La Frôce est un RPG Politique par forum, gratuit. Micronation virtuelle, vous y faites évoluer votre personnage pour accéder aux plus hautes fonctions de l'état.
- Chaque discours est limité à 650 mots, compteur forum.
- Chaque Candidat ne peut faire qu'un seul discours.
- Rien n'interdit à ce que plusieurs candidats se rendent devant la même association.
- Il est interdit d'éditer son message.
Les associations locales sont :
Alternative Antifasciste
Congrès des Employeurs du Bâtiment
Organisation de l'Unité Agricole
Ordre et Patrie
Confédération des Enseignants de Tyrsènie
Alliance Anti-Corruption
Frôce : Terre Chrétienne
Dates importantes :
- Début de campagne : Vendredi 5 octobre
- Fin de campagne : Mardi 16 octobre à 21 heures
Les messages postés avant ou après les dates d'ouverture ne comptent pas
Discours de Gabriel Von Bertha devant la Confédération des Enseignants de Tyrsènie
Chers enseignants,
C'est toujours avec une certaine émotion que je viens vous rencontrer. Je n'oublie pas que comme beaucoup d'entre vous, j'ai un jour exercé cette belle profession qui est de transmettre des savoirs, des "savoirs faire" et des "savoirs être" à notre Jeunesse. Etre enseignant fut ma première expérience professionnelle; c'est avec une volonté de servir mon pays, d'être dans une relation humaine avec des jeunes que j'ai fait le choix d'enseigner dans le 1er degré à 22 ans. J'ai plus tard fait le choix de transmettre aux jeunes adultes à l'université le Droit public, formation que j'avais suivi, mais je n'ai jamais oublié ma première vocation...
Je connais les difficultés que vous pouvez rencontrer quotidiennement pour enseigner sereinement. Des difficultés face à un climat de classe pollué par des comportements d'élèves inappropriés, face à des parents d'élèves qui remettent en cause vos compétences, face à un manque criant de moyens matériels, humains ou encore financiers. Tout cela entrave le service public qu'est l'éducation, dont l'objectif est la réussite de tous nos élèves pour les préparer à leur vie d'adulte.
Nous avons entrepris de grandes réformes et à cette occasion, je vous ai demandé des efforts d'adaptation important: je le conçois. La Loi de Refondation de l'Ecole que nous avons initié il y a quelques années a transformé le visage de l'Ecole de Tyrsènie, rompant avec l'école dépassée de l'ère Morvan. Nous avons modernisé le système scolaire, nous avons rapproché également l'organisation du temps scolaire du rythme d'apprentissage de nos enfants. Nous avons pu rencontrer des désaccords sur certaines mesures, mais force est de constater qu'aujourd'hui notre Ecole fonctionne mieux et que c'est en grande partie grâce à vous: et je tiens à vous remercier !
En contre-partie, nous avons tâché d'améliorer vos conditions de travail: c'est ainsi que nous avons recruté sur 3 ans 10'000 nouveaux enseignants supplémentaires. Ces enseignants sont désormais pleinement sur le terrain: ce qui nous a permis de mettre en oeuvre des dispositifs tels que "plus de maître que de classes" dans les écoles d'éducation prioritaire, ou encore de réduire tout simplement les effectifs d'élèves dans des classes parfois bondées.
Si je suis aujourd'hui devant vous, c'est pour vous assurer de ma détermination à continuer dans ce sens ! Mon objectif est simple: là où nous étions bon dernier il y a une dizaine d'année, je souhaite que le système éducatif de Tyrsènie devienne un modèle, un lieu d'expérimentation et réussite pour tous nos Jeunes !
