance gilet jaune en tant que telle ne me semble probable qu'en Transalpie, où les taxes sur la consommation injustes imposées par le PLC rendent le carburant bien plus cher que dans les autres provinces.
La vraie question, c'est de savoir si un mouvement frôceux pourrait s'organiser de la même manière autour de la révolte de franges de la population qui s'estiment oubliées et qui ont développé un certain rejet des corps intermédiaires que sont les partis et les syndicats.
Et la caractéristique essentielle de ce genre de mouvements, c'est qu'on ne peut pas les prédire, précisément comme ils ne sont pas organisés.
Pour se tenir prêts, il y a trois choses à faire.
Tout d'abord, savoir faire preuve d'écoute et de dignité, le mépris de classe du Gouvernement français a grandement contribué au succès du mouvement.
Ensuite, savoir faire des concessions aux mouvements pacifiques, pour que la violence ne devienne pas la solution de facilité.
Enfin, car nous ne sommes pas parfaits, former la police à la meilleure réponse à ce genre d'agissements, une riposte violente ne fait que radicaliser le mouvement, l'exemplarité et le sang-froid seront particulièrement indispensables.
Il y a deux sens à voir au mouvement des gilets jaunes.
Le sens original, c'était une tension autour des prix du carburant, il me semble que les tarifs du carburant en Frôce sont tout à fait raisonnables, grâce à notre pragmatisme diplomatique et à une taxation mieux pensée, enfin sauf en Transalpie bien sûr, et que de manière générale, l'automobile est assez peu utilisée dans beaucoup de régions frôceuses, notamment dans celles où il a été consenti un investissement de masse dans les transports.
Voir un export de la mouvance gilet jaune en tant que telle ne me semble probable qu'en Transalpie, où les taxes sur la consommation injustes imposées par le PLC rendent le carburant bien plus cher que dans les autres provinces.
La vraie question, c'est de savoir si un mouvement frôceux pourrait s'organiser de la même manière autour de la révolte de franges de la population qui s'estiment oubliées et qui ont développé un certain rejet des corps intermédiaires que sont les partis et les syndicats.
Et la caractéristique essentielle de ce genre de mouvements, c'est qu'on ne peut pas les prédire, précisément comme ils ne sont pas organisés.
Pour se tenir prêts, il y a trois choses à faire.
Tout d'abord, savoir faire preuve d'écoute et de dignité, le mépris de classe du Gouvernement français a grandement contribué au succès du mouvement.
Ensuite, savoir faire des concessions aux mouvements pacifiques, pour que la violence ne devienne pas la solution de facilité.
Enfin, car nous ne sommes pas parfaits, former la police à la meilleure réponse à ce genre d'agissements, une riposte violente ne fait que radicaliser le mouvement, l'exemplarité et le sang-froid seront particulièrement indispensables.
- Vincent De Salvo
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Re: Débat 8 : CUL - PLC - PSDF "Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes puisse s'étendre à la Frôce ?"
PLC (1/5)
Bonsoir à toutes et à tous.
La question de ce débat est plus que légitime et mérite que toute la classe politique frôceuse se la pose franchement.
Tout d'abord, je ne pense pas que le but de la confrontation d'idées de ce soir soit de débattre, une énième fois, sur la réforme fiscale que j'ai menée en Transalpie. Cependant, je me dois de rappeler que les augmentations des taux de TVA votées et appliquées furent accompagnées de la suppression pure et simple de tous les autres impôts. Parmi ces derniers se trouvait la taxe provinciale sur les produits pétroliers.
Je pense sincèrement ne pas avoir à partir en courant à l'évocation des prix du carburant en Transalpie ainsi que du pouvoir d'achat des transalpiens.
Sur la genèse et l'évolution du mouvement des gilets jaunes, je partage globalement l'analyse de madame Mendoza Ojeda.
La base est une contestation de l'augmentation des prix de l'essence. Mais cela s'est vite transformé en une crise sociale ayant de rares précédents. Un soulèvement atypique car son organisation n'est pas conventionnelle.
L'avantage est la sincérité du mouvement et sa légitimité car il vient du peuple. La limite est que les contestations et les discours y sont multiples, cela peut le rendre assez inaudible.
Au vu de la situation actuelle en Frôce, je pense que le mouvement ne s'étendra pas dans notre fédération dans l'immédiat.
Toutefois, dans le futur et selon l'évolution de notre situation économique et sociale, un mouvement de ce type et de cette ampleur pourrait voir le jour chez nous. D'autant que l'exemple des énormes difficultés du gouvernement français à gérer ce conflit est désormais dans tous les esprits.
Bonsoir à toutes et à tous.
La question de ce débat est plus que légitime et mérite que toute la classe politique frôceuse se la pose franchement.
Tout d'abord, je ne pense pas que le but de la confrontation d'idées de ce soir soit de débattre, une énième fois, sur la réforme fiscale que j'ai menée en Transalpie. Cependant, je me dois de rappeler que les augmentations des taux de TVA votées et appliquées furent accompagnées de la suppression pure et simple de tous les autres impôts. Parmi ces derniers se trouvait la taxe provinciale sur les produits pétroliers.
Je pense sincèrement ne pas avoir à partir en courant à l'évocation des prix du carburant en Transalpie ainsi que du pouvoir d'achat des transalpiens.
Sur la genèse et l'évolution du mouvement des gilets jaunes, je partage globalement l'analyse de madame Mendoza Ojeda.
La base est une contestation de l'augmentation des prix de l'essence. Mais cela s'est vite transformé en une crise sociale ayant de rares précédents. Un soulèvement atypique car son organisation n'est pas conventionnelle.
L'avantage est la sincérité du mouvement et sa légitimité car il vient du peuple. La limite est que les contestations et les discours y sont multiples, cela peut le rendre assez inaudible.
Au vu de la situation actuelle en Frôce, je pense que le mouvement ne s'étendra pas dans notre fédération dans l'immédiat.
Toutefois, dans le futur et selon l'évolution de notre situation économique et sociale, un mouvement de ce type et de cette ampleur pourrait voir le jour chez nous. D'autant que l'exemple des énormes difficultés du gouvernement français à gérer ce conflit est désormais dans tous les esprits.
VINCENT DE SALVO
Président du Parti Libéral-Conservateur
Gouverneur de Transalpie
Député fédéral
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- Julien Citron
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Re: Débat 8 : CUL - PLC - PSDF "Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes puisse s'étendre à la Frôce ?"
PSDF (1/5)
Le mouvement des gilets jaunes provient d'un malaise très profond inhérent à la société française. Le manque de confiance des citoyens envers sa classe politique, une fracture sociale de plus en plus béante et un gouvernement méprisant envers le petit peuple ont fait l'essence de la contestation, si je puis me permettre.
La Frôce est me semble-t-il un pays bien plus apaisée que sa turbulente voisine et je confirme les propos de madame Mendoza Ojeda quand elle dit que l'essence est ici à un prix très bas. Le litre de gazole est ici de l'ordre 0,70€, grâce aux faibles taxes pétrolières chez nous.
La Frôce n'est pas non plus frappée par une vague de dégagisme car les extrêmes ne réalisent pas vraiment de percée remarquables. Les partis classiques qui sont légions chez nous gouvernent à tour de rôle et dans le cadre d'un scrutin qui garantie une représentativité des chambres fédérales et provinciales élues. Là aussi la France pêche par un mode de scrutin complètement ubuesque qui amplifie le poids réel de la majorité et sous-représente les autres partis.
Donc de mon propre point de vue, je ne pense pas qu'un tel mouvement puisse prendre dans notre pays, à moins qu'une politique très injuste se mette en place. La tentative de Jean Bournay visant à lancer les gilets rouges apparaît par ailleurs en décalage complet au vu de la situation sociale chez nous qui est apaisée. Enfin le flop annoncé des gilets rouge tient aussi du fait que monsieur Bournay saute sur tout ce qui bouge pour hurler...
Le mouvement des gilets jaunes provient d'un malaise très profond inhérent à la société française. Le manque de confiance des citoyens envers sa classe politique, une fracture sociale de plus en plus béante et un gouvernement méprisant envers le petit peuple ont fait l'essence de la contestation, si je puis me permettre.