Pour y arriver, je souhaite poursuivre les réformes, initier et défendre notamment au niveau fédéral la constitution d'un Socle Commun de Compétences, de Connaissances et de Culture (SCCCC). Ce socle a pour vocation, tout en laissant la liberté aux provinces de choisir l'organisation de leur système scolaire, de lisser les différences éducatives en matière d'attendus en compétences et connaissances, permettant à chaque élève frôceux de disposer d'une même base de compétences et connaissances. Cela se traduira par l'égalité de chaque élève frôceux devant l'accès aux universités frôceuses. La mobilité des étudiants entre les provinces doit être facilité, et le socle commun doit pouvoir le permettre.
Adopté, le socle commun nous permettra d'engager un changement majeur dans l'évaluation et la notation des élèves que je souhaite simple et valorisante pour l'élève. Ainsi disparaîtra les notations chiffrées: elles se verront remplacées par une appréciation à l'égard de l'acquisition d'un savoir ou savoir-faire dans le 1er degré, et parallèlement exprimées en "taux de réussite" dès l'entrée au collège. La bienveillance ne doit cependant pas signifier offrir le BNES ! Il ne peut y avoir de bienveillance sans exigence ! La politique des "taux de réussite" doit aussi pouvoir attribuer des "objectifs de réussite" aux élèves. Ainsi, 60% des compétences et connaissances du socle commun devront être acquises pour pouvoir entrer à l'université ! En dessous, nos élèves se verront proposer des formations d'enseignement supérieur alternatives et donnant accès à une profession plus rapidement.
Assurer la réussite de tous doit nécessairement passer par l'obtention de moyens matériels, humains et financiers suffisants pour vous, enseignants. C'est pourquoi je souhaite poursuivre l'accroissement de votre recrutement en proposant 10'000 postes supplémentaires sur 3 ans. Les 20'000 postes supplémentaires recrutés depuis 093 doit pouvoir nous permettre d'ici 098 de réduire spécifiquement les effectifs des classes en élémentaire de cycle 2, le cycle de l'apprentissage des fondamentaux tels que la Lecture, l'écriture et le savoir-compter, par le dédoublement des classes ! Nous aiderons financièrement les communes pour permettre le dédoublement des classes. Mettre les moyens sur le cycle 2 doit nous permettre de réduire les inégalités et d'accroître les chances de réussites de nos élèves en grandes difficultés.
Il sera également donné plus de temps aux enfants pour apprendre à leur rythme avec la fin des classes d'âge et la mise en place d'une véritable logique de cycle avec l'établissement de classes de besoins. L'élève disposera de 3 ans pour acquérir les attendus de fin de cycle.
Cette vision d'une école bienveillante, exigeante, donnant plus de moyens ne peut se faire qu'avec vous ! Je vous invite donc à me suivre dans cette aventure !
Chancelier Suprême - VIIè Législature
Ancien Président de l'Assemblée Fédérale - VIè Législature
Président de l'Alternative Démocrate Frôceuse - ADF
Ancien Ministre de l'Education et de l'Enseignement supérieur - Tyrsènie
Discours d'Alessandra Ansaldi (PSDF) devant l'Alliance Anti-Corruption
Chers amis,
Si je suis devant vous, c'est parce que nous avons un ennemi commun, la corruption, cet ennemi commun est la raison de l'ensemble de mon engagement en politique, nous sommes nombreux à avoir été profondément traumatisés par tout ce qui a mené aux évènements de 86 qui sont venus ponctuer 30 ans de gestion catastrophique due à une corruption endémique.
Alors que nous reprenons un chemin de bonne gestion, c'est à dire une gestion au service du peuple et non de certaines corporations, notamment dans les provinces, il est plus qu'essentiel de faire en sorte que cette corruption systématique ne revienne pas, ceux qui ne retiennent pas les leçons du passé n'ont aucun avenir.
C'est ce qui a guidé mon action au ministère provincial de la justice, ma première décision a été de réviser le financement des partis politiques, si je me suis attaquée à ce dossier en priorité, c'est tout d'abord pour apporter plus de justice dans la vie démocratique, le large financement public permet à des partis mineurs d'émerger et offre des moyens à tous ceux qui respectent les règles du jeu démocratique, mais aussi parce que beaucoup de personnalités politiques qui ont cédé à la corruption l'ont fait pour leur parti en premier lieu.