La Frôce est me semble-t-il un pays bien plus apaisée que sa turbulente voisine et je confirme les propos de madame Mendoza Ojeda quand elle dit que l'essence est ici à un prix très bas. Le litre de gazole est ici de l'ordre 0,70€, grâce aux faibles taxes pétrolières chez nous.
La Frôce n'est pas non plus frappée par une vague de dégagisme car les extrêmes ne réalisent pas vraiment de percée remarquables. Les partis classiques qui sont légions chez nous gouvernent à tour de rôle et dans le cadre d'un scrutin qui garantie une représentativité des chambres fédérales et provinciales élues. Là aussi la France pêche par un mode de scrutin complètement ubuesque qui amplifie le poids réel de la majorité et sous-représente les autres partis.
Donc de mon propre point de vue, je ne pense pas qu'un tel mouvement puisse prendre dans notre pays, à moins qu'une politique très injuste se mette en place. La tentative de Jean Bournay visant à lancer les gilets rouges apparaît par ailleurs en décalage complet au vu de la situation sociale chez nous qui est apaisée. Enfin le flop annoncé des gilets rouge tient aussi du fait que monsieur Bournay saute sur tout ce qui bouge pour hurler...
ex-Président de la Province de Catalogne
Vice-Président de l'Université de Casarastra
- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Débat 8 : CUL - PLC - PSDF "Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes puisse s'étendre à la Frôce ?"
CUL (2/5)
Je pense qu'il y a un consensus parmi nous pour dire qu'un mouvement du type gilet jaune est peu probable dans la Frôce actuelle.
Mais nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve, et il est de notre devoir de nous assurer de prendre les meilleures précautions pour éviter les mêmes problèmes, si la mobilisation citoyenne du peuple est légitime et à saluer, nous devons nous prémunir des scènes de confrontation que nous avons pu apercevoir.
Pour cela il me semble essentiel de construire un rapport sain entre la police et les citoyens.
Des incidents à répétition, comme cette arrestation de masse digne d'une dictature militaire à Mantes la Jolie, nourissent l'hostilité d'une partie de l'opinion envers la police, et c'est tout bonnement désastreux quand on se retrouve dans des situations de débordements, car plus personne ne fait confiance en la police pour faire respecter le droit avec clairvoyance.
C'est parce que cette clairvoyance est essentielle qu'il est indispensable de totalement revoir le recrutement et la formation des policiers.
Dans la majorité des cas, un policier peut calmer la situation par son sens de la négociation et l'expression de son propre calme, ce qui aura le double mérite de permettre aux citoyens ayant besoin de la police de s'ouvrir plus facilement.
Si on se place dans cet objectif, nous ne pouvons plus avoir des policiers sous-diplômés et surexcités. Nous devrons hausser les exigences académiques et former les policiers aux techniques de négociation en priorité, cela se fait en Norvège et cela marche très bien.
Le recours à la force doit bien sûr exister, mais il ne peut se faire qu'en dernier ressort.
Je pense qu'il y a un consensus parmi nous pour dire qu'un mouvement du type gilet jaune est peu probable dans la Frôce actuelle.
Mais nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve, et il est de notre devoir de nous assurer de prendre les meilleures précautions pour éviter les mêmes problèmes, si la mobilisation citoyenne du peuple est légitime et à saluer, nous devons nous prémunir des scènes de confrontation que nous avons pu apercevoir.
Pour cela il me semble essentiel de construire un rapport sain entre la police et les citoyens.
Des incidents à répétition, comme cette arrestation de masse digne d'une dictature militaire à Mantes la Jolie, nourissent l'hostilité d'une partie de l'opinion envers la police, et c'est tout bonnement désastreux quand on se retrouve dans des situations de débordements, car plus personne ne fait confiance en la police pour faire respecter le droit avec clairvoyance.
C'est parce que cette clairvoyance est essentielle qu'il est indispensable de totalement revoir le recrutement et la formation des policiers.
Dans la majorité des cas, un policier peut calmer la situation par son sens de la négociation et l'expression de son propre calme, ce qui aura le double mérite de permettre aux citoyens ayant besoin de la police de s'ouvrir plus facilement.
Si on se place dans cet objectif, nous ne pouvons plus avoir des policiers sous-diplômés et surexcités. Nous devrons hausser les exigences académiques et former les policiers aux techniques de négociation en priorité, cela se fait en Norvège et cela marche très bien.
Le recours à la force doit bien sûr exister, mais il ne peut se faire qu'en dernier ressort.
- Vincent De Salvo
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Re: Débat 8 : CUL - PLC - PSDF "Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes puisse s'étendre à la Frôce ?"
PLC (2/5)
Je me réjouis du consensus entre nous 3 sur la réponse directe à la question posée par ce débat. Mais le mépris de madame Mendoza Ojeda pour les policiers m'est insupportable. C'est quand même très fort de café de reprocher au gouvernement français son mépris de classe puis, dans son intervention suivante, réduire les fonctionnaires de police à des gens sous-diplômés. Monsieur Citron, qui est leur ministre de tutelle, a du apprécier autant que moi.
Je conviens parfaitement que l'attitude de certains membres des forces de l'ordre en France a été scandaleuse. Mais il est dangereux de vouloir tous les mettre dans le même sac. Aussi dangereux que de rendre tous les gilets jaunes responsables des débordements.
En tenant de tels propos, c'est vous, madame Mendoza Ojeda, qui nourrissez l'hostilité de l'opinion vis à vis de la police.
Je prône la tolérance 0, aussi bien pour les policiers qui commettent des bavures que pour les manifestants qui violent la loi.
Un policier n'est pas une assistante sociale, il n'est pas là pour négocier avec un casseur afin qu'il ne fracasse que 5 vitrines au lieu de 10.
Pour ne pas assister à des scènes insoutenables, comme un homme en fauteuil roulant maltraité et humilié par les forces de l'ordre, nous devons être dotés d'une instance solide et impartiale ayant les moyens de sanctionner lourdement les policiers qui fautent. Je m'engage à structurer dans les grandes largeurs ce domaine.
Mais de grâce, ne caricaturons pas ces gens qui font ce métier difficile par vocation et dont la grande majorité est irréprochable.
Je me réjouis du consensus entre nous 3 sur la réponse directe à la question posée par ce débat. Mais le mépris de madame Mendoza Ojeda pour les policiers m'est insupportable. C'est quand même très fort de café de reprocher au gouvernement français son mépris de classe puis, dans son intervention suivante, réduire les fonctionnaires de police à des gens sous-diplômés. Monsieur Citron, qui est leur ministre de tutelle, a du apprécier autant que moi.
Je conviens parfaitement que l'attitude de certains membres des forces de l'ordre en France a été scandaleuse. Mais il est dangereux de vouloir tous les mettre dans le même sac. Aussi dangereux que de rendre tous les gilets jaunes responsables des débordements.
En tenant de tels propos, c'est vous, madame Mendoza Ojeda, qui nourrissez l'hostilité de l'opinion vis à vis de la police.
Je prône la tolérance 0, aussi bien pour les policiers qui commettent des bavures que pour les manifestants qui violent la loi.
Un policier n'est pas une assistante sociale, il n'est pas là pour négocier avec un casseur afin qu'il ne fracasse que 5 vitrines au lieu de 10.
Pour ne pas assister à des scènes insoutenables, comme un homme en fauteuil roulant maltraité et humilié par les forces de l'ordre, nous devons être dotés d'une instance solide et impartiale ayant les moyens de sanctionner lourdement les policiers qui fautent. Je m'engage à structurer dans les grandes largeurs ce domaine.
Mais de grâce, ne caricaturons pas ces gens qui font ce métier difficile par vocation et dont la grande majorité est irréprochable.
VINCENT DE SALVO
Président du Parti Libéral-Conservateur
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- Julien Citron
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Re: Débat 8 : CUL - PLC - PSDF "Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes puisse s'étendre à la Frôce ?"
PSDF (2/5):
Il est vrai que si certaines scènes sont en mesure de heurter, je me refuse à mettre tous les fonctionnaires de police ou gendarmes dans le même sac. Des dérives individuelles ne doivent en aucun cas constituer un amalgame de tout ce qui est mené.
Nos voisins français doivent déployer quasiment 24 heures sur 24 des forces de l'ordre pour assurer la sécurité des manifestants depuis presque un mois. Comment voulez-vous que dans ces conditions de travail difficiles tout se passe sans accroches ?