J'ai donc fait le choix d'un accord gagnant/gagnant, d'un côté les partis sont moins incités à recourir à des financements illégaux dans la mesure où le financement public sera largement suffisant pour exécuter les tâches normales d'une formation politique, de l'autre côté, le financement individuel a été sévèrement restreint pour limiter le risque qu'une personnalité richissime ou une entreprise puisse s'acheter la fidélité d'un parti politique, ce qui est la marque la plus primaire de corruption politique.
Ce choix a été renforcé par le fait que le Gouvernement fédéral a adopté un texte similaire sur les sections fédérales des partis, ainsi toutes les activités politiques de Tyrsènie, qu'elles soient provinciales ou fédérales sont couvertes par cette protection qui me semble être un premier pas essentiel.
Ensuite, il a bien sûr été important de mettre en place un mécanisme de répression individuelle, il aurait été manifestement insuffisant de ne s'attaquer qu'aux partis, l'enrichissement individuel est une cause de corruption moins répandue mais tout aussi nuisible.
Ce mécanisme, je l'ai principalement apporté au cœur d'une réforme pénale générale, si j'ai inscrit ce mouvement dans un cadre général et non dans une loi spéciale, c'est parce qu'il était possible de remodeler pleinement les catégories d'infractions.
J'ai ainsi crée des catégories spécifiques pour les crimes contre la société et les délits financiers.
La création de crimes contre la société me semblait indispensable, il est des atteintes intolérables qui ne touchent pas directement à la vie humaine, quand un politicien abuse de son pouvoir, c'est un crime envers ceux qui lui ont confié ce pouvoir, et il en va de même pour tous les corrupteurs, les dégâts qu'ils ont causé à la Frôce des années 60 aux années 80 ont tout d'un crime.
En plus d'une question de terminologie, ceci nous permet de prévoir des condamnations bien plus lourdes pour ce genre d'infractions, aujourd'hui un corrupteur risque 20 ans de prison, ce qui me semble parfaitement adapté.
La création d'une catégorie de délits financiers était également importante pour moi, les politiques pénales modernes font qu'on a tendance à distinguer les délits graves des délits légers en ce qui concerne l'application des peines, et c'est une chose que je trouve plutôt bonne, la prison coûte très cher à la société, que ce soit financièrement ou humainement, mais la définition commune des délits graves inclut seulement les délits sexuels et les délits violents, ce qui revient par exemple à dire qu'une entente sur les prix ou un délit d'initié est une infraction mineure, c'est une véritable porte d'entrée vers la corruption. C'est pourquoi cette catégorie a été mise en place, séparer les véritables délits mineurs des délits de cols blancs.
La catégorisation ne fait pas tout, nous devons aussi garantir une véritable répression face aux corrupteurs, c'est pourquoi nous avons réformé le dispositif de peines plancher, qui sont désormais obligatoires pour tout délit sauf les délits secondaires bien entendu, ainsi, un corrupteur ne peut pas s'en tirer avec moins de 5 ans de prison, même en ayant réuni des circonstances atténuantes. Une partie de la défiance envers la politique vient de l'impunité, nous devons montrer l'exemple.
Et bien entendu, la pratique de l'inéligibilité, la chose que craint tout politicien, a été renforcée, avec désormais un plancher fort pour les infractions financières, par exemple, un corrupteur sera inéligible pour au minimum 16 ans, quelle que soit sa durée d'incaracération, je pense qu'on peut dire qu'il ne manquera à aucun citoyen de bonne foi.
C'est parce que j'ai porté ces réformes, que je vous demande de faire confiance au PSDF pour aller encore plus loin sur la corruption, avec pour idée directrice la mise en place d'une autorité pour la transparence en politique, toutes les notes de frais devront être accessibles à chaque citoyen pour un véritable contrôle populaire, par exemple.