Cependant là où je rejoins un peu Mme Mendoza Ojeda c'est peut-être dans l'usage abusif d'armes servant au maintien de l'ordre qui représentent un danger pour les manifestants.
La France est le seul pays à utiliser des grenades pour le maintien de l'ordre et à titre personnel je déplore ces méthodes qui conduisent à la mutilation de manifestants.
La Frôce s'en tient aux gaz lacrymogènes et aux grenades assourdissantes, ce qui fait que nous sommes exemplaire dans le maintien de l'ordre et la sécurité des personnes.
Aussi parce que notre philosophie de l'usage de la force est différente, cela ne viendra pas chez alimenter la colère des contestataires. Et je constate aussi que la France durcit peu à peu son régime, ce qui évidemment ajoute au ressentiment général.
Rien de comparable en Frôce avec notre régime fédéral qui place l'action politique au plus proche du citoyen. Notre pays est très clairement mieux avancé en matière de démocratie que notre voisin et rien que pour ce point il y a encore moins de chance de se retrouver avec un tel mouvement chez nous.
Il est vrai que si certaines scènes sont en mesure de heurter, je me refuse à mettre tous les fonctionnaires de police ou gendarmes dans le même sac. Des dérives individuelles ne doivent en aucun cas constituer un amalgame de tout ce qui est mené.
Nos voisins français doivent déployer quasiment 24 heures sur 24 des forces de l'ordre pour assurer la sécurité des manifestants depuis presque un mois. Comment voulez-vous que dans ces conditions de travail difficiles tout se passe sans accroches ?
Cependant là où je rejoins un peu Mme Mendoza Ojeda c'est peut-être dans l'usage abusif d'armes servant au maintien de l'ordre qui représentent un danger pour les manifestants.
La France est le seul pays à utiliser des grenades pour le maintien de l'ordre et à titre personnel je déplore ces méthodes qui conduisent à la mutilation de manifestants.
La Frôce s'en tient aux gaz lacrymogènes et aux grenades assourdissantes, ce qui fait que nous sommes exemplaire dans le maintien de l'ordre et la sécurité des personnes.
Aussi parce que notre philosophie de l'usage de la force est différente, cela ne viendra pas chez alimenter la colère des contestataires. Et je constate aussi que la France durcit peu à peu son régime, ce qui évidemment ajoute au ressentiment général.
Rien de comparable en Frôce avec notre régime fédéral qui place l'action politique au plus proche du citoyen. Notre pays est très clairement mieux avancé en matière de démocratie que notre voisin et rien que pour ce point il y a encore moins de chance de se retrouver avec un tel mouvement chez nous.
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- Anastasia Mendoza Ojeda
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Re: Débat 8 : CUL - PLC - PSDF "Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes puisse s'étendre à la Frôce ?"
CUL (3/5)
Injurier la police, monsieur De Salvo, c'est recruter des personnes de niveau diplôme des collèges puis de les former exclusivement sur la condition physique pour protéger le peuple.
On sous-estime les pré-requis pour exercer un tel métier pour pouvoir recruter à bas coût, et on s'en retrouve à oublier une dimension pleine de leur travail.
Oublier la dimension psychologique du travail de policier, c'est augmenter les cas où les policiers céderont face à des provocations de bas étage.
Oublier cette dimension, c'est exposer les victimes d'actes atroces à des comportements d'incompréhension, et prendre le risque de diminuer le nombre de plaintes.
Oublier cette dimension, c'est se priver des possibilités énormes offertes par la priorité donnée à la négociation, les policiers n'ont pas affaire qu'à des hordes de barbares.
Oublier cette dimension, c'est aussi ignorer la réalité du terrain, beaucoup de policiers sont en dépression.
La sécurité de nos concitoyens mérite bien mieux que ce que nous autres, responsables politiques, leur avons octroyé jusque là.
Elle mérite que l'on mette un terme au recrutement et à la formation basés principalement sur les capacités physiques, elle mérite que nos policiers soient plus nombreux à être titulaires de grands diplômes, elle mérite qu'on offre plus de moyens aux forces de l'ordre.
"Sous-diplômés", le terme est fort car la réaction doit être forte. Nous avons échoué à donner à ceux qui risquent leur vie une formation adéquate pour rendre leur travail plus sûr et efficace.
Vous vous indignez face à des mots. Je m'indigne face à des faits.
Injurier la police, monsieur De Salvo, c'est recruter des personnes de niveau diplôme des collèges puis de les former exclusivement sur la condition physique pour protéger le peuple.
On sous-estime les pré-requis pour exercer un tel métier pour pouvoir recruter à bas coût, et on s'en retrouve à oublier une dimension pleine de leur travail.
Oublier la dimension psychologique du travail de policier, c'est augmenter les cas où les policiers céderont face à des provocations de bas étage.
Oublier cette dimension, c'est exposer les victimes d'actes atroces à des comportements d'incompréhension, et prendre le risque de diminuer le nombre de plaintes.
Oublier cette dimension, c'est se priver des possibilités énormes offertes par la priorité donnée à la négociation, les policiers n'ont pas affaire qu'à des hordes de barbares.
Oublier cette dimension, c'est aussi ignorer la réalité du terrain, beaucoup de policiers sont en dépression.
La sécurité de nos concitoyens mérite bien mieux que ce que nous autres, responsables politiques, leur avons octroyé jusque là.
Elle mérite que l'on mette un terme au recrutement et à la formation basés principalement sur les capacités physiques, elle mérite que nos policiers soient plus nombreux à être titulaires de grands diplômes, elle mérite qu'on offre plus de moyens aux forces de l'ordre.
"Sous-diplômés", le terme est fort car la réaction doit être forte. Nous avons échoué à donner à ceux qui risquent leur vie une formation adéquate pour rendre leur travail plus sûr et efficace.
Vous vous indignez face à des mots. Je m'indigne face à des faits.
- Vincent De Salvo
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Re: Débat 8 : CUL - PLC - PSDF "Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes puisse s'étendre à la Frôce ?"
PLC (3/5)
Je ne peux que m'éloigner de plus en plus de votre vision du métier de policier madame Mendoza Ojeda.
Concernant le recrutement qui serait uniquement basé sur les capacités physiques, cela dépend de quoi on parle. Pour intégrer les unités anti-émeutes, il faut indéniablement être doté de grandes capacités physiques. Il en va de la sécurité de l'agent.
Ensuite, pour être un policier, il n'y a pas l'obligation d'être John Rambo pour être engagé. Il n'y a pas les tests physiques qu'il peut y avoir chez les pompiers.
Vos propos qui sous-entendent que les policiers sont des gros bras qui n'ont rien dans le cerveau me déplaisent beaucoup.
Vous faites un amalgame dangereux entre la personnalité et le niveau d'instruction des policiers.
Ce n'est pas parce qu'on a pas le BNES, qu'on cède à la moindre provocation.
Ce n'est pas parce qu'on a pas le BNES, qu'on prend à la légère des faits graves.
Ce n'est pas parce qu'on a pas le BNES, qu'on cogne sur tout ce qui bouge.
Ce n'est pas parce qu'on a pas le BNES, qu'on ne peut pas comprendre la réalité du terrain.
Les diplômes permettent d'intégrer la police à des grades élevés, les grandes écoles et la police ne sont pas incompatibles. Mais il serait invraisemblable de fermer la porte de la police à des citoyens motivés et sincères. Et l'expérience peut apprendre infiniment plus que les grandes écoles.
Je m'indigne face à des mots, cela ne veut pas dire que les faits m'indiffèrent.
Simplement, les mots ont un sens et lorsqu'on emploie des mots qui blessent, on divise son peuple.
Je ne peux que m'éloigner de plus en plus de votre vision du métier de policier madame Mendoza Ojeda.
Concernant le recrutement qui serait uniquement basé sur les capacités physiques, cela dépend de quoi on parle. Pour intégrer les unités anti-émeutes, il faut indéniablement être doté de grandes capacités physiques. Il en va de la sécurité de l'agent.
Ensuite, pour être un policier, il n'y a pas l'obligation d'être John Rambo pour être engagé. Il n'y a pas les tests physiques qu'il peut y avoir chez les pompiers.
Vos propos qui sous-entendent que les policiers sont des gros bras qui n'ont rien dans le cerveau me déplaisent beaucoup.
Vous faites un amalgame dangereux entre la personnalité et le niveau d'instruction des policiers.
Ce n'est pas parce qu'on a pas le BNES, qu'on cède à la moindre provocation.
Ce n'est pas parce qu'on a pas le BNES, qu'on prend à la légère des faits graves.
Ce n'est pas parce qu'on a pas le BNES, qu'on cogne sur tout ce qui bouge.
Ce n'est pas parce qu'on a pas le BNES, qu'on ne peut pas comprendre la réalité du terrain.
Les diplômes permettent d'intégrer la police à des grades élevés, les grandes écoles et la police ne sont pas incompatibles. Mais il serait invraisemblable de fermer la porte de la police à des citoyens motivés et sincères. Et l'expérience peut apprendre infiniment plus que les grandes écoles.
Je m'indigne face à des mots, cela ne veut pas dire que les faits m'indiffèrent.
Simplement, les mots ont un sens et lorsqu'on emploie des mots qui blessent, on divise son peuple.
VINCENT DE SALVO
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- Julien Citron
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Re: Débat 8 : CUL - PLC - PSDF "Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes puisse s'étendre à la Frôce ?"
PSDF (3/5):
Sauf erreur on parle de la police française, revenons un peu en Frôce.
Je souhaite tout de même rappeler dans les fonctions qui sont les miennes que la police frôceuse, qu'elle soit fédérale ou provinciale se caractérise par son professionnalisme et son sang-froid face à des situations parfois difficiles comme le terrorisme.
En cas d'émeute dans notre pays, il est clair que la police sera ferme envers ceux qui créent le désordre mais veillera à ne pas déborder de ses fonctions.
Je risque peut-être de choquer par ma position mais voyez-vous, quand vous êtes sollicités pendant 3 semaines non stop sans repos comme c'est le cas en France actuellement, je conçois parfaitement qu'il y ait des bavures car les forces de l'ordre ne sont pas formées pour gérer une révolte populaire, qu'on s'entende bien.
Pas plus que l'armée qui se borne à défendre le pays contre les agressions extérieures et qui n'est en aucun cas vouée au maintien de l'ordre interne.
Évidemment cela n'enlève rien à l'utilisation d'armes dangereuses que je déplore pour ma part.
Les policiers ne sont pas des surhommes, il peut arriver que la fatigue l'emporte et que la confusion prenne le pas sur le discernement. Je n'excuse en aucun cas les fautes professionnelles pouvant être commises dans ce cadre mais je garde en tête que ce sont des hommes et des femmes dévouées et non des robocops au cœur de pierre.
L'institution est là pour sanctionner les écarts manifestes de comportement de la part d'un fonctionnaire de police mais je leur redis mon soutien !
Sauf erreur on parle de la police française, revenons un peu en Frôce.
Je souhaite tout de même rappeler dans les fonctions qui sont les miennes que la police frôceuse, qu'elle soit fédérale ou provinciale se caractérise par son professionnalisme et son sang-froid face à des situations parfois difficiles comme le terrorisme.
En cas d'émeute dans notre pays, il est clair que la police sera ferme envers ceux qui créent le désordre mais veillera à ne pas déborder de ses fonctions.
Je risque peut-être de choquer par ma position mais voyez-vous, quand vous êtes sollicités pendant 3 semaines non stop sans repos comme c'est le cas en France actuellement, je conçois parfaitement qu'il y ait des bavures car les forces de l'ordre ne sont pas formées pour gérer une révolte populaire, qu'on s'entende bien.
Pas plus que l'armée qui se borne à défendre le pays contre les agressions extérieures et qui n'est en aucun cas vouée au maintien de l'ordre interne.
Évidemment cela n'enlève rien à l'utilisation d'armes dangereuses que je déplore pour ma part.
Les policiers ne sont pas des surhommes, il peut arriver que la fatigue l'emporte et que la confusion prenne le pas sur le discernement. Je n'excuse en aucun cas les fautes professionnelles pouvant être commises dans ce cadre mais je garde en tête que ce sont des hommes et des femmes dévouées et non des robocops au cœur de pierre.
L'institution est là pour sanctionner les écarts manifestes de comportement de la part d'un fonctionnaire de police mais je leur redis mon soutien !
ex-Président de la Province de Catalogne
Vice-Président de l'Université de Casarastra